Demandez la version « collector » de la saga audiovisuelle version 2008/2009. Mieux que « Dallas » et son univers impitoyable, largement au-dessus de « Dynastie » et ses intrigues permanentes, pleine d’incroyables rebondissements en tous genres, à la fin incertaine où ceux qui pensent avoir compris pourraient bien rester sur leur faim.
De l’action…de multiples revirements… un scénario à vous couper le souffle où l’un des personnages principaux après avoir annoncé « sa mort » en direct, perd la face mais ne perd pas la vie…de nombreux effets comiques qui réduisent heureusement les tensions et la charge émotionnelle présente tout au long de l’histoire.
Avec la participation exceptionnelle de Patrick et Jean-Paul qui pour dérouter le spectateur reviennent régulièrement laissant croire qu’ils seront toujours là à la fin !!!!
Dépêchez-vous, « édition limitée » il n’y en aura pas pour tout le monde…
Synopsis : Depuis l’incroyable renversement de situation provoqué il y a peu par 239 opposants au personnage central de notre histoire – pas JR, non – JF qui à partir d’un texte dont il a le secret , a essayé d’organiser pour sauver sa tête, une manip de folie qui semble cependant avoir tourné court.
Alors qu’il avait annoncé lui-même sa disparition au cas où ce qu’il appelle "Cet impôt extrêmement mal compris par les Français qu’est la redevance" devrait augmenter et diminuer encore un peu plus le pouvoir d’achat des citoyens dans cette période de crise, il a cru pouvoir avoir embobiner tout e monde par un tour de passe-passe dont il a le secret !
Grâce à l’aide d’un professionnel Gérard Majax, il a fait croire que comme beaucoup : " il n’était pas favorable à l’augmentation de cette fameuse taxe si peu comprise", au motif qu’il serait meurtri qu’elle frappât "le pouvoir d'achat de ses compatriotes en ces temps de vache maigre"....il a harangué les uns et les autres pour le plus sournoisement qui soit au lieu de "les frapper une fois" les faire passer 2 ou 3 fois au guichet…Unique !!!! Pas le guichet, non, l’entourloupe.
Pour retourner la situation à son avantage, il a cherché à mouiller tout le monde et a tenté de faire passer les gentils pour les méchants… Le RDSE, un groupe qui milite et se bat, entre autres, pour garantir les libertés publiques...allait devenir aux yeux de tout un chacun la cause de tous les maux et passer pour les « coupeurs » de bourses…style les sbires du Sheriff de Nottingham dans Robin de Bois.
C’est presque là que nous en étions restés.
Comment tout cela finira-t-il, l’inénarrable JF réussira-t-il à gagner la partie avant le mercredi 4 février? Sachant qu’il n'y a plus, d’ici là, aucun moyen d'amender le « texte » d'ici au vote solennel, Le RDSE pas du tout satisfait de cette inversion des rôles et encore moins satisfait du « compromis issu de la Commission mixte paritaire » (CMP) va-t-il comme cela est probable basculer dans l'opposition ?
Situation de tous les dangers pour « ceux qui ont maladroitement lancé la procédure» et dont la majorité dans l’une des 2 instances de représentation ne tient qu'à un fil. Lors d’un précédent épisode l'examen du texte n’avait pu compter que sur 11 bulletins d'avance pour l'emporter (164 voix "pour" et 153 "contre").
C’est donc ce fragile équilibre qui risque de voler en éclats. Le RDSE qui s'était majoritairement abstenu la première fois, a fait savoir qu'il voterait désormais contre le texte. Ce sont donc 10 votes qui, basculeraient dans l'opposition au texte qui, de fait, pourrait passer tout simplement à la trappe.
Le célèbre JF national utilisera-t-il son arme secrète et lancera-t-il « Kristin » à l’assaut des récalcitrants ? Versera-t-il un puissant soporifique dans le « réservoir » de voix qui s'étaient échappées autour de J-P lors du premier scrutin, afin d’endormir tout le monde jusqu’à mercredi ? Ou bien la récente grève des scénaristes d’Hollywood aura-t-elle, finalement, un effet salutaire sur les « producteurs » de cette incroyable saga qui n’a que trop durée en décidant simplement comme c’est l’usage outre Atlantique de l’arrêter avant le vrai flop ????
vendredi 30 janvier 2009
jeudi 29 janvier 2009
La CMP a presque entériné le projet de loi quand TF1 et dans une moindre mesure M6 enregistrent une nette chute de leurs recettes pub. Qui va payer?
Après que les députés aient cédé sur l'augmentation de la redevance et les sénateurs sur la révocation des patrons de l'audiovisuel public, le gouvernement a bien pris soin de cadrer le débat avant qu'il ait lieu.
Chacun sait que la CMP commission mixte paritaire qui doit boucler le projet de loi audiovisuelle n'a pas tout a fait terminé ses travaux.
Les deux textes successivement votés par l'Assemblée nationale et le Sénat étant bien différents, le premier ministre, s'était employé mardi dernier à les atténuer. Hier, la commission mixte paritaire a mis sur la table les points qui divisaient: l'augmentation de la redevance, le contrôle financier de la télévision publique et surtout les modalités de révocation des présidents de l'audiovisuel public.
Elle a ensuite entériné les questions annexes où la taxe sur les télécommunications a été modulée en fonction de leurs investissements. Par ailleurs, les télécoms conservent la possibilité de réserver leurs contenus exclusivement à l'usage des abonnés à leurs réseaux.
Les députés qui n'avaient pas vraiment le choix ont dû, semble-t-il, faire plus de concessions que les sénateurs qui n'avaient pas digéré d'avoir eu à examiner le texte après l'entrée en vigueur de la suppression de la publicité après 20 heures sur France Télévisions.
Redevance à 118 euros en 2008,
redevance à 120 euros en 2009 et
redevance à 122 euros en 2010!
cette dernière augmente régulièrement de 2 euros par an sur les 3 ans à venir contrairement aux propos tenus en mai par le Chef de l'Etat: "C'est toujours comme ça en France, on commence par des augmentations de deux euros et puis comme on les fait chaque année, à la fin ça fait plus de deux euros...il n'y aura pas d'augementation, non c'est non".
Soi-disant indexée sur le coût de la vie dès le budget 2008, la redevance sera donc augmentée ensuite de 2 euros l'année suivante....de quoi porter son montant en 2010 à 122 euros.
Et qui est-ce qui paie en fin de compte ?....attention, mains sur le buzzer...tic tac, tic tac, tic tac....et oui, bonne réponse: les contribuables.
En contrepartie, les sénateurs ont renoncé à l'arrondissement de la redevance à l'euro supérieur ainsi qu'à la taxation des ordinateurs. Hostile à la hausse de cette taxe, Jean-François Copé, patron des députés UMP, qui avait indiqué "moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance" a obtenu gain de cause sur la question de la révocation des présidents de l'audiovisuel public.
Le Parlement conserve donc un droit de veto (3/5ème apparemment)sur la nomination et le départ des dirigeants...la position du Sénat, somme toute, risquant d'être frappée d'inconstitutionnalité. Par ailleurs, les députés et sénateurs sont tombés d'accord sur la création d'une commission parlementaire spéciale chargée d'évaluer les moyens et le montant du financement de la télévision publique plutôt que d'attribuer ce pouvoir de contrôle au Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Les moyens, là est bien la question à présent puisque le surplus de recettes publicitaires sur TF1 et M6 qui devait être taxé pour donc le financement de leur baisse jusqu'à leur suppression sur France Télévisions est en nette baisse.
Les chiffres sont tombés aujourd'hui, TF1 et dans une moindre mesure M6 ont enregistré une chute de leurs recettes publicitaires depuis début janvier, malgré la suppression de la publicité après 20H00 sur les chaînes publiques.
Qui va bien pouvoir payer au final? La TNT et Canal+ qui affichaient de très bons résultats, selon une étude de Yacast, spécialiste de la mesure publicitaire, publiée jeudi?
Le chiffre d'affaires publicitaire de TF1 a chuté de 16% du 5 au 25 janvier,
comparé à la période allant du 7 au 27 janvier 2008, souligne Yacast, qui prend
soin de souligner que le contexte économique de ce début d'année est "très
différent" de celui de début 2008.
TF1 est "principalement handicapée par un recul notable des recettes
enregistrées sur les écrans diffusés avant 20H00 (-26%)", précise le cabinet d'études. Or la chaîne avait indiqué en octobre qu'elle baisserait en
janvier-février 2009 les tarifs de ses écrans publicitaires en journée. Sur l'ensemble de la journée, le nombre de messages a baissé de 12% et la
durée du temps publicitaire de 11%.
M6 subit pour sa part un recul de 8% de son chiffre d'affaires publicitaire. Après 20H00, le chiffre d'affaires est en baisse de 15%, malgré une hausse du nombre de messages (+11%) et la durée du temps publicitaire (+2%).
Canal+ qui en revanche affiche une meilleure santé avec un bond de 20% de
son chiffre d'affaires publicitaire, qualifié par Yacast de "performance notable
dans un contexte particulièrement défavorable"; jusuq'à 26% de hausse après 20H00.
Les autres gagnantes de ce début d'année: les chaînes de la TNT, dont les
recettes publicitaires (bien inférieures à celles des chaînes hertziennes, ndlr)
ont explosé de 78% sur la période. Il faut dire que leur point de départ était particulièrement bas.
Les chaînes publiques, qui n'accueillent plus de spots après 20H00
depuis le 5 janvier, ont fait le forcing pour matraquer en journée où la publicité a progressé en volume de 9% pour France 2 et France 3 malgré la fait que les gros annonceurs qui liaient leurs passages "jour" aux "écrans pub" d'après 20h00 aient commencé un vrai désengagement . France 5 a, quant à elle, essuyé un recul de 1%, là aussi en volume. Les changements dans les conditions générales de vente de France Télévisions Publicité limitent toutefois les comparaisons en chiffre d'affaires.
Chacun sait que la CMP commission mixte paritaire qui doit boucler le projet de loi audiovisuelle n'a pas tout a fait terminé ses travaux.
Les deux textes successivement votés par l'Assemblée nationale et le Sénat étant bien différents, le premier ministre, s'était employé mardi dernier à les atténuer. Hier, la commission mixte paritaire a mis sur la table les points qui divisaient: l'augmentation de la redevance, le contrôle financier de la télévision publique et surtout les modalités de révocation des présidents de l'audiovisuel public.
