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samedi 18 février 2023

Les déclarations hallucinantes de l'ex-commissaire de police à France Télés qui moque les élus en classant "confidentiel défense" la sécurité qu'elle remet clairement en cause !

Les déclarations hallucinantes de l'ex-commissaire de police à France Télés qui moque les élus en classant "confidentiel défense" la Sécurité qu'elle remet clairement en cause ! 

Hallucinant. Les élus au CSE de France Télés n'en sont toujours pas revenus devant tant d'énormités débitées en séance de l'instance par l'ex-commissaire de police chargée de la sécurité qui, selon nos informations, a fini d'agacer au plus haut point.

Certaines voix disent d'ailleurs que cette dernière serait sur le point de réintégrer son corps de détachement tant la gestion chaotique de la direction de la Sureté et de la Sécurité pose problème au 8ème étage...

"A l'heure où la liquidation de Salto risque fort de déboucher sur une ou plusieurs procédures en Correctionnelle, on n'a pas besoin de nouveaux emmerd's au Pénal" s'agace un lieutenant de l'équipe ernottienne excédé des dérapages de la dame ! 

Ces élucubrations font d'ailleurs écho au système d'obstruction s'agissant des demandes d'informations qu'un auditeur extérieur qui n'a probablement jamais vu ça, n'obtiendra pas. Il n'a jamais eu les documents à savoir, entre autres, le classement et le résultat de l'appel d'offres qui ont conduit au choix du prestataire Sécurité à France Télés: "Confidentiel défense". 

Il n'aura pas non plus les docs liés à l'entreprise 3SQE chargée d'Audit et de Conseils y compris financiers  mis en place depuis 2019 par la policière qui était en relation avec l'un de ses dirigeants.   

A la la question de savoir si l'auditeur aurait géré les entretiens de salariés souvent poussés à bout réalisés semble-t-il, année après année par des psychologues externes, la réponse est non. Ce dernier aura beau réclamer lesdits rapports qui ont pourtant été rendus , tant sur le plan financier que sur un plan psychologique d'ailleurs, il ne les aura  pas... Die kommissar s'étant bornée à indiquer qu'ils n'étaient pas  consultables et étaient "confidentiel défense" !

Pour qui se prend celle qui envoie promener les élus comme les représentants du personnel sans oublier certains hauts cadres de l'entreprise avec ce genre de formule: "Je suis commissaire, vous n'avez pas à me poser de questions" !  

Non madame vous n'êtes pas commissaire de police à France Télés, vous êtes  salariée de l'entreprise et à ce titre, contrainte de respecter les règles et les textes en vigueur ! Vous devez répondre dans les diverses réunions qu'elles soient de service ou obligatoires, aux interrogations formulées au lieu de décréter systématiquement  "ce n'est pas de ma faute...ce sont la DRH ou le dialogue social qui ne me fournissent pas les moyens! "

Quant à raconter qu'à France Télés certains documents seraient "confidentiel défense", il semble utile de rappeler qu'"En France, le secret de la Défense nationale est une protection légale comptant plusieurs niveaux qui permet de restreindre l’accès à certaines informations intéressant celle-ci aux seuls personnels qualifiés pour les connaître. En 2018, 400 000 personnes étaient habilitées dans l’appareil d’État, 4 000 officiers de sécurité dans les entreprises et les administrations pour 5 millions de documents classifiés"...

Muriel Sobry n'était pas dans cette liste. Quand bien même l'aurait-elle été, elle n'a évidemment aucune compétence à classifier quoi que ce soit et sûrement pas des rapports de psychologues. Elle ne peut donc pas cacher de tels rapports élaborés après les entretiens réalisés en vertu d'un  contrat cadre qui prévoyait entre autres que les salariés puissent, via un numéro vert, faire état de leur souffrance au travail. Ils sont en effet pléthore à avoir démissionné,  s'être retrouvé en burn-out ou en arrêt maladie et à être toujours victimes comme ces cinq survivants, à qui elle a décidé de mener la vie dure et pour qui elle n'a finalement aucune considération.

