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jeudi 30 avril 2015

Catherine Tasca s'interroge sur la procédure de désignation à France Télévisions...une commission d'enquête parlementaire devrait pouvoir faire la lumière

Dans un communiqué qui ne laisse aucun doute sur ses interrogations, Catherine Tasca ex ministre de la Culture et de la Communication, aujourd'hui sénatrice PS des Yvelines, évoque "l'opacité de la procédure de désignation" pour la présidence de France Télévisions.

Le titre de son communiqué est, du reste, assez parlant: "Les mystères du CSA."

Plusieurs voix s'élèvent aujourd'hui pour réclamer toute la transparence sur ce que beaucoup qualifient aujourd'hui de "mascarade".  

Une commission d'enquête parlementaire devrait pouvoir faire la lumière sur cette pathétique absence de transparence....particulièrement à la LECTURE COMPARATIVE de tous les projets écrits que le CSA n'aura pas manqué d'étudier ! 

Découvrez le contenu de son communiqué  dont de plus en plus de députés et sénateurs tous "bords" politiques confondus, partagent l'avis:

"Saura t-on un jour ce qui a conduit le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel à propulser à la tête de France Télévisions une femme d’une grande compétence managériale sans doute, mais étrangère à l’univers de la télévision d’hier et d’aujourd’hui, comme d’ailleurs il avait propulsé à la tête de Radio France un homme éloigné des métiers de la radio ?
Saura t-on un jour comment une stricte égalité des voix – 4 contre 4 – s’est transformée miraculeusement en préférence pour Madame Ernotte ?
Saura t-on un jour pourquoi de brillants conseillers de l’ombre ont engagé toutes leurs forces et leurs réseaux dans cette campagne souterraine ?
Saura t-on un jour ce qui, dans les projets respectifs de Madame Ernotte et de Monsieur Josèphe, a finalement emporté l’adhésion du Collège ? Cela ne peut tout de même pas être l’explication caricaturale « elle est une femme, il est un homme ». Resterons-nous sur ces interrogations ?
Aux observateurs attentifs il apparaît que le choix final a tenu au fait que l’objectif de la révolution numérique – technologie du futur certes indispensable – a totalement supplanté tous les autres objectifs. Le numérique certes mais pour quels contenus ? 

Le changement, assurément, mais sans éclipser la spécificité, la raison d’être de l’audiovisuel public, sa mission à l’égard de la création, sa responsabilité concernant la déontologie de l’information, sa contribution nécessaire à la bataille de l’éducation et de la culture, objectifs tous bien éloignés de la stratégie de la grande maison d’Orange. Souhaitons que la nouvelle élue les découvre bien vite et s’y attache résolument pour le bien de tous. Aucune réorganisation de France Télévisions n’aboutira si elle n’est portée par un projet de programmes vigoureux et clairement identifiables comme relevant du service public.
Catherine Tasca – Ancienne Ministre de la Culture et de la Communication

France Télé pas assez bien gérée...chaque chaîne va fonctionner à la mode Orange, en "business unit" !!!!!

Le 28 avril, le blog CGC Média dans son article "Pflimlin a déjeuné ce midi avec celle qui l'a dégagé !" révélait le premier déjeuner-contact entre les deux  "personnalités".  

Le blog CGC Média s'interrogeait sur "ce que les deux convives avaient bien pu se dire à table?"...  avant d'ajouter "Nul ne le saura vraiment mais gageons que l'ambiance a dû être un peu tendue..."

 
Eh bien, nous en avons une petite idée...Après le fameux "dej" l'une des deux [ "personnalités", évidemment ! ]  en a parlé autour d'elle.  France Télé va devenir France Télécom...Emballant, non ?!
 

Celle qui "dès son entrée en fonction, procédera à l’élaboration d’un budget rectificatif 2015, dont l’essentiel portera sur les coûts de structure" (sic)....
"ne trouve pas France Télé assez bien gérée...elle veut que chaque chaîne devienne une "business unit" (*) avec son propre compte de résultats (**)" !!!!
 
(*) C'est  donc l'organisation déployée chez Orange qui prévaudra....Cela promet !!!!
 
Un petit détail tout de même, ce n'est pas du tout ce que le législateur à prévu pour France Télé.... mais, ce doit sûrement être un détail !!!!!!

(**) Le concept a été inventé en 1968 par Fred Borch, P-DG de la General Electric avec l'aide du cabinet de conseil McKinsey sous le nom de Natural Business Unit rebaptisée Strategic Business Unit (SBU) dans le cadre de leur matrice stratégique à 9 cases.

C'est un concept majeur de stratégie d'entreprise. Le DAS ou SBU est une sous-partie d'une organisation dédiée à un marché spécifique, confrontée à des conditions concurrentielles spécifiques et qui doit déployer une stratégie concurrentielle particulière, à laquelle il est possible :
 
- d'allouer ou de retirer des ressources de manière indépendante (sans affecter l'activité du reste de l'organisation),
 
Tout va beaucoup mieux fonctionner ainsi !!!!
 