Elle a ensuite entériné les questions annexes où la taxe sur les télécommunications a été modulée en fonction de leurs investissements. Par ailleurs, les télécoms conservent la possibilité de réserver leurs contenus exclusivement à l'usage des abonnés à leurs réseaux.
Les députés qui n'avaient pas vraiment le choix ont dû, semble-t-il, faire plus de concessions que les sénateurs qui n'avaient pas digéré d'avoir eu à examiner le texte après l'entrée en vigueur de la suppression de la publicité après 20 heures sur France Télévisions.
Redevance à 118 euros en 2008,
redevance à 120 euros en 2009 et
redevance à 122 euros en 2010!
cette dernière augmente régulièrement de 2 euros par an sur les 3 ans à venir contrairement aux propos tenus en mai par le Chef de l'Etat: "C'est toujours comme ça en France, on commence par des augmentations de deux euros et puis comme on les fait chaque année, à la fin ça fait plus de deux euros...il n'y aura pas d'augementation, non c'est non".
Soi-disant indexée sur le coût de la vie dès le budget 2008, la redevance sera donc augmentée ensuite de 2 euros l'année suivante....de quoi porter son montant en 2010 à 122 euros.
Et qui est-ce qui paie en fin de compte ?....attention, mains sur le buzzer...tic tac, tic tac, tic tac....et oui, bonne réponse: les contribuables.
En contrepartie, les sénateurs ont renoncé à l'arrondissement de la redevance à l'euro supérieur ainsi qu'à la taxation des ordinateurs. Hostile à la hausse de cette taxe, Jean-François Copé, patron des députés UMP, qui avait indiqué "moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance" a obtenu gain de cause sur la question de la révocation des présidents de l'audiovisuel public.
Le Parlement conserve donc un droit de veto (3/5ème apparemment)sur la nomination et le départ des dirigeants...la position du Sénat, somme toute, risquant d'être frappée d'inconstitutionnalité. Par ailleurs, les députés et sénateurs sont tombés d'accord sur la création d'une commission parlementaire spéciale chargée d'évaluer les moyens et le montant du financement de la télévision publique plutôt que d'attribuer ce pouvoir de contrôle au Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Les moyens, là est bien la question à présent puisque le surplus de recettes publicitaires sur TF1 et M6 qui devait être taxé pour donc le financement de leur baisse jusqu'à leur suppression sur France Télévisions est en nette baisse.
Les chiffres sont tombés aujourd'hui, TF1 et dans une moindre mesure M6 ont enregistré une chute de leurs recettes publicitaires depuis début janvier, malgré la suppression de la publicité après 20H00 sur les chaînes publiques.
Qui va bien pouvoir payer au final? La TNT et Canal+ qui affichaient de très bons résultats, selon une étude de Yacast, spécialiste de la mesure publicitaire, publiée jeudi?
Le chiffre d'affaires publicitaire de TF1 a chuté de 16% du 5 au 25 janvier,
comparé à la période allant du 7 au 27 janvier 2008, souligne Yacast, qui prend
soin de souligner que le contexte économique de ce début d'année est "très
différent" de celui de début 2008.
TF1 est "principalement handicapée par un recul notable des recettes
enregistrées sur les écrans diffusés avant 20H00 (-26%)", précise le cabinet d'études. Or la chaîne avait indiqué en octobre qu'elle baisserait en
janvier-février 2009 les tarifs de ses écrans publicitaires en journée. Sur l'ensemble de la journée, le nombre de messages a baissé de 12% et la
durée du temps publicitaire de 11%.
M6 subit pour sa part un recul de 8% de son chiffre d'affaires publicitaire. Après 20H00, le chiffre d'affaires est en baisse de 15%, malgré une hausse du nombre de messages (+11%) et la durée du temps publicitaire (+2%).
Canal+ qui en revanche affiche une meilleure santé avec un bond de 20% de
son chiffre d'affaires publicitaire, qualifié par Yacast de "performance notable
dans un contexte particulièrement défavorable"; jusuq'à 26% de hausse après 20H00.
Les autres gagnantes de ce début d'année: les chaînes de la TNT, dont les
recettes publicitaires (bien inférieures à celles des chaînes hertziennes, ndlr)
ont explosé de 78% sur la période. Il faut dire que leur point de départ était particulièrement bas.
Les chaînes publiques, qui n'accueillent plus de spots après 20H00
depuis le 5 janvier, ont fait le forcing pour matraquer en journée où la publicité a progressé en volume de 9% pour France 2 et France 3 malgré la fait que les gros annonceurs qui liaient leurs passages "jour" aux "écrans pub" d'après 20h00 aient commencé un vrai désengagement . France 5 a, quant à elle, essuyé un recul de 1%, là aussi en volume. Les changements dans les conditions générales de vente de France Télévisions Publicité limitent toutefois les comparaisons en chiffre d'affaires.
mercredi 28 janvier 2009
Pour 2 fois 2€ Copé est toujours vivant et la télé publique est en train de mourir
Découvrez ci-après l'article de "20 minutes" sur les petits calculs d'apothicaires auxquels s'est livré en fin d'après midi, la commission mixte paritaire qui a acté une hausse de la redevance.
Incroyable manip autour de "La redevance cet impôt extrêmement mal compris par les Français." dixit Jean-François Copé qui ajoute " Nous, les députés UMP, ne sommes pas favorables à son augmentation", qui frapperait "le pouvoir d'achat des français en période de crise"....Et c'est donc pour ne pas simplement "les frapper en période de crise" ces français que Copé va les taxer doublement!!!!!
Selon 20minutes "la solution qui pourrait être retenue par la majorité viserait, afin que personne ne perde la face, à acter une hausse de la redevance équivalente à celle votée par les sénateurs tout en la présentant comme exclusivement liée à l'inflation. L'indexation ne porterait alors pas seulement sur l'année 2009 mais aussi sur l'année 2008."
Comment un tel tripatouillage où députés et sénateurs établissent à 2€ par an le montant exact de l'inflation (environ 1,75% en 2008 et 1,75% en 2009) à partir d'une somme initiale de 116€, peut-il convaincre qui que ce soit?
Comment le Conseil d'Etat ou encore le Conseil Constitutionnel pourraient-ils laisser passer un tel tripatouillage d'arrière cuisine ?
Et "20 minutes" de détailler le processus:
"Sept sénateurs et sept députés se réunissaient ce mercredi pour acter un texte de compromis sur la réforme de l'audiovisuel. Et c'est complexe...
«Moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance», avait déclaré Jean-François Copé, le patron des députés UMP à l’Assemblée nationale. Ce à quoi le Sénat avait répondu que si, la redevance augmenterait de 116 à 120 euros au 1er janvier 2010. Au final, elle passera à 118 euros en 2009 et 120 euros en 2010. C'est Jean-François Copé qui l'a déclaré à la sortie de la réunion de la commission mixte paritaire consacrée ce mercredi à la réforme de l'audiovisuel.
Ballottée entre deux chambres pas d’accord, l’Assemblée et le Sénat, la réforme de l’audiovisuel public passait ce mercredi devant une commission mixte paritaire, chargée de trouver un texte de compromis. Une commission composée de sept députés (Jean-François Copé, Christian Kert, Michel Herbillon, Patrice Martin-Lalande, Patrick Bloche, Michel Françaix, Didier Mathuset) et d’autant de sénateurs (Jacques Legendre, Michel Thiollière, Catherine Morin-Desailly, Bruno Retailleau, Catherine Dumas, David Assouline, Serge Lagauche), qui se réunissait à huis clos à l’Assemblée nationale.
Avant la tenue de la commission; sénateurs et députés avaient semble-t-il trouvé un compromis pour éviter à Copé, dont la citation ci-dessus est restée dans les annales, de perdre la face.
Savant calcul (écrit "20 minutes") [en réalité "calculs d'apothicaires" qui n'ont peur à aucun moment du ridicule de la situation!!!]
Cet accord, c’est juste une question de calcul de la redevance. Explications: Copé ne voulait pas d’une hausse de la redevance hors inflation. Mais une hausse de la redevance indexée sur l’inflation, pourquoi pas? L’accord trouvé à Matignon porte donc sur l’ampleur de cette inflation. Pour arriver au montant voulu par le Sénat, il a suffi de calculer l’inflation sur les deux dernières années au lieu d’une seule. Et hop, le compte est bon et «donc Copé est toujours vivant», plaisante son entourage.
Cependant, le montant de la redevance n’est pas le seul sujet sur lequel la commission devra s’accorder. On attend aussi de savoir si cette redevance concernera les foyers avec ordinateurs, si la publicité sera bel et bien préservée sur RFO, et si la révocation des patrons des chaînes publiques par le chef de l'Etat nécessitera bien l'accord de l'opposition."
Ces invraisemblables arguments, ces marchandages de circonstances et d'arrière boutiques, ces explications aussi vaseuses qu'alambiquées, sont-ils dignes d'une République et des représentants de la Nation ?
Quoi qu'en dise Copé qui n'a plus de figure, c'est évident, c'est bien le contribuable français qui va banquer, mettre à nouveau la main au porte-monnaie et qui en fin de compte verra encore, en cette période de crise, le volume de taxes diverses auquel il est confronté au quotidien encore augmenter et par conséquent son pouvoir d'achat encore diminuer....malgré les promesses et engagements de toutes sortes.
Incroyable manip autour de "La redevance cet impôt extrêmement mal compris par les Français." dixit Jean-François Copé qui ajoute " Nous, les députés UMP, ne sommes pas favorables à son augmentation", qui frapperait "le pouvoir d'achat des français en période de crise"....Et c'est donc pour ne pas simplement "les frapper en période de crise" ces français que Copé va les taxer doublement!!!!!
Selon 20minutes "la solution qui pourrait être retenue par la majorité viserait, afin que personne ne perde la face, à acter une hausse de la redevance équivalente à celle votée par les sénateurs tout en la présentant comme exclusivement liée à l'inflation. L'indexation ne porterait alors pas seulement sur l'année 2009 mais aussi sur l'année 2008."
Comment un tel tripatouillage où députés et sénateurs établissent à 2€ par an le montant exact de l'inflation (environ 1,75% en 2008 et 1,75% en 2009) à partir d'une somme initiale de 116€, peut-il convaincre qui que ce soit?
Comment le Conseil d'Etat ou encore le Conseil Constitutionnel pourraient-ils laisser passer un tel tripatouillage d'arrière cuisine ?
Et "20 minutes" de détailler le processus:
"Sept sénateurs et sept députés se réunissaient ce mercredi pour acter un texte de compromis sur la réforme de l'audiovisuel. Et c'est complexe...
«Moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance», avait déclaré Jean-François Copé, le patron des députés UMP à l’Assemblée nationale. Ce à quoi le Sénat avait répondu que si, la redevance augmenterait de 116 à 120 euros au 1er janvier 2010. Au final, elle passera à 118 euros en 2009 et 120 euros en 2010. C'est Jean-François Copé qui l'a déclaré à la sortie de la réunion de la commission mixte paritaire consacrée ce mercredi à la réforme de l'audiovisuel.
Ballottée entre deux chambres pas d’accord, l’Assemblée et le Sénat, la réforme de l’audiovisuel public passait ce mercredi devant une commission mixte paritaire, chargée de trouver un texte de compromis. Une commission composée de sept députés (Jean-François Copé, Christian Kert, Michel Herbillon, Patrice Martin-Lalande, Patrick Bloche, Michel Françaix, Didier Mathuset) et d’autant de sénateurs (Jacques Legendre, Michel Thiollière, Catherine Morin-Desailly, Bruno Retailleau, Catherine Dumas, David Assouline, Serge Lagauche), qui se réunissait à huis clos à l’Assemblée nationale.
Avant la tenue de la commission; sénateurs et députés avaient semble-t-il trouvé un compromis pour éviter à Copé, dont la citation ci-dessus est restée dans les annales, de perdre la face.
Savant calcul (écrit "20 minutes") [en réalité "calculs d'apothicaires" qui n'ont peur à aucun moment du ridicule de la situation!!!]
Cet accord, c’est juste une question de calcul de la redevance. Explications: Copé ne voulait pas d’une hausse de la redevance hors inflation. Mais une hausse de la redevance indexée sur l’inflation, pourquoi pas? L’accord trouvé à Matignon porte donc sur l’ampleur de cette inflation. Pour arriver au montant voulu par le Sénat, il a suffi de calculer l’inflation sur les deux dernières années au lieu d’une seule. Et hop, le compte est bon et «donc Copé est toujours vivant», plaisante son entourage.
Cependant, le montant de la redevance n’est pas le seul sujet sur lequel la commission devra s’accorder. On attend aussi de savoir si cette redevance concernera les foyers avec ordinateurs, si la publicité sera bel et bien préservée sur RFO, et si la révocation des patrons des chaînes publiques par le chef de l'Etat nécessitera bien l'accord de l'opposition."
Ces invraisemblables arguments, ces marchandages de circonstances et d'arrière boutiques, ces explications aussi vaseuses qu'alambiquées, sont-ils dignes d'une République et des représentants de la Nation ?
Quoi qu'en dise Copé qui n'a plus de figure, c'est évident, c'est bien le contribuable français qui va banquer, mettre à nouveau la main au porte-monnaie et qui en fin de compte verra encore, en cette période de crise, le volume de taxes diverses auquel il est confronté au quotidien encore augmenter et par conséquent son pouvoir d'achat encore diminuer....malgré les promesses et engagements de toutes sortes.
RFO ACCORD "GAGNANT-GAGNANT" ENTRE SENATEURS ET DEPUTES vs ACCORD "PERDANT-PERDANT" POUR L’OUTREMER FRANÇAIS
Ci-après le communiqué du SPC-CFE-CGC concernant le "deal" intervenu, entre autres, sur le dos de RFO
RFO ACCORD "GAGNANT-GAGNANT" ENTRE SENATEURS ET DEPUTES vs ACCORD "PERDANT-PERDANT" POUR L’OUTREMER FRANÇAIS
Afin que personne ne perde la face, les parlementaires UMP ont hier soir trouvé un accord sur le dos de l’Outremer :
Tu me donnes la redevance, je te laisse retirer la publicité sur RFO !
Et pour la nomination du Président de Francetélévisions, nous verrons !
Pour 2 euros, c’est donc l’économie des régions d’Outremer qui risque d’être profondément déstabilisée.
Ajoutant à cela que la réforme de Francetélévisions prévoit de fondre RFO dans une sorte de magma informe avec les régions métropolitaines de France3, faisant perdre ainsi à RFO sa spécificité devenue encore plus essentielle à l’heure de la diversité
Les journalistes du SPC-CFE.CGC estiment ces deux mesures choquantes et inacceptables en l’état.
RFO ACCORD "GAGNANT-GAGNANT" ENTRE SENATEURS ET DEPUTES vs ACCORD "PERDANT-PERDANT" POUR L’OUTREMER FRANÇAIS
Afin que personne ne perde la face, les parlementaires UMP ont hier soir trouvé un accord sur le dos de l’Outremer :
Tu me donnes la redevance, je te laisse retirer la publicité sur RFO !
Et pour la nomination du Président de Francetélévisions, nous verrons !
Pour 2 euros, c’est donc l’économie des régions d’Outremer qui risque d’être profondément déstabilisée.
Ajoutant à cela que la réforme de Francetélévisions prévoit de fondre RFO dans une sorte de magma informe avec les régions métropolitaines de France3, faisant perdre ainsi à RFO sa spécificité devenue encore plus essentielle à l’heure de la diversité
Les journalistes du SPC-CFE.CGC estiment ces deux mesures choquantes et inacceptables en l’état.
Présentation fallacieuse et contestable, rien ne dit que 4€ correspondront à l'inflation
La redevance audiovisuelle augmentera en 2010, dixit J-F Copé avant même que ne se soit réunie la CMP.
Présentation fallacieuse et particulièrement contestable qu'à fait Jean-François Copé,de la mesure très contestée qui consiste à augmenter la redevance que paient les français propriétaires d'un poste de télévision, de 116 à 120 euros au 1er janvier 2010
Rien ne dit que l'inflation aboutisse mathématiquement en 2009 à augmenter de quatre euros la redevance.
Cette mesure qui va à l'encontre des promesses initiales du
gouvernement et du Chef de l'Etat [rappelons encore une fois ses propos sur RTL en mai 2008: "C'est toujours comme ça en France, on commence par des augmentations de 2 euros et puis comme on les fait chaque année, à la fin ça fait plus de deux euros…il n’y aura pas d’augmentation de la redevance ; non c’est non"] qui avaient prévu de financer la suppression de la publicité sur le service public par d'autres mesures touchant, non pas le porte-monnaie des français, mais des sociétés privées.
Cette option a finalement été retenue mardi soir lors d'une réunion à Matignon, avant même que ne se prononce la CMP commission mixte
paritaire, prévue ce mercredi.
Jean-François Copé qui avait indiqué "moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance télé" a assuré sur RTL pour ne pas risquer de perdre la face sinon "la vie" que: "la décision finale était en accord total avec l'option de ne pas augmenter la redevance" .
Et d'ajouter: "J'ai toujours dit qu'il n'était pas question d'augmenter la redevance. Ce que nous avons dit, c'est qu'on indexe la redevance sur l'inflation"
Sûrement par "anticipation" grand concept inédit à la mode qui au bout du compte pourrait ne pas être du tout du goût des membres du Conseil Constitutionnel
Point n'est besoin de poursuivre par des circonvolutions connexes du style :"Nous avons trouvé d'autres ressources et ça ne peut pas
être les ménages qui, dans cette période de crise, payent une
augmentation de la redevance. Donc, c'est une indexation et ce
n'est qu'une indexation, je vous le confirme", cela est pitoyable et digne d'un numéro de haute voltige (sans filet)où l'on fixe maintenant par "anticipation" l'inflation 2009 pour justifier 3,5% d'augmentation (pardon d'indexation!)dont rien ne dit qu'elle sera en 2009 à ce niveau.
Au bout du compte et quoi qu'en dise Jean-François Copé il s'agit bien d'une augmentation de 3,5 % d'une taxe que paient les contribuables, ce qui revient à faire financer
par les contribuables la suppression de la publicité sur la
télévision publique.
Quand par ailleurs, cela devrait aboutir à une
hausse de recettes publicitaires des sociétés privées telles que
TF1, première chaîne privée d'Europe contrôlée par le groupe
Bouygues ou encore des plus gros sites "internet" comme Google (qui est américain et qui n'a vraisemblablement pas l'idée de réinvestir en France) cela laisse pantois.
Présentation fallacieuse et particulièrement contestable qu'à fait Jean-François Copé,de la mesure très contestée qui consiste à augmenter la redevance que paient les français propriétaires d'un poste de télévision, de 116 à 120 euros au 1er janvier 2010
Rien ne dit que l'inflation aboutisse mathématiquement en 2009 à augmenter de quatre euros la redevance.
Cette mesure qui va à l'encontre des promesses initiales du
gouvernement et du Chef de l'Etat [rappelons encore une fois ses propos sur RTL en mai 2008: "C'est toujours comme ça en France, on commence par des augmentations de 2 euros et puis comme on les fait chaque année, à la fin ça fait plus de deux euros…il n’y aura pas d’augmentation de la redevance ; non c’est non"] qui avaient prévu de financer la suppression de la publicité sur le service public par d'autres mesures touchant, non pas le porte-monnaie des français, mais des sociétés privées.
Cette option a finalement été retenue mardi soir lors d'une réunion à Matignon, avant même que ne se prononce la CMP commission mixte
paritaire, prévue ce mercredi.
Jean-François Copé qui avait indiqué "moi vivant, il n'y aura pas d'augmentation de la redevance télé" a assuré sur RTL pour ne pas risquer de perdre la face sinon "la vie" que: "la décision finale était en accord total avec l'option de ne pas augmenter la redevance" .
Et d'ajouter: "J'ai toujours dit qu'il n'était pas question d'augmenter la redevance. Ce que nous avons dit, c'est qu'on indexe la redevance sur l'inflation"
Sûrement par "anticipation" grand concept inédit à la mode qui au bout du compte pourrait ne pas être du tout du goût des membres du Conseil Constitutionnel
Point n'est besoin de poursuivre par des circonvolutions connexes du style :"Nous avons trouvé d'autres ressources et ça ne peut pas
être les ménages qui, dans cette période de crise, payent une
augmentation de la redevance. Donc, c'est une indexation et ce
n'est qu'une indexation, je vous le confirme", cela est pitoyable et digne d'un numéro de haute voltige (sans filet)où l'on fixe maintenant par "anticipation" l'inflation 2009 pour justifier 3,5% d'augmentation (pardon d'indexation!)dont rien ne dit qu'elle sera en 2009 à ce niveau.
Au bout du compte et quoi qu'en dise Jean-François Copé il s'agit bien d'une augmentation de 3,5 % d'une taxe que paient les contribuables, ce qui revient à faire financer
par les contribuables la suppression de la publicité sur la
télévision publique.
