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samedi 20 juillet 2024

Le SNPCA-CGC confirme les informations concernant les actions en justice révélées par La Lettre, visant France Télés et sa filiale FTV Le Studio.

Le SNPCA-CGC confirme les informations concernant les actions en justice révélées par La Lettre, visant France Télés et sa filiale FTV Le Studio. 

Il y a deux jours dans un article intitulé « France télévisions : les syndicats préparent une action contre les transferts vers la filiale de production », La Lettre indiquait « Les syndicats UNSA et SNPCA-CGC vont saisir la justice contre France Télévisions. Ils reprochent au groupe d'avoir transféré plus d'une centaine de salariés précaires vers France.tv Studio en leur faisant signer des contrats moins protecteurs. » 

(*)

Le titre de presse ajoute « Les syndicats UNSA et SNPCA-CGC de France télévisions voient d'un très mauvais œil le transfert de salariés de la maison mère vers sa filiale à 100 % et préparent une action contre les transferts vers la filiale de production France.tv Studio, dirigée par France.tv Studio, dirigée par Arnaud Lesaunier et Gaël Chabot, alors même que les salariés affectés à la fabrication des bandes-annonces, soit huit salariés en CDI et plus de 120 intermittents, viennent de passer dans le giron de la filiale».

Puis de poursuivre « Les deux organisations viennent de mandater un cabinet d'avocats pour saisir la justice pénale. Les représentants du personnel soupçonnent en effet un "délit de marchandage" et dénoncent une "fraude systématique organisée par France télévisions visant à s'exonérer de son obligation de reclassement" » (*)

La Lettre écrit encore « En termes de rémunération, de congés, ou encore de mutuelle, les contrats de France télévisions, qui relèvent de sa convention collective, sont en effet plus avantageux que ceux proposés par France.tv Studio.


Placée sous le statut de société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU), la filiale applique la convention collective nationale audiovisuelle en vigueur dans la plupart des sociétés de production, généralement plus dures en affaires. À titre d'exemple, un journaliste travaillant à France télévisions a droit en moyenne à 29 jours de RTT dans l'année. Le journaliste de France.tv studio, lui, n'y a pas accès, même si ces jours sont rajoutés au salaire initial, indique la direction. 

Réécriture de contrat 

 

Les ressources humaines du groupe audiovisuel public donnent le choix aux salariés. Soit ils gardent leur contrat France télévisions et sont alors détachés auprès de France.tv Studio, soit ils acceptent la réécriture de leur contrat et sont intégrés à la filiale.

Pour les statutaires, la décision a été rapide : 98 % des salariés en CDI auxquels les deux options ont été proposées, ont conservé leur lien contractuel avec la maison mère. 

 

En revanche, les plus précaires – intermittents du spectacle et CDD – perdent des plumes dans la bascule. Certains réalisateurs se sont ainsi vu proposer des postes de chef monteur au sein de la filiale, ce qui ne correspond pas à leur qualification. Leur ancienneté n'a pas non plus été prise en compte dans les nouveaux contrats, un nouveau barème leur étant appliqué. Pour certaines émissions, comme Télématin, produites par France.tv Studio, plusieurs statuts coexistent. À une ou deux exceptions près, les anciens chroniqueurs maison ont tous conservé leur contrat France télévisions, mais les derniers arrivés ont signé des contrats France.tv Studio. Une différence de statut qui peut peser sur l'ambiance au sein de l'équipe. 

 

Obligations de reclassement 


Plusieurs salariés d'émissions phares des antennes du groupe comme Thalassa, Faut pas rêver ou encore Des Racines et des ailes, vont devoir faire ce choix prochainement. Mais les syndicats s'interrogent sur le destin de ces personnels en transhumance quand les émissions ne sont pas reconduites. 


L'arrêt de Passage des arts en janvier et Des Chiffres et des lettres à la rentrée oblige normalement France télévisions à reclasser les intermittents ou CDD mobilisés sur ces émissions s'ils ont signé successivement plus de trois contrats. Une contrainte qui n'est pas toujours honorée, selon les élus… » 

vendredi 19 juillet 2024

Démissions en chaîne au HCE après l'éviction de Sylvie Pierre-Brossolette dont celle de Marie-Anne Bernard toujours à France Télés.