Le constat a été particulièrement édifiant, sur ce point au dernier C.SE. L'intéressée à même oser déclarer en séance devant une direction stupéfaite mais aussi des représentants de syndicats et de salariés, concernant ces quelques collaborateurs restant à la DSS - attention accrochez-vous, ça va secouer - qu'" Ils ne sont pas chargés de la Sécurité mais de l'accueil et de l'accompagnement ". Formule qu'elle dit à présent ne pas voir utilisée,  taxant ainsi les participants à la séance du CSE de surdité ou de ne pas l'avoir comprise.

Surréaliste...Quelqu'un pourrait-il expliquer que quelque soit son rang dans la police, celle qui aboie plus qu'elle ne parle, a vis-à-vis d'eux une obligation de santé morale et physiologique comme elle l'a plus largement, avec celles et ceux qu'elle traite souvent avec suffisance et mépris ? Peut-être les petites mains du service avec qui elle a été vue, déjeunant à la cantine pour la première fois cette fin de semaine, le pourraient ...qui sait ?!

Tenir de tels propos publiquement devant témoins - propos qui figurent au compte-rendu - est la preuve de ce mépris et de ce harcèlement, n'ayons pas peur des mots...Ces divagations qui transforment la DSS (Direction Sûreté et Sécurité) en DAA (Direction Accueil et Accompagnement) sont indignes d'une entreprise publique et tombent évidement sous le coup de la loi.

Enfin, changer l'organisation du travail et en faire baver à ceux qui restent avec modification unilatérael de leur contrat de travail - ce qui est hors la loi et, rappelons-le, totalement illicite pour les salariés protégés -  ou encore passage imposé à 39 heures pour les récalcitrants, sans qu'ils aient eu le moindre RDV avec leur IRH...le but étant de faire craquer ces derniers résistants, est une honte.

Tout ceci, ne peut aboutir en réalité qu'à une seule chose: au départ de celle qui  n'a pas envoyé le 10 février dernier, la moindre équipe pour assurer comme chaque année la sécurité aux Victoires de la Musique et n'a donc plus rien à faire dans une entreprise de service public comme, du reste, le 8ème étage l'a compris



 

vendredi 17 février 2023

Le dossier judiciaire s'étoffe concernant la liquidation de Salto et ses 256 millions de pertes!

Le dossier judiciaire s'étoffe concernant la liquidation de Salto et ses 256 millions de pertes!

Hier, cinquième jour de grève et de mobilisation nationale concernant la réforme des retraites, grève, l'ex-Orange avait convoqué un nouveau webinaire pour tenter devant une partie de l'encadrement de lui faire gober que la catastrophe industrie que représente Salto serait en réalité un succès.

La mine bien grise, l'infirmière TV flanquée de Christian Vion le directeur financier du groupe et de Juliette Rosset-Cailler directrice de la stratégie et du pilotage de la transformation, n'a pas pu chanter comme de coutume que "tout allait bien grâce à elle", choisissant de laisser les deux thuriféraires prendre la parole devant un parterre qui au fur à mesure des explications totalement "démentielles et ahurissantes" - ce sont les propres qualificatifs qu'une large majorité utilise pour les qualifier - n'en a pas cru un traitre mot. 

Il y a d'abord eu les propos hors sol et mensongers  - est-il besoin de le préciser - de la dirstrat' Juliette Rosset-Cailler qui a d'entrée de jeu, déclaré que  "Salto c’est tout de même un succès avec 1 million d’abonnés. C’est une grande réussite. Salto n’avait pas la prétention de rivaliser avec Netflix. Il n’en a jamais été question. Il était tout simplement question de rajeunir le public, ce qui a été fait"...Au secours !!!!

Ce faisant, l'intéressée qui donne ce chiffre mensonger de 1 million d'abonnés devient légalement complice d'Ernotte qui sera la première visée ès qualité dans le cas d'une plainte pénale mais surtout n'hésite pas à la ridiculiser, se moquant au passage des d'un auditoire qui a lu et relé les déclaration des cette dernière qui dès novembre 2018 vantait "l'idée [qu’elle avait eue, ndlr] d'une plateforme commune aux chaînes publiques et privées"(sic) déclarant à la presse "plaider pour l'émergence d'une ‘’équipe de France de l'audiovisuel’’, capable de ‘’devenir un champion européen’’ qui pèse(rait) aussi sur la scène mondiale"(sic) soulignant également "L'Union fait la force car cette plateforme en ligne qui fonctionnera sur abonnement et sans engagement, offrira ‘’une variété sans égal’’ de programmes"(sic).

