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samedi 2 mars 2024

Après les suicides coup sur coup des 2 collaborateurs de France Télévisions, va-t-on vers une 3ème tragédie ?

Après les suicides coup sur coup des 2 collaborateurs de France Télévisions, va-t-on vers une 3ème tragédie ?

Le site BONDAMANJAK titrait hier 1er mars, tout simplement « Martinique La 1ère …recherche désespérément Alexander Prudent » (*)

 La veille, le média indiquait avoir « appelé le 17 puis fait une halte dans une gendarmerie par un simple réflexe citoyen pour signaler comme tout bon journaliste soucieux d’autrui » après le texte reçu de ce collaborateur particulièrement inquiétant, indiquant « Si je ne suis plus là  au moment où vous lirez ce message… »

BONDAMANJAK écrit « Le 26 février, le journaliste Alain Livori publiait un post intitulé « Le jour où nous avons enjambé un mort » sur son mur Facebook : https://www.bondamanjak.com/le-jour-ou-nous-avons-enjambe-un-mort/. Dans les commentaires apparaît une déclaration troublante. Des mots glaçants qui font froid dans le dos et même ailleurs…. »

Le site poursuit « Suite à son texte inquiétant les réseaux sociaux s’affolent. Il faut sauver le soldat Alexander. On cherche à savoir où il est…à établir un contact. Pour éviter le pire. Le signalement à la gendarmerie lui, avance à son rythme. Et quel rythme...»

 (*)



vendredi 1 mars 2024

La réforme de l’audiovisuel public plus contestée que jamais...L'avis favorable du duo Veil/Ernotte, tout le monde s'en moque.

La réforme de l’audiovisuel public plus contestée que jamais...L'avis favorable du duo Veil/Ernotte, tout le monde s'en moque.

Invitée hier dernier jour de février dans la matinale de France Culture, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a répété ce que disent depuis des décennies celles et ceux qui ont occupé le poste, à savoir l’importance « d'un audiovisuel public puissant » ( soi-disant "l'objet de la réforme") 

Mais qui dirait qu'un audiovisuel public moribond serait souhaitable ? Le problème c'est que c'est pourtant le cas, particulièrement pour la télé publique conduite depuis l'été 2015 vers le champs ce champs de ruines qui est aujourd'hui son quotidien.

Que la ministre indique au micro que "Sibyle Veil et Ernotte pour  Radio France et France Télés reconnaissent que cette réforme est nécessaire" n'a évidemment aucune importance. Leur avis qui s'en soucie encore ? 

Alors lorsque Rachida Dati affirme au micro que « La réforme de l’audiovisuel public n’est plus contestée »...ce n'est absolument pas le cas.

Comment du reste pourrait-elle ne pas être contestée et contestable au demeurant alors même que Rima Abdul Malak s’était opposée au nom du gouvernement Macron donc du Chef de l'État à ce projet de holding comme un grand nombre d’organisations professionnelles d'ailleurs...de surcroit lorsque personne ne sait ce qu'elle contiendrait, sinon le retour de l'ORTF surnommée "BBC à la Française" pour que ca passe mieux !

Du reste, si elle faisait consensus comme le déclare encore Rachida Dati « L'Opinion publique reconnaît aussi qu’il y a un sujet avec l’audiovisuel. Les parlementaires aussi», elle n'aurait pas besoin de préciser à l'antenne, interrogée sur le futur mode de financement de l’audiovisuel public, dans le contexte de suppression de la CAP (ex-redevance) remplacée par l’affectation d’une fraction du produit de la TVA jusqu’à la fin 2024 :  « Je ne mènerai pas cette réforme si on n’arrive pas à sanctuariser le financement. Ça va être le sujet du débat parlementaire que nous allons initier. Il faut un financement sanctuarisé. »

Faut-il rappeler à la ministre du gouvernement Macron que Bruno Lemaire vient d'annoncer un tarin de mesures financières pour dégager une première enveloppe de 10 milliard s d'économies - au train où vont les choses, il y en aura probablement une autre au plan national ! - pour bien comprendre que "la proposition de loi du sénateur Laurent Lafon (UDI) relative à la réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle"  à laquelle elle se réfère, contestée de toutes parts d'ailleurs, ne peut en aucun cas servir de base pour la mise en place de quoi que ce soit. 

