Christophe Beaux que Le Point avait surnommé « le persifleur » dans son article de 2015 « France Télévisions : 7 candidats pour un fauteuil » vient de marcher sur les plates-bandes de Roch-Olivier Maistre avec un message pour dire tout le bien qu’il pense(rait) de l’Ex-Orange !L’ex-candidat à la présidence de France Télévisions qui soulignait déjà dès 2012 « les risques d'asphyxie financière du groupe France Télévisions » dont il a donc été pendant 10 ans l'un des administrateurs indépendants nommé par le CSA – la boucle est bouclée ! – vient donc de taper à nouveau sur l’État avec sa dernière publication du style passage brosse à reluire ernottien.
« Bilan excellent …malgré la baisse inexorable et rapides des ressources publiques avec un souvent un "État stratège" approximatif » écrit le pédégé de la Monnaie de Paris de 2007 à 2017 avant d’être ensuite basculé à la Cour des par le gouvernement en février 2017.
Emmanuel Macron devrait donc particulièrement
apprécier la vision que ce haut magistrat a de lui avec ce qualificatif d’« État stratège’’ approximatif » dont il est le Chef !
Le Chef de l’État devrait également adorer le contrepied que prend cet énarque contre sa déclaration concernant la gouvernance de France télévisions
qu’il jugeait être la « Honte de la République » mais aussi la pommade
qu’il passe aujourd’hui à Ernotte.
« Le bouquet de chaîne
reste leader en France (28% de pda) et ses nombreuses innovations (Franceinfo, Salto,
Culturebox sur la Canal 19,…) qui font que
France Télés est aujourd’hui bien piloté et fait honneur au Service public ».
Ben voyons !!
C’est drôle, Christophe Beaux ne parle pas du contrat de 100 millions d’euros
signé par Ernotte avec Nagui qui fait aujourd’hui l’objet d’une enquête préliminaire
du PNF (fin de post)…peut-être parce qu’il était dans tous les comités spécialisés
ernottiens mis en place par le C.A. (*) notamment
avec le soi-disant feu-vert du sous-comité
des engagements du groupe qu’il présidait !
(*) - Le comité des engagements donc, chargé d’émettre un avis consultatif
sur les acquisitions de programmes, avant la signature des contrats, dès lors
que leur montant dépasse certains seuils fixés en fonction de la nature des
programmes (15 millions d’euros pour le sport, 10 millions d’euros
pour les programmes de stock et de flux) dont Christophe Beaux était encore président jusqu'à son récent départ,
- Le comité
stratégique dont Christophe
Beaux était également président,
- Le comité d’audit et des
comptes (il n’en était que membre).
Le Parquet National Financier et le juge d’instruction sauront sans
nul doute lui poser les bonnes questions.
Face à ce citerons simplement Charles Maurice, prince
de Talleyrand-Périgord autrement dit Talleyrand dont la formule est restée célèbre « Tout ce qui est
excessif est insignifiant ».