Oser venir baratiner qu'il n'aurait jamais question de rivaliser avec Netflix mais de rajeunir le public...c'est prendre l'ensembles des cadres mais plus largement les salariés de France Télés pour des billes après qu'Ernotte qui qualifiait  Salto "d'‘’équipe de France de l'audiovisuel’’, capable de ‘’devenir un champion européen’’  pesant aussi sur la scène mondiale...donc le diable Netflix "(sic)

La ou la juge d'instruction qui va être saisi, va adorer...il devrait également beaucoup aimer les hallucinants propos de Christian Vion le directeur financier affirmant tout de go Tout d'abord, les 256 millions de pertes pour Salto évoqués dans la presse, ne représentent que 70M€ pour France Télés et n'auront pas d'impact sur les comptes" !!!

Le financier d'ajouter "Les pertes ne sont donc pas si importantes et il convient de les  nuancer par des récupérations !" avant de poursuivre "Lorsque la liquidation sera terminée, elle permettra de ramener ces pertes à 50 millions seulement"

En voilà un sachant !!...et de continuer d'enchainer les énormités en redisant que "Ces 50M€ seront sans effets sur le budget grâce aux 100 millions de recettes hors pub engrangés avec la Diversification via les contrats signés par les filiales" et continuant dans la foulée "Le lancement de Salto a été permis grâce aux avances de trésorerie"

A la question "Les avances de trésorerie ça ne se rembourse pas ?" comme ne manqueront pas de s'interroger ou le Parquet  ou  les juges..."Si mais les avances de trésorerie, ça figure au  budget " lancera Christian Vion ! Waoouhhhh....

Voilà qui devrait également intéresser les magistrats comme toutes celles et ceux qui seront pris les mains dans le cambouis jusqu'au coudes pour avoir organisé ce très cher rajeunissement du public avec les 85 M€ d'argent public donc pris dans la poche des contribuables (nous maintenons ce chiffre) jetés à la poubelle .

L'homme des comptes de France Télés de conclure "Comme le liquidateur a été choisi, ce sera donc une négociation qui va s’engager...il y a toutes les chances qu'on finisse avec un bilan à zéro." Après cette pathétique tentative de déminage qui n'a trompé personne, le mot de la fin signé Juliette Rosset-Cailler qui souligné la nécessité d'aller vite : "maintenant il faut aller vite car chaque jour qui passe, on perd de l'argent ", a coupé le souffle à notre intervenant.

PS: Pas un mot sur la quarantaine de salariés de la plate-forme qui vont perdre leur job. 

Cela fait 2 jours que l'ex-Orange a cosigné cet invraisemblable communiqué (¤) et elle n'est pas encore partie !

(¤) 

A quand Guy Georges chez Salamé

A quand Guy Georges chez Lea Salamé ?

Plus de 25.000 tweets et autre témoignages d’indignation adressés à France Télévisions après l'émission de Léa Salamé  qui avait invité,  samedi 11 février,  Hatchand Bhaonani Gurumukh Charles Sobhraj, dit Charles Sobhraj, et surnommé « Le Serpent ». 

Des téléspectateurs ulcérés  comme le sont à présent de nombreux salariés de la télé publique comme de nombreux politiques se sont demandés à quand l'invitation de Salamé à Guy Georges,  tueur et violeur en série français des années 1990,  condamné le 5 avril 2001 à la réclusion criminelle à perpétuité, pourrait  bientôt sortir de prison


Après la chronique assassine de Gaspard Proust que s'est  prise Rima Abdul-Malak dans le dernier JDD et la volée de bois vert que lui a adressée, cette semaine Roger Karoutchi au Sénat, où l'intéressée semblait n'être pas concernée puisque comme le montre la vidéo elle en riait de bon cœur (*), nombreux sont ceux qui se demandent si elle tiendra jusqu'au prochain remaniement qui pointe déjà le bout de son nez !?

(*)



jeudi 16 février 2023

La démission attendue d’Ernotte n’empêchera pas les poursuites pénales à venir.

La démission attendue d’Ernotte n’empêchera pas les poursuites pénales à venir.