Redisons-le, comme pour sa pote de Radio France, l'assentiment de "la dame du Majestic" sous le coup aujourd'hui d'une plainte des « CHEFS DE DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET D’ABUS DE CONFIANCE, PRÉVUS ET RÉPRIMÉS PAR LES ARTICLES 432-15 ET 314-1 DU CODE PÉNAL » visant DELPHINE ERNOTTE-CUNCI mais aussi TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES et RECÉLEURS QUE L’ENQUÊTE DÉTERMINERA", suite à l’article de La Lettre sur les 112.123€ dépensés au Majestic de Cannes du groupe des hôtels et casinos Barrière (*) mais aussi des diverses informations que le blog CGC Média a eu à connaître et qui après les deux derniers suicides intervenus à France Télévisions, vient également de sa faire rattraper par l'administrateur judiciaire chargé de la liquidation de Salto montrant que le chiffre des abonnés qu'elle revendiquait avait quasiment multiplié par 2, on s'en cogne.

Seul le départ de l'infirmière TV et de ses thuriféraires intéresse les salariés qui n'en peuvent plus des mensonges et de la propagande quotidienne qui ont miné jusqu'à la lie cette télé publique qu'Hervé Bourges créait dans les années 90 qui doit se retourner où qu'il soit !



(*)


Celles et ceux à France Télés qui tentent de faire silence sur le suicide de Gérard Guillaume vont payer car la provocation au suicide est un délit…

Celles et ceux à France Télés qui tentent de faire silence sur le suicide de Gérard Guillaume vont payer qui plus est quand la provocation au suicide est un délit…

En quelques jours, deux collaborateurs de Martinique La 1ère se suicident et il faudrait surtout qu’on n’en parlât point !

Dimanche dernier le 25 février 2024, Olivier NICOLAS Dit DUCLOS JRI à Martinique La 1ère mettait fin à ses jours en se jetant du 7ème étage de son domicile situé dans un immeuble de l’Étang Z’Abricot à Fort-de-France. 

Il laissait un mot particulièrement parlant à l’ensemble de ses collègues : «Je voulais vous dire que je quitte à ce jour, la rédaction télé et la boîte Martinique La 1ère. Plus rien ne m’attire et encore moins la tour Lumina [L’établissement de France Télévisions, ndlr] Bon carnaval à tous. Martinique La 1ère, c’est la tête à l’envers».

Il suivait de peu Gérard Guillaume ex-responsable des programmes de la télévision publique, ancien responsable des programmes de Martinique 1ère, ancien directeur d'antenne TV à Martinique 1ère mais pas seulement. Ce Martiniquais avait occupé de hautes fonctions au pôle outremer de France Télévisions : ancien directeur régional à Wallis et Futuna puis récemment en Guyane où certains de ses collègues écrivent pour dire combien l’homme était aimé..ou encore le groupe Kassav aujourd'hui.



Gérard GUILLAUME dont les funérailles ont eu lieu le mardi 27 février 2024 dans la matinée et qui est parti sans que l’entreprise où il a passé une quarantaine d’années de sa vie, en parle.

« Même pas un sujet dans le journal télévisé du soir de Martinique la 1ère. Aucune image ! rien ! rien !... (Il méritait même une retransmission en direct de ses funérailles.) » peut-on lire sur les réseaux sociaux. (*)

(*)


La provocation au suicide est une infraction modifiée par la loi du 24 novembre 2009 article 50 qui renvoie à des notions telles que des formes de harcèlement moral qui conduit plus ou moins à la mort volontaire de quelqu’un par  Provocation simple : 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. (Article 223-13 CP

Hier, dernier jour de février, le site média BONDAMANJAK publiait un nouvel article signé JEAN GOULT « Crise managériale à Martinique La 1ère… Pascale… Sylvie… William… soyez « PRUDENT » qui se conclut par un signalement à la gendarmerie après un message signé Aleksan Prudent qui faisait craindre le pire  « Mon réflexe de citoyen a été simple. J’ai appelé le 17 puis j’ai fait une halte dans une gendarmerie. Ce texte avait déjà été signalé par un journaliste soucieux. Un vrai… pas un alien petit yéyé. » (ci-après)