Quand par ailleurs, cela devrait aboutir à une
hausse de recettes publicitaires des sociétés privées telles que
TF1, première chaîne privée d'Europe contrôlée par le groupe
Bouygues ou encore des plus gros sites "internet" comme Google (qui est américain et qui n'a vraisemblablement pas l'idée de réinvestir en France) cela laisse pantois.
Après Radio France, c'est France Télévisions qui contraint la CGC Médias à saisir le Ministre du Travail.
Après Radio France, c'est France Télévisions qui contraint la CGC Médias à saisir le Ministre du Travail.
Aucune loi n'a encore été votée sur une "fusion France Télévision" dixit la direction et cette dernière par "anticipation" (concept inédit) en profite pour faire et surtout écrire n'importe quoi.
"Monsieur Brice Hortefeux
Ministre du Travail
Paris, le 27 janvier 2008
Lettre recommandée AR n°
Monsieur le Ministre,
Notre organisation syndicale est amenée à vous saisir très officiellement de l’attitude de France Télévisions, en l’occurrence de la direction d’une des chaînes du holding public qui a envoyé le mail suivant à des collaborateurs pigistes. (en italique ci-après et joint en copie)
« Monsieur,
Comme je vous en avais déjà informé l'an passé [2008 donc], et compte tenu de la fusion France Télévision, notre Direction parisienne nous demande pour 2009 d'harmoniser nos procédures internes.
Nous serons donc amenés désormais à vous régler les prestations que vous nous fournissez non plus sous forme de piges mais sous forme de droits d'auteurs, sans que les tarifs antérieurement pratiqués ne soient bien entendus modifiés.
Pour cela, vous trouverez ci-joint une proposition de "lettre accord" à nous retourner, acceptée et signée en retour.
En réponse à la question que vous pourriez vous poser au regard de la carte de presse, le journaliste est celui qui a pour activité principale l'exercice de cette profession et qui en tire l'essentiel de ses revenus, que ceux-ci aient la forme de salaires ou de droits d'auteurs. Cela ne change donc rien d'un point de vue juridique au regard des pièces à fournir dans le cadre du renouvellement annuel de la carte d'identité des journalistes professionnels.
Restant à votre disposition »
Après avoir pris contact avec notre avocat, ce dernier scandalisé par ce type de courrier, nous a vivement conseillé de vous saisir officiellement sans délai.
Vous le savez bien évidemment, Monsieur le Ministre, il est tout a fait illégal de substituer au parfait détriment du salarié, un salaire habituellement payé pour un travail donné, soumis à cotisations sociales (sécurité sociale, retraite, chômage, Urssaf, etc…), et le transformer en droits d’auteurs qui, eux, n’ouvrent droit à rien…en osant écrire « sans que les tarifs antérieurement pratiqués ne soient bien entendus modifiés ».
De surcroît le salarié pigiste n’étant pas un « travailleur libéral ou indépendant », est implicitement « invité » par France Télévisions, à s’acquitter donc de toutes ces cotisations et autres prélèvements. Et France Télévisions ose écrire « Cela ne change donc rien d'un point de vue juridique » !
Ne respecter, ni le Code du travail, ni la loi, ni le droit est constitutif d’un délit pénal celui de travail dissimulé.
Quand, en plus, France Télévisions justifie sa démarche par des directives de la Direction parisienne demandant pour 2009 une harmonisation des procédures internes compte tenu d’une soi-disant fusion France Télévision, [il n’y a pas eu à notre connaissance aucune loi votée venant concrétiser une « fusion » France Télévisions (écrit sans « s » par la direction) pour l’occasion] ceci est choquant, inadmissible et redisons-le illégal.
Ces pratiques doivent à l’évidence être sanctionnées et nous ne doutons pas, Monsieur le Ministre, au regard de ce dossier que vous rappeliez France Télévisions à ses obligations et ne laissiez pas prospérer de tels procédés.
Dans cette attente, nous vous prions Monsieur le Ministre, de bien vouloir agréer l’expression de nos sentiments distingués et respectueux."
Aucune loi n'a encore été votée sur une "fusion France Télévision" dixit la direction et cette dernière par "anticipation" (concept inédit) en profite pour faire et surtout écrire n'importe quoi.
"Monsieur Brice Hortefeux
Ministre du Travail
Paris, le 27 janvier 2008
Lettre recommandée AR n°
Monsieur le Ministre,
Notre organisation syndicale est amenée à vous saisir très officiellement de l’attitude de France Télévisions, en l’occurrence de la direction d’une des chaînes du holding public qui a envoyé le mail suivant à des collaborateurs pigistes. (en italique ci-après et joint en copie)
« Monsieur,
Comme je vous en avais déjà informé l'an passé [2008 donc], et compte tenu de la fusion France Télévision, notre Direction parisienne nous demande pour 2009 d'harmoniser nos procédures internes.
Nous serons donc amenés désormais à vous régler les prestations que vous nous fournissez non plus sous forme de piges mais sous forme de droits d'auteurs, sans que les tarifs antérieurement pratiqués ne soient bien entendus modifiés.
Pour cela, vous trouverez ci-joint une proposition de "lettre accord" à nous retourner, acceptée et signée en retour.
En réponse à la question que vous pourriez vous poser au regard de la carte de presse, le journaliste est celui qui a pour activité principale l'exercice de cette profession et qui en tire l'essentiel de ses revenus, que ceux-ci aient la forme de salaires ou de droits d'auteurs. Cela ne change donc rien d'un point de vue juridique au regard des pièces à fournir dans le cadre du renouvellement annuel de la carte d'identité des journalistes professionnels.
Restant à votre disposition »
Après avoir pris contact avec notre avocat, ce dernier scandalisé par ce type de courrier, nous a vivement conseillé de vous saisir officiellement sans délai.
Vous le savez bien évidemment, Monsieur le Ministre, il est tout a fait illégal de substituer au parfait détriment du salarié, un salaire habituellement payé pour un travail donné, soumis à cotisations sociales (sécurité sociale, retraite, chômage, Urssaf, etc…), et le transformer en droits d’auteurs qui, eux, n’ouvrent droit à rien…en osant écrire « sans que les tarifs antérieurement pratiqués ne soient bien entendus modifiés ».
De surcroît le salarié pigiste n’étant pas un « travailleur libéral ou indépendant », est implicitement « invité » par France Télévisions, à s’acquitter donc de toutes ces cotisations et autres prélèvements. Et France Télévisions ose écrire « Cela ne change donc rien d'un point de vue juridique » !
Ne respecter, ni le Code du travail, ni la loi, ni le droit est constitutif d’un délit pénal celui de travail dissimulé.
Quand, en plus, France Télévisions justifie sa démarche par des directives de la Direction parisienne demandant pour 2009 une harmonisation des procédures internes compte tenu d’une soi-disant fusion France Télévision, [il n’y a pas eu à notre connaissance aucune loi votée venant concrétiser une « fusion » France Télévisions (écrit sans « s » par la direction) pour l’occasion] ceci est choquant, inadmissible et redisons-le illégal.
Ces pratiques doivent à l’évidence être sanctionnées et nous ne doutons pas, Monsieur le Ministre, au regard de ce dossier que vous rappeliez France Télévisions à ses obligations et ne laissiez pas prospérer de tels procédés.
Dans cette attente, nous vous prions Monsieur le Ministre, de bien vouloir agréer l’expression de nos sentiments distingués et respectueux."
Radio France ne veut pas d'un CDI handicapé à la CGC
La Fédération CFE-CGC des Médias a écrit au Ministre du travail pour lui demander de rappeler ses obligations à Radio France.
En effet, les propos que vient de tenir la direction de Radio France au délégué syndical de la CGC sur place sont choquants et inacceptables.
Pour aller dans le sens de ce qui se fait à France Télévisions à savoir les annonces "par anticipation", la Radio qui prévoit donc "par anticipation" la reconduction de son président comme inévitable, prévoit sûrement aussi par anticipation la disparition de la CFE-CGC! ( "nous ne savons pas si vous existerez toujours dans 6 mois…")
Le concept de l'adaptation du droit et des principes constitutionnels "par anticipation" n'existant pas, ces pratiques nous ont conduit l'organisation syndicale à saisir en conséquence le Ministre du travail.
Monsieur Brice Hortefeux
Ministre du Travail
Paris, le 27 janvier 2008
Lettre recommandée AR n°2C 022 485 6583 9
Monsieur le Ministre,
Notre organisation syndicale est amenée à vous saisir très officiellement de l’attitude de Radio France que nous rencontrons actuellement en parfaite violation du droit, transgressant au passage la Convention Collective de l’Audiovisuel public qui a force de loi, est-il besoin de la rappeler mais plus grave plusieurs dispositions du Code du travail dont certaines sont considérées comme un délit.
Comme suite au départ de la personne en CDI qui assurait le secrétariat de la section CGC à Radio France, à l’instar de ce qui est fait pour les autres syndicats représentatifs dans l’entreprise, la direction de Radio France a formellement refusé sur ce poste l’embauche d’un CDI.
Fin de non recevoir et réponse négative donc de la direction de Radio France assortie d’une phrase des plus édifiante lancée à notre délégué syndical sur place qui le plus logiquement en faisait la demande « …je ne peux pas embaucher un CDI pour vous faire plaisir… » .
La direction de Radio France considère donc que l’embauche, selon les principes constitutionnels en vigueur dans notre Pays, à savoir l’égalité de traitement imposée aux employeurs envers les organisations syndicales, constituerait une « faveur », un « plaisir » que l’on nous ferait. Il n’en est rien bien évidemment…comment ne pas être consterné !?
Pour être le plus complet possible, Monsieur le Ministre, voici ce que dit la direction de Radio France pour justifier son refus d’embaucher un salarié en CDI comme c’est la régler et qui de surcroît relève de l’accord handicap : « Nous n’allons pas embaucher un CDI maintenant alors que nous ne savons pas si vous existerez toujours dans 6 mois…nous ne ferons qu’un CDD de 6 mois »
Malgré les principes précités que nous n’avons cessé de réaffirmer et que nous reprenons ci-après, c’est-à-dire :
- Le Contrat à Durée Indéterminée est la norme, le recours au CDD est strictement encadré par la Loi, et répond à des critères spécifiques, qui ne correspondent pas à notre cas de figure et surtout pas à un poste de permanent.
