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vendredi 22 février 2013

Pflimlin pot de départ…certaines oreilles ont dû siffler.

Pflimlin: pot de départ…certaines oreilles ont dû siffler. 

Le 26 janvier dernier, le blog CGC Média révélait dans un article intitulé « Souvenez-vous…Pflimlin a basé, lors de ses auditions, son mandat à France Télé sur le « retour à la structure verticale des chaînes et à la culture d’entreprise pour chacune d’entre elles » les soi-disant « changements » que Pflimlin annonçait quelques jours plus tard à la Presse. 

Il y était question de la nomination de Bruno Patino en remplacement d’Emmanuelle Guilbart et dans la foulée, de la suppression des patrons de chaînes que Pflimlin avait décidée à l’été 2010 et promue devant les parlementaires. 

Le blog CGC écrivait, notamment, « Le sort de Jean Réveillon, directeur de France 2 qui avait succédé à Bertrand Mosca qui lui-même avait succédé à Claude-Yves Robin (tout ça en un peu plus de 2 ans et tous choisis par Pflimlin !) est incertain...Au moment où nous écrivions, il l'était! Il semble qu'il ait depuis donné sa démission. »

Hier jeudi 21 février 2013 avait donc lieu au Siège de France Télévisions le pot de départ de Jean Réveillon qui finalement s’en va ayant refusé de redevenir comme cela lui a été proposé Conseiller Spécial du Président. 

II y avait au pot une quarantaine de convives réunis donc autour de Jean Réveillon qui ont dû écouter Pflimlin se lâcher ! Le départ de l’ex patron de France 2, c’est presque pas lui…tout ça c’était l’État...et que de dégâts collatéraux!!!!! Pflimlin a même tenté de faire dans le sentiment: "Jean, tu m'as tous appris"...pourtant ça n'a pas empêché "l'élève" de "supprimer" le poste du "professeur et aujourd'hui, de lui ouvrir la porte vers la sortie!

Pendant un bon quart d’heure Pflimlin s’en est donc donné à cœur joie sur la seule responsabilité de cet État qui ne sait pas où il va ou encore ce qu’il veut, s’agissant de France Télévisions 

Sur l’air de la situation dans laquelle se trouve France Télé je n’y suis pour rien, il a balancé tous azimuts.

A Élysée, à Matignon, rue de Valois ou encore à Bercy, les oreilles ont dû fortement siffler. 

Il y des moments, on aimerait être petite souris…cela dit, sans être petite souris, c’est fou ce que l’oubli d’un téléphone portable dans une poche de veston, peut avoir comme effet.

jeudi 21 février 2013

Pflimlin/Chapellon et encore moins Patino n'y sont pour quoi que ce soit...ne leur en « déPluzz » !


Le 2 mai 2012, chacun découvrait sur la page du site France Télévisions, un article intitulé « France Télévisions lance son service de vidéo à la demande : pluzzVàD »

On pouvait notamment y lire" France Télévisions franchit aujourd’hui une nouvelle étape dans le déploiement de son offre numérique avec le lancement de son service de vidéo à la demande : pluzzVàd. Pour la 1ère fois, une plateforme de VàD privilégie une offre généraliste très importante de programmes de création à destination des français. [dont Patino revendique à présent la quasi paternité, ndlr]

"France télévisions, bouquet de toutes les passions" ne pouvait donc pas se targuer d'expérimenter quoi que ce soit pour la première fois, en tout cas pas Pluzz.


Nous sommes effectivement début mai 2012 et selon Rémy Pflimlin Président-Directeur général de France Télévisions & Yann Chapellon Président-Directeur Général de France Télévisions Distribution qui cosignent tous les deux ce papier, le lancement de PluzzVàd (service de vidéo à la demande)  serait donc une première !?

Tout ceci est faux. C’est Souloumiac (viré par Chapellon à son arrivée) sous Carolis qui en est à l’origine. Sûrement pas Chapellon et encore moins Patino !

Rappelez-vous l’audition de Pflimlin, alors futur président de France Télévisions, le 8 juillet 2010 par le CSA et les propos étonnant de Michel Boyon qui se plaignait à l’intéressé de Pluzz (la contraction de Plus et de Buzz, dixit) « ce nouveau service de télévision de rattrapage de France Télé dont il s’est de de ne pas avoir réussi à y accéder en se disant consterné…particulièrement par ce nom (style anglo-saxon) qui semble bien moche et qu’il faudra changer »…
A quoi, Pflimlin répondait au sujet du nom choisi par Carolis - ",On crée une marque. Où est le problème ?". Le problème il est bien que ni Pflimlin, ni Chapellon, ni Patino n’en sont à l’origine. 

