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vendredi 6 février 2015

La feuille de route fixée par Vincent Bolloré à Rodolphe Belmer....

A la mi-janvier BFM Businness publiait la feuille de route que Vincent Bolloré fixait au nouveau patron de Vivendi: Rodolphe Belmer .

"En lui confiant cette nouvelle mission transverse" Vincent Bolloré montrait ainsi toute la confiance qu'il a en l'intéressé....et chacun sait que lorsque ce parton d'entreprise accorde sa confiance, ça veut dire énormément.

Le journaliste dans un paragraphe de son article intitulé "Pas de Belmer à France Télévisions?" rappelait l'ampleur de la tâche qui s'ouvrait à lui rappelait d'ailleurs ses propos tenus, il y a environ un mois, au  "Figaro" après que son nom ait régulièrement été  évoqué pour la succession de Pflimlin:  "A cette cette date, je ne suis pas candidat. Et je n'ai pas prévu de l'être". 

jeudi 5 février 2015

Thierry Langlois l'actuel directeur des chaînes thématiques de Canal + définitivement condamné en Correctionnelle.


Celui dont Canal+ confirmait  dans un communiqué, 3 mois après son départ de France Télé, sa nomination à la direction des chaînes thématiques du groupe dirigé par Bertrand Méheut vient d'être condamné définitivement à 4.000 euros en application de l'article 800-2 du code de procédure pénale.


Le SNPCA-CFE-CGC  va dans les jours qui viennent déposer une nouvelle plainte pénale directement  liée à cette condamnation.

Grèves en cascades à France Télévisions....les salariés n'en peuvent plus de cette équipe qui n'a fait que plomber l'entreprise.

Ce 5 février, débute le premier préavis de 24 heures déposé à France Télé. 

Il démarre une longue série de mouvements de grèves en cascades qui symbolisent la grogne au sein de la société et le ras-le-bol des salariés contre les méthodes de Pflimlin nommé à l'été 2010 par Sarkozy et de ses équipes qui ont depuis près de 5 ans organisé la casse de l'entreprise.
Vous verrez que lorsqu'ils partiront, ils trouveront encore le moyen de se victimiser toujours et encore en indiquant "on a voulu réformer mais il y a trop de conservatismes..."!!!!
Encore hier lors de pseudo "négo" du préavis, l'un des dirigeants du groupe lançait sans rire - attention c'est du lourd...surtout après un quasi quinquennat - "Il faut nous laisser plus de temps pour réfléchir et comprendre ce que nous voulons mettre en place"
Ben voyons.
Les salariés en ont soupé de l'absence totale de dialogue social mais plus grave, de la piteuse " gestion" de cette mandature qui place aujourd'hui  France Télé en situation de quasi faillite qu'elle soit morale ou/et financière.
Ils n'en peuvent plus de voir crever leur maison.

La grève est donc l'ultime moyen.



mercredi 4 février 2015

Secret Story sur France Télévisions...

Il semble que la CSA ait arrêté ce mercredi 4 février 2015, une procédure de sélection du remplaçant de Pflimlin différente de celle qui avait été arrêtée, il n'y a que quelques mois, pour le remplacement de Jean-Luc Hees sur Radio France!
 
"La liste des candidats restera secrète si un des candidats le demande"     
                  
 Pourquoi ?

Ainsi en a décidé le CSA dans un communiqué qu'il vient de publier :

 
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel, réuni en assemblée plénière, a adopté le mercredi 4 février 2015 une résolution relative aux modalités de nomination du président de la société France Télévisions.
 
Après avoir visé la loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, d’une part, et la décision du Conseil constitutionnel du 27 juillet 2000, d’autre part, il a décidé d’adopter les modalités suivantes :
 
Les candidatures seront reçues au siège du Conseil, sous pli unique à l’attention du président du Conseil supérieur de l’audiovisuel revêtu de la mention « Procédure de nomination à la présidence de France Télévisions - Personnel et confidentiel » à compter du lundi 9 mars 2015 et jusqu’au jeudi 26 mars 2015 soit par courrier, cachet de la poste faisant foi, soit par dépôt au siège du Conseil avant 17 heures ;
 
- Outre le projet stratégique prescrit par loi, la déclaration de candidature pourra être accompagnée de tous documents attestant la compétence et l’expérience du candidat ;
 
 - Le Conseil procédera à l’ouverture des enveloppes le mercredi 1er avril 2015 et rendra public le nombre de candidats ;
 
- Le Conseil établira une liste restreinte de candidats qu’il auditionnera. Cette liste sera rendue publique à la condition qu’aucun des candidats retenus ne s’y oppose auprès du président.
 
