Quand l’ex-Orange rattrapée par ses salades aux salariés tape sur la presse !
Ce mercredi alors qu’elle s’adressait au personnel
après l’avoir fait l’avant-veille devant le panel de 150 cadres convoqués à ces
séances d’autosatisfaction que sont ces webinaires imposés mensuellement, l’ex-Orange
assurait encore que concernant Salto « aucune décision n’était prise,
qu’il ne fallait pas croire ce qu’écrivait la presse et qu’aucune annonce
ne serait faite vendredi ».
Seulement voilà, la presse qu’il ne
faut pas croire selon Ernotte – autrement dit lorsqu’elle s’y exprime,
il ne faut donc surtout pas penser que cela soit vrai ! – a déjà largement
écrit sur la dissolution de Salto et le CSE de ce 20 janvier au siège de
France Télés où le point doit être traité...Encore hier Pure médias qui écrit "En préparation à cette
fin, les trois actionnaires organisent des réunions pour informer leurs
salariés d'une hypothétique dissolution du service. TF1 a réuni ses
équipes mercredi, France
Télévisions les rencontrera demain, comme l'a
révélé puremedias.com lundi."
Une chose parait acquise en tout cas...Appeler son dernier raout "Télévisionnaire" après une telle déconfiture, en ayant été incapable de voir plus loin que le bout de son nez, il faut quand même oser !
A France Télés, dans les étages supérieurs, certains pour tenter de se défausser accusent à présent l’État actionnaire et le gouvernement de « lâchage » : « Ce qui devait concurrencer ce "diable
Netflix" selon Ernotte est à l’agonie et personne au sein du ministère de la Culture ou
de Bercy ne lève le petit doigt. Ils n'en ont rien à foutre…».
Etrange
vison quand même de venir expliquer que l’État n’a rien fait après les dizaines de millions des contribuables jetés
au feu par France Télévisions dans cette lubie ernottienne qui est au final une
catastrophe économique sans nom qui affiche un déficit pas très loin des 200
millions d’euros en tenant compte des personnels «détachés» par les 3
sociétés parties-prenantes dont il faudra tenir compte !
NON Salto n’est pas
à vendre - combien de fois faudra-t-il le répéter ? - contrairement à ce que prétendent l’ex-Orange et son ex-dircab qui chantent toujours « être
à la recherche d’un actionnaire qui croit dans le projet industriel de Salto…omettant
le plus fallacieusement qui soit de dire que ce dernier ne
pourra de toute façon, pas se substituer à FTV à cause du pacte d'actionnaires qui lie au
minimum pour 5 ans TF1, M6 et
France Télés dans Salto (*)
(*)
Cette incroyable plantage industriel dont Ernotte est à l'origine et dans lequel elle a entraîné les contribuables français bien malgré eux, les trayant comme de simples vaches à lait, le blog CGC Média l'avait prévu il y a belle lurette...encore le 8 novembre 2021 avec un titre et dessin qui ne souffraient guère d'interrogations: " Sale temps pour Salto !"
Dans la plus petite entreprise du CAC 40 ou dans n'importe quel groupe privé, ces millions partis en fumée et cramés pour quelques égos surdimensionnés, serait sanctionné sans délai par le licenciement pour faute lourde sans indemnité évidement du ou des responsables !
Il
y a quelques heures donc, le site du titre de presse précité, en remettait une couche dans son article signé Tom Kerkour « "On attend de savoir à quelle sauce on va
être mangés", la longue incertitude qui plane au-dessus de Salto » qui se conclut ainsi
« Au milieu de tout le bruit
qui entoure Salto, c'est bien le silence qui interroge le plus. Où est passé
le gouvernement ? La plateforme pensée comme un champion français du
divertissement coule, et personne au sein du ministère de la Culture ou de
Bercy n'a tendu la main à l'entreprise pourtant à l'agonie. "Ils n'en ont
rien à foutre. Quand Netflix arrive en France, l'Élysée tweet 'tudum'. Pour
Salto, l'alliance de trois français, ils ne font rien. C'est une vision très
bizarre de l'exception française", peste un connaisseur. ».
Extrait :
Alors que le projet de vente de la plateforme est sur le point
de tomber à l'eau, les salariés comme les trois actionnaires s'agaçent d'un moment
de flottement qui dure depuis trop longtemps.
Les jours de Salto sont
comptés. Alors qu'hier encore "Satellifax"
évoquait l'idée d'un "repreneur de dernière minute" pour le service
de streaming tricolore, à l'intérieur, plus personne n'y croit. (*) Officiellement,
l'entreprise détenue à parts égales par France Télévisions, TF1 et M6 n'a pas
encore terminé sa recherche d'un potentiel acheteur.