 
 
 

mercredi 29 avril 2015

Pascal Houzelot proche d'Olivier Schrameck mais aussi de Fleur Pellerin...Le chef de l'État peut-il continuer de regarder ailleurs? Combien de scandales faudra-t-il ?

Pascal Houzelot proche d'Olivier Schrameck mais aussi de Fleur Pellerin...Le chef de l'État peut-il continuer de regarder ailleurs? Combien de scandales faudra-t-il ?

Il y a quelques jours, c'est Fleur Pellerin proche de Pascal Houzelot qui faisait son hôte "l'ex patron de  chaîne premium du X Gay "Pink TV " et futur ex-patron de Numéro 23" qui cédait la fréquence du domaine public, il y quelques jours pour près de 90 millions d'euros - chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.  

Motif de l'élévation au rang de  chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, de Pascal Houzelot qui invite chez lui la Ministre: “président-fondateur d’une chaîne de télévision”.

Ben voyons! Laquelle? La défunte chaine porno gay ou celle qu'il vient de céder 2 ans et demi après son lancement bien loin de la "diversité" pour laquelle il avait signé une convention avec le CSA ??????

Pas étonnant que les français en aient marre....

Le 23 mars 2015, "Le Figaro" écrivait encore  "La chaîne Numéro 23 a approché Patrick Drahi (Altice)".

"Patrick Drahi président du Altice Média, reconnaissait bien avoir été approché par la banque Rothschild et avoir regardé le dossier de près"...quand Houzelot lui  démentait en bloc".

Pourtant , quelques jours avant, le 18 mars dernier, le blog CGC Média dans un article intitulé « Houzelot dans les valises d’Ernotte ?... "Je ne suis pas un numéro" ! » indiquait que 2 ans et demi après avoir signé une convention avec le CSA pour l’exploitation du domaine publique,  Pascal Houzelot cherchait à vendre  « Numéro 23 » sa chaîne.
Que peuvent bien valoir les démentis de Pascal Houzelot dans de telles conditions? 
 
- Il va peut-être démentir qu'il y quelques semaines, il assurait dans les médias que la vente de Numéro 23 était un fantasme et qu'il avait 4 ans devant lui !?

- Il va peut-être démentir qu'il est allé présenter au CSA avec David Kessler et Damien Cuier (ex financier de France Télé placé sous statut de témoin assisté par Renaud Van Ruymbeke dans le volet France Télé de l'affaire Bygmalion) le projet originel de "Numéro 23" alias "TVous" !?

- Il va peut-être démentir qu'il est proche d'Olivier Schrameck et prétendre qu'il connait à peine le président du CSA.... alors qu'il y quelques semaines, il tombait nez-à-nez en sortant de son bureau, sur un patron d'un grande chaîne du privé !? 

- Il va peut-être démentir aussi qu'il est proche de Xavier Couture très actif pour le renouvellement de la présidence France Télé et qu'il a pourtant connu à TF1 !?
 
- Il va sûrement démentir qu'ils se connaissaient...celle qui l'a démenti également de son côté devant le CSA vendredi dernier et lui dont la Presse à l'unisson a cité son nom comme lui étant associé !? Franchement ces médias...

A quoi bon lorsque tout le monde connait la suite !?


A peine venait-il de démentir la vente de "Numéro 23"pour près de 90M€, qu'elle était annoncée quelques jours plus tard....elle faisait même l'objet d'une question de Martine Martinel à Olivier Schrameck 

Martine Martinel députée PS, le mardi 7 avril 2015 en réunion de la commission culture de l’Assemblée Nationale, interpellait le président du CSA sur la vente de « la chaîne 23 » qui paraît assez scandaleuse.  
 
Extrait:
 
M.M : « Monsieur le Président Schrameck, je voudrais reprendre les propos de mon collègue Christian Kert qui a dit que vous étiez serein. Alors, sans parodier un titre d'émission qu’il y avait sur France Inter qui était la traduction approximative d'un vers célèbre qui disait « qu'il est doux de ne rien faire, quand tout s'agite autour de vous ».
 
À lire votre rapport, on se rend compte que tout s'agite autour de vous mais surtout que vous travaillez beaucoup. Que le CSA beaucoup travaillé et nous a apporté des informations très précises, des études d'impact très précises et si vous êtes serein, je pense que c'est que ce travail est un travail  riche et fructueux.
Il semble aussi que tout à l'heure, il a été dit que la Tutelle se soustrayait à ses obligations ; je crois que dans les crises actuelles la Tutelle montre qu’elle est bien présente.
 
D’autre part vous avez manifesté dans votre exposé, votre sens de l'indépendance, en parlant de vos choix et en parlant de vos avertissements que vous avez donné à propos de la bande 700 par exemple….
 
Je voudrais revenir sur quelques questions et qui ont déjà été posées.
 
