L’indécent message d’Ernotte aux Français avec sa soirée privatisée chez Maxim’s : je vais rester reine du royaume du fric !
A France Télévisons depuis les nouvelles révélations de La Lettre sur la soirée organisée chez Maxim’s privatisé pour l’occasion par le boss de Médiawan (eh oui, ils sont américains à présent depuis leur rachat par KKR le très puissant fond d’investissement des States), que les salariés de France Télévisons ont pris comme « une énorme claque en pleine tronche » (dixit un cadre de l’entreprise publique), la colère est dans tous les esprits et sur toutes les lèvres.
Aller se goberger dans ce
monument du LUXE gastronomique où la plus petite entrée comme à La tour d'Argent, Taillevent ou bien Lasserre,
coûte un bras et où le prix d’un seul repas – vin compris – peut même
dépasser un SMIC, alors que le Premier ministre et son gouvernement appelle
les Français à faire des efforts à hauteur de 40 milliards, « c’est à
vomir » (et le mot utilisé était encore plus cru) nous dit ce
technicien qui en a marre que certain(e)s puissent salir à ce point l’image de la
télé publique.
Le "LUXE" aussi qu'Ernotte disait se laisser devant 200 TOP pour attendre le 18 avril prochain avant d'officialiser ce qu'une certaine presse prédit - "Eh bien! je m’offre ce LUXE qui correspond à un temps de maturation et à un engagement" - et l'ARCOM dont l'indépendance est une valeur cardinale, ne serait pas autre chose qu'une courroie de transmission ?
Allons donc...Dire qu'un ministre était tombé pour bien moins que ça avec un diner aux langoustes !
Alors que certains titres de presse affirment péremptoirement qu’Ernotte est la seule candidate à sa succession, notamment Le Parisien sous la plume d’un de ses journalistes mais aussi celui de chroniqueur sur France 5 de « C Médiatique » l’une des multiples productions de celui à qui Ernotte signe chaque année pour des centaines de millions d’euros de contrats qui se chiffrent en milliards sur 10 ans et qui avait justement « privatisé, jeudi 10 avril, ce symbole de l’opulence pour y fêter ses 50 ans ».
Chacun imagine la somme
exorbitante qu’une telle privatisation représente pour une seule soirée. Des dizaines
et des dizaines de milliers de SMIC auxquelles le contribuable aura participé, bien malgré lui.
C’est ce que vient souligner Le Canard enchaîné de ce matin avec une titre plus que parlant « Les producteurs de France Télés reprogramment Ernotte » (*) avec une bonne demie page dans consacrée à cette indécente gabegie financière qu’évoque aujourd’hui Sosthéne dans la nouvelle publication de l’ADAP. (#)
(*)
(#) Extraits :
« Drôle d’époque où un business man arrive à faire cracher des milliards d’euros en dix ans à France Télévision, tout en bâtissant un ensemble, une myriade d’une centaine de sociétés qui transfèrent leurs budgets les unes aux autres pour combler les déficits. Cela s’appelle faire de « la cavalerie ». C’est le terme que la loi l’assimile à une escroquerie…sujet auquel la brigade financière de la police judiciaire devrait s’y intéresser et cela inquiète aussi les Américains de KRR le puissant fonds d’investissement qui est le vrai taulier…KKR, un fonds d'investissement américain, qui a effectivement investi dans Mediawan.
En 2020, Mediawan a fait entrer KKR à son capital, et ce dernier a joué un rôle clé dans la création de Mediawan Alliance, une nouvelle société. KKR a financé une offre publique d'achat sur les titres Mediawan non détenus par les fondateurs et MACSF, et dispose de droits de veto spécifiques pour protéger son investissement. Cette collaboration vise à renforcer la position de Mediawan en tant que leader européen dans le secteur audiovisuel. Ce qu’il est loin d’être. Il ne vit que de la manne de France Télévisions.
Sur les conseils de Xavier Niels, KRR a injecté 383 millions
d’euros dans Médiawan et y détient une participation de blocage.
Etonnant que ces Amerloques, chantres du libéralisme s’enrichissent
en tirant, chaque année, des centaines de millions d’euros d’un groupe
public français France Télévisions, grâce à Delphine Ernotte.. »
Il y a eu les 90M€ foutus en l’air avec Salto,
la recapitalisation par l’État en juin 2023 avec près de 32M€ d’argent des Français réinjectés dans FTV,
le dernier scandale des carte corporate qui font l’objet d’une nouvelle plainte de la CGC Audiovisuel pour « détournement de fonds publics » dans la foulée de celle qu’avait déposée un an auparavant, celle concernant les 112.123€ dépensés dans les suites du Majestic de Cannes pour laquelle le Parquet de Paris sur mandat du Procureur de la République près le TJ de Paris, a ouvert en fin d’année dernière une enquête qui devrait finir très vite, à présent, en Correctionnelle. (¤)
(¤)