Démissions en chaîne au HCE après l'éviction de Sylvie Pierre-Brossolette dont celle de Marie-Anne Bernard toujours à France Télés. 

Dans son article du 18 juillet "Les larmes de Marianne malade de ses impostures", le blog CGC Média s'interrogeait sur le concomitance du limogeage de  Sylvie Pierre-Brossolette et du communiqué de France Télévisions annonçant au même moment et un an avant, le départ en retraite de Marie-Anne Bernard (*) directrice RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) au sein du groupe public de télévision qui se trouve être aussi coprésidente de la Commission : Stéréotypes et rôles sociaux au HCE.

Une fois encore, c'est  La Lettre qui titre ce matin "L'éviction de Sylvie Pierre-Brossolette  provoque une vague de démissions au Haut Conseil à l'égalité" et précise "Qu'en signe de protestation contre le limogeage de Sylvie Pierre-Brossolette, cinq membres du Haut Conseil ont écrit à la nouvelle présidente Bérangère Couillard pour préciser les raisons de leur départ"... 

Marie-Anne Bernard fait visiblement partie des protestataires....celles et ceux donc qui  s'opposent ainsi au toujours Premier ministre et à son arrêté !!!! Combien de démissions et de burn out à France Télés dans son secteur ? Combien de  salariées  en souffrance et en situation de handicap ?  4,5,6, plus ? 

Incroyable sachant que le Haut Conseil de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes dépend de Matignon et que Marie-Anne Bernard sévit au sein d'une entreprise d'État !


   



jeudi 18 juillet 2024

Le départ d’Ernotte, c’est dans l’air…

Le départ d’Ernotte, c’est dans l’air…

Il est 20h39 et toutes les chaînes d’infos en continu, donnent en direct,  Yaël Braun-Pivet, réélue présidente de l’Assemblée nationale au troisième tour de scrutin.

Toutes sauf une, franceinfo : canal 27 de la TNT qui rediffuse depuis 20h30 « C'est dans l'air »…histoire d’alimenter un peu plus les cassettes des productions extérieures comme Médiawan qui en avait sûrement bien besoin ! 

Cette première dans la Vème République, ne devait pas être assez importante pour qu’Ernotte et sa troupe décident de garder l’antenne ?!

Même si France Télévisions à coupé le programme dans les quelques minutes qui ont suivi, certains ne sont pas prêts d'oublier dans les mois qui viennent ce parti pris voire ce j'menfoutisme 



Les larmes de Marianne malade de ses impostures…

Les larmes de Marianne malade de ses impostures…  


Par arrêté du 16 juillet, le Premier Ministre a mis fin aux fonctions de Sylvie Pierre-Brossolette en qualité de présidente du Haut Conseil de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes.

« Sylvie Pierre-Brossolette limogée du HCE pour propos sexistes et racistes » titre Le Monde avec l’AFP (*) comme l’ensemble de la presse d’ailleurs qui depuis l’annonce de la nouvelle écrit sur cette déflagration.

La même qui osait déclarer tous azimuts "Ayant décidé de démissionner" du HCE afin d'en "préserver la sérénité, j’ai informé le gouvernement de ma décision à temps pour qu’il puisse nommer quelqu’un pour me remplacer, avant que ne s’ouvre la période de gestion des affaires courantes" !! (**)

Il faut tout de même na pas manquer d’air !

(**)


Rappelons que c’est Mediapart qui avait révélé en mai une lettre des salariés du secrétariat général du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, expliquaient avoir été « témoins, de manière fréquente, « des propos violents », à la limite de la légalité tenus par la présidente et les coprésident·es ».

Le titre de presse écrit encore « L’équipe dirigeante était notamment accusée d’avoir tenu des « propos violents sur le ton de l’humour contribuant à banaliser et diffuser la culture du viol et à culpabiliser les victimes », des « propos stigmatisants pour les personnes LGBT + réitérés en dépit de mises en garde sur le sujet », ou encore des « propos racistes et islamophobes ».

