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mardi 12 novembre 2024

Après la catastrophe industrielle Salto, revoici la Saltomania !

Après la catastrophe industrielle Salto, revoici la Saltomania  !

Non ce n'est pas la danse de l'hiver mais le retour d'une formule qui a explosé en plein vol mais que quelques-uns n'hésitent pas à recycler aujourd'hui, sous une autre forme, en espérant que ça passe ! 

Rebelote…Certains doivent surement croire que les Français n’ont pas de mémoire mais surtout qu’ils peuvent être pris pour des andouilles ?!

Les quelques lignes publiées dans La Tribune Dimanche, intitulées « Audiovisuel, l’union fait la force » en sont le parfait exemple et répondent assez bien à ce désespérant constat : l’intérêt que tout ce petit monde de l’entre soi, a tout de continuer à resservir même réchauffé, le combat supposément anti-Gafa que chantent  toujours les mêmes.

«On voit arriver des géants américains, explique-t-on en off du côté de France Télévisions. Ils sont là, en face de nous, et on a besoin de montrer que nous sommes des interlocuteurs costauds. » exactement mot pour mot la même musique qu’en 2019/2020 au lancement de Salto.

Dans l’article de Rémi Jacob, qui reprend les informations publiées en exclusivité, le 5 novembre dernier dans La Lettre, (*) il est même  question de l’emballement de l’ex-Orange pour cette mixité qui a faut-il le redire coûté quelques 90 millions d’argent public à France Télévisions donc aux Français ainsi qu’à M6 et TF1 soit près de 300 millions avant liquidation après seulement 2,5 ans d’exercice.


Extrait

« La photo de famille aura lieu mercredi en fin de matinée, dans le spacieux auditorium niché au cœur de la tour TF1, à Boulogne-Billancourt (Hautsde-Seine). Sur le cliché figureront Rodolphe Belmer (TF1), David Larramendy (M6), et Delphine Ernotte (FTV) avec à leurs côtés, les représentants de sociétés de gestion collective d’auteurs et artistes-interprètes comme la SACD, la Sacem, la Scam ou l’Adami ainsi que des syndicats de producteurs. » précise  La Tribune Dimanche qui ajoute « Objectif de ce raout: présenter la «filière audiovisuelle », une nouvelle entité destinée à peser face aux pouvoirs publics, à l’heure où les Gafa fragilisent considérablement les modèles économiques des entreprises françaises. Une idée qui a germé cet été dans la tête de Rodolphe Belmer. »

Donc l’ex éphémère conseiller ernottien (eh oui ! Rodolphe Belmer l’a été pendant à peine plus de mois après le parachutage de cette dernière en 2015 dans les conditions que chacun connait pour très vite jeter l’éponge jeter l’éponge) est à présent, celui qui prône exactement ce qu’a été Salto – un gouffre financier – destiné à contrer les Gafa (il semble qu’on dit GAFAM depuis quelques temps ) et qui n’a rien concurrencé du tout !

« À la fin, le toujours pédégé  de TF1 – pour le moment –  a(urait) fait part de ce projet à Delphine Ernotte, qui a immédiatement été séduite. » écrit encore le titre de presse qui cite Belmer « En entrant pour la première fois de notre histoire dans une logique de filière, nous défendons un secteur stratégique qui joue un rôle essentiel pour la souveraineté française, glisse-t-elle qui fait aujourd’hui face à des enjeux existentiels: révolution de l’IA, défense de notre modèle français de la création et du droit d’auteur.

«Les enjeux auxquels nous faisons face sont suffisamment tectoniques pour que l’ensemble des parties prenantes de notre secteur s’unissent dans une logique de filière afin de défendre des intérêts collectifs et la valeur de notre secteur » enchérit l’intéressé qui parle d’ « un intérêt supérieur à parler d’une même voix pour sa pérennité, la sécurisation d’une création et d’une information audiovisuelles françaises de qualité et pour le développement et le rayonnement de l'exception culturelle. »

Ben voyons…Oubliée la plainte déposée par TF1, en début d’année, devant la Commission européenne contre France Télévisions et l’État français pour «aides d’État illégales » accusant notamment France 2 d’avoir une programmation trop «commerciale » et de marcher sur les plates-bandes des chaînes privées, faussant ainsi la concurrence.