JEAN GOULT d’enfoncer le clou : «  Ça sent fort la loi des séries. En lisant l’excellent papier d’Alain Livori, qui n’est pourtant pas un alien.. .j’ai noté un commentaire inquiétant tant il est quiet » (¤) 




jeudi 29 février 2024

Après le suicide de Gérard Guillaume, Sylvie Gengoul encore préposée à Outremer doit être la première à être débarquée !

Après le suicide de Gérard Guillaume, Sylvie Gengoul encore préposée à Outremer doit être la première à être débarquée !

On ne la voit plus guère sur le site de Malakoff. La plupart des personnes interrogées confient qu’elle est en télétravail depuis son domicile versaillais !


Toujours est-il qu’après le suicide de Gérard Guillaume qui s’est donné la mort en se pendant le 8 février pour être inhumé le 27 et les révoltantes consignes d’omerta qui s’en sont suivies, Sylvie Gengoul n’a plus rein à faire non seulement à la tête du pôle ultramarin mais plus largement  à la direction de l’Outremer….Sa place n’est plus dans service public de l’Audiovisuel public où tant de mal a été fait, se traduisant notamment ces jours derniers par 2 suicides.

L’ignominie et l’abjection tiennent aujourd’hui boutique à France Télés, pas loin de passer à l’orange !

Quant à celles et ceux qui sèment la terreur dans les établissement de France Télés des territoires comme Martinique La 1ère par exemple et qui préviennent, le doigt en l’air, que  « quiconque parlera du suicide Gérard Guillaume à la radio, à la télé comme sur le web , sera convoqué immédiatement pour un entretien préalable en vue de son licenciement »une fois les procédures pénales engagées, Sylvie Gengoul pourra les emmener dans ses bagages.

La déclaration liminaire de Guyane La 1ère signé de l’UNSA et du SNJ (*) à laquelle la CGC annonce adhérer totalement, est la parfaite  illustration de la colère qui monte contre l’incompétence et le cynisme : 

"Le décès tragique de Gérard Guillaume a profondément bouleversé l’ensemble de notre communauté de travail. 

Dans un audio récemment rendu public, la direction semble présenter deux visages. Elle a menti aux organisations syndicales et à Gérard Guillaume, en déclenchant un licenciement au lieu de la proposition de poste promise initialement

La direction avait prétendu que ce dernier était le meilleur profil pour une mission en Guyane, pour ensuite l’évincer inexplicablement 10 mois plus tard. Cette situation révèle la possibilité pour chacun d'être licencié sans motif valable, entraînant une destruction sociale. 

Pour la direction, cela semble être devenu une norme, une pratique acceptée sans remords...Aujourd'hui, nous avons un sentiment de défiance vis-à-vis de la direction de la Guyane et de celle du pôle outre-mer. "

Le texte d'ajouter 


"Le bureau de Gérard Guillaume était toujours ouvert, reflétant l'homme chaleureux et empathique qu’il était. Un homme avec le cœur ouvert tout simplement… Il a su, en quelques mois seulement, apporter bienveillance, sérénité, dialogue et diffuser une énergie positive que personne d'autre n'a su reproduire à ce jour dans cette station.

L’histoire tragique de l’ancien directeur met en lumière les failles profondes dans le système de gestion du réseau outre-mer et soulève des questions critiques sur la culture d'entreprise, le traitement des employés et la responsabilité de la direction. 

Le sentiment d'impuissance et d'injustice peut conduire à des niveaux extrêmes de détresse psychologique, pouvant malheureusement aboutir à des conséquences aussi tragiques que le suicide... 

Cette méthode managériale ayant conduit à ce licenciement, peut conduire à la dépression, voire des actes irréparables comme le suicide. Enfin, ces pratiques peuvent nuire à la réputation de l'entreprise, entraînant une perte de confiance du collectif de travail."