Quel président de la République expliquerait aux Français, qu’il a perdu un peu plus de 85 millions d’euros d’argent public à la roulette...et que finalement ce n'est pas grave ?

Ces plus de 85 000 000 d’euros partis en fumée, c’est un peu comme si l’État avait décidé de les jouer à la roulette en misant tout sur le NOIR…alors que c'est le ROUGE qui est sorti !  

Le communiqué mensonger publié hier sur la liquidation de Salto qui prétend que la plateforme « rassemble à ce jour [15/02/23, ndlr] environ un million d’abonnés » (*) aura de lourdes conséquences sur les actions judiciaires qui vont être menées car le Chef de l'État ne peut certes pas être poursuivi pour les bobards que France Télévisions aura accumulés en quelques mois mais la fallacieuse présentation des comptes de l'entreprise étatique, toutes celles et ceux qui ont initié, permis, approuvé de telles pratiques illégales plus particulièrement dans le Service Public devenant dès lors, soit auteurs, soit complices, le seront.

Ainsi sont concernés au premier chef, l'ex-Orange à l'origine du projet qui devrait annoncer son départ de l'entreprise publique pour avoir englouti en pures pertes ces plus de 85M€ de l'argent des contribuables français mais aussi celles et ceux qui au sein des Tutelles, de l'Autorité de régulation, du Conseil d'Administration voire au sein de l'Exécutif et à tout autre niveau du reste, auront engagé, permis et facilité la plus grosse catastrophe financière et industrielle que la télé publique aura connue !

Dans le secteur privé, les autorités boursières obligent les émetteurs comme les investisseurs, à rendre publique leurs données afin de garantir la parfaite information des investisseurs,  de sorte à ce que chacun d'entre eux ait accès en même temps aux mêmes informations

Porter par exemple à "1 million environ, le nombre d'abonnées" (¤) avec les répercussions financières que cela implique ou encore faire croire que "l'abandon de la fusion entre TF1 et M6 qui auraient permis une reprise de la plateforme" serait la cause de ladite liquidation alors qu’elle n’était ni imaginée, ni même une option en « octobre 2020 date du lancement de Salto », contreviennent dans les faits à cette obligation de diffusion d'informations honnêtes et sincères, devant favoriser ainsi la transparence sur les marchés financiers et éviter l'asymétrie d'information entre les agents économiques. 

Quels que soient les manquements à ces obligations, ils sont par nature extrêmement graves et seront autant d'éléments pour la Justice qu'Anticor ou tout autre association, collectif mais aussi syndicat comme la CGC dans l’Audiovisuel, aura saisie.

(*) 







mercredi 15 février 2023

Des nouvelles de Nathalie Darrigrand qui a fait entrer Capton-3ème Œil donc Médiawan à France Télés.

Des nouvelles de Nathalie Darrigrand qui a fait entrer Capton-3ème Œil  donc Médiawan à France Télés.

Après son éviction de France Télés qu’avait révélée, dès le 10 janvier 2021 le blog CGC Média dans son article au titre sans ambigüité « Nathalie Darrigrand débarquée: première à payer dans le dossier de l’épouse de Candilis faisant sa pub à l’antenne »celle qui a fait entrer Pierre-Antoine Capton et "3ème Œil" aujourd’hui Médiawan  (le tandem Niel/Capton), n’a finalement jamais été très loin de France Télés.

Élevée en 2019 au grade de chevalier de la Légion d’Honneur par Franck Riester l’un des ministres des gouvernements Macron (*), du temps où cette dernière était directrice générale de « Together Média » la société de production créée par Renaud Le Van Kim (Brut), lui aussi réputé assez proche du Chef de l’État.

(*) 




Le même Le Van Kim et son groupe dans lequel Xavier Niel qui auditionne devant la ROM Cie ce 15 février pour tenter de récupérer la fréquence de M6, pour lequel le fondateur du groupe Iliad avait déjà investi 10 millions d'euros il y a peu et propose de réinvestir aujourd’hui environ 40 millions d'euros (apparemment acceptés par les dirigeants de Brut) avec son associé avec Rodolphe Saadé rentrant justement au Conseil d’Administration de la chaîne de Nicolas de Tavernost.