Mais si le 8 juillet 2010, à l’audition de Pflimlin, Michel Boyon raillait le Pluzz, c’est donc que  le 2 mai 2012, il ne s’agissait nullement de son lancement et encore moins d’une 1ère, n’en « déPluzz » au couple Pflimlin/Chapellon qui 2 ans plus tard s'en fait le soi-disant découvreur! 

Yann Chapellon, membre du dernier COMEX (document France Télé), nommé par Pflimlin directeur de la diversification et du développement des recettes et président-directeur général de FTD, ne pouvait donc presque 2 ans plus tard, parler de lancement ou encore de première !!!!

Pflimlin et Chapellon ont beau raconter que « Pluzz VAD, la première offre de programmes audiovisuels payants à la suite de leur diffusion gratuite à, fonctionne remarquablement bien à tel point que FTV lance une offre sur le Web » et que « Le véritable enjeu pour France Télévisions réside dans le développement des offres numérique » secteur confié à Bruno Patino avec lequel Yann Chapellon travaille depuis une quinzaine d'années; ce n’est évidemment pas parce qu'ils le disent que c’est vrai.

Et puis ça, ce n’est déjà presque plus de la télé.

Les diversifications de France télé qui englobent toutes les recettes liées aux activités commerciales non publicitaires par exemple: l'édition de DVD, la VOD, la production de spectacles, l'édition musicale ou celle d'applications iPhone, elles sont aujourd’hui en pleine dégringolade contrairement à ce que voudraient faire croire ensemble Pflimlin et Chapellon.

Quant à «L'objectif à 2015 que précisait Yann Chapellon, à savoir que ces diversifications représentent plus de 5% du budget de France Télévisions, soit un peu plus de 130 millions d'euros, ce qui mettrait le groupe en ligne avec les camarades de la ZDF, la télévision publique allemande», il est loin bien loin d’être atteint tout comme les objectifs publicitaires qui ne le seront jamais en 2013

Sinon pour pourquoi le chiffre d’affaires de FTD de 47,353 M€ en 2010, chutant à 43,484 M€ en 2011 pour se situer aux alentours de 35 M€ aurait-il perdu, en gros sur deux exercice,  ¼ de sa valeur ?!!

Pflimlin a viré Philippe Santini et aujourd'hui Chrisptophe Scherer sorte de numéro 2  du premier (à qui le tour dans les prochains jours ?) pour des résultats qui ont permis à France Télé de toujours équilibrer largement son budget...
 

Y aurait-il à France Télé des traitements inversement proportionnels aux résultats pour certains et pas d'autres ? Curieux!

Comment dégonfler la masse salariale d’une entreprise de télévisions?



Comment dégonfler la masse salariale d’une entreprise de télévisions?

-                  Vous prenez des correspondants étrangers qui travaillent dans un groupe de télévisions.

-               Jusqu’alors vous les payiez sous forme de piges comme la loi le prévoit…avec un léger distinguo, que le salaire brut et le salaire net soient identiques, curieux (quid des prélèvements sociaux)

-                Il convient de rappeler ici les articles L.7112-1 du travail : « Toute convention par laquelle une entreprise de presse s'assure, moyennant rémunération, le concours d'un journaliste professionnel est présumée être un contrat de travail. Cette présomption subsiste quels que soient le mode et le montant de la rémunération ainsi que la qualification donnée à la convention par les parties.
mais aussi L.311- 2, L.311- 3 et L.311-3-16° du Code de la sécurité sociale s’agissant du régime applicable aux journalistes et assimilés : « Sont affiliées obligatoirement aux assurances sociales du régime général, quel que soit leur âge et même si elles sont titulaires d'une pension, toutes les personnes quelle que soit leur nationalité, de l'un ou de l'autre sexe, salariées ou travaillant à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs et quels que soient le montant et la nature de leur rémunération, la forme, la nature ou la validité de leur contrat. »

« Sont notamment compris parmi les personnes auxquelles s'impose l'obligation prévue à l'article L. 311-2, même s'ils ne sont pas occupés dans l'établissement de l'employeur ou du chef d'entreprise, même s'ils possèdent tout ou partie de l'outillage nécessaire à leur travail et même s'ils sont rétribués en totalité ou en partie à l'aide de pourboires »

et «les journalistes professionnels et assimilés, au sens des articles L. 761-1 et L. 761-2 du code du travail, dont les fournitures d'articles, d'informations, de reportages, de dessins ou de photographies à une agence de presse ou à une entreprise de presse quotidienne ou périodique, sont réglées à la pige, quelle que soit la nature du lien juridique qui les unit à cette agence ou entreprise »

-                 Vous changez de logiciel de gestion de paie.