D’une part  sur la vente de « la chaîne 23 » qui paraît assez scandaleuse. Comment à partir d'une chaîne gratuite, peut-on faire des bénéfices [près de 90 millions d’euros, ndlr] finalement en spoliant l'argent public ? »

Pascal Houzelot, indiquait ledit article "avait espéré réaliser une augmentation de capital auprès de ses riches actionnaires: le groupe russe UTH group, Bernard Arnault, Xavier Niel ou Jean-Charles Naouri. Aujourd'hui, Pascal Houzelot, qui détient 70% de son capital, aurait donc opté pour une cession.
 
Selon La Lettre de l'Expansion, il a confié un mandat de vente à la banque Rothschild...."
 
"Heureux qui comme Houzelot" ironisait pour sa part "L'Express": "Producteur à l’entregent solide cet ancien lobbyiste de TF1, longtemps compagnon de route d’Etienne Mougeotte au sein de cette chaine, s’est constitué au fil du temps des réseaux aux ramifications nombreuses et à rallonge.
Si bien que ce garçon au culot sans limite, qui évoque volontiers « Stéphane », « Patrick », « Mathieu » ou « Xavier » en parlant de personnalités comme Stéphane Richard, (Orange), Mathieu Pigasse, ( Lazard), Patrick Drahi, (Altice), ou encore Xavier Niel, ( Free), dispose de son rond de serviette à la table d’un establishment médiatico-financier qui l’observe avec un mélange de fascination et d’amusement..."
 
Enfin, Pascal Houzelot va probablement aussi démentir les révélations que fait "Lyon Capital" ce 29 avril dans son papier signé Didier Maïsto "Les goûts de luxe de Fleur Pellerin" tweeté et re-tweeté des centaines de fois tout au long de la journée :

"La petite histoire ne dit pas si, lorsque Fleur Pellerin se rend aux dîners mondains de Pascal Houzelot, quai Henri IV, la cage d’escalier est rutilante. Toujours est-il que la ministre de la Culture –et –surtout- de la Communication, vient de nommer le futur ex-patron de Numéro 23 chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. (*)
Dorures, feux de la rampe, médailles en chocolat, on comprend que l’emploi du temps de Fleur Pellerin ne lui permette pas de lire Modiano. Il est vrai que pour le prix Nobel de littérature, Henri IV est avant tout un lycée."

(*) L’information était passée totalement inaperçue. Elle n’en est pas moins avérée. Fleur Pellerin, ministre de la Culture, vient de nommer (arrêté du 13 février 2015) Pascal Houzelot au grade de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Motif : “président-fondateur d’une chaîne de télévision”.
 
Lire aussi:

La TNT, un scandale d’État : première partie, les coulisses du CSA

La TNT, un scandale d’État : deuxième partie, plus jamais ça !

La TNT, un scandale d’État : troisième partie, la vente de Numéro 23

Ou encore "La Lettre de l'Audiovisuel"  Fleur Pellerin décore les personnalités de la télé
 
"À l’occasion de la dernière promotion dans l’Ordre des arts et lettres, le présentateur Harry Roselmack a été promu officier et la journaliste Marie Drucker nommée chevalier, souligne la Lettre A. Autre figure de la télévision, Pascal Houzelot, président de la chaîne Numéro 23 qu’il vient de céder “avantageusement” pour 90 millions d’euros à NextRadioTV, a aussi été distingué par Fleur Pellerin. Une belle preuve de l’efficacité de l’entregent et des réseaux du dirigeant, depuis le temps où il officiait à TF1, sous l’autorité d’Etienne Mougeotte."
 
 
 
 

Ajdari, le retour .....Audiovisuel et Pouvoir: les temps n'ont finalement pas changé vraiment sinon en pire!

Ajdari, le retour .....Audiovisuel et Pouvoir:  les temps n'ont  finalement pas changé vraiment, sinon en pire !

Souvenez-vous, avant même qu'Aurélie Filippetti, n'appelle près d'elle  Martin Ajadri comme directeur de cabinet - pour quelques mois seulement, sa remplaçante Fleur Pellerin ne le "retenant pas" -  le blog CGC Média avait indiqué que l'ex financier de Pflimlin placé  sous statut de témoin assisté par le juge Van Ruymbeke dans le volet France Télé de l'affaire Bygmalion avait été pressenti pour prendre la place de Laurence Franceschini directrice de la DGMIC au ministère de la Culture au ministère de la Culture.    
 
Il fallait juste trouver un point de chute à cette dernière.
 
Il semble que ce soit chose faite....Laurence Franceschini  quitterait son poste pour rejoindre le Conseil d'État....et c'est donc celui qui n'avait celui qui venait à peine de se voir confier par l'Elysée une mission "nautique" (*), Martin Ajdari donc, qui lui succèderait.

Quel était le slogan à la mode, il y a 3 ans quasiment jour pour jour  "Le changement - qui devait permettre de retrouver les valeurs de la République dans la transparence et la Justice - c'était maintenant" !!!!!
 
