Après France Télécom, Baltazar pensait bien renouveler l'opération à France Télévisions mais voila face à la grogne, il a dû rebrousser chemin!
vendredi 23 octobre 2009
jeudi 22 octobre 2009
Aux représentants des syndicats qui réclament: dialogue et respect, Carolis qui avoue ne pas pouvoir tenir le calendrier, répond : Justice.
Aux représentants des syndicats qui réclament: dialogue et respect, Carolis qui avoue ne pas pouvoir tenir le calendrier, répond : Justice.
Ce jeudi 22 octobre 2009, après qu’unanimement les syndicats aient refusé voila une dizaine de jours de poursuivre quelque discussion que ce soit (discussion qui n’ont pas commencé contrairement à ce que est prétendu partout) tant que Carolis ne viendrait pas s’expliquer, la séance qui a duré de 15h30 à environ 18h30, fut la preuve si besoin était de ce que la CGC Médias affirme depuis des mois, le calendrier n’est pas tenable, il ne l’a jamais été.
Après plusieurs déclarations faites par les uns et les autres, un des représentants du SNJ précise que ne serait-ce que pour les accords d’entreprises, "il manque beaucoup de protocoles dans les documents fournis par la direction". Cela commence bien.
Après quoi, Carolis entonne (sans répondre) la rengaine habituelle « je souhaite un dialogue social loyal, franc, respectueux et transparent et ce de façon pérenne »…Et hop, en route pour le grand voyage au pays des contes de fée !
Et d’ajouter avec un cynisme sans borne : « la méthode de travail que j’ai proposée le 17/06 a permis de faire un état des lieux comparatif des accords dans les sociétés et élaborer un certain nombre de principes qu’il va falloir préciser». (méthode validée par le tandem CGT/FO)
Pour la transparence et le respect, chacun appréciera notamment le délégué SNJ qui venait juste de dire qu’il manquait « beaucoup de protocoles dans les documents fournis par la direction ».
Quant au dialogue et au respect des textes comme de ceux qui les défendent, le délégué CGC qui rappelle que « comme il est écrit dans la Convention Collective de l’Audiovisuel, le délai de survivance est de 3 ans », Carolis répond « La Justice parlera » et de maintenir que « la lecture juridique et humaine de ce dossier c’est 15 mois, point ! ».
Bel exemple de dialogue, au syndicat qui parle respect des textes et des dispositions du Code du travail, Carolis oppose la Justice qu’il n’a qu’à saisir !
Comble du cynisme et du mépris qui transpire en permanence, Carolis va même jusqu’à ironiser en lançant : « on ne peut pas mettre trois ans à négocier la convention sociale de notre entreprise, ce n’est pas humain»….Parce que Carolis, lui, il sait ce qui est humain lorsqu’il met en avant son plan social à bas coût avec lequel il espère bien dégager, au seul motif de leur âge, près d’un millier de salariés justement les plus âgés !
Mais de projet de texte, il n’est jamais question. Lorsqu’une fois encore plusieurs délégués syndicaux, entre autres ceux de la CGC, revendiquent le cas échéant de partir des textes conventionnels, Carolis cassant assène « On ne sera peut-être plus aussi nombreux autour de la table suite à la loi du 20 août 2008 ». Encore un bel exemple de dialogue loyal, franc et respectueux !
Et pour enfoncer le clou et moquer définitivement l’auditoire, il avance: « Il faut partir de 4 textes qui seront proposés au fur et à mesure (contrat de travail, classifications et rémunérations, GRH - gestion des ressources humaines - et dialogue social) et qu’on pourra comparer point par point à la convention collective [la référence au point abordé sera faite par la direction] ».
Que de vains mots, tout particulièrement lorsque le directeur des relations sociales dit « de toute façon, ce que nous voulons ou ne voulons pas, rassurez-vous, on vous le dira ».