- Toutes les autres organisations syndicales de Radio France ont, au minimum, deux postes et demi de salariés permanents en CDI voire trois ou d’avantage pour leur fonctionnement courant. Nous n’aurions pas droit à une stricte égalité de traitement, au motif que l’entreprise préjugerait notre existence et surtout nous n’aurions plus comme cela a pourtant toujours été de secrétaire administrative en CDI.
- Enfin, la personne que nous souhaitons pour ce poste relève de l’accord handicap que la CGC vient de signer avec comme philosophie au moment de la signature de cet accord, clairement privilégier les embauches en CDI.
Alors même que cet accord est en voie d’agrément par la Direction Départementale du Travail, se pourrait-il qu’il soit à peine signé, à peine bafoué ?
La CFE-CGC l’une des 5 Confédérations Syndicales toujours représentative dans ce Pays, vous demande donc Monsieur le Ministre, de faire respecter le Code du travail, la loi et plus largement les principes constitutionnels en la matière. Principes que réaffirme de manière constante la Cour de Cassation (exemple pourvoi 03-60175) qui rappelle de façon simple : « …le principe d’égalité, qui est de valeur constitutionnelle et que le juge doit appliquer… ».
Ne respecter ni ces principes, ni la loi constitue un délit pénal celui de discrimination, contraint en l’espèce tout un chacun à saisir la juridiction compétente pour faire valoir ses droits ; avant cela nous ne doutons pas Monsieur le Ministre, au regard de ce dossier que vous rappeliez Radio France à ses obligations.
Dans cette attente, nous vous prions Monsieur le Ministre, de bien vouloir agréer l’expression de nos sentiments distingués et respectueux.
En effet, les propos que vient de tenir la direction de Radio France au délégué syndical de la CGC sur place sont choquants et inacceptables.
Pour aller dans le sens de ce qui se fait à France Télévisions à savoir les annonces "par anticipation", la Radio qui prévoit donc "par anticipation" la reconduction de son président comme inévitable, prévoit sûrement aussi par anticipation la disparition de la CFE-CGC! ( "nous ne savons pas si vous existerez toujours dans 6 mois…")
Le concept de l'adaptation du droit et des principes constitutionnels "par anticipation" n'existant pas, ces pratiques nous ont conduit l'organisation syndicale à saisir en conséquence le Ministre du travail.
Monsieur Brice Hortefeux
Ministre du Travail
Paris, le 27 janvier 2008
Lettre recommandée AR n°2C 022 485 6583 9
Monsieur le Ministre,
Notre organisation syndicale est amenée à vous saisir très officiellement de l’attitude de Radio France que nous rencontrons actuellement en parfaite violation du droit, transgressant au passage la Convention Collective de l’Audiovisuel public qui a force de loi, est-il besoin de la rappeler mais plus grave plusieurs dispositions du Code du travail dont certaines sont considérées comme un délit.
Comme suite au départ de la personne en CDI qui assurait le secrétariat de la section CGC à Radio France, à l’instar de ce qui est fait pour les autres syndicats représentatifs dans l’entreprise, la direction de Radio France a formellement refusé sur ce poste l’embauche d’un CDI.
Fin de non recevoir et réponse négative donc de la direction de Radio France assortie d’une phrase des plus édifiante lancée à notre délégué syndical sur place qui le plus logiquement en faisait la demande « …je ne peux pas embaucher un CDI pour vous faire plaisir… » .
La direction de Radio France considère donc que l’embauche, selon les principes constitutionnels en vigueur dans notre Pays, à savoir l’égalité de traitement imposée aux employeurs envers les organisations syndicales, constituerait une « faveur », un « plaisir » que l’on nous ferait. Il n’en est rien bien évidemment…comment ne pas être consterné !?
Pour être le plus complet possible, Monsieur le Ministre, voici ce que dit la direction de Radio France pour justifier son refus d’embaucher un salarié en CDI comme c’est la régler et qui de surcroît relève de l’accord handicap : « Nous n’allons pas embaucher un CDI maintenant alors que nous ne savons pas si vous existerez toujours dans 6 mois…nous ne ferons qu’un CDD de 6 mois »
Malgré les principes précités que nous n’avons cessé de réaffirmer et que nous reprenons ci-après, c’est-à-dire :
- Le Contrat à Durée Indéterminée est la norme, le recours au CDD est strictement encadré par la Loi, et répond à des critères spécifiques, qui ne correspondent pas à notre cas de figure et surtout pas à un poste de permanent.
- Toutes les autres organisations syndicales de Radio France ont, au minimum, deux postes et demi de salariés permanents en CDI voire trois ou d’avantage pour leur fonctionnement courant. Nous n’aurions pas droit à une stricte égalité de traitement, au motif que l’entreprise préjugerait notre existence et surtout nous n’aurions plus comme cela a pourtant toujours été de secrétaire administrative en CDI.
- Enfin, la personne que nous souhaitons pour ce poste relève de l’accord handicap que la CGC vient de signer avec comme philosophie au moment de la signature de cet accord, clairement privilégier les embauches en CDI.
Alors même que cet accord est en voie d’agrément par la Direction Départementale du Travail, se pourrait-il qu’il soit à peine signé, à peine bafoué ?
La CFE-CGC l’une des 5 Confédérations Syndicales toujours représentative dans ce Pays, vous demande donc Monsieur le Ministre, de faire respecter le Code du travail, la loi et plus largement les principes constitutionnels en la matière. Principes que réaffirme de manière constante la Cour de Cassation (exemple pourvoi 03-60175) qui rappelle de façon simple : « …le principe d’égalité, qui est de valeur constitutionnelle et que le juge doit appliquer… ».
Ne respecter ni ces principes, ni la loi constitue un délit pénal celui de discrimination, contraint en l’espèce tout un chacun à saisir la juridiction compétente pour faire valoir ses droits ; avant cela nous ne doutons pas Monsieur le Ministre, au regard de ce dossier que vous rappeliez Radio France à ses obligations.
Dans cette attente, nous vous prions Monsieur le Ministre, de bien vouloir agréer l’expression de nos sentiments distingués et respectueux.
mardi 27 janvier 2009
Tout ça pour 2 euros d'augmentation de la redevance audiovisuelle, cela ne ferait pas très sérieux !
Mercredi, la commission mixte paritaire (CMP) qui réunit 7 députés et 7 sénateurs se mettra d'accord ou pas sur le projet de loi concernant la réforme de l'audiovisuel.
Cette CMP devra décider de confirmer ou d'infirmer la hausse de la redevance TV de 116 à 120 euros, approuvée par 239 sénateurs au Sénat. La CMP aura également à se prononcer sur la question de l'extension de l'assiette de cette redevance aux ordinateurs, là encore votée par les sénateurs.
Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, qui s'exprimait dimanche dans les colonnes du quotidien "Le Parisien / Aujourd'hui en France", a indiqué que le chef de l'Etat ne soutenait pas ces deux mesures.
La position de Nicolas Sarkozy a toujours été claire : il est hostile à l'augmentation de la redevance », même d'un ou 2 euros il le redisait en mai sur RTL.
Selon une information des Echos, le sort de l'amendement des sénateurs votant l'élargissement de la redevance aux ordinateurs, serait déjà connu: il sera annulé et pourrait même être annoncée ce mardi soir, lors d'une réunion en présence du Premier ministre, François Fillon, des ministres concernés et des membres de la CMP.
Personne n'imagine aujourd'hui que cette partie de billard à trois bandes débouche sur un augmentation de 2 euros au lieu de 4 votés par le Sénat au motif qu'ils seraient un rattrapage de l'inflation sur 2008!
Tout ça pour 2 euros, cela ne ferait pas très sérieux. Réponse demain, 28 janvier ou dans les jours qui suivront.
Cette CMP devra décider de confirmer ou d'infirmer la hausse de la redevance TV de 116 à 120 euros, approuvée par 239 sénateurs au Sénat. La CMP aura également à se prononcer sur la question de l'extension de l'assiette de cette redevance aux ordinateurs, là encore votée par les sénateurs.
Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, qui s'exprimait dimanche dans les colonnes du quotidien "Le Parisien / Aujourd'hui en France", a indiqué que le chef de l'Etat ne soutenait pas ces deux mesures.
La position de Nicolas Sarkozy a toujours été claire : il est hostile à l'augmentation de la redevance », même d'un ou 2 euros il le redisait en mai sur RTL.
Selon une information des Echos, le sort de l'amendement des sénateurs votant l'élargissement de la redevance aux ordinateurs, serait déjà connu: il sera annulé et pourrait même être annoncée ce mardi soir, lors d'une réunion en présence du Premier ministre, François Fillon, des ministres concernés et des membres de la CMP.
Personne n'imagine aujourd'hui que cette partie de billard à trois bandes débouche sur un augmentation de 2 euros au lieu de 4 votés par le Sénat au motif qu'ils seraient un rattrapage de l'inflation sur 2008!
Tout ça pour 2 euros, cela ne ferait pas très sérieux. Réponse demain, 28 janvier ou dans les jours qui suivront.
Pas de rétroactivité pour la déduction des intérêts d’emprunts immobiliers mais pour augmenter la redevance le Conseil constitutionnel dirait OUI?
Pas de rétroactivité possible pour la déduction des intérêts d’emprunts immobiliers mais pour l’augmentation de la redevance le Conseil constitutionnel dirait oui !?
Allons donc, un peu de sérieux. Le Conseil constitutionnel rejetait en août 2007 le principe du crédit d’impôt sur les emprunts immobiliers pour les contribuables déjà propriétaires avant le 22 août 2007 date officielle de la promulgation de la loi, au sacro saint motif que la loi n’est jamais rétroactive et le même Conseil constitutionnel accepterait une augmentation de la redevance sous forme d’un rattrapage rétroactif donc 2008 que pourrait accepter Jean-François Copé ????
Ainsi donc, en 2008 pas une loi, pas un texte n’aurait décidé d’augmenter la redevance télé –qui plus est c’est un engagement du Chef de l’Etat de ne pas le faire– et ce soir vers 19h 00 une rencontre prélude à la commission mixte paritaire de ce mercredi 28 janvier à 16 heures, déciderait qu’en réalité s’agissant d’un « oubli » le Conseil constitutionnel dirait OUI à un rattrapage ?!
Mais où sommes-nous ? Les principes de notre Constitution peuvent-ils à ce point être « adaptés » en permanence ? Comment le Président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, ex ministre qui plus est, peut-il à ce point penser que ce revirement, appelons plutôt cela ce ridicule et illégal artifice, pourrait être validé ? Comment des parlementaires qu’ils soient députés ou sénateur pourraient-ils laisser s’installer une telle violation du droit ? C’est là et seulement là que Jean-François Copé devrait dire « moi vivant, il n’y aura pas de bidouillage ni avec le droit, ni avec la constitution » !