D'accord ce n'était qu'un slogan mais ça avait de la gueule...les temps n'ont  finalement pas changé vraiment sinon en pire!
 

Fleur Pellerin a demandé et obtenu la démission de la présidente de l’INA, François Hollande doit demander au moins celles d’Olivier Schrameck et de Sylvie Pierre- Brossolette.


Fleur Pellerin a demandé et obtenu la démission de la présidente de l’INA, François Hollande doit demander au moins celles d’Olivier Schrameck et de Sylvie Pierre- Brossolette.

Pas un jour ne passe depuis vendredi dernier sans qu’un titre de Presse révèle les dessous pas très jolis-jolis de l’éviction de Pflimlin orchestrée « "en  amont" des mois plus tôt, par le duo Olivier Schrameck/Sylvie Pierre- Brossolette. »

C’est aujourd‘hui le « Canard enchaîné » qui y va de sa plume et dénonce cette parodie de démocratie….que les 32 candidats (33 moins 1) qui ont planché – dossier étayé à l’appui pour la plupart – doivent penser qu’ils ont été pris pour des pions et se dire que tout était joué d’avance !!!! 


I

Ils auraient été bien inspirés de relire l’excellent article de Marianne du 23 janvier 2013 signé Gérald Andrieu « Olivier Schrameck, le premier reniement de l'«Etat-Hollande» »  qui écrivait : « Le président l'avait promis, juré, craché : à l'inverse de Nicolas Sarkozy, il ne se mêlerait pas des nominations. Il choisit de désigner l'ex-directeur de cabinet de Lionel Jospin à la tête du CSA – dont il vient de présenter la feuille de route à l'Assemblée nationale ce mercredi 23 janvier. C'est ça, la République exemplaire ? 
«Je ne me suis jamais engueulé avec lui, se marre un ancien membre du gouvernement Jospin. Pourquoi ? Parce qu'un type dans son genre ne s'abaissera jamais à s'engueuler avec un ministre !»
Olivier Schrameck, l'ex-directeur de cabinet du plus célèbre retraité de l'île de Ré, est de ces gens-là. De cette «technocratie d'État qui a de grandes compétences, mais surtout une très fine conscience d'avoir de grandes compétences», se moque un conseiller ministériel sous la gauche plurielle. De ces hauts fonctionnaires à la tête bien pleine, et bien grosse aussi, qui ont «le haussement d'épaules et le gloussement» faciles pour exprimer leur énarque mépris, glousse lui-même Jérôme Peyrat, au service de Jacques Chirac du temps de la cohabitation.  
C'est donc lui, Olivier Schrameck, à l'ego débordant, que François Hollande a choisi, contre toute attente, pour présider le Conseil supérieur de l'audiovisuel. Un choix qui fleure bon le reniement et fait flotter le soupçon de la mise en place par petites touches discrètes d'un «Etat-Hollande». Oubliée, l'anaphore du débat télévisé de l'entre-deux-tours et son «moi, président de la République, je n'aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique, je laisserai ça à des instances indépendantes»…

François Hollande aurait pourtant dû savoir à qui il s’attendaitlui qui n’était même pas encore Premier Secrétaire du PS avant que Lionnel Jospin ne l’y installât, il l’a bien connu l’homme « à la  tête bien pleine et bien grosse » qui avec lui aussi à l’époque jouait du « haussement d'épaules » facilement.

L’année dernière avec l’élection de Mathieu Gallet à la tête de Radio France, l’homme des cabinets ministériels conseillé par Denis Pingaud et porté par Scrameck qui avait vanté urbi et orbi, la jeunesse de l’«élu »…

Chacun a pu voir le résultat, moins d’un an après, 28 jours de grève en mars et avril plus tard et surtout quatre demi-pages du Canard enchaîné plus loin. 

« Le Monde économie » écrivait à ce sujet, le 26 mars dernier dans un article intitulé « Le CSA dans le piège de l’affaire Gallet » signé Alexandre Picard « Le CSA aurait minoré le fait qu’il n’est pas un homme de radio et n’avait pas d’expérience de dialogue social dans une société de la taille de Radio France ». 

Il suffit de féminiser la phrase et de remplacer radio par télé « Le CSA aurait minoré le fait qu’elle n’est pas une femme de télé….», et l’on obtient le scenario bis repetita placent que décrit « Le Canard » de ce 29 avril 2015 concernant France Télévisions.

Tout le monde s’était dit, notamment après le papier de l’Opinion il y a quelques jours « France Télévisions : comment l’affaire Gallet a fait éclater l'unité du CSA », papier qui débutait ainsi « La nomination difficile de la nouvelle patronne du groupe public, Delphine Ernotte, aura révélé la fragilité nouvelle d’Olivier Schrameck, président de l’autorité de régulation de l’audiovisuel… » que Schrameck allait faire attention…. C’était visiblement trop escompter ! 