Cerise sur le gâteau, lorsqu’à la quasi unanimité (la déléguée FO, elle, est sur autre chose, elle affirme que « tous les salariés ne sont pas contents du paritarisme mais qu’on n’a pas trouvé mieux » !...comprenne qui pourra) les syndicats doutent de la faisabilité de ce processus en 6 ou 7 mois, Carolis avoue devant une vingtaine de délégués syndicaux : « il est certain que le 7 juin nous n’aurons pas fini mais il faudra faire vivre l’accord ». CQFD.
Face à une telle mise en scène, il est évident que Le SNPCA-CGC n’est pas dupe et ne le sera jamais.
Si quelques uns – toujours les mêmes – croient encore faire prendre des vessies pour des lanternes aux salariés, en sortant tel ou tel ignoble papier « leur assurant que le plan est bon pour eux… » ou bien en leur martelant « que la réorganisation est une véritable chance pour nos entreprises », ils se mettent le doigt dans l’œil et ils verront au finish comment ces mêmes salariés leur feront payer cet enfumage permanent !
Ce jeudi 22 octobre 2009, après qu’unanimement les syndicats aient refusé voila une dizaine de jours de poursuivre quelque discussion que ce soit (discussion qui n’ont pas commencé contrairement à ce que est prétendu partout) tant que Carolis ne viendrait pas s’expliquer, la séance qui a duré de 15h30 à environ 18h30, fut la preuve si besoin était de ce que la CGC Médias affirme depuis des mois, le calendrier n’est pas tenable, il ne l’a jamais été.
Après plusieurs déclarations faites par les uns et les autres, un des représentants du SNJ précise que ne serait-ce que pour les accords d’entreprises, "il manque beaucoup de protocoles dans les documents fournis par la direction". Cela commence bien.
Après quoi, Carolis entonne (sans répondre) la rengaine habituelle « je souhaite un dialogue social loyal, franc, respectueux et transparent et ce de façon pérenne »…Et hop, en route pour le grand voyage au pays des contes de fée !
Et d’ajouter avec un cynisme sans borne : « la méthode de travail que j’ai proposée le 17/06 a permis de faire un état des lieux comparatif des accords dans les sociétés et élaborer un certain nombre de principes qu’il va falloir préciser». (méthode validée par le tandem CGT/FO)
Pour la transparence et le respect, chacun appréciera notamment le délégué SNJ qui venait juste de dire qu’il manquait « beaucoup de protocoles dans les documents fournis par la direction ».
Quant au dialogue et au respect des textes comme de ceux qui les défendent, le délégué CGC qui rappelle que « comme il est écrit dans la Convention Collective de l’Audiovisuel, le délai de survivance est de 3 ans », Carolis répond « La Justice parlera » et de maintenir que « la lecture juridique et humaine de ce dossier c’est 15 mois, point ! ».
Bel exemple de dialogue, au syndicat qui parle respect des textes et des dispositions du Code du travail, Carolis oppose la Justice qu’il n’a qu’à saisir !
Comble du cynisme et du mépris qui transpire en permanence, Carolis va même jusqu’à ironiser en lançant : « on ne peut pas mettre trois ans à négocier la convention sociale de notre entreprise, ce n’est pas humain»….Parce que Carolis, lui, il sait ce qui est humain lorsqu’il met en avant son plan social à bas coût avec lequel il espère bien dégager, au seul motif de leur âge, près d’un millier de salariés justement les plus âgés !
Mais de projet de texte, il n’est jamais question. Lorsqu’une fois encore plusieurs délégués syndicaux, entre autres ceux de la CGC, revendiquent le cas échéant de partir des textes conventionnels, Carolis cassant assène « On ne sera peut-être plus aussi nombreux autour de la table suite à la loi du 20 août 2008 ». Encore un bel exemple de dialogue loyal, franc et respectueux !
Et pour enfoncer le clou et moquer définitivement l’auditoire, il avance: « Il faut partir de 4 textes qui seront proposés au fur et à mesure (contrat de travail, classifications et rémunérations, GRH - gestion des ressources humaines - et dialogue social) et qu’on pourra comparer point par point à la convention collective [la référence au point abordé sera faite par la direction] ».