Les auditions ne seront pas publiques, en conformité avec la décision du Conseil constitutionnel du 27 juillet 2000.
 
- Le Conseil prendra sa décision à compter du mercredi 22 avril et avant le vendredi 22 mai 2015 ;
 
- Conformément à la loi, cette décision sera motivée.


 

Le remplacement de Pflimlin et "la tentation de l'opacité" titre ce matin l'Express dans sa rubrique Média!

 Le blog CGC Média publiait, hier, un article intitulé "Une plénière au CSA sous haute tension…la désignation du successeur de Pflimlin pourrait faire l’objet d’une procédure « fermée » !!!!! "

Le titre était somme toute, assez parlant. Ce mercredi 4 février, c'est l'Express dans sa rubrique "Immédia" signée Renaud Revel qui s'interroge également et titre "Le CSA et la tentation de l’opacité "   

Si Olivier Schrameck penche pour cette solution, c’est pour mieux assurer 
la confidentialité à celles ou ceux qui hésitent encore à se lancer dans la course : embarrassés à l’idée que leurs noms soit connus et atterrissent dans la presse certaines pointures supposées du Paf peinent à s’enrôler. Ainsi pour exemple de Denis Olivennes, (patron de Lagardère Active), ou de Rodolphe Bellmer, (timonier de Canal+ France, et grand manitou des contenus chez Vivendi), qui tournent en pèlerinage autour de France Télévisions, sans avoir pour l’heure définitivement franchi le pas ou même posé un premier jalon, malgré les œillades appuyés de certains membres du CSA. On pourrait d’ailleurs arguer que France Télévisions mérite quelques risques et que ces personnalités hésitantes prennent à un moment leur responsabilité et assument en toute clarté leur choix, mais il n’en est pas ainsi : un pied dedans, un pied dehors. Un pied dehors a finalement tranché Denis Olivennes qui jette l’éponge ce matin dans les colonnes du Monde.fr

Cette confidentialité de la procédure n’est en tous les cas pas du goût, ni le vœu, de l’Elysée où l’on souhaite la plus grande transparence dans ce dossier ultra-sensible: A trois ans de l’élection présidentielle, cette élection du PDG de France Télévisions prend en effet un tour politique majeur : Pas question pour l’exécutif, comme pour l’UMP d’ailleurs, de laisser les choses se dérouler en catimini, à l’abri des tentures du CSA. Imaginer que cette désignation se déroule en conclave et à huis-clos semble totalement impossible à leurs yeux. La classe politique, -à travers le système des primaires et de leurs médiatisations- n’a-t-elle pas d’ailleurs montré la voie en plaidant pour la plus grande clarté, le PS acceptant même des débats publiques diffusés en son temps sur Public Sénat, sous la houlette de Jean-Pierre Elkabbach?


Autre argument : Cathédrale de l’audiovisuel public, France Télévisions appartient d’abord à ceux qui en sont les dépositaires, c’est à dire les contribuables. Et à ce titre ces derniers ne peuvent être totalement écartés de ce processus de désignation, entend-t-on à gauche comme à droite. Si le CSA a raison de vouloir protéger un tant soit peu les candidats qu’il a scanné, il serait illusoire d’imaginer que cette élection se déroule comme une partie de bonneteau ».


Qu’en pense d’ailleurs les parlementaires les plus en pointe sur ces questions?