Cette mascarade, cette parodie de démocratie dont l’opacité aura été le fil conducteur laissera des traces indélébiles pires que celles de la nomination directe de Pflimlin par Sarkozy…nomination que la Gauche entière avait dénoncée François Hollande en tête. 

Le CSA a effectivement éclaté vendredi dernier…. 

François Hollande ne peut laisser les choses en l’état en se réfugiant derrière un trop facile « c’est fait, c’est trop tard ! ».  

Fleur Pellerin a demandé et obtenu la démission de la présidente de l’INA pour ses comportements plus que discutables, François Hollande doit demander au moins celles d’Olivier Schrameck et de Sylvie Pierre- Brossolette.

mardi 28 avril 2015

Agnès Saal démissionne de l'INA...l'institut de l'audisovisuel ne coproduira pas Taxi 5 !

Il y a quelques minutes, une dépêche AFP indique "Notes de Taxi, la présidente de l'Ina, Agnès Saal, démissionne" 

"Agnès Saal, a présenté sa démission ce mardi à la demande de Fleur Pellerin. La PDG de l'Institut national de l'audiovisuel avait dépensé plus de 40.000 euros de factures de taxi auprès de la compagnie G7 en dix mois, dont 6.700 euros par son fils qui disposait également du code de réservation. 

Cette révélation a été faite suite à un courrier anonyme envoyé aux administrateurs de l'INA à la veille du conseil d'administration qui s'est tenu le 23 avril. Cette démission prend effet immédiatement."

Quelques minutes plus tôt comme le précise "20 Minutes":  "le président de l'association Anticor, qui lutte contre la corruption et l'évasion fiscale, avait  menacé mardi de saisir la justice si Agnès Saal, la PDG de l'INA mise en cause pour ses importantes dépenses de taxi, «ne démissionnait pas». 

«Je ne vois pas aujourd'hui comment Agnès Saal pourrait être maintenue dans ses fonctions, ou alors l'INA devra faire preuve de beaucoup d'imagination! Si elle ne démissionne pas, Anticor saisira la justice et signalera évidemment les choses au procureur de la République», déclarait Jean-Christophe Picard dans un entretien au Parisien. 

Interrogé sur les moyens de contrôle au sein de l'INA, le président d'Anticor «d'abord», «déplore qu'Agnès Saal n'ait pas fait part elle-même de la situation». «Ensuite, je remarque en effet que ceux qui sont censés contrôlés ne contrôlent pas, ou inefficacement», ajoute-t-il.

«Heureusement qu'il y a des lanceurs d'alerte» 

«Il s'agit pourtant d'argent public et de sommes conséquentes. N'importe qui avec des notions de comptabilité sursauterait devant de tels montants. Heureusement qu'il y a des lanceurs d'alerte», estime Jean-Christophe Picard."

Une conclusion s'impose, presque d'elle même: 

40.000 et quelques euros pour des déplacements, c'est finalement plus cher payé que presque 200.000 euros en dépense de conseil (90.000€) et de bureau (105.000€) !!!!! 

P.S: Il se pourrait bien que ce ne soit pas la seule idée de plainte qu'ait en tête Anticor l’association contre la corruption....vu le rocambolesque feuilleton de la fin de semaine dernière.

Pflimlin a déjeuné ce midi avec celle qui l'a dégagé !

Que ce sont dit les deux convives à table? Nul ne le saura vraiment mais gageons que l'ambiance a dû être un peu tendue...En tout cas une chose est à peu près sure, c'est Pflimlin qui a dû inviter et le contribuable qui a réglé la note.

Celle que le duo Schrameck/Pierre-Borossollette et les deux nouveaux venus ont "soutenue bec et ongles" a-telle parlé de ses doutes sur la sincérité du budget "Dès mon entrée en fonction, je procéderai à l’élaboration d’un budget rectificatif 2015, dont l’essentiel portera sur les coûts de structure" (sic)
A-t-elle abordé les efforts budgétaires qu'elle entend réclamer aux salariés "Tout effort budgétaire doit être bien accepté et justement réparti. C'est pourquoi, dans un premier temps, la maitrise des dépenses ciblera prioritairement les frais de siège. Une direction plus recentrée et mieux réorganisée doit être moins coûteuse pour l'entreprise."

A ce cher Lapalisse a dû avoir ses oreilles d'outre tombe qui sifflaient !!!!

Ou bien a-t-elle évoqué les dizaines des de millions d'euros dépensés en cabinets conseils et autres prestataires dont Bygmalion qui ont valu à l'intéressé d'être placé sous statut de témoin par le juge Renaud Van Ruymbeke à l'été 2014 comme Carolis a été mis en examen "La mise sous contrôle des frais de conseil et des frais généraux se doublera d’un blocage immédiat des embauches et d’une rationalisation des missions et, par conséquent, des charges externes."

INAdmissible...40.915 euros de frais taxis en 10 mois pour la présidente de l'Institut mais elle cherche le "corbeau"! Pauvre France....

INAdmissible...40.915 euros de frais  taxis en 10 mois pour la présidente de l'Institut mais elle cherche le "corbeau"! Pauvre France...
 