Que de vains mots, tout particulièrement lorsque le directeur des relations sociales dit « de toute façon, ce que nous voulons ou ne voulons pas, rassurez-vous, on vous le dira ».
Cerise sur le gâteau, lorsqu’à la quasi unanimité (la déléguée FO, elle, est sur autre chose, elle affirme que « tous les salariés ne sont pas contents du paritarisme mais qu’on n’a pas trouvé mieux » !...comprenne qui pourra) les syndicats doutent de la faisabilité de ce processus en 6 ou 7 mois, Carolis avoue devant une vingtaine de délégués syndicaux : « il est certain que le 7 juin nous n’aurons pas fini mais il faudra faire vivre l’accord ». CQFD.
Face à une telle mise en scène, il est évident que Le SNPCA-CGC n’est pas dupe et ne le sera jamais.
Si quelques uns – toujours les mêmes – croient encore faire prendre des vessies pour des lanternes aux salariés, en sortant tel ou tel ignoble papier « leur assurant que le plan est bon pour eux… » ou bien en leur martelant « que la réorganisation est une véritable chance pour nos entreprises », ils se mettent le doigt dans l’œil et ils verront au finish comment ces mêmes salariés leur feront payer cet enfumage permanent !
mercredi 21 octobre 2009
La direction de France Télévisions prête à transgresser la loi avec l’appui à nouveau du tandem CGT/FO !
La direction de France Télévisions prête à transgresser la loi avec l’appui à nouveau du tandem CGT/FO !
Le 16 octobre 2009, en début d’après midi, la direction tenait absolument à remettre en main propre à l’ensemble des délégués syndicaux centraux (fallacieusement datée de la veille), avec notamment la rédaction suivante : « Les cabinets d’expertises tous représentés, ont adhéré a cette nouvelle proposition [décaler la remise du rapport prévu le 16 octobre au 26 octobre 2009 soit 10 jours plus tard…quelle farce, ndlr] La direction approuve ce nouveau calendrier et pour souci de cohérence dans le calendrier de remise des différents rapports…nous proposons un avenant à l’accord du 10 juillet 2009 intégrant les modifications de ce calendrier ».
Ce courrier les intéressés l’ont reçu lundi matin par recommandé AR soit plus de 48h après que l’accord ait été de facto rendu caduc.
C’est quand même du grand n’importe quoi et la direction le sait pertinemment. Il est utile de rappeler que « le calendrier » est partie intégrante de l’accord collectif. Alors lorsque la direction écrit qu’elle « approuve ce nouveau calendrier », elle prend les destinataires de son courrier pour des billes. Quand bien même, la direction approuverait, il est hors de question pour quiconque de signer a posteriori un avenant à un accord dont la nullité et la caducité ne font aucun doute.
C’est l’accord entier du fait de son "unicité" comme se sont plu à le marteler Carolis et Maisonneuve qui est caduc.
Il ne peut logiquement pas se trouver une organisation syndicale qui connait les lois et la jurisprudence, pour aller signer a posteriori donc, un avenant à un quelconque accord alors qu’une des dispositions de ce dernier n’a pas été respectée.
A moins une fois de plus que le tandem CGT/FO qui a signé ledit accord de méthodologie n’aille une fois encore offrir sa signature style bureau d’enregistrement !
En la matière, le non respect d’un accord et de ses dispositions entraîne, de fait, sa caducité. Pour s’en convaincre, il suffit de relire justement les propos tenus par Carolis et Maisonneuve lors d’une des dernières séances du CCE suite à leur audition devant des parlementaires (à noter que sur les images de leur audition récente devant les sénateurs, on constate nettement que Maisonneuve est à l’extrémité de la table, très en retrait)
René Maisonneuve l’a dit clairement devant une trentaine de témoins: «De toute façon le calendrier est partie intégrante de l’accord et qu’il est hors de question de revenir sur cet accord ».
