Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

jeudi 26 novembre 2015

Morandini en remet une couche….«Vincent Meslet le patron de France 2 reconnait pour la première fois "un retard" dans la couverture des attentats du 13 novembre».



Morandini en remet une couche….«Vincent Meslet le patron de France 2 reconnait pour la première fois "un retard" dans la couverture des attentats du 13 novembre».

Comme le blog CGC Média l’indiquait hier, Vincent Meslet dans une interview qui dénote avec les propos lénifiants tenus par celle qui l’a nommé en août dernier à la tête de France 2 l’ex Orange Delphine Ernotte, reconnaissait hier sur Inter dans « L’instant M » que la chaîne dont il a la charge, avait eu un indéniable retard dans le traitement des terribles attentats.  

«J’étais moi-même à proximité des événements donc j'étais en ligne bien avant même que les lignes prennent les choses » rétorque-t-il à Sonia Devillers sur Inter, hier, mercredi 25 novembre qui l’interroge « Qu'est-ce qui a fait que sur les événements qu'on connaît, le vendredi 13 novembre, France 2 a basculé si tard justement pour être en direct, pour être réactive par rapport aux événements alors que toutes les autres avait opéré une bascule en édition spéciale ? ». 

Avant d’ajouter  « On a un problème à France 2, on a supprimé le journal de la nuit donc on n’avait pas d'équipe disponible

« Soir 3 » a pris l’antenne, France 2 a pris l’antenne autour de minuit, ce qui est la fois un peu tardif certes mais cela ne devrait pas se reproduire… ». 

Vincent Meslet dans un entretien connexe qu’il donne à l’Obs comme le relate le site de Jean-Marc Morandini « Le directeur exécutif de France 2 veut désormais organiser «un débriefing sérieux à froid» pour comprendre ce qui s'est vraiment passer ce soir là et espère que «ces événements vont prouver la nécessité de créer une chaîne d'info». 

Morandini enfonce donc le clou aujourd’hui «Jusque là, France 2 avait tenté de passer sous silence le retard de sa première édition spéciale, le vendredi 13 novembre, en évoquant une "synergie avec France 3. La chaîne avait en effet attendu de longues minutes pour couper "Ce soir ou jamais" alors que TF1 et France 3 étaient déjà en édition spéciale pour couvrir les drames qui se déroulaient ce soir là. 

Mais pour la première fois, Vincent Meslet, nouveau directeur exécutif de France 2, reconnaît que la chaîne a manqué de réactivité.

Interrogé dans Télé Obs, il affirme: "Depuis qu'a été supprimé le Journal de la nuit, en juin 2013, nous n'avons plus, à cette heure-là, les moyens techniques nécessaires - cameramen, régie... - pour réagir dans l'instant.
Les moyens existants étaient mobilisés par le Grand Soir de France 3.
Des journalistes étaient là, on a rouvert la régie finale, mais tout cela a pris du temps».
1°) Mais enfin qui a bien pu supprimer le journal de la nuit sur France 2 ?
Réponse : « Pascal Golomer et Thierry Thuillier » évidemment …ce dernier dont Vincent Meslet vantait le « bilan » sur Inter qui parti sur Canal + n’y a fait qu’un très bref séjour !
2°) Qui avait la clé « on a rouvert la régie finale, mais tout cela a pris du temps» ?
« On » ce ne serait pas plutôt Pascal Golomer qui n’a pas souhaité basculer le plateau de « La Trois » sur une édition spéciale commune aux deux chaînes !?
3°) Quel rapport y a-t-il entre suppression d’une édition de la nuit sur France 2 qui se faisait depuis belle lurette depuis la régie finale [justement celle dont ni Pascal Golomer, ni Vincent Meslet n’avait la clé pour la rouvrir….pour cause, c’est un système de badges et qui plus est qui est ouverte 24/24h !!!!!!] et le fait que France 2 ne prenne pas l’antenne sur de tels évènements ?!
 Probablement aucun….quant au fait que « les moyens techniques nécessaires - cameramen, régie... - pour réagir dans l'instant » n’auraient pas été au rendez-vous, ça la fiche mal pour le « projet de chaine d’info permanente » dont chacun entend parler depuis des semaines maintenant ! 
Sans parler des JRI et journalistes qui se sont manifestés spontanément pour intervenir ou bien d'un bandeau d'annonce sur l'émission diffusée en différé sur France 2.
Depuis ces dernières annonces abracadabrantesques, un mystérieux phénomène s'est produit. La photo d'équipe prise, il y a quelques semaines s'autodétruit progressivement.