Pour dire les choses le plus simplement qui soit, les parlementaires se mettraient d’accord sur le fait qu’en 2008 dans la loi de finance « on aurait dû augmenter la redevance et la caler déjà sur l’inflation…mais comme on ne l’a pas fait, on acte à présent qu’on le fait rétroactivement » !!!
C’est effarant. Pourquoi ne pas dire dans ce cas là à ceux qui ont acheté un logement avant le 22 août 2007 qu’ils peuvent malgré la décision du Conseil constitutionnel procéder à un rattrapage sur les mois, plus encore, l’année qui précède ?!
Certains sont-ils à ce point prêts à tout pour faire aboutir un projet qui, de toutes les façons, s’expose au rejet de très nombreuses dispositions voire à son annulation pure et simple ?
Avons-nous atterri dans les souks pour marchander à ce point les principes républicains et jouer les marchands de tapis avec « J’te donne 2 euros maintenant et tu dis que j’te dois 2 euros que j’aurai dû te donner l’année dernière et comme ça tu votes ! » ?
Peu importe que ce « rattrapage de l'inflation sur l’année précédente soit "arrondi" ou pas à l'euro supérieur » puisqu’il a un caractère rétroactif donc illégal.
Peu importe que « 2 euros ne soient pas "la fin du monde" » ou qu’ils le soient d’ailleurs. Nicolas Sarkozy - Président de la République ne disait-il pas sur RTL en mai 2008 : "C'est toujours comme ça en France, on commence par des augmentations de 2 euros et puis comme on les fait chaque année, à la fin ça fait plus de deux euros…il n’y aura pas d’augmentation de la redevance ; non c’est non".
Ces 2 euros n’ont jamais été votés en 2008 et il n’est plus temps de « rattraper le coup ».
Quelque réunion que ce soit, on ne peut légitimement imaginer que les trois députés socialistes (Patrick Bloche, Michel Françaix, Didier Mathus) et les deux sénateurs du même parti (David Assouline et Serge Lagauche) entérinent la manip ; pas plus ne peut-on l’imaginer de la sénatrice centriste (Catherine Morin-Desailly) … votent en cœur un compromis aussi anticonstitutionnel.
Plus généralement qu’il s’agisse de l’UMP des 3 sénateurs (Jacques Legendre, Michel Thiollière, Catherine Dumas) qui si nos calculs sont bons devraient pour la plupart faire partie des 239 ou encore des 3 députés de la majorité (Michel Herbillon, Patrice Martin-Lalande et Christian Kert), ni même les présidents du groupe respectivement au Sénat Henri de Raincourt et Jean-François Copé à l’Assemblée Nationale, on ne peut pas plus imaginer qu’ils agissent autrement.
Face aux risques d’inconstitutionnalité portant sur l’intégralité du projet ou sur des pans entiers qui videraient le texte des mesures les plus décriées, face au risque de crise parlementaire amorcée ces derniers jours, face à un calendrier mal adapté à « l’exercice » mais surtout face à une situation économico/financière des plus dégradées, personne n’a intérêt à aller au bout de ce scabreux processus.Quiconque s'y risquerait s'en mordrait inévitablement les doigts ensuite.
Allons donc, un peu de sérieux. Le Conseil constitutionnel rejetait en août 2007 le principe du crédit d’impôt sur les emprunts immobiliers pour les contribuables déjà propriétaires avant le 22 août 2007 date officielle de la promulgation de la loi, au sacro saint motif que la loi n’est jamais rétroactive et le même Conseil constitutionnel accepterait une augmentation de la redevance sous forme d’un rattrapage rétroactif donc 2008 que pourrait accepter Jean-François Copé ????
Ainsi donc, en 2008 pas une loi, pas un texte n’aurait décidé d’augmenter la redevance télé –qui plus est c’est un engagement du Chef de l’Etat de ne pas le faire– et ce soir vers 19h 00 une rencontre prélude à la commission mixte paritaire de ce mercredi 28 janvier à 16 heures, déciderait qu’en réalité s’agissant d’un « oubli » le Conseil constitutionnel dirait OUI à un rattrapage ?!
Mais où sommes-nous ? Les principes de notre Constitution peuvent-ils à ce point être « adaptés » en permanence ? Comment le Président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, ex ministre qui plus est, peut-il à ce point penser que ce revirement, appelons plutôt cela ce ridicule et illégal artifice, pourrait être validé ? Comment des parlementaires qu’ils soient députés ou sénateur pourraient-ils laisser s’installer une telle violation du droit ? C’est là et seulement là que Jean-François Copé devrait dire « moi vivant, il n’y aura pas de bidouillage ni avec le droit, ni avec la constitution » !
Pour dire les choses le plus simplement qui soit, les parlementaires se mettraient d’accord sur le fait qu’en 2008 dans la loi de finance « on aurait dû augmenter la redevance et la caler déjà sur l’inflation…mais comme on ne l’a pas fait, on acte à présent qu’on le fait rétroactivement » !!!
C’est effarant. Pourquoi ne pas dire dans ce cas là à ceux qui ont acheté un logement avant le 22 août 2007 qu’ils peuvent malgré la décision du Conseil constitutionnel procéder à un rattrapage sur les mois, plus encore, l’année qui précède ?!
Certains sont-ils à ce point prêts à tout pour faire aboutir un projet qui, de toutes les façons, s’expose au rejet de très nombreuses dispositions voire à son annulation pure et simple ?
Avons-nous atterri dans les souks pour marchander à ce point les principes républicains et jouer les marchands de tapis avec « J’te donne 2 euros maintenant et tu dis que j’te dois 2 euros que j’aurai dû te donner l’année dernière et comme ça tu votes ! » ?
Peu importe que ce « rattrapage de l'inflation sur l’année précédente soit "arrondi" ou pas à l'euro supérieur » puisqu’il a un caractère rétroactif donc illégal.
Peu importe que « 2 euros ne soient pas "la fin du monde" » ou qu’ils le soient d’ailleurs. Nicolas Sarkozy - Président de la République ne disait-il pas sur RTL en mai 2008 : "C'est toujours comme ça en France, on commence par des augmentations de 2 euros et puis comme on les fait chaque année, à la fin ça fait plus de deux euros…il n’y aura pas d’augmentation de la redevance ; non c’est non".
Ces 2 euros n’ont jamais été votés en 2008 et il n’est plus temps de « rattraper le coup ».
Quelque réunion que ce soit, on ne peut légitimement imaginer que les trois députés socialistes (Patrick Bloche, Michel Françaix, Didier Mathus) et les deux sénateurs du même parti (David Assouline et Serge Lagauche) entérinent la manip ; pas plus ne peut-on l’imaginer de la sénatrice centriste (Catherine Morin-Desailly) … votent en cœur un compromis aussi anticonstitutionnel.
Plus généralement qu’il s’agisse de l’UMP des 3 sénateurs (Jacques Legendre, Michel Thiollière, Catherine Dumas) qui si nos calculs sont bons devraient pour la plupart faire partie des 239 ou encore des 3 députés de la majorité (Michel Herbillon, Patrice Martin-Lalande et Christian Kert), ni même les présidents du groupe respectivement au Sénat Henri de Raincourt et Jean-François Copé à l’Assemblée Nationale, on ne peut pas plus imaginer qu’ils agissent autrement.
Face aux risques d’inconstitutionnalité portant sur l’intégralité du projet ou sur des pans entiers qui videraient le texte des mesures les plus décriées, face au risque de crise parlementaire amorcée ces derniers jours, face à un calendrier mal adapté à « l’exercice » mais surtout face à une situation économico/financière des plus dégradées, personne n’a intérêt à aller au bout de ce scabreux processus.Quiconque s'y risquerait s'en mordrait inévitablement les doigts ensuite.
lundi 26 janvier 2009
Qui a dit à propos du projet de loi tant décrié sur l’audiovisuel ?
Qui a dit à propos du projet de loi tant décrié sur l’audiovisuel ?
Qui a dit :
"S'il y a une augmentation d'un ou deux euros" en sus de l'inflation, "ça ne sera pas la fin du monde" ?
Claude Guéant - Secrétaire Général de l’Elysée( « Le Parisien » ce week-end)
Qui a dit :
"C'est toujours comme ça en France, on commence par des augmentations de deux euros et puis comme on les fait chaque année, à la fin ça fait plus de deux euros" ?
Nicolas Sarkozy - Président de la République ( « R.T.L » fin mai 2008)
Qui a dit :
"Le PS n'a jamais milité pour une augmentation de la redevance, c'est à l’UMP d'assumer les conséquences des choix de Nicolas Sarkozy" ?
Didier Mathus - député PS et administrateur à France Télévisions( « AFP » ce week-end)
Qui a dit :
"Les contraintes de France Télévisions ne peuvent s’accommoder de revirements brutaux et d’improvisation" ?
Patrick de Carolis – toujours à France Télévisions ( « message aux salariés » il y a quelques jours)
Au fait, qui était visé en parlant d’improvisation ? Les sénateurs qui votaient contre le projet de la Ministre par 239 voix contre 4 ou le pouvoir lui-même?
Qui a dit :
"S'il y a une augmentation d'un ou deux euros" en sus de l'inflation, "ça ne sera pas la fin du monde" ?
Claude Guéant - Secrétaire Général de l’Elysée( « Le Parisien » ce week-end)
Qui a dit :
"C'est toujours comme ça en France, on commence par des augmentations de deux euros et puis comme on les fait chaque année, à la fin ça fait plus de deux euros" ?
Nicolas Sarkozy - Président de la République ( « R.T.L » fin mai 2008)
Qui a dit :
"Le PS n'a jamais milité pour une augmentation de la redevance, c'est à l’UMP d'assumer les conséquences des choix de Nicolas Sarkozy" ?
Didier Mathus - député PS et administrateur à France Télévisions( « AFP » ce week-end)
Qui a dit :
"Les contraintes de France Télévisions ne peuvent s’accommoder de revirements brutaux et d’improvisation" ?
Patrick de Carolis – toujours à France Télévisions ( « message aux salariés » il y a quelques jours)
Au fait, qui était visé en parlant d’improvisation ? Les sénateurs qui votaient contre le projet de la Ministre par 239 voix contre 4 ou le pouvoir lui-même?
"La fusion CGC-Unsa, si elle a un jour lieu, n'interviendra pas avant 2013".