Extrait :
L’un des élus CGC interpelle Carolis: « Vous avez répété, avant-hier, devant les parlementaires que la nouvelle organisation de l’entreprise unique sera bien effective au 4 janvier 2010 grâce à un accord de méthodologie signé par les partenaires sociaux. » [ça c’est ce qui dit Carolis car l’accord n’est signé que par le tandem CGT/FO], je tiens à rappeler que cet accord de méthodologie a été légitimement rejeté par ce CCE notamment en raison du calendrier. »
L’élu CGC poursuit : « Pourtant, il a été présenté une nouvelle fois et validé dans des conditions auxquelles nous nous opposons….cet accord a été présenté aux organisations syndicales et n’a pas été validé entre autres par toutes pour cette raison….Hier autour de cette table les élus du CCE et les syndicats favorables à cet accord ont émis des doutes sur ce calendrier et le niveau d’information indiquant que sur cette nouvelle « organisation » le niveau d’information n’est toujours pas satisfaisant. Ce qui me conduit officiellement au nom du SNPCA-CGC à vous demander de renoncer a ce calendrier et donc a la date butoir du 4 janvier dans l’intérêt de l’entreprise et des salariés »
Carolis ne répond pas et passe directement la parole à René Maisonneuve : « Il est hors de question de revenir sur cet accord ».
Nouvel intervention de l’élu CGC : « Il ne s’agit pas de l’accord dans son ensemble mais de la chronologie et du calendrier »
René Maisonneuve répond: «De toute façon le calendrier est partie intégrante de l’accord et qu’il est hors de question de revenir sur cet accord » [autrement dit de le dénoncer, ndlr]
Carolis reprend la parole et clôt le débat : « Il est hors de question de revenir sur cet accord ou même son calendrier ».
C'est bien la direction de France Télévisions qui dans son appel à signatures écrivait "pour souci de cohérence" ....Décidément cette direction n'en rate pas une.
Le 16 octobre 2009, en début d’après midi, la direction tenait absolument à remettre en main propre à l’ensemble des délégués syndicaux centraux (fallacieusement datée de la veille), avec notamment la rédaction suivante : « Les cabinets d’expertises tous représentés, ont adhéré a cette nouvelle proposition [décaler la remise du rapport prévu le 16 octobre au 26 octobre 2009 soit 10 jours plus tard…quelle farce, ndlr] La direction approuve ce nouveau calendrier et pour souci de cohérence dans le calendrier de remise des différents rapports…nous proposons un avenant à l’accord du 10 juillet 2009 intégrant les modifications de ce calendrier ».
Ce courrier les intéressés l’ont reçu lundi matin par recommandé AR soit plus de 48h après que l’accord ait été de facto rendu caduc.
C’est quand même du grand n’importe quoi et la direction le sait pertinemment. Il est utile de rappeler que « le calendrier » est partie intégrante de l’accord collectif. Alors lorsque la direction écrit qu’elle « approuve ce nouveau calendrier », elle prend les destinataires de son courrier pour des billes. Quand bien même, la direction approuverait, il est hors de question pour quiconque de signer a posteriori un avenant à un accord dont la nullité et la caducité ne font aucun doute.
C’est l’accord entier du fait de son "unicité" comme se sont plu à le marteler Carolis et Maisonneuve qui est caduc.
Il ne peut logiquement pas se trouver une organisation syndicale qui connait les lois et la jurisprudence, pour aller signer a posteriori donc, un avenant à un quelconque accord alors qu’une des dispositions de ce dernier n’a pas été respectée.
A moins une fois de plus que le tandem CGT/FO qui a signé ledit accord de méthodologie n’aille une fois encore offrir sa signature style bureau d’enregistrement !