La boucle est bouclée et que le monde de la macronie est petit selon le site OFF investigation (rendez-vous sur la toile pour la suite)  qui il y a peu publiait son enquête sur ces oligarques du PAF aux manettes (¤) 

(¤) 

 

  

En mars, l’ex-Orange devrait faire une « grande annonce » !

En mars, l’ex-Orange devrait faire une « grande annonce » !

C’est en tout cas ce qu’a déclaré, au dernier webinaire mensuel devant des cadres, celle qui cherche toutes les voies de dégagement pour ne pas parler des 85 millions d’argent public (sur les 256M€ de pertes) que le contribuable français a vu jeter à la poubelle avec Salto la catastrophe industrielle dont elle porte la responsabilité.  

Elle en a d'ailleurs convoqué un autre ce jeudi 16 février jour de la grève...Va-t-elle avancer son annonce ou bien est-ce du vent ?  

Dire que le tribunal de Créteil avait condamné en première instance Mathieu Gallet, l'ex-pédégé de Radio France, à un an de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende pour délit de favoritisme, pour avoir signé alors qu'il présidait l'INA des contrats avec deux sociétés de conseil entre 2012 et 2014 qui avaient coûté plus de 400.000 euros à l'établissement public sans mise en concurrence préalable comme le prévoient les textes.

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avait ensuite démis de ses fonctions de PDG de Radio France avant qu’il fasse appel de cette décision.

En Appel, ce dernier avait vu les sanctions réduites : la Cour confirmait certes la condamnation pour le premier volet concernant l’entreprise Balises de son « conseiller externe » Denis Pingaud qui s’occupait également d’Ernotte et avait perçu un montant de  130.000 euros hors taxes qui aurait légalement dû forcer l’INA à mettre sa société en concurrence. En revanche il avait été relaxé dans le cadre du second volet de l’affaire, pour le contrat passé en 2013 entre l’INA et la société de conseil Roland Berger Strategy.

Enfin, l’intéressé était condamné à verser des dommages et intérêts à l’association Anticor, partie civile qui avait pris l’initiative de saisir le Parquet pour dénoncer les faits.

En conclusion, comment l’autorité de régulation (le CSA de Schrameck hier, l’Arcom de Roch-Olivier Maistre aujourd’hui) qui avait destitué Mathieu Gallet pour  400.000 euros en première instance réduits à 130.000 en appel, pourrait-il ne pas démettre Ernotte pour avoir perdu 85 millions d’argent public ?   

Est-ce là, la « grande annonce » qu’a prévu de faire l’infirmière TV en mars ou celle de son départ  voire celle d’une proposition d’exfiltration que le Pouvoir lui aurait faite ? 

A moins que cela ne soit selon quelques indiscrétions, celle visant annoncer le départ de Sylvie Gengoul sur la sellette depuis un bon moment pour sa gravissime gestion du pôle Outremer et dont le départ pour Tahiti avec le FIFO (*) comme nous le raconte l’ADAP, a franchement fini par agacer pour se terminer par une interdiction pure et simple.

Prenant comme point de départ la chienlit qui règne à la Réunion depuis le parachutage d’un dirlo « n’ayant aucune expérience de management et n’ayant  jamais exercé de responsabilité en Outre-mer, à part un séjour de 3 mois à Malakoff…puis ayant décidé sur place qu’il n’y aurait pas de couverture des festivités de la communauté Chinoise où toutes les communautés vivent pourtant en harmonie, d’où le nom de l’île », l’association analyse la pagaille – pour rester poli – qui s’est répandue dans l’ensemble des territoires ultramarin détaillés dans l’article.

Extrait :

« Ce qui se passe à la Réunion est incroyable…C’est une faute majeure qui doit être dénoncée et sanctionnée. A moins que la feuille de route parisienne évoquée par celui qui a dit aux journalistes en conférence de rédaction « Je ne vous demande pas votre avis », ne soit [celle de, ndlr] la démolition de la réputation de la rédaction de Réunion 1ère forgée au fil du temps... La radio étant passée de 13,3 % de pda en 2022 à 8,3 % début 2023…Un recul incroyable quand Freedom prend 10 points sur la même période et frôle avec insolence les 40% de part d’audience.