CGC-Unsa : pas de fusion avant 2013 les échos [ 26/01/09 ]
"La fusion CGC-Unsa, si elle a un jour lieu, n'interviendra pas avant 2013" selon les échos du 26/01/09.
Selon le journal, c'est le message qu'a délivré Bernard Van Craeynest, vendredi matin lors de sa conférence de presse, pour tenter de rassurer ses troupes.
"Mis à mal par la décision, mardi, de son comité directeur de suspendre temporairement le rapprochement, le président de la CGC est ainsi contraint de repenser ses plans pour tenter de sauver la fusion, dont il reste un fervent partisan", écrit le titre de presse.
Toujours selon le quotidien "D'ici à 2013, année où la représentativité de la CGC cessera d'être garantie par son statut de syndicat catégoriel, il propose désormais de se contenter d'une « union », avec un organe de tête qui « délibère sur les grandes orientations », mais au sein de laquelle la CGC et l'Unsa conserveraient chacune « sa personnalité morale, juridique, son existence.»"
En conclusion "les échos" indiquent que "Ce projet doit désormais être examiné par le comité directeur, le 2 février".
"La fusion CGC-Unsa, si elle a un jour lieu, n'interviendra pas avant 2013" selon les échos du 26/01/09.
Selon le journal, c'est le message qu'a délivré Bernard Van Craeynest, vendredi matin lors de sa conférence de presse, pour tenter de rassurer ses troupes.
"Mis à mal par la décision, mardi, de son comité directeur de suspendre temporairement le rapprochement, le président de la CGC est ainsi contraint de repenser ses plans pour tenter de sauver la fusion, dont il reste un fervent partisan", écrit le titre de presse.
Toujours selon le quotidien "D'ici à 2013, année où la représentativité de la CGC cessera d'être garantie par son statut de syndicat catégoriel, il propose désormais de se contenter d'une « union », avec un organe de tête qui « délibère sur les grandes orientations », mais au sein de laquelle la CGC et l'Unsa conserveraient chacune « sa personnalité morale, juridique, son existence.»"
En conclusion "les échos" indiquent que "Ce projet doit désormais être examiné par le comité directeur, le 2 février".
La Fédération CFE-CGC des médias a découvert dans la lettre d'information qu'une délégation s'était rendue à Bruxelles.
La Fédération CFE-CGC des Médias a découvert dans la lettre d'information qu'une délégation s'était rendue à Bruxelles.
Le n° 160 d'Encadrement Magazine, lettre d'information adressée aux adhérents, publie page 10 un article "La CFE-CGC à Bruxelles" où l'on découvre qu'une délégation a visité le Parlement européen le 9 décembre dernier.
La Fédération CFE-CGC des Médias qui salue bien évidemment l'initiative, a immédiatement appelé son délégué CFE-CGC, journaliste de son état, Quentin Dickinson, correspondant permanent de Radio France et RFI à Bruxelles pour le féliciter.
Quel auditeur de la radio publique et des antennes de Radio France dont France Info, n'a jamais entendu cette phrase de fin de "papier": "à Bruxelles, Quentin Dickinson pour France Info" (ou France Inter, ou RFI... selon la chaîne écoutée) ?!
Quentin DICKINSON, délégué syndical CFE-CGC donc qui est l'un des plus fameux journalistes du pool européen, plus grand pool journalistique au monde (devant Washington) avec 1.200 journalistes, n'a pu accepter nos félicitations n'étant pas au fait.
Quentin Dickinson qui était justement vendredi dernier dans les locaux parisiens de la radio, n'a pu que calmer notre enthousiasme, en nous indiquant ne pas avoir été au courant et n'avoir jamais été contacté pour cette visite à Bruxelles du 9 décembre 2008.
Il n'a pu que le regretter car il aurait pu présenter à notre délégation les représentants de la "Confédération Européenne des Cadres", ainsi que d'autres députés européens, sans oublier de leur faire visiter ce que les visites organisées ne dévoilent pas (*).
(*)Pour l'anecdote, il semble que le circuit utilisé pour l'occasion fut celui d'un circuit habituel de visites scolaires (ou encore celui d'un voyage organisé pour salariés en retraite).
Qu'importe!!!! A l'avenir, il serait peut-être pertinent de recourir à ses services, en spécialiste du sujet qu'il est.
Le n° 160 d'Encadrement Magazine, lettre d'information adressée aux adhérents, publie page 10 un article "La CFE-CGC à Bruxelles" où l'on découvre qu'une délégation a visité le Parlement européen le 9 décembre dernier.
La Fédération CFE-CGC des Médias qui salue bien évidemment l'initiative, a immédiatement appelé son délégué CFE-CGC, journaliste de son état, Quentin Dickinson, correspondant permanent de Radio France et RFI à Bruxelles pour le féliciter.
Quel auditeur de la radio publique et des antennes de Radio France dont France Info, n'a jamais entendu cette phrase de fin de "papier": "à Bruxelles, Quentin Dickinson pour France Info" (ou France Inter, ou RFI... selon la chaîne écoutée) ?!
Quentin DICKINSON, délégué syndical CFE-CGC donc qui est l'un des plus fameux journalistes du pool européen, plus grand pool journalistique au monde (devant Washington) avec 1.200 journalistes, n'a pu accepter nos félicitations n'étant pas au fait.
Quentin Dickinson qui était justement vendredi dernier dans les locaux parisiens de la radio, n'a pu que calmer notre enthousiasme, en nous indiquant ne pas avoir été au courant et n'avoir jamais été contacté pour cette visite à Bruxelles du 9 décembre 2008.
Il n'a pu que le regretter car il aurait pu présenter à notre délégation les représentants de la "Confédération Européenne des Cadres", ainsi que d'autres députés européens, sans oublier de leur faire visiter ce que les visites organisées ne dévoilent pas (*).
(*)Pour l'anecdote, il semble que le circuit utilisé pour l'occasion fut celui d'un circuit habituel de visites scolaires (ou encore celui d'un voyage organisé pour salariés en retraite).
Qu'importe!!!! A l'avenir, il serait peut-être pertinent de recourir à ses services, en spécialiste du sujet qu'il est.
Mise au point de la CGC médias après la conférence de presse de Bernard Van Craeynest en réponse aux questions des journalistes
La Fédération CFE-CGC des Médias suite au vote majoritaire et démocratique du comité directeur ce 20 janvier 2009 d’une motion (* voir ci-après) de suspension immédiate du mandat qui avait été confié dès avril 2008 à sur un éventuel rapprochement avec l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa)à Bernard Van Craeynest, après sa lettre ouverte pour laquelle nous avons publié un communiqué et qui n'a pas manqué de susciter de vives réactions mais, plus récemment, au regard de sa conférence de presse avancée au 23 janvier, nombreux sont les journalistes qui nous ont interrogés à ce sujet sur certaines réponses qui y ont été faites face aux questions des journalistes présents sur place.
(*)" MOTION AU COMITE DIRECTEUR CONFEDERAL DU 20 JANVIER 2009
Le 17 avril 2008 il a été acté par 37 voix pour, 6 contre et 1 abstention que le : « Comité Directeur autorise l’Exécutif confédéral à poursuivre ses avancées exploratoires avec l’UNSA dans un premier temps, qui n’excluent pas l’exploration de pistes avec d’autres organisations ».
Cependant, malgré les promesses faites à plusieurs reprises et encore réaffirmées au Comité confédéral du 09 décembre 2008, seule une équipe réduite conduit des discussions et engage l’organisation sans que le Comité directeur ait été préalablement consulté.
De ce fait, le Comité directeur de ce jour demande la suspension immédiate du mandat en vue d’un rapprochement donné le 17 avril 2008, jusqu’à sa complète information, des décisions voire des engagements pris, qui pourraient être en contradiction avec la doctrine CFE-CGC.
Le Comité rappelle à cet effet l’article 53 des statuts confédéraux (§ -F- Comité directeur, Attributions) : « Le comité directeur assure la suppléance du comité confédéral lorsque les circonstances ou l’urgence l’exigent, ainsi que l’étude des problèmes relevant de l’orientation de la doctrine confédérale qui lui sont confiés par le bureau national ou le Comité confédéral ». "
Bien que la motion soit des plus claires et que donc l’un des organes de décisions de la CFE-CGC ait officiellement suspendu de fait le mandat du Président confédéral pour continuer la « fusion » qu’il annonçait depuis des mois, Bernard Van Craeynest a distribué d’emblée lors de sa conférence un « dossier de presse » avec le document intitulé « ensemble ».
"Ensemble" c’est justement le nom du nouveau syndicat CFE-CGC /Unsa créé à France Télécom où ont eu lieu les élections professionnelles qui se sont déroulées jeudi et pour lesquelles cette nouvelle alliance a raté de peu le seuil des 10% nécessaire pour négocier à partir de 2013.
« Ce "bon" résultat "concrétise l'importance de l'unité dans une période de recomposition profonde du paysage syndical" » disait Bernard Van Craeynest dans un communiqué le lendemain.
C’est donc sans tenir compte, finalement, du vote du comité directeur que tout se passe et se fait, un peu comme si celui-ci n’avait pas existé !
Ce qui nous contraint tout naturellement à réagir aux questions que nous ont posées les journalistes et que voici :
Question : « Avez-vous reçu des consignes de votre président confédéral Bernard Van Craeynest pour déposer des listes communes CFE-CGC avec l’Unsa aux élections professionnelles ? »
« Bernard Van Craeynest qui à la question d’un des journalistes présents à la conférence de presse, ce vendredi 23 janvier au matin "Quid du rapprochement avec l’Unsa après votre désaveu par le comité directeur ? répondait " : « J’ai passé des consignes partout pour des listes communes CFE-CGC avec l’Unsa » qu’en pensez-vous et surtout que pensez-vous de la suite, lorsque le journaliste ajoute "Avez-vous le mandat pour le faire ? " et que Bernard Van Craeynest répond "Non, je ne l’ai, pas " ?
La Fédération CFE-CGC des Médias na pu, aux deux volets de cette question, que s’étonner de tels propos et dans le souci du « respect de l’éthique et de la déontologie journalistiques (discipline de vérification, indépendance vis-à-vis des thèmes et des personnes, conscience professionnelle)» (extrait de la lettre ouverte de BVC) s’inscrire en faux et répondre sans équivoque:
"Non, jamais, ni au comité confédéral, ni au comité directeur de telles «consignes pour des listes communes CFE-CGC avec l’UNSA dans les entreprises » n’ont été données."