En la matière, le non respect d’un accord et de ses dispositions entraîne, de fait, sa caducité. Pour s’en convaincre, il suffit de relire justement les propos tenus par Carolis et Maisonneuve lors d’une des dernières séances du CCE suite à leur audition devant des parlementaires (à noter que sur les images de leur audition récente devant les sénateurs, on constate nettement que Maisonneuve est à l’extrémité de la table, très en retrait)
René Maisonneuve l’a dit clairement devant une trentaine de témoins: «De toute façon le calendrier est partie intégrante de l’accord et qu’il est hors de question de revenir sur cet accord ».
Extrait :
L’un des élus CGC interpelle Carolis: « Vous avez répété, avant-hier, devant les parlementaires que la nouvelle organisation de l’entreprise unique sera bien effective au 4 janvier 2010 grâce à un accord de méthodologie signé par les partenaires sociaux. » [ça c’est ce qui dit Carolis car l’accord n’est signé que par le tandem CGT/FO], je tiens à rappeler que cet accord de méthodologie a été légitimement rejeté par ce CCE notamment en raison du calendrier. »
L’élu CGC poursuit : « Pourtant, il a été présenté une nouvelle fois et validé dans des conditions auxquelles nous nous opposons….cet accord a été présenté aux organisations syndicales et n’a pas été validé entre autres par toutes pour cette raison….Hier autour de cette table les élus du CCE et les syndicats favorables à cet accord ont émis des doutes sur ce calendrier et le niveau d’information indiquant que sur cette nouvelle « organisation » le niveau d’information n’est toujours pas satisfaisant. Ce qui me conduit officiellement au nom du SNPCA-CGC à vous demander de renoncer a ce calendrier et donc a la date butoir du 4 janvier dans l’intérêt de l’entreprise et des salariés »
Carolis ne répond pas et passe directement la parole à René Maisonneuve : « Il est hors de question de revenir sur cet accord ».
Nouvel intervention de l’élu CGC : « Il ne s’agit pas de l’accord dans son ensemble mais de la chronologie et du calendrier »
René Maisonneuve répond: «De toute façon le calendrier est partie intégrante de l’accord et qu’il est hors de question de revenir sur cet accord » [autrement dit de le dénoncer, ndlr]
Carolis reprend la parole et clôt le débat : « Il est hors de question de revenir sur cet accord ou même son calendrier ».
C'est bien la direction de France Télévisions qui dans son appel à signatures écrivait "pour souci de cohérence" ....Décidément cette direction n'en rate pas une.
lundi 19 octobre 2009
France Télévisions : une lettre en forme d’aveu mais surtout en constat d’échec.
France Télévisions : une lettre en forme d’aveu mais surtout en constat d’échec.
Le 8 octobre 2009, les élus du CCE transitoire de France Télévisions ont voté à l’unanimité 4 motions contre la direction. La première d’entre elles constatait que :
« Les seuls documents remis par la direction aux élus sont le projet d’organisation étaient datés du 10 avril 2009 et les tableaux de correspondance datés du 12 juin 2009.
Le point « information préalable à la consultation sur le projet de nouvelle organisation de France Télévisions » était donc retiré.
Le 8 octobre 2009, les élus du CCE transitoire de France Télévisions ont voté à l’unanimité 4 motions contre la direction. La première d’entre elles constatait que :
« Les seuls documents remis par la direction aux élus sont le projet d’organisation étaient datés du 10 avril 2009 et les tableaux de correspondance datés du 12 juin 2009.
Le point « information préalable à la consultation sur le projet de nouvelle organisation de France Télévisions » était donc retiré.
« Au vu des documents, les élus du CCE considéraient qu’ils n’avaient pas reçu les informations complémentaires et actualisées sur le projet de nouvelle organisation de France Télévisions et les jugeaient objectivement insuffisantes ».
Les élus rappelaient enfin à la direction qu’elle « est engagée par les dispositions légales d’information du CCE, complétées par un accord de méthodologie. La direction n’a donc pas d’autre choix que d’apporter tous les documents nécessaires à l’éclairage des élus et répondre à toutes les questions qui lui seront posées ainsi que des contre-propositions éventuelles. »
Et c’est bien de ce cynique accord de méthodologie signé par le tandem CGT/FO rejoint dans la foulée par la CFTC, qu’il est aujourd’hui question.