Député UMP, en charge de l’audiovisuel, Franck Riester estime d’abord « anormal » que ce soit le régulateur de l’audiovisuel qui désigne ceux-là même qu’ils contrôlent. Et de plaider « pour l’instauration d’un système à l’allemande qui voit une autorité admirative indépendante désigner les patrons de l’ARD et de la ZDF ». Quant à la procédure choisie, si c’est au CSA d’en décider « il faut que celle-ci ne soit pas l’objet de manœuvres et permette la nomination des meilleurs à ce poste ».

Quant au socialiste et président de la Commission des affaires culturelles à l’Assemblée, Patrick Bloche, il se veut plus incisif : « La question de la procédure ne se poserait pas et la suspicion, si suspicion il y a, n’existerait pas si le CSA motivait et expliquait ses choix. Personne n’a su par exemple pourquoi le collège d’Olivier Schrameck avait installé Mathieu Gallet à la présidence de Radio-France, si ce n’est sur sa bonne mine.
On aurait aimé quelques explications à posteriori, plutôt qu’un simple communiqué annonçant cette nomination. Résultat ce jeune quadragénaire désigné à partir d’on ne sait quels arguments semble déjà rencontrer quelques difficultés à la tête de cette entreprise. J’espère qu’il en sera différemment pour France Télévisions qui a besoin à sa tête d’un manager solide. On sait qu’Olivier Schrameck en faiseur de roi aura sans doute à cœur de vouloir créer la surprise. Souhaitons qu’il ne se trompe pas !».

mardi 3 février 2015

Une plénière au CSA sous haute tension…la désignation du successeur de Pflimlin pourrait faire l’objet d’une procédure « fermée » !!!!!



Une plénière au CSA sous haute tension…la désignation du successeur de Pflimlin pourrait faire l’objet d’une procédure « fermée » !!!!!

Depuis que la loi a changé et que la désignation des présidents de Radio France et de France Télévisions est revenue au CSA, la question de la procédure pour y parvenir n’a jamais fait autant parler…pour preuve le dernier article en la matière signé Jamal Henni pour BFM Business intitulé « France Télévisions: comment sera choisi le futur patron ».

Qu’y apprend-t-on ? Que la procédure de sélection qui a été arrêtée et a conduit à la désignation de Mathieu  Gallet sur Radio France pourrait bien être différente de celle qui va conduire au remplacement de Pflimlin !!!

BFM Business écrit même  que deux « options sont sur la table », notamment celle qui consiste à « garder secret le nom des candidats ».

Invraisemblable….niveau transparence, ça ne le fait pas vraiment ! Pas vraiment l’esprit de la loi, non plus. Pas de candidatures « déclarées » donc pas d’audition publique, donc pas d’explication à donner sur la vision et le projet que chacun des intéressés a sur l’entreprise…donc doute.

C’est théoriquement demain, en séance plénière du collège (8 membres à présent) de ce  mercredi 4 février que la « question » sur le processus de sélection du futur patron de France Télévisions doit être abordée. 

Mais pourquoi une telle question ???? Chacun croyait depuis l’an dernier, la procédure  d’appel à candidatures ouvert à tous, lancée pour le patron de Radio France, arrêtée.

Le CSA réalisant par la suite sous forme d’une « short list » de candidats, une  sorte de « présélection » qu’il rendait publique pour choisir après audition parmi eux, le plus pertinent. Ce ne serait plus le cas aujourd’hui ????

Le CSA pourrait décider « de garder totalement secret le nom des candidats» -  option soutenue par plusieurs membres du CSA dont le président Olivier Schrameck » (sic)…. « Ce secret permettrait d'attirer plus de candidats. » (sic)…. !!!! 

Ben voyons. 

C’est hallucinant. Pourquoi, ne pas faire d'appels à candidatures, ou ne pas non plus auditionner les candidats pendant qu’on y est ?  

Pourquoi surtout, changer la procédure d’une année à l’autre ?  Sauf à ce que beaucoup s’interrogent et doute de la sincérité du chapeau d’où sortira le lapin !

BFM Business s’interroge, du reste, dans un chapitre « Trop ou pas assez de secret? »

« Le choix de la procédure est important, car cela aura un impact sur le profil et le nombre de candidats. Concrètement, un candidat occupant un poste important -en particulier dans le privé- sera plus enclin à postuler si sa candidature reste secrète. Mais un secret trop absolu permettrait au CSA de faire un choix de manière discrétionnaire, voire opaque. "Un peu de secret permet à l'appel à candidatures de ratisser plus large. Mais trop de secret permet de désigner in fine le candidat que le CSA voulait a priori, rendant factice l'appel à candidatures...", résume un observateur.