Autre catastrophe, autre effondrement aussi visible : Polynésie 1ère. Dans la série « Massacre au bord de mer » il faut visionner la retransmission en direct de la cérémonie d’ouverture du FIFO. Un festival d’amateurismes. A voir et à revoir dans les écoles audiovisuelles pour montrer ce qu’il ne faut surtout pas faire. (Regardez le replay et vous allez comprendre). Pas de mots pour qualifier ce « manger cochon » indigne de France Télévisions.

Finalement, Ernotte n’y est pas allée. Le nouveau directeur, réunionnais comme son prédécesseur, s’est félicité de cette émission ringarde au possible et a pris soin de présenter les excuses de celle dont l'arrivée était ainsi bien prévue, en week-end polynésien annulé à la dernière minute…

Il faut dire que personne sur place n’avait constaté l’absence celle qui l’a nommé dans l’île (Aucune reconnaissance du ventre pour sa patronne…Elle n'a pas assisté à l'évènement. "Je n'y vais pas et tu n'y vas pas non plus " a hurlé l’ex-Orange dans le téléphone...Il y aurait apparemment comme de l'exaspération devant le comportement hallucinant de la directrice des Outremers qui oublie chaque jour à coup de dépenses dont elle est censée être comptable s’agissant de l'argent public ! Privée de week-end tahitien, elle a donc défait sa petite valise…

Les outremers sont en folie partout et le personnel de la station de Malakoff vient de s'apercevoir qu'il part quasiment directement pour monter dans une charrette de licenciements économiques. »

mardi 14 février 2023

L’excellente tribune de Gaspard Proust contre Rima Abdul-Malak !

L’excellente tribune de Gaspard Proust contre Rima Abdul-Malak !

Mise en ligne et publiée par le JDD ce weekend, la tribune de Gaspard Proust qui s’en prend après ses récentes déclaration à celle qui n’a pas sa place rue de Valois.   

Dans sa chronique hebdomadaire intitulée cette semaine « Cachez ces fréquences que je ne saurais voir ! », l'humoriste qui revient sur les propos sur France Inter jeudi de cette dernière dont il écrit "une nouille progressiste assumer d’une façon si décontractée un projet totalitaire" sortie  du rôle qui lui a été malheureusement confié (en rappelant que la fréquence des chaînes du groupe Canal+ dont C8 pourraient leur être retirées) et qui poursuit « Ô Rima, par tes déclarations, tu as chassé en quelques phrases les Malraux et les Lang du panthéon des ministres de la Culture ! ».

C'est aussi cela la liberté d'expression dont l'intéressée  fait visiblement peu de cas !

Le blog CGC Média vous propose de découvrir cette nécessaire mise au point (verbatim ci-après):


"Merci ! Merci ! Mille fois merci à toi, ô Rima Abdul-Malak ! Que le lumineux sentier du totalitarisme soft qui t’a fait ouvrir la bouche ce matin du 9 février sur France Inter à propos des fréquences télé décrétées conformes ou pas, soit sanctifié ! Que tes chastes lunettes – ces fenêtres sur cour de la vigie des consciences – à jamais soient béatifiées ! 

Ô Rima, par tes déclarations, tu as chassé en quelques phrases les Malraux et les Lang du panthéon des ministres de la Culture !

Un jour – qu’évidemment je te souhaite le plus lointain possible car tu mérites vie éternelle –, on ira au nom de la liberté mise en laisse se prosterner devant tes reliques. On mettra sous cloche tes lunettes et pendant que des micros diffuseront dans un mausolée à ta gloire les meilleures saillies de ton intervention radiophonique, on psalmodiera, recueilli, des « C’est à travers ces verres progressistes qu’on assuma sur le monde un regard plein de tutelle ! ».

Ô ma Rima Abdul-Jabbar, que tu as dunké profond ce matin-là ! Depuis le temps que j’attendais une nouille progressiste assumer d’une façon si décontractée un projet totalitaire ! 

Béni soit le ventre qui nous a accouché aux aurores radiophoniques les mots de Staline dans un sari de Gandhi ! Passer cinq minutes à expliquer qu’on pourrait retirer sa fréquence à une chaîne au nom de la liberté et du pluralisme ? On n’a pas fini de nettoyer le verre du panier brisé que par ton dunk tu as causé !