Alors que l’intersyndicale CFDT, SNPCA-CGC, SUD et SNJ qui conteste la régularité de ce CCE a refusé de signer ce texte indécent avec le calendrier qui y est attaché, tous les délégués syndicaux centraux ont reçu de la direction un courrier leur demandant de signer, à présent, un avenant visant à constater que le calendrier de l’accord n’est pas tenu.
Quel spectacle affligeant. La direction propose en effet le 16 octobre après midi une lettre (fallacieusement datée de la veille), avec la phrase suivante : « Les CHSCT de France 2, France 3, France 4, France 5, FTV sa et FTVI ont proposé de reporter la date de remise des rapports des experts mandatés par les CHSCT au 26 octobre… »
Les élus rappelaient enfin à la direction qu’elle « est engagée par les dispositions légales d’information du CCE, complétées par un accord de méthodologie. La direction n’a donc pas d’autre choix que d’apporter tous les documents nécessaires à l’éclairage des élus et répondre à toutes les questions qui lui seront posées ainsi que des contre-propositions éventuelles. »
Et c’est bien de ce cynique accord de méthodologie signé par le tandem CGT/FO rejoint dans la foulée par la CFTC, qu’il est aujourd’hui question.
Alors que l’intersyndicale CFDT, SNPCA-CGC, SUD et SNJ qui conteste la régularité de ce CCE a refusé de signer ce texte indécent avec le calendrier qui y est attaché, tous les délégués syndicaux centraux ont reçu de la direction un courrier leur demandant de signer, à présent, un avenant visant à constater que le calendrier de l’accord n’est pas tenu.
Quel spectacle affligeant. La direction propose en effet le 16 octobre après midi une lettre (fallacieusement datée de la veille), avec la phrase suivante : « Les CHSCT de France 2, France 3, France 4, France 5, FTV sa et FTVI ont proposé de reporter la date de remise des rapports des experts mandatés par les CHSCT au 26 octobre… »
Autrement dit, la remise des rapports qui devait avoir lieu ce 16 octobre, le jour même que la remise du courrier, n’a pas eu lieu. La direction propose de décaler de 10 jours tout en augmentant encore plus la cadence et en ne modifiant pas le 4 janvier 2010...pitoyable.
Seulement voila, l’accord de méthodologie signé par le tandem CGT/FO rejoint dans la foulée par la CFTC (il faut le dire te le redire) le prévoit bien noir sur blanc au 16 octobre. L’accord de méthodologie est donc caduc.
Nous avons interrogé ce jour la CFTC qui nous a indiqué ne pas avoir signé cet avenant ; dont acte.
Seulement voila, l’accord de méthodologie signé par le tandem CGT/FO rejoint dans la foulée par la CFTC (il faut le dire te le redire) le prévoit bien noir sur blanc au 16 octobre. L’accord de méthodologie est donc caduc.
Nous avons interrogé ce jour la CFTC qui nous a indiqué ne pas avoir signé cet avenant ; dont acte.
Il serait dès lors particulièrement parlant de voir le tandem CGT/FO le signer après coup alors même que depuis le 16 octobre 2009 il est, de fait, inapplicable puisque inappliqué.
De plus la CGT , qui a dénoncé unanimement au CCE le fait que la direction doive respecter « les engagements par lesquels elle s’est engagée par les dispositions légales d’information du CCE, complétées par un accord de méthodologie »…se contredirait (une fois encore)
Il serait donc hautement contradictoire de voir la CGT voter une motion qui dénonce les pratiques et la méthode d’une direction et qui dit en AG et en séance que « son calendrier n’est pas tenable » pour aller ensuite en toute illégalité, signer cet avenant véritable aveu de la direction mais surtout constat d’échec flagrant.
Il serait donc hautement contradictoire de voir la CGT voter une motion qui dénonce les pratiques et la méthode d’une direction et qui dit en AG et en séance que « son calendrier n’est pas tenable » pour aller ensuite en toute illégalité, signer cet avenant véritable aveu de la direction mais surtout constat d’échec flagrant.