La mèche a été mise à feu par les personnels indignés et rien maintenant ne pourra l’éteindre au regard de ce mépris des personnels, affiché sans honte par ces abominables bourreaux.

(*)




Les premiers soutiens d'Ernotte à France Télés déclarent la guerre à Rachida Dati.

Les premiers soutiens d'Ernotte à France Télés déclarent la guerre à Rachida Dati.

Service commandé ou attaques récurrentes contre le gouvernement quel qu'il soit avec Bercy en ligne de mire qualifiant au passage Bruno Le Maire de "ministre des coupes publiques", le premier des trois piliers ernottiens à France Télévisons s'en prend ouvertement à Rachida Dati dans une de ses dernières publications.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir "la déclaration de guerre à Rachida Dati" car c'est bien le terme choisi par les cégétistes contre la ministre à qui ils annoncent "la mobilisation générale autour des JOP"...Elle doit trembler !

Extraits :

"Après les grandes déclarations de Rachida Dati lors de son arrivée au ministère de la Culture, nous n’avons plus de doutes sur sa feuille de route : celle d’être mandataire liquidatrice du secteur aux ordres de Bercy...Ce qui pourrait expliquer au passage qu'elle refuse de recevoir la CGT spectacle et ses syndicats, malgré nos demandes. 

Les déclarations à brûle-pourpoint de la ministre de la Culture, Rachida Dati, sur son souhait de réformer en profondeur l'audiovisuel public, sans aucune concertation menée, nourrissent une inquiétude majeure pour les personnels et il est urgent que le gouvernement revoie sa copie.

L'annonce brutale de ces coupes budgétaires par Bercy sonne comme une déclaration de guerre : la CGT spectacle est prête à réagir et appelle l'ensemble des professionnel·les à se préparer à l'action. A quelques semaines du lancement des événements autour des JOP, les occasions de nous mobiliser ne manqueront pas !.."

La ficelle est énorme depuis toutes ces années où il est essentiel de s'en prendre à l'État actionnaire et jamais à "la dame du Majestic".





L’excellent papier d’Olivier Montels sur le blog Médiapart « France Télévisions, un suicide sans réponses » face à des bassesses internes.

L’excellent papier d’Olivier Montels sur le blog Médiapart « France Télévisions, un suicide sans réponses » face à des bassesses internes. 

Ancien Directeur Général Adjoint des Antennes et programmes de France Télévisions, Olivier Montels dénonce le silence autour de la mort de Gérard Guillaume qui s’est pendu le 8 février dernier et a été enterré ce 26 février à Fort de France.

Extrait

« Le suicide d’un cadre dirigeant de France Télévisions en Outremer, le 8 février 2024, “jour anniversaire” de son départ forcé de l’entreprise qu’il n’a jamais compris ni admis, passe totalement sous les radars de la presse nationale. Si la même chose s’était déroulée au siège de l’entreprise, en bord de Seine, en aurait-t-on parlé un peu plus ?

Il s’appelait Gérard Guillaume. 40 ans de France Télévisions et une carrière exemplaire qui l’amène à devenir Directeur régional de Guyane Première et de Wallis et Futuna première, deux stations du Pôle Outremer. Je l’avais croisé à Paris dans des réunions.

Un homme au regard franc et gentil. Je ne le connaissais pas plus. Puis un jour, sans raison officielle, en 2021, on lui annonce qu’il doit partir, sans lui dire pourquoi. France Télévisions ne lui propose que des scenarii de départ (soit tu acceptes notre proposition, soit tu es licencié), sans aucun reclassement. Ses collègues lui tournent majoritairement le dos. 

Il ne s’en remettra pas. Il s’est donné la mort le 8 février 2024, 3 ans plus tard jour pour jour.

Personne ne peut attribuer avec certitude la responsabilité de cet acte à la gouvernance de France Télévisions mais en observant les faits et leur date, tout le monde a le droit de poser des questions. A quelques exceptions près (des publications locales que je joins à ce texte et qu’il faut prendre avec mesure) personne ne s’est penché sur cette histoire.

