Spécial
dédicace du condamné Carolis au condamné Gallet.
Alors
que le sort du condamné Mathieu Gallet
– un an de prison avec sursis et
20 000 euros d’amende, pour
« favoritisme » – est
entre les mains du CSA donc de Schrameck
qui doit se mordre les doigts comme pour Ernotte, de les avoir parachutés dans
l’audiovisuel public, voilà que le
condamné Carolis – 5 mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 25.000 € et de
lourds dommages et intérêts aux parties civiles le tout pour « favoritisme » – serre les rangs !
Dans
une invraisemblable tribune intitulée « La télévision publique prend le
risque de créer les conditions de sa disparition » qu’il accorde au Figaro, celui contre qui la 32ème chambre n’a a pas mâché ses mots
au travers de la soixantaine de pages
du jugement, se pique de donner des leçons à Emmanuel Macron et à son gouvernement.
L'intéressé épinglé pour ses manquements aux règles de la
commande publique y « fait part de ses
inquiétudes sur l'avenir de l'audiovisuel public et singulièrement de ses
chaînes de télévision »
Mathieu si tu nous écoute… !
Celui qui a largement
concouru à conduire la télé publique dans la situation d’« impasse financière »
que décrit la Cour des comptes dans un rapport au vitriol de 212 pages, tacle don d’entrée de jeu Emmanuel Macron et son gouvernement :
« Quand le cap n'est pas fixé, tous les
vents sont contraires, nous enseigne Sénèque. Deux mille ans après, cette
pensée qui se vérifie sur mer comme sur terre est toujours aussi pertinente.
Concernant l'Éducation nationale, le gouvernement en a tenu compte. Le cap
semble clairement établi. Mais qu'en
est-il de l'audiovisuel public, qui doit, lui aussi, participer de la
transmission culturelle au sens large du terme? ».
Mathieu
Gallet doit se sentir moins seul…il faut quand même oser venir jouer les censeurs
un tantinet moralisateur après avoir soi-même
échoué mais qui plus est après une condamnation pénale !
L’intéressé
d’ajouter « La méthode consistant à évoquer la forme avant le fond n'a
jamais été gage de chefs-d'œuvre ni de durée, en matière de création comme d'ambition
entrepreneuriale. Avant de dimensionner le périmètre de l'audiovisuel public,
le nombre de ses collaborateurs et le montant de son budget, ne serait-il pas
sage d’en clarifier sa mission en répondant clairement à l’interrogation :
à quoi sert-il aujourd’hui ? »
Pan dans les dents de Françoise
Nyssen, Édouard Phillppe et tout le gouvernement Macron.
Celui qui a lamentablement échoué
dans un mandat de cinq ans prticulièrement controversé et qui donnait déjà des
leçons sur sur les antennes des radios privées avec son « C’est
stupide …» adressé au Président de la République de
l’époque Nicolas Sarkozy, s’en prend maintenant au Chef de l’État en
fonction –
à croire que ce monsieur aime jouer au ball-trap avec les présidents de
la République – et prévient « Il est
urgent que l’audiovisuel public, avant de se voir réduit à une équation
économique, se dote d’une ligne éditoriale, autrement dit d’un cap » !
Emmanuel Macron prendra-t-il en compte ces ridicules admonestations de ce monsieur pour la suite...?
Cela est tout de même peu probable !