Après la Franco-Libanaise à la culture, la Franco-Sénégalaise au porte-parolat du gouvernement, pourquoi pas un franco-yougo de mon espèce aux commandes d’un ministère que j’aurai sobrement dénommé « ministère de mes Goûts persos à moi ? 

Gaspard Proust"

Avec les infos sur « les vrais chiffres de Salto » qui circulent dans la Presse, Ernotte devrait être révoquée et poursuivie !

Avec les infos sur « les vrais chiffres de Salto » qui circulent dans la Presse, Ernotte devrait être révoquée et poursuivie !

Hier lundi 13 janvier 2023, L’informé publiait sous la plume de Jamal Henni, un article au titre sans équivoque « Les vrais chiffres de Salto avant liquidation ».

En fonction des informations qui sont données par le titre de presse prouvant que les mensonges sur Salto se sont accumulées pour essayer de faire croire que la plateforme était la concurrente directe de « Neflix le diable » comme l’avait qualifié Ernotte, cette dernière devra répondre de ses bobards devant la Justice et l’État-actionnaire garant des deniers publics donc de l’argent des Français et exiger son départ.

Peu importe que la liquidation de Salto touche TF1 et M6 en plus de France Télévisions et que les dirigeants des deux chaines privées aient tenté d’enrober la réalité ! Eux, ces à leurs actionnaires qu’ils doivent des comptes, tandis qu’Ernotte en fourguant sa propagande en permanence à la Presse qui n’a tout de même pas inventé les chiffres pas plus que les propos entre guillemet auxquelles se livraient l’ex-Orange, c’est au Pays qu’elle doit repondre!

Le paragraphe du papier de L’informé qui y fait référence en écho au titre « La plate-forme VoD a réalisé un chiffre d’affaires de 44 millions d’euros l’an dernier, ce qui correspond à 630.000 abonnés payants au mieux », est particulièrement clair.

«  Malgré une forte progression (x2,6) de ces revenus par rapport à 2021, cela signifie que le « Netflix à la française » comptait en moyenne 630.000 abonnés payants l’an dernier, en supposant qu’ils aient souscrit à l’offre la moins chère (6,99 euros par mois). Ou 440.000 clients, s’ils s’étaient répartis équitablement entre les trois tarifs (6,99 ; 9,99 et 12,99 euros) [*].

C’est très loin du plan d’affaires initial, qui visait un million d’adeptes fin 2021. C’est aussi très inférieur aux scores revendiqués publiquement.

En janvier 2022, la patronne de France Télévisions Delphine Ernotte avait parlé de 700 000 afficionados.

Puis, en novembre 2022, la Tribune avait évoqué 900 000 abonnés.

Enfin, M6 a annoncé le 13 février « près d’un million d’abonnés à ce jour ». Ces chiffres flatteurs intégraient visiblement une proportion importante de comptes gratuits, liés à la période d’essai d’un mois.

Côté rentabilité, les pertes s’élèvent à 138 millions d’euros en 2022, dont 66 millions de coûts de liquidation. Cela porte le déficit cumulé depuis la création à 256 millions... 

Salto a donc perdu 256M€ depuis sa création...l'addition pour France Télés et le contribuable se monte donc à un peu plus de 85M€.

Comme l’indiquait le blog CGC Média dans son article « La responsabilité pénale pour ROM et l’Arcom mais aussi pour la ministre dans les dizaines de millions cramés par l’ex-Orange dans Salto ! », les co-responsables devront eux aussi  bénéficier du même traitement judicaire.


Toutes celles et ceux qui ont fermé les yeux sur les pertes abyssales - « Près de 70 millions d’euros cramés [uniquement FTV, ndlr], jetés à la poubelle avec Salto. Cela devrait résonner à France Télévisions comme l’aveu d’un désastre financier ! » écrivait l’ADAP il y a peu sur son site, affirmant « Il s’agit bien d’une faute grave, d’une erreur industrielle colossale », seront visés !


Personne ne devra passer à travers les gouttes lorsque les comptes liquidés des 2 sociétés Salto et Salto gestion chacun découvrira ainsi qu’il y a bien deux sociétés – auront parlé ! Il y a d’ailleurs fort à penser qu’ils réservent encore quelques surprises car rappelons les comptes de Salto n’ont pas été déposé depuis 2020.