mercredi 25 novembre 2015

Le tandem CGT/FO qui avait saisi la Justice pour tenter d’offrir au Siège de France Télé une majorité à la direction dont elle ne dispose toujours pas, vient d’être une fois encore débouté.



Le tandem CGT/FO qui avait saisi la Justice pour tenter d’offrir au Siège de France Télé une majorité à la direction dont elle ne dispose toujours pas, vient d’être une fois encore débouté ( *jugements publics fin de post)



Juste après les élections professionnelles intervenues au Siège de France Télévisons, le duo CGT/FO allié de la direction d’hier comme celle d’aujourd’hui, avait saisi le Tribunal d’Instance du 15ème arrondissement de Paris pour tenter de faire annuler ces dernières dans le collège 2 qui chacun s’en doute, ne lui était pas favorable.



Le Tribunal d’Instance vient de débouter les deux syndicats qui dans les faits n’en forment plus qu’un.

En même temps le Tribunal saisi d’une demande de la CFDT visant à annuler les élections dans le collège 1 donne partiellement raison au syndicat en annulant l'élection du siège titulaire dudit collège qui avait été attribué à un cégétiste (c’est bien là la contestation) et ordonne un nouveau scrutin pour les salariés concernés.

    

C’est donc un double camouflet pour le tandem CGT/FO qui avait pensé obtenir par les tribunaux ce qu’il n’avait pas obtenu dans les urnes afin de renverser la majorité actuelle CFDT-SNPCA/CGC-SNJ qui gère le CE Siège. C’est raté.



L’ex Orange parachutée à France Télé à l’été et chaleureusement accueillie  par  les duettistes, qui pensait probablement pouvoir s’appuyer sur les deux organisations afin de faire avaler ses couleuvres, devra revoir sa copie !



Elle devrait toujours pouvoir compter sur l’apport écrit de la CGT qui est quasiment devenue la voix de la direction. Le syndicat dans une déclaration liminaire au CE a tenu à faire la pub voire la com, c’est à peu près pareil, sur « les Assises » organisées par Delphine Ernotte dont les mots qui reviennent le plus dans la bouche des uns et des autres sont « déception et

 

Extrait de la déclaration cégétiste :



« Au-delà, cette effroyable actualité donne selon nous tout son sens au service public de télévision et à ses missions. A son rôle central pour la cohésion sociale, pour la culture, l'éducation, l'ouverture au monde et la formation de l'esprit critique, seul rempart durable contre l'obscurantisme et le fanatisme.



Mais la vie continue, et avec elle l'actualité sociale à FTV. Les Assises de l'entreprise ont débuté au Siège la semaine dernière en présence de la présidente et de plusieurs membres du comité exécutif. Elles sont censées contribuer à l'élaboration du futur plan stratégique de FTV. Quatre thèmes ont été préalablement fixés : le renforcement de l'identité des chaînes, la transition numérique, l'information, l'adaptation au modèle économique... La CGT est convaincue que nombre de salariés ont des idées utiles au développement de l'entreprise et des ressources à mettre en œuvre…. »



Alors bien sûr pour donner la change la CGT écrit « A ce jour rien ne démontre que les Assises vont permettre de "remobiliser l'ensemble des collaborateurs autour de leurs valeurs" comme l'écrivait la candidate à la présidence en avril dernier.» mais personne n’est dupe.