La barque est suffisamment pleine…C’est « dans l’intérêt du service » que cette tonitruante décision a été prise à l’encontre de celle qui, faut-il le rappeler, avait largement été mise en cause aux côté de Schrameck dans le premier parachutage de Delphine Ernotte à France Télévisions (là aussi dans la très minutieuse enquête à Montparnasse au restaurant la Coupole, au printemps 2015 en plein processus pour la présidence de France Télés dont il faudra bien reparler !)

De France Télévisions, il en est justement question. Le groupe public de télévision  annonce au même moment et un an avant le départ en retraite de Marie-Anne Bernard (¤) directrice RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) qui se trouve être aussi coprésidente de la Commission : Stéréotypes et rôles sociaux au HCE.

Assez incroyable, question Stéréotypes et rôle sociaux (son périmètre) Marie-Anne-Bernard n’a pas réussi à appréhender ce qui se passait en interne !

(Chacun notera la présence de Maxime Ruszniewski, celui qui avec l'ex-Orange, son ex dircab et sa compagne figure sur la plainte avec constitution de partie civile déposée en 2017, toujours active dont Maitre Jean-Baptiste Soufron est l'avocat)

Etonnant donc que celle qui a pourtant de la bouteille, n’a rien vu, ni entendu...Rien, nada, niente !

Il faudrait peut-être demander à celles et ceux qui l’ont subie à France Télévisions et la subissent toujours, de la fondation à la RSE où le mal être est palpable et les arrêts maladie récurrents, ce qu’ils pensent de ce départ dont la communication se fait 1 an avant…Du jamais vu   

(¤)


Sur proposition de Christophe Tardieu, secrétaire général, Delphine Ernotte Cunci nomme Livia Saurin secrétaire générale adjointe. 

Déjà en charge de la direction des relations institutionnelles, son poste intègrera aussi à terme la direction de la responsabilité sociale et environnementale.

En effet, Marie-Anne Bernard, directrice de la responsabilité sociale et environnementale fera valoir, à sa demande, ses droits à la retraite au second semestre 2025. Dans cet intervalle, Marie-Anne Bernard passera graduellement le témoin à Livia Saurin en assurant d’abord le tuilage de sa direction, puis en la secondant jusqu’à la date de son départ.

Par anticipation, Delphine Ernotte Cunci remercie chaleureusement Marie-Anne Bernard pour son engagement sans failles pour porter les valeurs de la télévision publique. En créant notamment la direction de la responsabilité sociale et environnementale, elle aura placé France Télévisions parmi les plus hauts standards des entreprises dans ce domaine.

Cette nomination a pris effet le 1er juillet 2024. 

 

 

 



mercredi 17 juillet 2024

Allez Poupou... France Télés a toujours la flamme de l'extrême !

Allez Poupou...France Télés a toujours la flamme !

Après que le hall du siège de France Télés a été pavoisé avec la flamme tricolore comme le révélait le blog CGC Média (¤) qui a choqué plus  d'un, malgré les glapissements de certaines qui en interne mélangent torchons et serviettes, voici que Le Canard enchaîné de ce mercredi, donne un nouvel éclairage à nos propos avec l'éloge rendu à Poujade sur France 2 (*)

Comme dit la citation latine à propos de l'intéressé qui sur la chaine depuis 3 ans - imaginez les tonnes de commentaires et de protestations reçues ! -  « Errare humanum est, perseverare diabolicum » (locution latine qui signifie « L'erreur est humaine, persévérer [dans son erreur] est diabolique »).




(*) Pierre Poujade est celui qui a donné son nom au le poujadisme, mouvement politique et syndical français d'extrême droite, apparu en 1953 et disparu en 1958 Le mouvement Poujade a une forte spécificité au sein de l’extrême droite, due à l’élaboration d’une théorie du complot, à l’histoire et à la nature du recrutement de l’Union de défense, ainsi qu’à la singularité du type d’autorité dont disposait Pierre Poujade sur son organisation.