Mais pléthore d'acteurs ont déjà étudié un rachat (Canal+,
Amazon, Agile) sans que les tractations n'aboutissent. Selon nos informations,
la vente en bloc n'est plus à l'ordre du jour. "Il n'y a pas de date de
fin officielle pour présenter une offre, ça continue jusqu'à ce que Salto, et
surtout ses actionnaires en aient marre", résume un bon connaisseur du
dossier. Et maintenant ? "Ils en ont marre". Que ce soit d'ici la fin
de la semaine ou la fin du mois, tous les acteurs veulent aller vite. "La
situation actuelle n'est agréable pour personne", explique-t-on dans l'une
des chaînes.
En préparation à cette
fin, les trois actionnaires organisent des réunions pour informer leurs
salariés d'une hypothétique dissolution du service. TF1 a réuni ses
équipes mercredi, France
Télévisions les rencontrera demain, comme l'a
révélé puremedias.com lundi.
L'avenir du contenu, un autre
casse-tête
L'hypothèse d'une revente entière écartée, reste la liquidation
suivie d'une vente des actifs de la société : sa base d'abonnés, son catalogue
ou simplement la marque "Salto". Les acteurs qui ont manifesté leur
intérêt lors du premier tour pourraient bien revenir dans les négociations. De
telles ventes permettraient à Salto d'éponger ses dettes, et donc, aux
actionnaires de minimiser leurs pertes.
Pourtant, même la vente de ces actifs pourrait bien devenir un casse-tête.
"Salto est une marque qui a de la valeur, mais aujourd'hui, elle est
associée à un échec", estime un expert du monde audiovisuel. La vente du
catalogue risque aussi d'être compliquée, TF1 n'ayant que très peu envie de
voir ses productions filer chez la concurrence. Depuis le départ, les
différents acteurs refusent que leur savoir faire puisse enrichir un concurrent
actuel ou potentiel, soit autant raisons qui ont fait capoter la vente.
L'entreprise pourrait donc tout simplement mettre la clé sous la porte, et les
actionnaires hériter de ses pertes.
Après le Salto, l'atterrissage
Victime de ces remous, les salariés de Salto se disent globalement inquiets
- ou résignés. "On attend de savoir à quelle sauce on va être mangés",
ironise un cadre.
Le média "Satellifax" a avancé que les actionnaires
se seraient engagés à transmettre des offres d'emplois à tous les salariés. Une
décision plutôt logique, les rangs de l'entreprise étaient surtout peuplés de
personnes issues des trois groupes. Pourtant, selon nos informations, tous
n'ont pas véritablement vocation à être repris, mais le but est de limiter la
"casse sociale".
Ainsi, une partie des 42 employés pourrait, si elle le souhaite, repartir
chez son précédent employeur. Un total déjà bien réduit, plusieurs dizaines de
départs ayant eu lieu au cours des derniers mois. Tous ne pourront cependant
pas être accueillis. Les groupes n'ont pas la capacité de récupérer des profils
déjà très similaires aux leurs, ou trop axés sur le digital.
Parmi ces repêchages, la question de l'atterrissage du directeur de Salto
se pose. En effet, Thomas Follin a passé une bonne partie de sa carrière au
sein du groupe M6 avant d'être placé à la tête du navire tricolore.
Vraisemblablement, le groupe de Nicolas de Tavernost va tenter de récupérer son
talent. "La question ne s'est pas encore posée, si l'aventure se termine,
il faut encore tout boucler proprement. Même s'il y a des chances que M6
veuille le récupérer, il est libre d'aller tâter le terrain ailleurs",
précise une source bien informée. "Depuis son départ de M6, les choses ont
bien changé, je ne pense pas qu'il souhaite y retourner. Il a du réseau et est
très intelligent, il trouvera sans problème", commente un proche.
Au milieu de tout le bruit qui entoure Salto, c'est bien un silence qui
interroge le plus. Où est passé le gouvernement ? La plateforme pensée comme un
champion français du divertissement coule, et personne au sein du ministère de
la Culture ou de Bercy n'a tendu la main à l'entreprise pourtant à l'agonie.
"Ils n'en ont rien à foutre. Quand Netflix arrive en France, l'Élysée tweet
'tudum'. Pour Salto, l'alliance de trois français, ils ne font rien. C'est une
vision très bizarre de l'exception française", peste un connaisseur."