Il paraît dès lors peu probable que la CGT accède à la demande de certains élus du syndicat qui veulent faire voter par le CCE un droit d’alerte à France Télévisions tant la situation financière est alarmante.








 

Vincent Meslet l’homme qui veut « trouver une identité à France 2 » ose « l’utopie » (*) et propose en total décalage avec France Télévisions de remplacer le mot « chaîne » par « offre » !


Vincent Meslet l’homme qui veut « trouver une identité à France 2 » ose « l’utopie » (*) et propose en total décalage avec France Télévisions de remplacer le mot « chaîne » par « offre » !

Il faut effectivement oser !  Oser se démarquer, oser les mots, oser le décalage et oser la formule « le taux de fidélisation est en train de monter » !....Il n’est d'ailleurs plus question d’audience mais « de taux de fidélisation » qui ne cesserait de monter ! Selon quels critères…mystère. Tout juste lâche-t-il "C’est-à-dire qu’on a un public qui regarde de plus en plus… ». Et le blog CGC Média qui pensait que c'était la définition de l'audience ! Raté.

(*) Avant d’aller plus loin, il convient d’avoir en tête la définition que donne « Le Larousse » du mot « utopie » :
« Projet dont la réalisation est impossible, conception imaginaire » (ex : Une utopie pédagogique)

Construction imaginaire et rigoureuse d'une société, qui constitue, par rapport à celui qui la réalise, un idéal ou un contre-idéal. »

Ceci étant dit, Sonia Devillers dans « L’instant M » qui recevait ce mercredi 25 novembre, Vincent Meslet directeur exécutif de France 2 n’a pas dû être déçu par sa réponse à la question qu’elle lui posait « Votre mission : faire de France 2 « la chaîne leader de la télévision française ». Une mission ainsi placée sous le signe de la puissance et de l’audience. Pourtant, plus il y a d’écrans dans nos maisons et plus chaque membre de la famille regarde son machin, à la carte et dans son coin. Comment rassembler devant la télé ? L’identité d’une chaîne compte-t-elle encore aujourd’hui ? Si oui, quelle est celle de France 2 dont on connaît bien les visages, mais dont on a du mal à définir la ligne. » 

Vincent Meslet qui loue les mérites de Thierry Thuillier son prédécesseur,  lance pourtant sans ambages « Je pense qu’il faut donner une utopie à France 2 la chaîne qui faisait référence. Il faut inventer un récit, une identité… ».

Avant d’ajouter peu après, en parfaite opposition avec les propose tenus par l’ex Orange chez Jean-Pierre Elkabbach, le 23 septembre dernier qui déclarait «Il y a trop d’hommes blancs de plus de 50 ans…» : « On ne peut pas rêver d’un média pour les jeunes, pour les vieux, pour untel ou untel…le désir de re communion, de rassemblement existe ».


« Une utopie ? » s’est interrogée à juste titre la journaliste ! « Une utopie  » (dixit).

Vincent Meslet tente, du reste, de développer « Au jour d’aujourd'hui » donc aujourd’hui !    

« Au jour d’aujourd'hui,  bah oui, il y a des émissions qui font un quart de leur audience sur Internet en replay et alors !  C'est quand même la chaîne qui a choisi l’émission, qui l’a éditorialisée, qui en fait la communication et qui essaie de l’expliquer en ligne éditoriale. Le mot chaîne va sans doute disparaître pour être une offre mais en revanche, je crois sincèrement qu'il y plusieurs comportements dans un même individu : il y a le plaisir d'aller chercher des choses complètement librement en dehors des désordres éditorialisées, c’est-à-dire on cherche le programme mais on a besoin d’avoir des offres qui ont des lignes éditoriales claires qui racontent une histoire.