L’ex-primo dircab ernottien d’enchérir au printemps dernier pour faire croire qu’il roulerait encore pour l’ex-Orange «France Télévisions n’est pas en guerre avec le privé» espérant peut-être en tirer profit ?!

Qu'est-ce que c'est que tout ce cirque ? 

Hallucinant et totalement incompréhensible…à moins qu’une anguille ne se soit habilement planquée sous la roche !!

Cette nouvelle Saltomania de circonstance est non seulement choquante, après la catastrophe industrielle du trio qui remet le couvert comme si de rien n’était, en changeant juste le vocable de « plateforme on est passé à filière » mais qui plus est, de la com’ pure avant l’arrivée du nouveau pédé à France Télés.  

lundi 11 novembre 2024

Attaché(e) parlementaire, un métier d’avenir à France Télévisions ?!

Attaché(e) parlementaire, un métier d’avenir à France Télévisions ?!

La dernière publication de l’ADAP sous la plume de son emblématique Madiba a de quoi interpeller. L’Association de Défense de l’Audiovisuel Public explique  comment  l’ex-Orange et son staff rapproché qui ont laissé le contrôle à d’autres, à commencer par Médiawan (sous contrôle américain) Banijay et Brut, les 3 omniprésentes boites de prod qui captent une grosse partie du quasi milliard dédié aux programmes, ne traitent plus certaines actus.

Extraits

« La scène se passe à la cafétéria de Malakoff. Étrange fonctionnement devenu la règle  : 

- Yé Alex ça s’arrose… tu pars quand ? 

- Hé sa nou fè , j’attends ma note de nomination et je pars de suite . Fin de citation. 

Mais il va ou l’ami Alex ? 

À Tahiti, c’est le nouveau directeur d’antenne de la station de Pamatai. Ne le dites pas encore aux tahitiens ils ne sont pas informés, sauf la direction locale  qui a validé l’opération. 

Alex Bellerose va déchouker la tahitienne Tepiu Bambridge qui ne plait pas à celle qui dirige le pôle. C’est un fusible qui saute.

À Polynésie La 1ère, ils ont fait plus fort que ça : Les membres du gouvernement sont allés à l’ONU parler de la décolonisation de la Polynésie française et les attachés parlementaires des élus ont filmé les débats et réalisé sur place des interviews de leurs patrons. 

De retour au Fenua, ils ont tout donné à la direction de Polynésie La 1ère et tout  cela a été diffusé en radio, en télé et sur internet posant ainsi la question : A quoi servent les journalistes ?

C’est l’info à « bas coût ».. Coup bas sur lequel on attend l’intervention de la déléguée syndicale (CFDT) de Tahiti  à la prochaine réunion de la commission déontologie dont le syndicat dénonçait, il y a peu, dans un tract :  l’usage croissant et abusif des  reportages faits par ICI, ex France3 pour le site d’information de France bleu avec des  captures d’écran comme images supports. » 


 L’ADAP se pose également une autre question : « À quoi sert le directeur de l’information du pôle outre-mer ? » mettant en avant tout un tas d’exemple pour étayer sa demande :

- Black-out en Guadeloupe, 260.000 personnes plongées dans le noir Rien au JT du soir de France 2. Rien

- Des milliers de manifestants d’outremer défilent dans les rues de Paris contre la vie  chère. Rien non plus au JT du soir de F2 

- Discussion au parlement pour le report des élections en Nouvelle Calédonie. Toujours rien au JT du soir de F2 

- Fusillade dans un appartement en Guadeloupe, 2 morts, plusieurs enfants blessés, victimes collatérales. Encore rien au JT du soir de F2 

- Pire , en Guadeloupe,  2 enfants retrouvés DECAPITES … Mais rien au JT du soir de F2.

Quant à la semaine de l’Outre-mer, faut-il rappeler qu’en plein black-out en Guadeloupe et au moment des émeutes en Martinique le JT du soir de F2 présentait un reportage sur la beauté de la Montagne Pelée. 

Les rediffusions durant cette semaine étant supérieures aux nouveautés, pas de conférence de presse pour annoncer le programme. Le budget Com’ est parti à l’ALCAZAR avec la direction du pôle. (lire: L'Alcazar, endroit idéal pour dépenser les crédits de la transformation et rouler dans  les plumes le gouvernement qui réclame des économies à France Télévisions.) 