-                Après quoi, vous déclarez ne plus pouvoir les payer en piges mais dorénavant devoir les payer en « factures » pour achats des sujets  qu’ils sont amenés à faire.

En conclusion, les piges qui rentraient bien de la masse salariale initialement, deviennent des factures qui elles n’y rentrent plus, venant ainsi la dégonfler en augmentant les charges générales de l’entreprise.

Au regard de ce qui précède, toute entreprise qui procéderait de la sorte et quiconque d’ailleurs à quelque niveau que ce soit, se rendrait coupable pour le moins du délit pénal de travail dissimulé.

mercredi 20 février 2013

Pflimlin désavoué par son C.C.E…l’État doit maintenant en tirer les conséquences.



Il n’était pas là Pflimlin, ce matin du 20 février en  séance ordinaire du C.C.E… comme quasiment tout le temps d’ailleurs. Il pensait peut-être que les sempiternels rabâchages qu’il avait tenus la veille, auraient convaincu les élus. Il n’en n’a rien été.


La direction a tout fait pour essayer de repousser ce vote, en expliquant qu’elle pourrait fournir des informations complémentaires (globalement le même document écrit, réécrit,  remanié et remis au goût du jour, depuis que Pflimlin est là) mais rien n’y a fait.


Les élus du C.C.E. las des sornettes que leur sert Pflimlin depuis 32 mois consécutifs, ont voté le DROIT D’ALERTE. 

Le Comité d’Entreprise (ou CCE)  peut exercer un droit d’alerte lorsqu’il considère que la situation économique de l’entreprise est préoccupante. C’est ce qui a donc motivé sur le principe, la décision du CCE. 

Il n’y a que sur le choix du cabinet d’expertise que les élus cgt se sont abstenus (fo n’ayant pas de voix). En effet, les élus du Comité Central d'Entreprise, le CCE de France Télévisions, ont formellement voté ce jour, le déclenchement du droit d'alerte économique en confiant au cabinet SEXTANT  expertise, le soin de mener ytoutes les investigations nécessaires dans ce cadre. 

Qui peut exercer le droit d’alerte ? Murièle Charles (*) nous fournit la réponse.  

Dans les entreprises comportant plusieurs établissements, l’exercice du droit d’alerte est réservé au comité central d’entreprise.  [FTV donc] Ceci se trouve justifié par le fait que le déclenchement de la procédure conduisant à alerter les plus hautes autorités de l’entreprise est subordonné à l’existence de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de cette dernière (Cass. soc., 6 avr. 2005, n° 02-31.130). Les comités d’établissement ne peuvent donc pas prétendre exercer ce droit, même s’ils considèrent que la situation économique de l’établissement est préoccupante.

Les articles L. 2323-78 et suivants du Code du travail qui régissent le droit d’alerte ne définissent pas son champ d’application. Il semble cependant logique que ce droit ne puisse être exercé que dans les entreprises ou organismes susceptibles d’obéir à des considérations de nature économique et disposant d’un organe d’administration ou de surveillance ou de plusieurs associés.
Il concerne ainsi assurément les sociétés, quelle qu’en soit la forme, les groupements économiques, les associations, mais pas les entreprises individuelles. Il s’applique également dans les organismes de sécurité sociale, qui peuvent obéir à des considérations de nature économique (Cass. soc., 19 févr. 2002, n° 00-14.776). 

(*) Ces informations vous sont données en 2009 par Wolters Kluwer la société où sévissait avant France Télé, Murièle Charles. 

Voici donc le texte de la résolution :


Le CCE a demandé à plusieurs reprises :



Des éléments chiffrés cohérents et stables sur l’évolution budgétaire et financière de l’entreprise commune, pour 2013 en priorité



Des éléments stratégiques portant sur France Télévisions : missions, objectifs et moyens de l’entreprise (dans l’optique de la révision du COM), impacts attendus sur l’emploi en termes quantitatifs et qualitatifs



Eléments d’évolution des grilles de programmes et calendrier des impacts sur les différentes chaines sur l’année 2013 : quelle activité ?