Dans un des articles, une conversation téléphonique avec un représentant de la DRH de groupe de service public est mise à disposition.

Le DRH fait son travail et annonce factuellement les décisions de la Direction du pôle outremer et de la Direction du Groupe : pas de proposition de poste, seul un départ lui est proposé. Nous n’en connaîtrons pas la cause.

Il serait précieux d’accorder un peu de temps à Gérard Guillaume, mort en silence sans livrer sa vérité. Comme n’importe qui, comme tout le monde, il le mérite.

Faisons-le pour cet homme-là, et pour toutes celles et tous ceux qui ont été brisés par France Télévisions sans raison. Elles et ils sont des centaines, vivants fort heureusement, mais ayant pour la plupart côtoyé l’abîme.

Alors pour celui qui s’est donné la mort, ils et elles ont besoin de savoir et d’entendre l’entreprise s’exprimer et rompre pour une fois le silence… » 

Il a dû tomber de sa chaise Olivier Montels en lisant la seule note pondue par Martinique La 1ère qui « appelle les salariés à se réunir à 11h15 en salle de réunion du 5ème étage , face à la tragédie qui nous touche » (*)

Seulement voilà, une tragédie pouvant en cacher une autre, le mot étant au singulier il ne concerne en réalité que « Olivier NICOLAS Dit DUCLOS JRI à Martinique La 1ère qui a mis fin à ses jours, ce dimanche 25 février 2024, en se jetant du 7ème  étage de son domicile situé dans un immeuble de l’Étang Z’Abricot à Fort-de-France.»


A croire que le suicide de Gérard Guillaume ne serait pas une tragédie ! Il s'est pendu et certains ne se privent pas pour le salir avec quelques éléments de langage dont beaucoup savent déjà d’où ils viennent

Ça commence  avec le communiqué de FO intitulé « Le droit de savoir » que certains ont pris pour un hommage à cet homme bienveillant mais qu’il convient de lire et relire pour comprendre qu’il n’en est question que pour mieux instiller le doute…Le papier commence ainsi « Des raisons professionnelles pourraient-elles être à l’origine du suicide de Gérard Guillaume? » (¤)

Hallucinant. 

Les questionnements vont se poursuivre « Gérard Guillaume, qui s’est donné la mort le jour anniversaire de son éviction, inhumé aujourd’hui, exposerait [Chacun notera ici l’utilisation du conditionnel, ndlr] ainsi toute sa souffrance et son déshonneur [Allons bon, il aurait perdu son honneur ? c’est minable. De quel honneur perdu s’agit-il ? ndlr]  dans des courriers qui restent à authentifier [Des courriers qui restent à authentifier ...C'est pathétique !!! ndlr]  à travers un audio nous voilà même témoins [même là-dessus, encore des réserves qui interpellent ! Incroyable]… »

(¤)


Puis d’enfoncer le clou « La question peut légitimement être posée suite à la mise en ligne d’une série de documents qui sèment un grand trouble, dans et hors nos murs. » en ajoutant «  Pour répondre aux inquiétudes des salariés, la direction se mure d’abord depuis plusieurs semaines dans un silence assourdissant, avant de promettre des actions en justice contre ceux qui diffusent selon elle de fausses informations. Point final. Tant de questions et si peu de réponses. Immanquablement les salariés demeurent fragilisés, la peur suinte et le malaise persiste. Dans ce climat, chacun s’interroge sur les valeurs et les pratiques dans l’entreprise. Manifestement, « toutes les vérités tuent deviennent vénéneuses… »

C’est peut-être dans cet esprit de vérités vénéneuses que l’ADAP a souligné hier l’attitude d’un cégétiste qui en séance du CSE Siège, après que l’UNSA a lu un liminaire auquel  la CGC Audiovisuel a déclaré adhérer totalement, a trouvé le moyen de donner des motifs à son suicide aussi abjectes qu’ignobles que certains élus outrés qui les ont entendus, n'en ont pas cru leurs oreilles?  

 

mercredi 28 février 2024

Le mandataire judiciaire chargé de la liquidation de Salto Marc Sénéchal prouve que Ernotte a menti aux Français comme au Conseil d'Administration de France Télés ...L'État doit en tirer les conséquences.