Quand on regarde l'audience de la plupart des médias, le taux de fidélisation est en train de monter.  C’est-à-dire qu’on, a un public qui regarde de plus en plus… »

Concernant le fait que France 2 n’ai pas pris l’antenne dès le début des attentats meurtriers qui ont endeuillé notre pays « Qu'est-ce qui a fait que sur les événements qu'on connaît, le vendredi 13 novembre, France 2 a basculé si tard justement pour être en direct, pour être réactive par rapport aux événements alors que toutes les autres avait opéré une bascule en édition spéciale ? », Vincent Meslet a indiqué qu’il n’y avait pas d’équipe disponible !!!!! 

«Vous êtes cruelle. J’étais moi-même à proximité des événements donc j'étais en ligne bien avant même que les lignes prennent les choses [Ça c’est quand même un scoop, le patron de "La Deux" était en ligne bien avant tout le monde et n’a rien lancé !!!!, ndlr].

On a un problème à France 2, on a supprimé le journal de la nuit donc on n’avait pas d'équipe disponible.
« Soir 3 » a pris l’antenne, France 2 a pris l’antenne autour de minuit, ce qui est la fois un peu tardif certes mais cela ne devrait pas se reproduire… ».

Alors que nombre JRI et autres journalistes se sont spontanément manifestés auprès de la chaîne pour immédiatement intervenir, il semble bien que la décision de ne pas faire d’édition spéciale en temps réel sur France 2, ait bien été prise unilatéralement par Pascal Golomer à l’Info ! 

Enfin, Vincent Meslet qui ne s’est pas arrêté là, n’a de nouveau et en parfait décalage pas mâché ses mots concernant l’émission de Ruquier « On n’est pas couché ». Lorsque Sonia Devillers l’interpelle « Quand vous parlez des débats d'idées, il y a Taddéï, il y a Ruquier dans une version plus populaire, est-ce que vous lui avez demandé de mettre un peu la pédale douce après le trio « Onfray, Finkielkraut et Morano » qui a fait beaucoup couler à la rentrée ». 

« Pour moi et la réflexion va bien au-delà de cette émission là…J’ai regardé tous les invités,  il y a une vraie pluralité d'invités. En revanche, c’est vrai qu’il y a des invités qui impriment plus ! ».

Tout ça est très "corporate"...ça fait du bien de voir enfin un tel "esprit d'équipe"!

mardi 24 novembre 2015

L'ex dircab d'un Schrameck particulièrement fragilisé, exfiltré à la DGMIC....

Le 29 septembre dernier, le blog CGC Média dans un article intitulé "Le jour où le CSA implosa !" écrivait "Est-ce la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ? Toujours est-il que Frédérique Bayre Dircom du CSA depuis 2007 jette l’éponge. Selon nos informations, elle devrait quitter son poste en décembre".

"Le Canard enchaîné" du  mercredi 3 novembre 2015 indiquait que ce n'était pas un mais deux proches collaborateurs de Schrameck qui quittaient l'instance: son directeur de cabinet Jean-Baptiste Gourdin et sa dircom donc Frédérique Bayre

Concernant Jean-Baptiste Gourdin qui a passé un peu plus de deux ans aux cotés d'Olivier Schrameck - visiblement prié d'aller voir ailleurs ! - il va être nommé au ministère de la Culture chef de service, adjoint du directeur général de la DGMIC Martin Ajdari toujours placé  sous statut  de témoin assisté par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le volet télévisuel de l'affaire dite Bygmalion.

Il n'y a peut-être pas de rapport de cause à effet mais les derniers dossiers pour le moins controversés dont Schrameck avait la charge "La revente annoncée de Numéro 23 par  "son pote" Pascal Houzelot pour près de 90M€, les deux procédures de nominations des deux "Pingaud's things" Mathieu Gallet et Delphine Ernotte respectivement à Radio France avec l'une des plus longues grèves de son histoire et à France Télé avec une demi-douzaine de contestations en cours...." n'ont pas dû arranger les relations entre les deux "partants" et l'ex conseiller d’État ex dircab de Lionel Jospin! 