(¤) 






mardi 16 juillet 2024

La CGT soutien d’Ernotte depuis son premier parachutage appelle l’Arcom à ne pas renouveler les fréquences TNT C8/ CNews !

La CGT soutien d’Ernotte depuis son premier parachutage appelle l’Arcom  à ne pas renouveler les fréquences TNT C8/ CNews !

Chacun se demande si la amis de l’ex-Orange ne seraient pas tout bonnement en service commandé ?!

Au risque de déstabiliser le secteur audiovisuel au lendemain du second tour des élections législatives qui a vu les s’éloigner les annonces de privatisation qu’avait lancées l’extrême droite sur la télé publique, la CGT France Télés enjoint quasiment  ROM and co de ne pas renouveler les autorisations de C8 et CNews sur la TNT.

Dans un communiqué surréaliste publié lundi 15 juillet, la cellule cégétiste de France Télés écrit : « La propagande d’extrême droite s’y déverse sans retenue et pollue le débat public [sur les canaux 8 et 16 de la TNT, ndlr», citant « les 44 mises en garde, mises en demeure et amendes prononcées ces dernières années [par le régulateur, ndlr]» avant d’en donner «un échantillon, non exhaustif».

« Cela dure depuis bientôt dix ans, depuis que Vincent Bolloré a brutalement transformé une chaîne en continu en un organe de propagande, après avoir, en 2015, poussé au départ l’ensemble de la rédaction d’iTELE » poursuit le texte, rappelant les autres acquisitions dans les médias de Vivendi (Europe 1, le JDD...).

Puis de tirer à boulet rouge sur le groupe privé de l’Audiovisuel : « Pour nous, la menace contenue dans la propagande diffusée par CNews ou C8 pas abstraite » tout en évoquant «  L'avenir de16000 salariés, celui des radios et des télévisions qui permettent un débat démocratique de qualité lors des campagnes électorales, information et divertissement de service public dont le projet d’élever le citoyen en l’armant contre les fake news des enjeux pour les années qui viennent. »

Les membres de l’Instance de régulation doivent en trembler au quotidien !!!!

Enfin, les donneurs de leçon demandent parallèlement aux députés de la nouvelle Assemblée nationale de « légiférer contre la concentration des médias et pour un financement pérenne de public».

Il est presque certains que ceux-ci n’ont que ça à faire et à penser dans la situation de blocage que connait le Pays !

En cas de refus d’obtempérer, il risque quoi ROM ?  Une grosse amande et 3 mois de prison ? 

lundi 15 juillet 2024

Voilà que refait surface l’histoire des « Avrilettes » dont les recrutements sur France 3 à faire bondir le mouvement Me Too, avaient été couverts par des responsables internes !

Voilà que refait surface l’histoire des « Avrilettes » dont les recrutements sur France 3, à faire bondir le mouvement Me Tooavaient été couverts par des responsables internes !

Un trio d’hommes qui faisait chanter tout le monde en Centre Val de Loire à l’époque des faits, si les victimes mais aussi leurs défenseurs osaient parler…

 

L’un des trois s’érigeant en grand ordonnateur, en a muté un, loin très loin, en Outre-mer...l’autre a été lâché par les deux autres et une DRH locale contrainte au silence par l’intéressé avec menaces sur sa carrière, si jamais elle racontait ce qu’elle savait et ce dont elle avait été saisie !

 

Un dossier qui devrait intéresser la direction des Ressources Humaines de France Télés même des années après et faire réagir le mouvement social Me Too dans le contexteencourageant la prise de parole des femmes dans le but de faire savoir que les agressions sexuelles sont plus courantes que ce qui est souvent supposé et de permettre aux victimes de s'exprimer sur le sujet...


Le blog CGC Média incroyablement estampillé RPS au sein du groupe de télés publiques, va suivre cette affaire comme il le fait depuis quelques semaines avec un parachutage intervenu au sein de France Télés Le Studio...



dimanche 14 juillet 2024

L’Arcom va-t-elle refuser de renouveler les fréquences TNT pour C8 et CNews ?

L’Arcom va-t-elle refuser de renouveler les fréquences TNT pour C8 et CNews ?