Le mandataire judiciaire chargé de la liquidation de Salto Marc Sénéchal prouve qu'Ernotte a menti aux Français comme au Conseil d'Administration de France Télés ...L'État doit en tirer les conséquences.

Il y a quasiment un an, Ernotte qui cosignait l'invraisemblable communiqué annonçant la dissolution de Salto (¤ ci-après), déclarait "Lancée le 20 octobre 2020,  Salto rassemble à ce jour près d'un million d'abonnés...", gonflant de facto les chiffres. 

(¤) 


L'article de L'Informé signé Noah MoulinetXavier Demarle, Jamal Henni (*) montre à sa lecture  que l'ex-Orange a menti aux Français comme aux personnels de FTV  et plus précisément aux membres de Conseil d'Administration, en faisant croire que le nombre d'abonnés était quasiment le double de  ce qu'il était en réalité.

Le mandataire judiciaire Marc Sénéchal, n'a eu guère de mal a faire le calcul comme l'écrit le titre de Presse : "On sait désormais combien Salto comptait d’abonnés au moment de sa mort. Le défunt site de vidéo à la demande, fermé fin mars 2023, a réalisé son dernier exercice (de trois mois, seulement) un chiffre d’affaires de 11,1 million d’euros. 

Avec un prix de vente de 7,99 euros HT par mois, cela correspond à 555 000 clients payants en moyenne au premier trimestre 2023, très loin du "million d’abonnés" annoncé [dans le communiqué, ndlr]..."

Certes les dirigeants de TF1 et de M6 ont co-signé le texte mais à la différence d'Ernotte,  ils ont, eux, des comptes à rendre à leurs actionnaires et non aux Français.

Concernant Ernotte il est bel et bien question d'argent public et nonobstant les 90M€ cramés par France Télés dans les 2,5 ans d'existence de la plateforme, multiplier par deux des abonnés donc des recettes qui n'arriveront jamais dans des comptes forcément insincères, est un délit.

Que L'Informé précise que "M6 incluait les périodes d’essai gratuites"  ne change rien à la tromperie constatée qui ne pouvait que déboucher sur une liquidation. 

Qu'il ajoute que "Le cas de Bouygues Telecom, qui réclamait des indemnités à l'ex-filiale commune de TF1, M6 et France Télévisions, a fini par être réglé mais que l’opérateur télécom a obtenu bien moins que les 5 millions d’euros espérés" n'est pas de nature non plus à changer l'analyse qu'en fait "le mandataire judiciaire Marc Sénéchal en charge de la liquidation  entamée il y a un an sous la houlette de Salto et bientôt achevée". (*) 

Dès lors, il convient de le redire: la jurisprudence constante de la Cour de cassation qui sanctionne pénalement des dirigeants pour présentation de comptes annuels infidèles et malgré le fait que les comptes de la société avaient été certifiés par un commissaire aux comptes, prend tout son sens.

(*)





La plainte visant les 112.123€ dépensés dans les suites du Majestic de Cannes : ça sent le Sapin !

La plainte visant les 112.123€ dépensés dans les suites du Majestic de Cannes : ça sent le Sapin !

Suite à l’article de La Lettre sur les 112.123€ dépensés au Majestic de Cannes du groupe des hôtels et casinos Barrière (*) mais aussi des diverses informations dont le blog CGC Média a eu à connaître, la plainte déposée le 9 février dernier des « CHEFS DE DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET D’ABUS DE CONFIANCE, PRÉVUS ET RÉPRIMÉS PAR LES ARTICLES 432-15 ET 314-1 DU CODE PÉNAL » visant DELPHINE ERNOTTE-CUNCI mais aussi TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES et RECÉLEURS QUE L’ENQUÊTE DÉTERMINERA" après les 112.123€ dépensés au Majestic de Cannes du groupe des hôtels et casinos Barrière (*), pourrait bien s’étoffer d’infractions collatérales.