A commencer effectivement par les membres de l’instance de régulation qui validaient ainsi les choix de l’ex-Orange et ses thuriféraires « L’Arcom rappelle que certains des objectifs fixés par les COM en matière d’audiences, de financement de la création ou de responsabilité sociale sont très ambitieux. Ils ont été atteints par les sociétés et sont donc reconduits dans les projets d’avenants. » et ajoutaient « Ce choix s’explique non seulement par la période de transition décrite plus haut mais aussi par le fait que les grandes exigences initiales des COM portaient des ambitions fortes pour les missions fondamentales de service public ».

La ministre aussi ès qualité qui « par courrier du 28 octobre 2022 saisissait ladite instance (conformément à l’article 53 de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication) pour avis concernant des projets d’avenants aux contrats d’objectifs et de moyens ( « COM ») susceptibles d’être conclus entre l’État et les sociétés audiovisuelles publiques plus particulièrement France »

Il conviendra également, de sanctionner tant de mensonges dans ce climat « d’hallucinante permissivité constatée ici qui aura évidemment des répercussions pour les acteurs et complices de ce que France Télévisions a présenté aux administrateurs, à la  Représentation nationale, aux Tutelles donc au gouvernement comme un soi-disant « budget est à l'équilibre pour ‘’la 8ème année consécutive’’ nonobstant « plusieurs zones de risques importants liés notamment au niveau et à l'impact de l'inflation sur les comptes » soulevés tout de même par son conseil d’administration. »

Comme n’ont cessé de le rappeler le blog CGC et l’ADAP « Les dizaines de millions d’argent public pris dans les poches des Français et « jetés à la poubelle avec Salto », présentés comme faisant  partie de ces ‘’ambitions fortes pour les missions fondamentales de service public’’ auxquelles faisait référence  l’Arcom », ne peuvent rester impunis!

La Justice est claire en la matière comme l’expliquait récemment l’ADAP « Le droit pénal des sociétés recèle de nombreuses infractions susceptibles d'entraîner de lourdes condamnations des dirigeants de sociétés et, le cas échéant, leur faillite personnelle si leur société est en état de cessation des paiements et fait l'objet d'une procédure collective.

Pour mémoire, les articles L 241-3 et L. 242-6 2° du code de commerce sanctionnent d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 375 000 euros le fait pour les gérants, le président, les administrateurs ou les directeurs généraux de société de publier ou présenter aux associés ou actionnaires, même en l'absence de toute distribution de dividendes, des comptes annuels ne donnant pas, pour chaque exercice, une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice, de la situation financière et du patrimoine, à l'expiration de cette période, en vue de dissimuler la véritable situation de la société.

Ultime précision : " Des règles légales contraignantes obligent les dirigeants à tenir et présenter aux associés une comptabilité de l'entreprise qui en donne une image fidèle.

La simple soumission de documents comptables inexacts aux associés peut donner lieu à une poursuite pénale des dirigeants de la société. "

Il est important de souligner que la notion d'image infidèle de l'entreprise s’apprécie eu égard aux règles comptables de régularité, de sincérité et de prudence.

A titre d’exemple, les inexactitudes comptables peuvent provenir notamment de :

- majoration ou minoration de l’actif social,

- diminution ou majoration du passif de la société,

- comptabilisation à l’actif du bilan de plus-values non acquises ou fictives telles que des cessions imaginaires ou non réalisées,

- majoration fictive des résultats de la société pour défaut de provision ou insuffisance de provision,

-évaluation inexacte d’éléments d’actifs pour défaut d’amortissement des immobilisations,

- factures fictives,

- diminution ou surévaluation des stocks.

Ainsi, le fait de ne pas respecter les règles comptables légales, soit en omettant des informations, soit en livrant des informations insuffisantes ou inexactes, peut donner lieu à une image de la société qui ne reflète pas réellement sa situation comptable.

Or, il apparaît parfois que malgré l'intervention d'un comptable, d'un expert-comptable ou même d'un commissaire aux comptes, la comptabilité des entreprises soit partielle, incomplète, lacunaire, infidèle ou trompeuse.

Dans de telles hypothèses, les comptes annuels sont inexacts et les dirigeants engagent leur responsabilité pénale personnelle… »