Alors que l’autorité régulatrice de la communication examine le renouvellement des autorisations de diffusion pour C8 et CNews, les chaînes de télévision contrôlées par Vincent Bolloré après ces élections législatives anticipées sont sur la sellette.

« Demander leur interdiction sur la TNT n’est pas attenter à la liberté d’expression, comme le clament les médias Bolloré. Il s’agit seulement de faire respecter la loi, piétinée depuis de nombreuses années par ces deux chaînes. » écrit Le Club Médiapart dans la tribune que le site média laisse à François Bonnet président du FPL (*), précisant bien que la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus, le blog mis en lumière étant personnel.

(*) Le Fonds pour une Presse Libre (FPL) est un organisme à but non lucratif ayant pour objet de défendre la liberté de l’information, le pluralisme de la presse, l’indépendance du journalisme.

Extraits:

« C’est l’heure de vérité pour l’Arcom qui doit, ce mois-ci, se prononcer sur le renouvellement – ou non  –  de quinze chaînes de la TNT dont les autorisations de diffusion expireront début 2025…

La TNT, ce sont des fréquences publiques, en nombre limité mais accessibles par voie hertzienne partout sur le territoire, et donnée gratuitement par l’État à des opérateurs privés. Seule contrepartie : ces chaînes doivent scrupuleusement respecter un cahier des charges fixé dans une convention négociée entre l’opérateur et l’autorité administrative pour une durée de dix ans.

Ces conventions, qui découlent de la loi de 1986 sur l’audiovisuel, sont donc scrutées de près, bien sûr quand il s’agit de chaînes payantes (Canal+ ou Paris Première, par exemple), mais particulièrement quand il s’agit de chaînes gratuites, donc de médias de masse accessibles partout et par tout le monde.

D’où le débat qui s’est noué ces dernières années sur deux chaînes contrôlées par l’homme d’affaires Vincent Bolloré (via le groupe Vivendi) : C8 et CNews. La première s’est tout entière construite autour des émissions de l’animateur Cyril Hanouna. La seconde (ex-Itélé) est au coude-à-coude avec BFM-TV pour le titre de première chaîne d’information en continu.

Depuis leur rachat par Vincent Bolloré, ces chaînes ont été transformées en porte-voix de l’extrême-droite et mises au service du projet idéologique de « guerre civilisationnelle » de l’homme d’affaires. Plus grave encore, leurs formats (clashs incessants, débats plutôt qu’information, sensationnalisme, fausses nouvelles) et leurs thématiques (insécurité, immigration, faits divers transformés en faits de société, etc.) ont progressivement diffusé dans l’ensemble du système audiovisuel d’information, jusque parfois dans le service public.

Les 10 millions de voix - un score historique - obtenues par le Rassemblement national lors des élections législatives sont venues relancer le débat, nécessaire et légitime, sur la responsabilité des médias dans cette progression spectaculaire de l’extrême-droite, devenu premier parti politique dans notre pays.

Nier cette responsabilité, en soulignant combien il existe bien d’autres coupables, c’est s’aveugler. Les médias de masse gratuits (télés et radios) façonnent largement notre espace public. Ils sont les principaux organisateurs des débats qui traversent la société. Cette fonction sociale leur donne une responsabilité particulière.

D’où la nécessité d’une régulation démocratique par les lois et règlements que l’autorité administrative indépendante chargée de la régulation de la communication audiovisuelle et numérique en France, a la responsabilité de faire appliquer… 

Ce qu’elle n’a fait qu’avec une extrême timidité jusqu’à maintenant. Deux événements l’ont spectaculairement souligné cette année. Le premier est la décision du Conseil d’Etat, saisi par Reporters sans Frontières, qui en février a ordonné à l’Arcom d’établir de nouveaux critères permettant de mesurer le respect du pluralisme au sein de chacune des chaînes diffusées sur la TNT.

Le deuxième est la commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’attribution de ces fréquences TNT, dont les auditions et le rapport final ont établi combien l’Arcom était une autorité faible ou hésitante, mal armée face à des opérateurs privés puissants...»