Il se murmure d’ailleurs en coulisses que "la perte d'agrément prononcé contre la chaîne de son ami Pascal Houzelot qui avait pourtant annoncé au printemps dernier la revente pour près de 90M€ de la fréquence TNT du domaine public qui lui avait été attribuée gratuitement il y a environ deux ans et demi" n'a pas eu pour effet de calmer le Conseil d’État comme l'imaginait l'intéressé!


Pire ses interventions radiophoniques - le lendemain sur Europe 1 et le surlendemain sur Inter - expliquant que Houzelot avait tout de même jusqu'à juin 2016 pour "inverser la vapeur" et que le patron du groupe NextRadioTV Alain Weill avait à peu près le même délai pour, en gros, racheter les parts de l’oligarque russe Alicher Ousmanov afin de modifier la configuration  du pacte d’actionnaires.

Quant aux procédures CADA initiées par le SNPCA-CGC et le CFDT toujours en cours et sur lesquelles le blog CGC Média devrait très rapidement revenir, elles ont probablement été l'étincelle qui a fait que Schrameck a décidé de remplacer le jeune énarque qu'on dit proche du député Marcel Rogemeont, rapporteur du projet de loi relatif à l'indépendance de l'audiovisuel public, par une femme issue  Conseil d’État, maître des requêtes, Leïla Derouich. 
Celle-ci s'était notamment impliquée sur le dossier "LCI, Paris Première et Planète+" lorsque les magistrats avaient annulé le refus du CSA d'autoriser le passage sur la TNT gratuite.

A tous ceux qui verraient dans ce recrutement une tentative visant à "pacifier" les relations avec l'instance dont  le royal Schrameck est pourtant issu et qui sont loin d'être au beau fixe, le blog CGC Média dit...qu'ils ont mauvais esprit.


La casse sociale continue de plus belle à France Télé dans le déni permanent des dirigeants.

La méthodologie est de plus en plus calquée sur celle défiant les lois du travail qui avait cours à "Orange" à une certaine époque...celle des 22.000 démissions et des 27 suicides.

La situation à France Télévisions se dégrade de jours en jours à tous niveaux (financier en tout premier lieu, moral, social, organisationnel, identitaire, etc....) malgré les dernières dénégations devant les parlementaires de celle que "Schrameck and co" parachutait à France Télé sans aucune connaissance du secteur (Les 50 millions de moins en 2015 comme en 2016 qui pouvait même aller jusqu'à - 120 millions en 2020: envolés !)

Fin 2014, le nouveau déficit se cumulait aux précédents pour atteindre un niveau de pertes globales  d'environ - 200 millions d'euros (plus que la moitié du capital de l’entreprise de 349M€) plaçant la société "en situation de faillite" comme l'a écrit cent fois le blog CGC Média.



Les 3 plans de licenciements collectifs - le dernier en date, le PDV qui devait soi-disant voir 340 départs est loin d'être une "réussite" contrairement à ce que certains de la cgt colportaient à la Presse avec seulement 66 départs effectifs en 2014 dont nombre de hauts dirigeants - n'auront quasiment eu aucun effet , en tout cas pas les effets escomptés!   


Un seul constat qui vaille c'est que  
- l'atmosphère irrespirable, 
- le mal être palpable, 
- les rapports sur le sujet qui s'enchaînent et vont tous dans le même sens enterrés les uns derrière les autres
l'entreprise à la dérive, 
- les femmes et hommes qui la maintiennent hors de l'eau sont à bout de nerf et la dégradation toujours plus tangible avec une pression sans nom sur celles et ceux qui osent "s'accrocher" (les plus de 50 ans hommes blancs de préférence...mais pas que!) mais également sur tous ceux qui pourraient être poussés dehors pour faute, à moindre frais donc voire sans indemnité du tout, ce qui coûte évidement moins cher!   
- etc....le liste est longue.

