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mardi 5 août 2008

France Télévisions vous invite à déguster

ATTENTION: les grands crus servis à France Télévisions,pourraient bien faire tourner la tête!

Les quelques lignes qui vont suivre sont à consommer avec modération.

lundi 4 août 2008

La direction privilégie sciemment France 3

Dans le cadre des trois premiers chantiers que France Télévisions continue de vouloir mettre en place sous de fallacieux arguments, à savoir « Acquisitions, Jeunesse et Etudes », la direction a clairement choisi d’attribuer les postes transférés des chaînes vers le « holding » à France 3.
Patrick de Carolis qui vient de France 3, est-il besoin de le rappeler, a sciemment décidé et le plus arbitrairement qui soit, de privilégier France 3 au détriment de France 2.

A l’encontre par exemple, des salariés du service « Jeunesse de France 2 » qui ont été reçus individuellement les uns derrière les autres, ce ne furent que décotes de leur poste, repositionnement de chacune et chacun exerçant pourtant des responsabilités sur France 2 sous la hiérarchie d’un responsable de « La Trois ».

En un mot comme en cent, ce ne furent que couleuvre sur couleuvre, humiliation sur humiliation, que la direction du « groupe » leur demandait d’avaler.

Quant aux soi-disant « plus » salariaux que la direction avait mis en avant, à plusieurs reprises ces derniers mois, elles ont fait long feu et à entendre les propos de ceux qui « auditionnaient » les personnels concernés, ils n’ont jamais été d’actualité. A ceux qui ne sont pas contents [ c'est-à-dire tous ] les représentants de la direction ont dit : « c’est comme ça et ce n’est pas autrement. »
Dans de telles conditions qui pourrait bien avoir intérêt à signer un nouveau contrat de travail qui le défavorise en tout point avec en prime la perte définitive de sa couverture conventionnelle ?!

Tout cela est du même tonneau que les propos tenus et réaffirmés au travers des « bulletins » des communications internes par Patrick de Carolis : « Chaque salarié concerné a désormais la possibilité, s’il le souhaite, de garder le contrat de travail qui le lie à sa société d’origine et de conserver ainsi le bénéfice de son statut conventionnel. Il est dans ce cas mis à disposition de la Direction commune où son activité est transférée et reste dans les effectifs de sa société d’origine. » aussi peu crédibles et respectueux des collaborateurs désabusés.

Et avec ça, on voudrait encore que le SNPCA-CGC ne soit pas procédurier ! Cette bonne blague. Le SNPCA-CGC même s’il devait être seul, ira au bout de toutes les procédures pénales qu’il a engagées et qu’il va encore engager pour stopper cette ignoble mascarade.

Vaste fumisterie que tout ceci sur un soi-disant « plan d’économies » grâce à ces soi-disant synergies. Qui peut encore croire ces salades ? Tout le monde aura compris que la direction avant le vote de la nouvelle loi audiovisuelle à l’automne 2008, a choisi de pratiquer la politique de la terre brûlée sur l’air de « après moi le déluge ».

Ils sont, du reste, quelques uns à le seriner dans les étages supérieurs du « siège » : « Vous savez ce que vous avez, vous ne savez pas ce que vous aurez après » ! essayant au passage de se positionner comme les seuls remparts possibles à la casse de la télé publique orchestrée selon eux par le pouvoir politique.

Au moment où certains parlementaires réclament un audit à France Télévisions parallèle au contrôle fiscal qui est en cours, le pragmatisme et le rationnel exigeraient, un gel de tout projet dans l’attente du nouveau texte de loi. Mais allez donc parler de pragmatisme et de rationalité à ceux qui visiblement en sont dépourvus !!!!!!!!!

Frédéric Lefebvre (UMP) souhaite un "audit" de France Télévisions

Frédéric Lefebvre (UMP) souhaite un "audit" de France Télévisions


PARIS, 31 juil 2008 (AFP) - Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, souhaite un "audit" de France Télévisions pour comparer les "coûts" et "frais généraux" de la chaîne avec ceux des autres grands groupes publics européens ou des chaînes privées françaises, dans un entretien publié jeudi par Paris-Match.

"Les financements seront là", assure M. Lefebvre, alors que le PDG de France Télévisions , Patrick de Carolis, a jugé qu'il ne disposait pas des moyens budgétaires nécessaires pour compenser la fin prochaine de la publicité.

"Mais je souhaite que le président de France Télévisions déclenche un audit par un cabinet privé pour comparer les coûts de personnel, les coûts de production, les coûts des missions et les frais généraux de France Télévisions avec ceux des autres grands groupes publics européens ou ceux des chaînes privées françaises", indique-t-il.

"L'objecif de cet audit doit être de sanctuariser la création pour sauver la diversité et l'information pour sauver le pluralisme", explique-t-il.

"Si Patrick de Carolis ne le déclenchait pas, il faudrait alors que l'Etat actionnaire le demande", estime M. Lefebvre.

Selon le député, la chute des revenus publicitaires du groupe public n'est pas due à l'annonce par Nicolas Sarkozy le 8 janvier d'une suppression de la publicité sur ces chaînes. Il l'impute "au choix d'un nouveau système tarifaire décorrélé de l'audience, une erreur de gestion qui a fait fuir 17 des plus gros annonceurs".

dépêche AFP du 31/07/08 tmo/cgd/phi