Les élus n’ont pas obtenu jusqu’à présent de réponses circonstanciées mais des renvois sur des textes anciens ou des discours non chiffrés et non argumentés manquant fondamentalement de précisions.



Conformément aux articles L2323-78 et suivants, et L2325-35 du Code du travail, le CCE déclenche donc un droit d’alerte économique et mandate SEXTANT EXPERTISE comme expert. La mission de l’expert pour répondre à ces questions sera axée sur les investigations nécessaires avec les interlocuteurs décisionnaires appropriés. Sextant assistera la commission économique dans la rédaction d’un rapport qui pourra être transmis au conseil d’administration de France Télévisions.


Pflimlin piètre copié/collé de Carolis... ou comment se débarrasser de la régie pub de France Télé !


Le 15 février dernier dans un article intitulé «Effondrement abyssal des recettes publicitaires de France Télévisions…entre -150M€ & -250M€, de 3 à 5 fois le « décrochage » annoncé par Pflimlin ! »,  le blog GCG Média révélait en exclusivité, l’éviction de Christophe Scherer Directeur des systèmes d’information de France Télévisions Publicité qui faisait en quelque sorte office de numéro  2 de la régie pub sous Santini dégagé par Pflimlin/Saada.

"Le Canard enchaîné" de ce mercredi 20, confirme l’information et y ajoute le nom de Christophe Chrétien (International) également viré.



Depuis l’arrivée de Daniel Saada choisi par Pflimlin pour remplacer Philippe Santini, les recettes publicitaires n’ont cessé de se dégrader. Il n’est plus question, il faut le redire, d’un « décrochage » mais d’une plongée abyssale inimaginable.

Oubliés les – 50/55 millions d’euros (« France Télévisions a récolté 50 millions d'euros de moins que prévu en 2012 » dixit Les déclarations de Pflimlin) par rapport au 425 M€ du COM (qui on le constate dans le document ci-dessus, sont en réalité - 66,5M€) que Pflimlin annonçait pourtant aux Echos, lundi dernier. La somme pourrait être de 3 à 5 fois supérieure

Pourtant Pflimlin fait comme si ce « manque à gagner » de -150M€ (quasiment 3 fois les -50/55M€) qu’il aurait déjà dû annoncer mais qui pourrait atteindre -250M€ jusqu’à 5 fois ce chiffre donc, n’existait pas. 

Hier encore devant les élus du C.C.E. dans un monologue interminable, s’agissant des recettes publicitaires, Pflimlin racontait ne pouvoir donner de chiffres car n’ayant aucune visibilité en début d’année. Vaste fumisterie

On se croirait revenu au moment où Stéphane Courbit le patron de LOV Group dont « Le Monde » vient de révéler « la mise en examen mardi 19 février à Bordeaux pour escroquerie et recel d'abus de faiblesse, pour l'investissement de 143,5 millions d'euros réalisé par Liliane Bettencourt dans sa société… », était donné comme rachetant la régie pub de France Télévisions.

Chacun se souvient de la question au ministre de l’époque, de Didier Mathus alors, député PS, qui s’était emporté en avril 2010, à l’Assemble Nationale en posant sur le cession de la régie publicitaire de France Télévisions dans le cadre des questions d'actualité: "Il y a quelques semaines, je vous avais questionné sur l'étrange privatisation de la régie publicitaire de France télévisions au bénéfice de M. Courbit, homme d'affaires ayant fait fortune dans la tété-réalité, ami du Président de la République et membre du « Club du Fouquet's ».

Décidément, Pflimlin le piètre copié/collé de Carolis n'aura, en 32 mois, fait que se planter en entraînant la télé publique vers le fond.

mardi 19 février 2013

Le CCE de France Télévisions envoie Pflimlin, une nouvelle fois au Pénal, en votant à l’unanimité une action en entrave.


Le C.C.E. de France Télévisions envoie Pflimlin, une nouvelle fois au Pénal, en votant à l’unanimité une action en entrave.

Pflimlin a tenté une nouvelle fois mais, sans succès, de jouer la montre en ressassant ses sempiternels discours pour essayer de durer le plus longtemps possible.

Ce mardi 19 février 2013 et demain mercredi 20, les élus du C.C.E. de France Télévisions étaient réunis pour la séance ordinaire de l’instance qui n’a finalement « d’ordinaire » que le nom puisque, avec en face Pflimlin qui riait jaune.