Et de poursuivre avec un sous-titre plus que parlant « Les atouts de Denis Olivennes » [comme si ce dernier visiblement en partance d’Europe 1, était quasiment nommé !!!!]

Il est temps que la commission parlementaire en charge du secteur se penche sur tout ceci et/ou pourquoi pas, le chef de l’Etat lui-même qui a désigné Olivier Schrameck.

Sinon, « l’hypocrisie dans la désignation » dont parlait son prédécesseur, s’invitera inévitablement dans un débat qui ne devrait plus avoir lieu.

Découvrez ci-après l’intégralité de l’article :

« France Télévisions: comment sera choisi le futur patron ».


Le gendarme de l'audiovisuel va choisir la procédure de sélection du PDG des chaînes publiques. Il pourrait décider de garder désormais secret le nom des candidats.

Le gendarme de l'audiovisuel aborde ce mercredi 4 février une question décisive. Le collège du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) se penche sur le processus de sélection du futur patron de France Télévisions. 

Si les membres du CSA se mettent d'accord dès mercredi, un processus pourrait être choisi dans l'après-midi. Sinon, la décision serait reportée à la prochaine réunion plénière du collège, qui se tient mercredi 11 février.

Les options sur la table

Plusieurs options sont sur la table. La première est de suivre le même processus que l'an dernier pour le patron de Radio France: lancer un appel à candidatures ouvert à tous, établir une short list de candidats, la rendre publique, et enfin choisir parmi eux. Toutefois, cette option est critiquée par plusieurs membres du CSA.
L'autre option est de garder totalement secret le nom des candidats. Cette option serait soutenue par plusieurs membres du CSA -dont le président Olivier Schrameck- pour qui ce secret permettra d'attirer plus de candidats.
D'autres options sont aussi sur la table: ne pas faire d'appels à candidatures, ou ne pas auditionner les candidats. Mais ces options semblent peu probables.

Trop ou pas assez de secret?

Le choix de la procédure est important, car cela aura un impact sur le profil et le nombre de candidats. Concrètement, un candidat occupant un poste important -en particulier dans le privé- sera plus enclin à postuler si sa candidature reste secrète. Mais un secret trop absolu permettrait au CSA de faire un choix de manière discrétionnaire, voire opaque. "Un peu de secret permet à l'appel à candidatures de ratisser plus large. Mais trop de secret permet de désigner in fine le candidat que le CSA voulait a priori, rendant factice l'appel à candidatures...", résume un observateur.

Les atouts de Denis Olivennes

En pratique, la procédure choisie est observée de très près par quelques gros calibres du privé actuellement en poste, qui officiellement ne sont pas candidats, mais qui pourraient franchir le Rubicon si le secret est préservé. On pense en particulier à Christopher Baldelli (président du directoire de RTL),  Rodolphe Belmer (directeur général de Canal Plus), et Denis Olivennes (président du directoire de Lagardère Active).Rodolphe Belmer serait bien vu du gouvernement, bien qu'il n'y ait aucune relation, et n'ait jamais affiché sa couleur politique -"ce serait plutôt un anar de droite", dit un de ses subordonnés directs. 

Denis Olivennes, quant à lui, serait apprécié d'Olivier Schrameck, ce qui pourrait être un atout décisif. Politiquement, il a été à la fois engagé à gauche, mais aussi sarko-compatible, ce qui pourrait être un avantage en cas d'alternance. Selon l'Express, l'ancien président de la République s'intéresse d'ailleurs de très près au choix du patron des chaînes publiques...

Interrogé, le CSA indique juste que la procédure de sélection sera arrêtée "en février", et précise: "la réflexion démarrera après le choix de la procédure. Aucune prise de position du président Olivier Schrameck, ou de quiconque des membres, n'a été formulée sur cette procédure, ni sur aucun nom".