Les étudiants de l'EGE épinglent le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte pour l'indécente récupération du « wokisme » en France !
Une étude
intitulée « Suivi de
la récupération du "wokisme" en France », signée H. Le Gall et L.
Wendling qui égrainent, citant leur source en fin d’article, révèlent
comment le duo s’y est pris pour entraîner la télé publique vers le fond,
dénonçant leur soi-disant « progressisme », comme
« levier pour la recherche de la légitimité. »
Une fois remis en
perspective le contexte dans un court préambule suivi des trois premiers paragraphes :
« Promotion professionnelle et idéologie politique », « Le
"progressisme" comme levier pour la recherche de la légitimité »
et « Du passé faisons table rase », nos deux coauteurs
détaillent comment l’ex-Orange et son ex-dircab ont opté pour « L’utilisation
du levier des nouveaux combats sociétaux » afin d’imposer leur
dérive idéologique…qui conduira inévitablemnt, à la catastrophe mais surtout à la mort de la
télé publique !
Extrait :
« Si,
jusqu’alors, l’idéologie mise en avant par le duo Ernotte/Sitbon-Gomez avait
été celle d’une gauche progressiste molle favorable au mariage pour tous et à
l’adoption pour les couples de même sexe, cela va changer avec la création de
France TV Slash.
Le 5
février 2018 est ainsi lancée la chaine 100% numérique du service public.
Destinée aux jeunes, elle força les dirigeants de France Télévisions à sortir
de leur zone de confort idéologique afin de comprendre ces nouveaux combats
sociétaux et cette jeunesse moderne qui pourrait aujourd’hui être qualifiée de
"woke". L’écrasante majorité des programmes proposés par
France TV Slash constituent une tentative de porter ces combats à l’écran.
Il
convient de prendre pour exemple le cas de la série « les engagés »,
racontant le quotidien de militants LGBT. Nous pouvons aussi mentionner
« Océan », documentaire autobiographique suivant le comédien éponyme
dans son processus de transition. France TV Slash propose également la série
Etiquette abordant les stéréotypes sociétaux pesant sur certains groupes
(drag-queens, homosexuels, transsexuels, musulmans).
Et
ce ne sont là que quelques exemples des nombreuses émissions diffusées par
France TV Slash retranscrivant les combats « woke ». Il nous serait
possible de citer pléthore d’autres productions, aux noms parfois caricaturaux
tels que : « Zérostérone, Martin Sexe Faible, Féminin-féminin,
Infirmièr.e.s, Bon Sang (sur les menstruations), InchAllah’ peut-être, Clito
révolution ou encore Putains de nana ».
France
TV Slash se fait également le relai de diverses personnalités à l’image du
rappeur Médine ou Camélia Jordana, connues pour adopter des positions fortes
sur la religion ou les violences policières. Avec France TV Slash et
surtout, l’idéologie "woke", Delphine Ernotte tenait désormais un
filon qu’elle allait pouvoir exploiter afin de
réussir un tour de force, être reconduite par le CSA, à France Télévision, en
juillet 2020.
Ernotte
2.0
« La
diversité sera le fil rouge de mon mandat ». C’est en ces termes que
Delphine Ernotte résumait ses ambitions pour le service public télévisuel
français dans un entretien accordé au quotidien Le Monde, en novembre 2020, à
la suite de sa réélection. Mme Ernotte y développe ses ambitions pour
France Télévision. Ambitions [(*) Il convient
de mettre le terme largement inapproprié somme toute, entre guillemets, ndlr] qu’elle
souhaite atteindre avec des méthodes qui, elle ne s’en cache pas, sont
directement importées des Etats-Unis. Ainsi, quand la journaliste lui
demande comment elle souhaite « imposer la diversité aux
producteurs », Delphine Ernotte répond : « Ma méthode, c’est
compter, partager, changer. Aux Etats-Unis, on dit : « No
diversity, no commission. » On ne finance pas un projet quand la
diversité n’est pas représentée. »
Il
est quelque peu fâcheux de constater que, celle qui se présentait jadis comme
une amoureuse de la culture, subordonne désormais son financement à la
conformité à une idéologie donnée. Dans son entretien, Ernotte
fait également part de sa volonté de suivre une autre mesure prônée par les
mouvements progressistes modernes : la discrimination positive via
l’embauche sur critères ethniques. Elle affirme ainsi vouloir recruter 200
alternants « issus de la diversité » afin qu’elle soit représentée
« devant mais aussi derrière la caméra ». Ainsi, l’idéologie a,
une fois de plus, toute sa place dans la gestion de France Télévisions. Cependant,
contrairement à leur première mandature, Delphine Ernotte et Stéphane
Sitbon-Gomez (reconduit dans ses fonctions) assument désormais pleinement le
parti pris donné au service public français.
Le
ciblage "cancel culture" de la jeunesse en rupture avec la culture
télévisuelle
Le
succès de France TV Slash a clairement indiqué aux décideurs de France
Télévisions à quel point les contenus engagés permettaient d’attirer un public
davantage jeune ayant jusqu’alors délaissé le petit écran au profit de
plateformes de Streaming. Forts de ce constats, Delphine Ernotte et Stéphane
Sitbon-Gomez vont, dès lors, clamer haut et fort leur volonté de « faire
bouger les lignes ». Pour se faire, ils vont mettre en production de
nouvelles séries fiction. Vont ainsi être produites des œuvres telles que Les
aventures du jeune Voltaire ou Germinal « revisitant le patrimoine
littéraire, le modernisant et le faisant résonner avec la société
d’aujourd’hui ». Bien souvent, derrière ces belles paroles se cache une
réalité traduisant la difficulté de compréhension qu’ont les deux figures de
France Télévisions à comprendre les combats idéologiques modernes et leur
subtilité. En effet, leur approche militante ne consiste, bien souvent, qu’à
rajouter des femmes ou individus issus des minorités.
Bien
que souvent subtile, cette difficulté à comprendre les nouveaux mouvements de
lutte transparaît parfois au grand jour. Il convient de prendre pour exemple le
cas de l’épisode 6 de L’école de la vie. On peut y suivre Alex, jeune lycéen
sous l’influence néfaste d’un groupe raciste. Si l’intention de dénoncer le
racisme et le négationnisme colonial est louable, le côté caricatural des
dialogues a tôt fait de dénaturer le message de base. La dimension
caricaturale de certains passages de l’épisode était telle qu’elle a déclenché
une petite polémique sur les réseaux sociaux.
A
l’instar de 2015 ou elle avait utilisé l’idéologie féministe afin de se
démarquer du concurrent dont elle était accusée d’avoir plagié le programme, Delphine
Ernotte surfe une fois de plus sur une idéologie, cette fois "woke",
afin de parvenir à ses ambitions (*).
Si
la démarche est assumée, il demeure regrettable que la méconnaissance de ce
nouveau courant finisse par donner des effets inverses à ceux espérés en
premier lieu. »