Après plusieurs préalables des uns et des autres rappelant les annonces inadmissibles de Pflimlin faites à la Presse et aux média suite au communiqué de la présidence du lundi 28/01/13 « La suppression des directions de chaînes ainsi que la mise en place du nouvel organigramme avec à sa tête un "Conseil de présidence" composé de quatre membres, sera présenté en Comité Central d'Entreprise le 19 février pour entrer en vigueur le 25 février. »

Bien que ce point n’ait pas été mis en information/consultation à l’ordre du jour, comme la loi contraignait pourtant Pflimlin à l’y inscrire (sachant que la jurisprudence impose que le jour de l’information soit distinct de celui de la consultation), ce dernier imaginait peut- être qu’en monopolisant la parole une première fois pendant plus d’une heure pour, toujours et toujours dire la même chose et débiter cette logorrhée verbale dont il abreuve le peu de séances du CCE où il est présent, cela passerait?!
 
Eh bien non ! En effet, les élus du Comité Central d'Entreprise, le CCE de France Télévisions, après avoir dû écouter ce flot de paroles ininterrompues, ont formellement voté ce jour et à l’unanimité, une résolution mandatant le Secrétaire pour qu’il dépose plainte au Pénal, en entrave contre Pflimlin. 

Ce n’est pas la première fois que Pflimlin essuie un tel vote mais il prend ici toute sa signification. Les élus comme les syndicats comme l’ensemble du personnel de France Télévisions en ont ras-le-bol de devoir se fader les boniments de Pflimlin du 1er janvier au 31 décembre.

Voici le texte de la résolution adopté à l’unanimité : « Constatant que les modifications de la gouvernance et les orientations stratégiques de France Télévisions ont été décidées et annoncées tant à la Presse qu’au personnel de l'entreprise sans que le Comité Central d'Entreprise (CCE) n’ait été, ni informé, ni consulté, les élus mandatent le Secrétaire pour entamer la procédure d'entrave devant toute juridiction compétente. (Il s’agit bien, en l’espèce, du Pénal) »

Ce n’est que le début de la défiance ainsi clairement manifestée à l’encontre de Pflimlin.

Cela fait pourtant déjà 32 longs mois que dure le déclin. C’est assez …même trop! Dans cette entreprise que Pflimlin a mené au bord de la mort clinique – la formule n’est pas trop forte – comme Presstalis où il a sévi de 2006 à 2010 et dont chacun sait où il l’a conduite,  il n’a qu’une idée en tête, durer un maximum de mois sur les 60 mois du mandat que lui a confié Nicolas Sarkozy, à l’été 2010…
 
Chaque mois qui passe – chaque jour, serait plus juste – la télé publique avec Pflimlin à sa, tête, poursuit sa longue agonie. Le patient – France Télé est subclaquant. C’est presque de l’acharnement thérapeutique à le(la) laisser dans cet état-là, entre les mains de celui qui la rend plus malade à chaque intervention!

En l’état, si rien n’est fait en urgence, elle risque de ne pas en réchapper. Le 11 février dernier, la CGC Média adressait une lettre à François Hollande: « Monsieur le Président de la République, abrégez le calvaire de Pflimlin…il vous le demande ! »suite au récent entretien qu’il a donné ce 11 février 2013 au titre de presse « Les Echos » Pflimlin jouait une fois encore les victimes...ce n’est jamais de sa faute !!!!

Il existe encore un faible espoir que la télé publique en réchappe mais il faut qu’elle change de praticien sans délai.
 
Depuis, le 4 janvier 2010, date de l'entrée en vigueur de la réforme Carolis symbolisée par la centralisation à tout crin, la mise en place de l’armée mexicaine avec explosion des nominations intermédiaires et dilution invraisemblable des responsabilités, rien ne va. Avec son successeur, chacun pouvait imaginer un mieux…C’est pire.

La marche arrière (à 180°) que Pflimlin opère, alors que quelques mois après son arrivée il avait annoncé le retour des directions de chaînes (« sa marque de fabrique »), consacre aujourd’hui, sa totale erreur de diagnostic. 

La « grande famille » de la malade, était déjà complètement «déboussolée» mais là avec ses revirements perpétuels,  c’est le pompon.

Demain , le 20 février alors que se poursuit la réunion du C.C.E. et qu’au global, à part une demie journée de perdue à ne rien dire par Pflimlin, devrait selon toute vraisemblance, voir les mêmes élus voter formellement le déclenchement du droit d'alerte économique en confiant au cabinet d’expertise qui sera choisi, le soin de mener toutes les investigations nécessaires pour faire la lumière sur la vraie situation de l’entreprise que beaucoup, à tous niveaux, qualifient de catastrophique.