P.S: Au moment où nous écrivons ce post, nous apprenons que pour la 2ème fois la direction a demandé un renvoi dans le contentieux électoral à Toulouse fixé par le Tribunal le 30 novembre....histoire de continuer à gagner un peu de temps.
Qui a intérêt à salir et discréditer certains membres du CSA ?
Qui a intérêt à salir et discréditer certains membres du CSA ?
La CGC Médias a une bonne idée de la réponse. Ces derniers jours ont été pour le syndicat, l’occasion de se poser des questions quant au traitement d’une polémique lancée par Emmanuel Beretta sur le site du Point.
Bel exemple de démocratie qu’il donne ici et qui voudrait qu’un « accusé ne soit pas coupable aux yeux de la Justice tant qu’il n’est pas jugé comme tel » mais que deux de ses ex confrères journalistes, livrés à la vindicte médiatico-populaire, le soient sans possibilité de se défendre.
Le pouce baissé comme au temps des empereurs…démocratie oblige !
Certains vont même dans leur papier s’interroger sur le fait de savoir « si la solution n’est pas de s’adresser à Patrick de Carolis qui pourrait les démissionner».
La démocratie vaut pour tous…elle a besoin de plusieurs avis comme un patient a besoin de plusieurs avis médicaux, ou comme un lecteur a besoin de plusieurs points de vue ou un téléspectateur de plusieurs journaux pour se faire une idée…c’est vrai.
Comme l’indiquait Claude Gueneau, journaliste SNJ-CGT au service économique et social de France 3 : "la démocratie a besoin de plusieurs journaux sur la télévision publique: nous n'avons pas le même regard qu'à France 2, c'est la spécificité du Figaro par rapport au Monde". CQFD
Claude Gueneau journaliste SNJ-CGT parle si bien de la démocratie, de ce qu’elle doit être, notamment en matière de télé publique donc par ricochet en matière d’autorité audiovisuelle qu’est le CSA, que tout le monde ne peut qu’être d’accord.
De ces principes et de cette rigueur morale indispensable, nous allons pouvoir ainsi reparler avec lui….à suivre.
La CGC Médias a une bonne idée de la réponse. Ces derniers jours ont été pour le syndicat, l’occasion de se poser des questions quant au traitement d’une polémique lancée par Emmanuel Beretta sur le site du Point.
Bel exemple de démocratie qu’il donne ici et qui voudrait qu’un « accusé ne soit pas coupable aux yeux de la Justice tant qu’il n’est pas jugé comme tel » mais que deux de ses ex confrères journalistes, livrés à la vindicte médiatico-populaire, le soient sans possibilité de se défendre.
Le pouce baissé comme au temps des empereurs…démocratie oblige !
Certains vont même dans leur papier s’interroger sur le fait de savoir « si la solution n’est pas de s’adresser à Patrick de Carolis qui pourrait les démissionner».
La démocratie vaut pour tous…elle a besoin de plusieurs avis comme un patient a besoin de plusieurs avis médicaux, ou comme un lecteur a besoin de plusieurs points de vue ou un téléspectateur de plusieurs journaux pour se faire une idée…c’est vrai.
Comme l’indiquait Claude Gueneau, journaliste SNJ-CGT au service économique et social de France 3 : "la démocratie a besoin de plusieurs journaux sur la télévision publique: nous n'avons pas le même regard qu'à France 2, c'est la spécificité du Figaro par rapport au Monde". CQFD
Claude Gueneau journaliste SNJ-CGT parle si bien de la démocratie, de ce qu’elle doit être, notamment en matière de télé publique donc par ricochet en matière d’autorité audiovisuelle qu’est le CSA, que tout le monde ne peut qu’être d’accord.
De ces principes et de cette rigueur morale indispensable, nous allons pouvoir ainsi reparler avec lui….à suivre.
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