Alors même que les textes légaux prévoient par exemple "qu'un commissaire aux comptes qui a connaissance de faits qui s'apparenteraient à un délit, a le devoir de le révéler au procureur de la République [dans l'hypothèse où il n'est pas certain du caractère délictueux du fait, il doit tout de même le dénoncer au procureur de la République] faute de quoi s'il ne révèle pas les faits, il peut être poursuivi pour complicité et encourt une sanction pénale", la présidente de l'INA cherche à débusquer le "corbeau".
 
Hier, Bruno Leroux sur ITélé expliquait que tout cela était inadmissible et que s'il s'agissait d'un ministre on lui demanderait sa démission dans l'heure, le journal "20 Minutes" écrit aujourd'hui "Ces informations, dévoilées par «un corbeau» selon Le Figaro, ont été envoyées par courrier anonyme aux administrateurs de l'INA..."
 
Surréaliste....dans la novlangue du Figaro, celui qui révèle un ou des faits susceptibles d'être délictueux est qualifié de  "corbeau" ! Pauvre France, redisons-le. 

Fleur Pellerin a beau "hausser le ton" titre "20 Minutes" sur ces pratiques, il serait bon qu'elle le haussât pour ce détournement de la langue français qui renverse les rôles et fait de celui qui révèle celui qui doit être pointé du doigt.
 
Y en a marre de ce pitoyable spectacle que donnent régulièrement à ces "cochons de payeurs" - les contribuables français -  ces hauts dirigeants pris la main dans le sac, responsables de boites publiques qui non seulement ne démissionnent jamais de leur poste (comme n'importe quel ministre)  mais pire, taxent de "malveillance" ceux qui révèlent les faits !!!!!!
 
Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'article de "20 Minutes":
 
"Après la polémique sur la rénovation du bureau du PDG de Radio France, la patronne de l'INA se retrouve à son tour sur la sellette pour ses dépenses de taxi, mais Fleur Pellerin promet un code de bonne conduite pour les dirigeants des établissements publics.
 
Selon Le Figaro, Agnès Saal, la patronne de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), a dépensé en dix mois 40.915 euros de taxis auprès de la compagnie G7.
 
«En tant que PDG de l'INA, j'ai une voiture de service avec chauffeur à disposition. Mais, comme je ne peux pas le faire travailler 12 à 15 heures par jour ni les week-ends, j'ai également un abonnement aux taxis G7, car je n'ai pas de permis de conduire. Ce dispositif avait déjà existé avant mon arrivée et je l'ai repris», s'est défendue Agnès Saal.
 
Elle a toutefois admis que «l'usage professionnel du taxi pendant les week-ends» représentait seulement «environ un tiers ou un quart de la facture».
 
6.700 euros sont aussi imputables à son fils, à qui elle avait communiqué son numéro de réservation, «une maladresse», a-t-elle reconnu dans le quotidien.

Enquête à l'INA pour retrouver le «corbeau».

Ces informations, dévoilées par «un corbeau» selon Le Figaro, ont été envoyées par courrier anonyme aux administrateurs de l'INA, confirme à l'AFP Françoise Lamontagne, déléguée syndicale CGT, qui a reçu «le dossier dans sa boîte aux lettres perso».
«Ca fait très mauvais effet. Les salariés sont en colère. C'est complètement contradictoire avec (le) discours» d'Agnès Saal en faveur d'une gestion rigoureuse de l'INA, a ajouté la représentante de la CGT.
Même son de cloche au syndicat FO de l'institution, installée à Bry-sur-Marne (Val de Marne), qui estime que «la crédibilité de Madame Saal est très sévèrement entachée». FO demande à l'Etat «des mesures pour qu'enfin les dépenses des établissements publics soient gérées dans la transparence et non dans l'opacité la plus totale».
Contactée par l'AFP, Agnès Saal n'a pas souhaité s'exprimer.
 
Une enquête interne pour identifier le corbeau a été ouverte à l'INA.

Demande d'exemplarité

Une fois informée des «frais de déplacement privés de la présidente», la ministre de la Culture Fleur Pellerin «a immédiatement demandé le remboursement intégral, qui est en cours», a souligné le ministère dans un communiqué.
 
Depuis l'onéreuse rénovation des boiseries «en palissandre de Rio» du bureau de Mathieu Gallet, PDG de Radio France, révélée par le Canard Enchaîné en pleine grève dans le groupe, les dépenses des dirigeants de l'audiovisuel public, particulièrement sensibles en temps de disette budgétaire, sont scrutées à la loupe.
 
Lundi, après les révélations sur la présidente de l'INA, Fleur Pellerin a elle aussi rappelé «son attachement très ferme à l'exemplarité des dirigeants des organismes publics placés sous sa tutelle». La ministre a également «demandé au Contrôle général économique et financier (CGEFI, service du ministère de l'Economie qui contrôle la gestion de l'argent public, NDLR) son analyse et ses recommandations pour les suites qu'il conviendrait éventuellement de donner» à cette affaire. (*)
 
Fleur Pellerin a tenu à rappeler qu'elle avait souhaité dès la mi-mars «donner des directives claires à l'ensemble des dirigeants relevant de son ministère» concernant les dépenses liées à leur activité.
 