C’est pourquoi Madiba repose la question : A quoi sert la direction du pôle outre-mer puisqu’aucune information grave  concernant l’outre-mer n’est traitée au national. 

C’est surement ça la VISIBILITÉ des outre-mer…que l’ex-Orange et sa directrice ad hoc, clament régulièrement sur tous les toits?! C’est organisé ainsi, sur F3 depuis septembre AUCUNE INFO DE L’OUTRE-MER, AUCUNE DANS LES NOUVEAUX JT.

Dire que certains osent parler de continuité pour le groupe alors qu’il faudrait aujourd’hui une poigne de fer pour tenter de briser la gangue des profondeurs abyssales dans laquelle le groupe de télés publiques n’a cessé de sombrer depuis l’été 2015.

dimanche 10 novembre 2024

Ohé Michel, t’es sourd ou quoi ? Tu touches pas à l’Audiovisuel public !

Ohé Michel, t’es sourd ou quoi ? Tu touches pas à l’Audiovisuel public !

Ils sont six à en appeler aux députés pour un «vote conforme » du texte adopté par le Sénat en octobre, vu le calendrier parlementaire particulièrement serré.

Sibyle Veil, Marie-Christine Saragosse, Kim Younes Charbit qui vient à peine d’atterrir à TV5Monde et Delphine Ernotte parachutée elle en 2015, toutes deux dans les conditions que chacun connait aujourd’hui, mais aussi, Laurent Vallet et Bruno Patino qui trépigne d’arriver à FTV avec un numéro 2 déjà choisi, à prôner l’adoption de la PPLO (Proposition de loi organique) affectant un montant d’impôt à ces entreprises afin d’éviter la budgétisation de leur financement.   

Le blog CGC Média qui a déjà consacré, il y a peu, un article sur le supposé risque de   « Budgétisation » que certains brandissent comme un épouvantail et qu’ils voudraient éviter à tout prix, au motif qu’elle n’assurerait pas l’indépendance de l’Audiovisuel public ! rappelle que la TVA dont l’État prélève une portion pour financer l’Audiovisuel public est déjà un impôt indirect ou taxe qui participe bien déjà à la budgétisation au niveau recettes.

Demander à éviter ce qui existe déjà, est assez étonnant !

Les six ne s’arrêtent pas là, ils rappellent au gouvernement et au Premier ministre que «La télévision est un "métier de temps long"». Toc toc toc, y a quelqu’un qui les entend ? 

La PPLO, examinée selon la procédure accélérée, prévoit l’affectation d’un «montant d’impôt », comme la TVA, au financement de Radio France, France Médias Monde / FMM), France Télévisions, Arte France, l’INA, et TV5 Monde.   Pour être applicable dès l’année prochaine, elle doit être promulguée avant la fin de la discussion sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, actuellement examiné à l’Assembléequi devrait se terminer selon toute vraisemblance par un 49.3. 

En l’absence d’un dispositif alternatif, le financement devrait continuer de dépendre de la TVA, dispositif adopté après la suppression de la contribution à l’audiovisuel public (CAP), est, en l’état de la Constitution, interdite à partir de 2025.

Le texte sera examiné par la commission spéciale mercredi 13 novembre à partir de 15h, selon son agenda prévisionnel. L’examen en séance publique est prévu pour le mardi 19 novembre durant la séance de l’après-midi.

Rappelons aussi que les projets de COM pour 2024-2028 de France Télévisions, Radio France, FMM et l’INA ont reçu, le 6 novembre, des avis défavorables de la commission des Affaires culturelles comme de la commission des Finances, qui a également rejeté les crédits de la mission Audiovisuel public.

« On s’en fout » murmurent, en coulisses, celles et ceux qui expliquent que le gouvernement pourrait très bien ne pas passer la fin de l’année et ajoutent à qui veut l’entendre qu’ « il n’y a d’autres choix que de les laisser entrer en action avec quelques ajustements (s’il le faut vraiment) puisque de toute façon ROM et sa troupe ont déjà, eux, rendu des avis favorables ! »

Michel, si c’est ROM et son équipage de l'Arcom enterprise qui le disent, tu ne vas tout de même pas nous faire un pataquès  ?