Sans rentrer dans les détails que le syndicat plaignant réserve au juge d’instruction qui sera très bientôt nommé, la violation de la loi Sapin n°93-122 du 29 janvier 1993 « relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques » que la loi Macron a souhaité graver dans le marbre les dispositions de ladite loi en précisant qu’elle « s’applique à l’achat d’espaces publicitaires sur quelque support que ce soit », devrait être un des nouveaux gros morceaux  dans ce scandale.

En effet, cette loi a intégré en son article 25 un certain nombre de dispositions pénales. Elle punit, notamment, d'une amende de 30 000 euros le fait de ne pas respecter les dispositions énoncées aux articles 20 à 24, mais aussi d'une amende très importante, allant de 30 000 euros pour les personnes physiques à 150 000 euros pour les personnes morales.

Cette loi a voulu d'une part assurer une plus grande transparence dans les transactions portant sur l'achat d'espaces publicitaires, d'autre part clarifier le rôle des intermédiaires, et enfin assurer une meilleure information de l'annonceur.

Avant toute chose, rappelons que seule la Régie Publicitaire de France Télévisions dont l’État est actionnaire à 100% pour les raisons de contrôle que chacun comprend bien, est habilitée au « barter » que la direction de l’entreprise a tenté de présenter à La Lettre comme la justification des 112.123€ cramés au Majestic ! En admettant qu’une agence intermédiaire soit mandatée par ladite régie dont l’ex-Orange est aussi la représentante légale, Si l'agence venait à enfreindre cette disposition de la loi, elle serait passible d'une amende de 30 000 euros qui sera portée à 150 000 euros dans le cas d'une personne morale, en l’occurrence France Télés.

La jurisprudence est constante à ce sujet: " le paiement des factures relatives à l'achat d'espaces publicitaires incombe en principe à l'annonceur lorsque l'agence est mandataire. "

Qu’écrit La Lettre après avoir interrogé les dirigeants de France Télés sur cette incroyable dépense « Si la note globale a bien été payée par France Télévisions, la partie imputable à Brut a été refacturée à la plateforme »  alors que dans la suite des explications de France Télés contredisent cette première affirmation « En effet, la facture a été payée par un intermédiaire, le Groupe Tec  société qui pratique le "barter", un anglicisme qui désigne un procédé particulièrement prisé des groupes médias, consistant à échanger un espace publicitaire invendu, contre des services de transport, de restauration, de traiteur… ou des nuits d'hôtel. L'entreprise de "barter" recycle en quelque sorte des stocks et les transforme en moyen de paiement. Dans le cas de France Télévisions, Tec a donc revendu à d'autres marques les espaces publicitaires invendus, tout en réglant les chambres d'hôtel du Majestic ».

France Télés tenant toutefois à préciser que « les nuits passées par Delphine Ernotte Cunci, Stéphane Sitbon Gomez, directeur des antennes et des programmes, Manuel Alduy, directeur du cinéma et Christophe Tardieu, secrétaire général, pour un montant de 73 656 euros. Celle du dirigeant de Brut Guillaume Lacroix et de ses invités atteint 38 467 euros. »

Quel est le contrat obligatoire qui lie Brut à Tec pour l’échange d’espace pubs dont visiblement Guillaume Lacroix et de ses invités auraient bénéficié pour 38 467 euros ?

Où est donc passé Le Van Kim et quels sont les invités de son codirigeant dont parle La Lettre ?

Il n’est pas inutile de rappeler à ce stade comme l’a fait le blog CGC Média dans son article « L’ex-Orange et ROM : avoir un bon copain, c’est ce qu’il y a d’meilleur au monde… publicitaire ! » de claironner comme le fait Ernoote sur tous les toits que « la régie publicitaire surperforme » à tel point que le groupe dit « attendre 43 millions d'euros de recettes publicitaires supplémentaires grâce aux JO » et faire croire ensuite que les suites du Majestic quasiment toutes réservées 2 voire 3 mois avant le Festival auraient été « échangées pour un ou des espaces publicitaires invendus » !!

Le blog CGC Média qui n’est pas au bout de ses révélations, se demande comment les membres du Conseil d’Administration de France Télés ont pu à ce point, valider une telle construction ?

La suite très très vite.  

(*)