Le blog CGC Média tient à rendre un hommage appuyé à l'association "France Télés Diversités" qui n'a eu de cesse que de dénoncer cet état de fait.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir leur dernier communiqué au titre emprunté à
Robert Louis Stevenson:

"Un silence peut être parfois le plus cruel des mensonges" 

"Notre association France Télés Diversités s'inquiète de la dégradation, toujours en cours, des relations entre les managers et les salariés du groupe.

Le rapport Vacquin réalisé en 2013 avait clairement alerté sur cette dangereuse dérive révélatrice d'un profond mal être des personnels. Il devait servir à l'engagement d'une démarche managériale plus humaine. Or c'est le contraire qui se passe, que ce soit en régions ou au siège, les procès pour harcèlement et discrimination se multiplient, les arrêts de travail n'ont jamais été aussi importants.

Force est de constater que l'absence de pédagogie lors de la réorganisation des services et de formation des encadrants est lourde de conséquences. Le peu d'intérêt accordé à l'aspect humain et psychologique dans les changements opérés ces dernières années est dramatique.

Quant à la diversité, elle est toujours aussi désespérément absente des écrans. Certes, la  parité hommes/femmes a fait un pas de géant au sein du COMEX, nous en sommes heureux. Mais il ne faudrait pas que cette égalité  masque d'autres discriminations, toujours présentes ou nouvelles, dans notre entreprise. Le "plafond de verre" est toujours en place. Les discriminations sociales et "culturelles" distribuent leurs lots de déception, de peine et de colère, à l'instar de ce qui se passe ailleurs dans notre pays. Pourtant, en ces périodes de drames, il est capital que la télévision de service public remplisse son rôle de lien social. Comment mieux le faire qu'en donnant l'exemple en interne!

Notre association a sollicité un rendez-vous avec notre nouvelle présidente depuis déjà quelques mois.  Madame Ernotte-Cunci n’a pas trouvé le temps de nous recevoir, et n'a pas non plus daigné nous répondre.

C'est dommage. Pourtant, lors d'un colloque sur la diversité au CSA, deux de ses collaborateurs paraissaient le souhaiter. 

Après le traitement lamentable des fiches individuelles, il serait bienvenu de renouer un dialogue de confiance afin d'avancer ensemble vers des actions concrètes et efficaces. Le Label Diversité, qui est loin d'être la panacée, n'est pas une médaille que l'on garde accroché au mur. Il peut disparaître. Ce fut le cas dans le passé pour plusieurs entreprises dont La Poste.

Nous sommes prêts à participer au changement positif dans le domaine des diversités,  encore faut-il que nous soyons considérés et entendus par la direction de notre entreprise!"

lundi 23 novembre 2015

Le rapport de la Cour des comptes sur France Télévisions qui en fait trembler plus d’un !



Le rapport de la Cour des comptes sur France Télévisions qui en fait trembler plus d’un !

Sa diffusion est normalement imminente. 

L’enquête menée depuis des mois par les magistrats de la rue Cambon qui passe en revue les mandats de Carolis (mis en examen par le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke) et de Pflimlin (placé sous statut de témoin assisté par le même juge) devrait être finalement rendu publique, même si la décision avait fait débat. 

Ce rapport pourrait selon nos informations, viser certains membres de la nouvelle équipe. 

"Certains des aspects de ce document auraient ainsi un caractère explosif" écrivait, il y peu l’AFP qui ajoutait "Outre un coup de projecteur sur la réalité des comptes de l'entreprise [en situation de faillite comme ne cesse de le répéter depuis près de trois ans le blog CGC Média, ndlr] les magistrats en charge de cette mission mettraient notamment en cause les pratiques et l'éthique de certains responsables d'unités de programmes et de cadres dirigeants soupçonnés de conflits d'intérêts en liaison avec des producteurs. Ainsi qu'une succession de dérapages relevés dans les frais de conseils, ce qu'avait déjà relevé un autre magistrat, Renaud Van Ruymbeke, dans le cadre de l’affaire Bygmalion."