"En ce qui concerne par exemple le secteur des médias et la Fédération qui le couvre, jamais personne n’a reçu de telles directives ou de telles consignes….et il n’y a et n’y aura pas de listes de ce genre."
Enfin le fait, qu’à la question du journaliste "Avez-vous le mandat pour le faire ? " le président confédéral ait indiqué qu’"il n’avait de toute façon, pas mandat pour le faire", est suffisamment parlant quant à la méthode et au manque de transparence que la motion mettait en avant.
Il était impossible à la Fédération CFE-CGC des médias de répondre autre chose aux journalistes qui l'interrogeaient et de dire autre chose que la vérité.
(*)" MOTION AU COMITE DIRECTEUR CONFEDERAL DU 20 JANVIER 2009
Le 17 avril 2008 il a été acté par 37 voix pour, 6 contre et 1 abstention que le : « Comité Directeur autorise l’Exécutif confédéral à poursuivre ses avancées exploratoires avec l’UNSA dans un premier temps, qui n’excluent pas l’exploration de pistes avec d’autres organisations ».
Cependant, malgré les promesses faites à plusieurs reprises et encore réaffirmées au Comité confédéral du 09 décembre 2008, seule une équipe réduite conduit des discussions et engage l’organisation sans que le Comité directeur ait été préalablement consulté.
De ce fait, le Comité directeur de ce jour demande la suspension immédiate du mandat en vue d’un rapprochement donné le 17 avril 2008, jusqu’à sa complète information, des décisions voire des engagements pris, qui pourraient être en contradiction avec la doctrine CFE-CGC.
Le Comité rappelle à cet effet l’article 53 des statuts confédéraux (§ -F- Comité directeur, Attributions) : « Le comité directeur assure la suppléance du comité confédéral lorsque les circonstances ou l’urgence l’exigent, ainsi que l’étude des problèmes relevant de l’orientation de la doctrine confédérale qui lui sont confiés par le bureau national ou le Comité confédéral ». "
Bien que la motion soit des plus claires et que donc l’un des organes de décisions de la CFE-CGC ait officiellement suspendu de fait le mandat du Président confédéral pour continuer la « fusion » qu’il annonçait depuis des mois, Bernard Van Craeynest a distribué d’emblée lors de sa conférence un « dossier de presse » avec le document intitulé « ensemble ».
"Ensemble" c’est justement le nom du nouveau syndicat CFE-CGC /Unsa créé à France Télécom où ont eu lieu les élections professionnelles qui se sont déroulées jeudi et pour lesquelles cette nouvelle alliance a raté de peu le seuil des 10% nécessaire pour négocier à partir de 2013.
« Ce "bon" résultat "concrétise l'importance de l'unité dans une période de recomposition profonde du paysage syndical" » disait Bernard Van Craeynest dans un communiqué le lendemain.
C’est donc sans tenir compte, finalement, du vote du comité directeur que tout se passe et se fait, un peu comme si celui-ci n’avait pas existé !
Ce qui nous contraint tout naturellement à réagir aux questions que nous ont posées les journalistes et que voici :
Question : « Avez-vous reçu des consignes de votre président confédéral Bernard Van Craeynest pour déposer des listes communes CFE-CGC avec l’Unsa aux élections professionnelles ? »
« Bernard Van Craeynest qui à la question d’un des journalistes présents à la conférence de presse, ce vendredi 23 janvier au matin "Quid du rapprochement avec l’Unsa après votre désaveu par le comité directeur ? répondait " : « J’ai passé des consignes partout pour des listes communes CFE-CGC avec l’Unsa » qu’en pensez-vous et surtout que pensez-vous de la suite, lorsque le journaliste ajoute "Avez-vous le mandat pour le faire ? " et que Bernard Van Craeynest répond "Non, je ne l’ai, pas " ?
La Fédération CFE-CGC des Médias na pu, aux deux volets de cette question, que s’étonner de tels propos et dans le souci du « respect de l’éthique et de la déontologie journalistiques (discipline de vérification, indépendance vis-à-vis des thèmes et des personnes, conscience professionnelle)» (extrait de la lettre ouverte de BVC) s’inscrire en faux et répondre sans équivoque:
"Non, jamais, ni au comité confédéral, ni au comité directeur de telles «consignes pour des listes communes CFE-CGC avec l’UNSA dans les entreprises » n’ont été données."
"En ce qui concerne par exemple le secteur des médias et la Fédération qui le couvre, jamais personne n’a reçu de telles directives ou de telles consignes….et il n’y a et n’y aura pas de listes de ce genre."
Enfin le fait, qu’à la question du journaliste "Avez-vous le mandat pour le faire ? " le président confédéral ait indiqué qu’"il n’avait de toute façon, pas mandat pour le faire", est suffisamment parlant quant à la méthode et au manque de transparence que la motion mettait en avant.
Il était impossible à la Fédération CFE-CGC des médias de répondre autre chose aux journalistes qui l'interrogeaient et de dire autre chose que la vérité.
dimanche 25 janvier 2009
Carolis continue de lancer les rumeurs…on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Carolis continue de lancer les rumeurs…on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Carolis aurait retenu la date du 11 février pour annoncer la mise en place, début mars, de sa réforme.
Selon ses calculs et les assurances qu’il dit avoir eues de Matignon, la loi entrera en vigueur dès le 1er mars. La commission mixte paritaire (Sénat/Assemblée Nationale) qui devrait « entériner » le texte de loi sur l’audiovisuel, permettrait donc que la loi s’applique début mars… «les sénateurs ne pourront pas empêcher que la loi soit promulguée…leur dernière « sortie » sur l’augmentation de la redevance n’était qu’un baroud d’honneur qui n’aura aucun effet sur la suite des évènements, l’Assemblée Nationale ayant le dernier mot ! ».
Après donc son voyage en avion avec Nicolas Sarkozy passé "dans un climat détendu où nous avons parlé de tout, de cinéma, de musique...mais pratiquement pas un mot sur France Télévisions" qu’il considère comme"un signe d'apaisement de bon augure pour la suite"mais surtout comme une garantie du Chef de l’Etat le concernant, voila qu’il indique que si la seconde semaine de février a été retenue pour ses annonces, c’est en plein accord avec Matignon pour ne pas dire à sa demande.
Carolis continue donc de faire et raconter ce qu’il veut. La loi n’est toujours pas votée, qu’importe…c’est une question de jours et les sénateurs se rallieront à « son projet de réforme » ; celui qu’il est allé présenter à maintes reprises notamment lors de sa conférence de presse de rentrée en septembre 2008.
Réforme pour laquelle il sortait alors une plaquette intitulée « entreprise unique, mode d’emploi »… « entreprise unique » qu’il a très fallacieusement rebaptisée « entreprise commune » dans toutes ces communications et documents depuis ! (Entreprise commune qui existe le plus légalement qui soit depuis la loi d’août 2000)…Avant que quelqu’un s’en rende compte, il sera trop tard.
Il peut tout faire Carolis mais surtout tout faire passer, et il s’enorgueillit. Il n’a que faire de la procédure près le TGI qu’a engagée la CGC aux côtés du SNJ et de la CFDT pour faire annuler les premiers transferts et dont le jugement sera rendu mardi 27.
Enfin si Nicolas Sarkozy confie avoir déjà « une idée très précise…même deux… » pour lui succéder, cela ne l’émeut pas. Il est le seul à pouvoir mettre en place cette incroyable usine à gaz qui en l'état accélérera vertinigeusement le declin de la télé publique; il est de fait indispensable.
Personne ne s’y risquerait mais surtout personne n’accepterait de lui succéder dans un tel contexte puisque n’ayant plus aucune latitude pour agir. Sa réforme ainsi validée comme il l’a toujours imaginé, ficellera pour longtemps pieds et poings l’actionnaire qui ne l’aura pas vu venir !
Carolis aurait retenu la date du 11 février pour annoncer la mise en place, début mars, de sa réforme.
Selon ses calculs et les assurances qu’il dit avoir eues de Matignon, la loi entrera en vigueur dès le 1er mars. La commission mixte paritaire (Sénat/Assemblée Nationale) qui devrait « entériner » le texte de loi sur l’audiovisuel, permettrait donc que la loi s’applique début mars… «les sénateurs ne pourront pas empêcher que la loi soit promulguée…leur dernière « sortie » sur l’augmentation de la redevance n’était qu’un baroud d’honneur qui n’aura aucun effet sur la suite des évènements, l’Assemblée Nationale ayant le dernier mot ! ».
Après donc son voyage en avion avec Nicolas Sarkozy passé "dans un climat détendu où nous avons parlé de tout, de cinéma, de musique...mais pratiquement pas un mot sur France Télévisions" qu’il considère comme"un signe d'apaisement de bon augure pour la suite"mais surtout comme une garantie du Chef de l’Etat le concernant, voila qu’il indique que si la seconde semaine de février a été retenue pour ses annonces, c’est en plein accord avec Matignon pour ne pas dire à sa demande.
Carolis continue donc de faire et raconter ce qu’il veut. La loi n’est toujours pas votée, qu’importe…c’est une question de jours et les sénateurs se rallieront à « son projet de réforme » ; celui qu’il est allé présenter à maintes reprises notamment lors de sa conférence de presse de rentrée en septembre 2008.
Réforme pour laquelle il sortait alors une plaquette intitulée « entreprise unique, mode d’emploi »… « entreprise unique » qu’il a très fallacieusement rebaptisée « entreprise commune » dans toutes ces communications et documents depuis ! (Entreprise commune qui existe le plus légalement qui soit depuis la loi d’août 2000)…Avant que quelqu’un s’en rende compte, il sera trop tard.
Il peut tout faire Carolis mais surtout tout faire passer, et il s’enorgueillit. Il n’a que faire de la procédure près le TGI qu’a engagée la CGC aux côtés du SNJ et de la CFDT pour faire annuler les premiers transferts et dont le jugement sera rendu mardi 27.
Enfin si Nicolas Sarkozy confie avoir déjà « une idée très précise…même deux… » pour lui succéder, cela ne l’émeut pas. Il est le seul à pouvoir mettre en place cette incroyable usine à gaz qui en l'état accélérera vertinigeusement le declin de la télé publique; il est de fait indispensable.
Personne ne s’y risquerait mais surtout personne n’accepterait de lui succéder dans un tel contexte puisque n’ayant plus aucune latitude pour agir. Sa réforme ainsi validée comme il l’a toujours imaginé, ficellera pour longtemps pieds et poings l’actionnaire qui ne l’aura pas vu venir !
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