Ainsi, elle a confié des missions à l'Inspection générale des affaires culturelles (IGAC) et au CGEFI qui «rappelleront le cadre précis dans lequel ces dépenses doivent s'inscrire et proposeront, le cas échéant, de modifier ou d'harmoniser certaines règles de fonctionnement».
 
 (*) Il y a fort à penser que comme toujours, il n'y en aura aucune...la principale recommandation sera de faire attention.

lundi 27 avril 2015

Nouvelle charge contre Schrameck, Pierre-Brossolette et ceux du CSA dont le « choix » ne cesse de susciter les plus vives réactions.

Nouvelle charge contre Schrameck, Pierre-Brossolette et ceux du CSA dont le « choix » ne cesse de susciter les plus vives réactions.
 
Ce lundi 27 avril, « Satmag » (*) postait un nouvel article s’inspirant des révélations de  l'Express, enfonçant le clou sur les conditions de la désignation à la présidence de France Télévisions la semaine dernière.
 
Celle qui a été portée à la tête du groupe public sans rien connaître de l’audiovisuel,  « a été très soutenue au CSA par Sylvie Pierre Brossolette, Nathalie Sonnac et Nicolas Curien et par son président Olivier Schrameck.»
 
« Satmag » d’ajouter « De son côté, Pascal Josèphe, l’autre candidat « finaliste », a été soutenu par Memona Hintermann, Patrice Gélinet, Nicolas About et Francine Mariani-Ducret (rappelons que ce vote est supposé être secret). On remarque donc que Pascal Josèphe, le professionnel qui connaît bien l’univers de la télévision, était plutôt le choix des « anciens » du collège, ceux nommés depuis deux ou quatre ans. La gagnante a été choisie par les deux nouveaux nommés cette année et par le président du CSA ainsi que par Sylvie Pierre Brossolette. Pour cette dernière, on remarque aussi qu’elle a été à l’initiative du rapport publié en fin d’année 2014, très défavorable à Remy Pflimlin, l’actuel patron de France Télévisions, rapport qui avait mis le CSA dans l’embarras tant il était critique. »
 
Héroïque quatuor qui aura résisté jusqu’au bout, se prononçant à l’évidence pour l’expérience et la vision d’un « candidat » plutôt que pour l’inexpérience du secteur et l’approximation.
 
 
Voilà pour les coulisses d’une opacité rare dont la Presse se fait l’écho depuis ces derniers jours.

Sur le projet à présent – le terme est-il d’ailleurs approprié ?   que le CSA a fini par « mettre en ligne », là aussi les interrogations sont légions tant sur sa forme (voir là encore l’Express du jour) que sur le contenu !  

« Dommage que les auditions réalisées par les Sages du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel ne soient pas rendues publiques, car certaines des affirmations de la future patronne de France Télévisions ont dû susciter l’étonnement, voire peut être même des questions » écrit le journaliste Pascal Lechevallier qui l’a décortiqué pour Digital Home Révolution et ZDnet.
 
Il en est visiblement tombé de sa chaise : « Un projet qui ressemble bien plus à un programme politique qu’à un réel plan d’action puisqu’aucune des mesures proposées n’est assortie d’une analyse économique »…La suite de l’article du spécialiste du secteur audiovisuel, est édifiante.
 
Il est impensable après l’épisode Mathieu Gallet à Radio France qu’Olivier Schrameck président du CSA aidé de 3 indéfectibles soutiens Sylvie Pierre Brossolette, Nathalie Sonnac et Nicolas Curien, aient pu laisser les clés de l’entreprise qui coûte près de 3 milliards d’euros aux contribuables français, à qui met en avant une telle somme d’approximations !!!!!!!

C’est donc à  analyse méticuleuse des vingt et quelques pages du document consultable sur le site officiel du CSA, que s’est livré Pascal Lechevallier. Il n’est pas tendre loin s’en faut. puisqu’il va même jusqu’à le qualifier de « rêve ».
Il explique globalement qu’il ne suffit pas de parler « d’audace » dans un document de quelques feuilles pour qu’il en ait le caractère !!!!!
Extraits :
« Dès mon entrée en fonction, je procéderai à l’élaboration d’un budget rectificatif 2015, dont l’essentiel portera sur les coûts de structure. » Le CSA a donc choisi le nouveau PDG de France Télévisions sans disposer d’éléments chiffrés, tant sur les dépenses que sur les recettes…. 
Certaines des affirmations de la future patronne de France Télévisions ont dû susciter l’étonnement, voire peut être même des questions
- « Plus globalement, « Audace 2020 » a pour but d’éclairer le chemin cohérent et harmonieux de la mutation du groupe »
- « L'amélioration des programmes ne rime pas nécessairement avec l'augmentation des moyens »
- « La télévision pour tous n’est pas un simple slogan, c’est une démarche continue qui ne souffre aucun relâchement »
- « France 2 a vocation naturelle à devenir la chaîne leader de la télévision française : populaire, positive et de qualité »
En effet, extraites de leur contexte, ces affirmations font sourire, tant elles sont emprises de naïveté ! 
En particulier la dernière : comment croire que France 2 pourrait revenir à la hauteur de son principal rival qui a 8,1 points de part d’audience d’avance selon les résultats Médiamétrie de mars 2015. Surtout lorsqu’on sait que l’audience de la chaîne est passée de 22,1 % de part d’audience en 2000 à 14,1% en 2014.

 
Pour son projet numérique, Delphine Ernotte n’a pas fait preuve d’une grande créativité. Elle a puisé son inspiration chez le désormais incontournable Netflix : « Afin de créer une passerelle directe avec les usagers, une nouvelle plateforme numérique, basée sur un algorithme de recommandation doit rendre la télévision de rattrapage plus accessible, sur le modèle de Netflix par exemple. »
 
En revanche pas un mot de la plateforme existante Pluzz !  Elle enfonce même le clou en expliquant : « Le catalogue doit être complété en mettant notamment à disposition tous les épisodes d'une série ou en s'adaptant au rattrapage séquencé. » Comme si France Télévisions n’avait pas une offre délinéarisée accessible au public .....
 

[ Vlan….un bon coup dans les dents ! C’est là-dessus qu’une partie du CSA  s’est prononcé ?! C’est un gag ! ]
 
Et d’ajouter « Plus loin dans son exposé, elle esquisse un début de stratégie VOD/SVOD pour le groupe public : « France Télévisions peut agir seule sur la VàD jeunesse, premier motif de visite sur Netflix ou Canalplay. Afin de bâtir un catalogue indépendant dans les autres domaines, deux pistes sont à envisager : un partenariat avec l’INA pour l’accès à certaines archives ou bien avec les autres chaînes gratuites pour une proposition commune. Le chiffre d’affaires de la VàD représente, en 2013, 240 millions d’euros soit un doublement par rapport à 2012. Il n’est pas absurde de viser une certaine part de marché pour France Télévisions en dépit de la contrainte actuelle des 42 mois de durée d’exclusivité de ses droits. »

A croire qu’elle n’a jamais visité l’offre VOD de FranceTV qui propose déjà des centaines de programmes jeunesse, dont les Zouzous. 
 
Et lorsque l’ex-candidate secrète explique qu’il ne serait pas absurde de viser une certaine part de marché VOD pour France Télévisions, elle devrait consulter le rapport de la Cour des Comptes sur France Télévisions Distribution qui détaillait l’activité VOD de la filiale du groupe : «  FTD développe l’offre de ses produits depuis l’apparition de ce nouveau support (la VOD). Les droits sont exploités sur la plupart des plateformes françaises, ainsi que sur le site de télévision de rattrapage de France Télévisions, baptisé Pluzz, qui a été lancé en 2010. Elle gère, depuis 2 ans, l’exploitation de la plateforme payante. La VOD représente une part de plus en plus importante du chiffre d’affaires de l’activité d’édition de FTD : 2,2% en 2009, près de 15% en 2012 et sans doute plus de 20% en 2013. Le montant reste cependant modeste (3,1 M€ en 2013) et ne représente que 1,5% du chiffre d’affaires total de la VOD en France. »

Delphine Ernotte veut donc entraîner le service public français encore plus loin dans la grande bataille de la VOD et de la SVOD, dont on sait qu’elle se chiffre chaque année en dizaines de millions d’euros de dépenses : achats de droits, productions exclusives, investissements techniques, dépenses marketing.  Il y a fort à parier qu’elle a été très mal conseillée sur cette question ;
 
A moins que son ex-employeur, Orange, décide d’ouvrir un accès privilégié à l’offre VOD de France Télévisions sur ses box, afin de lui permettre de distribuer son offre à la demande encore plus largement qu’aujourd’hui. Finalement, le temps passe mais les habitudes demeurent : le politique l'emporte souvent sur la raison du business.

La réalité du marché ramènera sans doute très vite Delphine Ernotte à la sagesse, à moins que son « casting » la conforte dans ses rêves numériques. »

Il semble clair à présent pour de nombreux observateurs que ce ne peut-être sur de telles "bases" démontées les unes derrière les autres, que le moitié du CSA a pu se prononcer !!!!!

Si tel était le cas, l'instance n'aurait, le cas échéant, plus aucune raison d'être vu le "niveau" du texte qu'elle a choisi d'imposer pour les 5 ans à venir aux téléspectateurs-contribuables français  tant les affirmations erronées emprises de naïveté  font sourire mais surtout  et tant le nombre d'approximations et de contre-vérités prouvent la méconnaissance du secteur !!!!