Ernotte n’a pas informé le CSA des
diverses fonctions occupées chez Suez… Le fin juriste Schrameck ne pourra prétendre le contraire devant les agents de l’OCLCIFF !
Ce qui s’est
passé hier, mercredi 21 mars au siège, du CSA réunit en plénière que Renaud
Revel relate dans son « Immédias» est totalement surréaliste.
Extrait
« Les
membres du Conseil supérieur de l’audiovisuel savaient-ils que Delphine Ernotte, siégeait au conseil d’administration de Suez? « Oui » ont répondu, ce matin,
les services du CSA, alors que la question était posée en plénière. Cette
information figurait en effet très clairement dans le «CV» fourni au printemps
2016 par celle qui se portait alors candidate à la présidence des chaînes
publiques. Considérant à l’époque l’information clairement transmise, le CSA
n’avait pas relevé, ni cillé, quant à un quelconque conflit d’intérêt.
Affaire classée… ».
Circulez, y a rien à voir !! Comme
si certains petits malins pensaient que
le « C’était écrit…on n’a pas fait
attention » suffirait à éteindre le feu ! Bien non…contrairement
à ce que certains au sein de l’instance de contrôle et de régulation ont
eu intérêt à faire passer, Ernotte n’a pas informé le CSA des diverses fonctions
occupées chez Suez.
Quand bien même cela aurait-il été que rien n'excuse des pratiques répréhensibles et interdites !
L'affaire est donc loin d'être classée. Preuve à l’appui
– le blog CGC Média a retrouvé la page 31 du document (*) très « light » que le CSA avait été amené
à mettre en ligne sur son site plusieurs jours après le parachutage de l’ex
Orange à France Télés – et ce ne sont 4 mots sur une simple ligne qui vont
faire croire que le CSA aurait eu connaissance du conflit d’intérêts que met
notamment en avant Véolia.
(*)
Delphine Ernotte siège au Conseil d’administration de Suez depuis
2012.
mais elle est
également :
Présidente du Comité d'Ethique et développement durable de Suez
et membre du comité d'audit et des comptes de Suez….
Il n’était pas utile
que les services du CSA recherchassent hier le document (*) qui aurait dû « prouver »
quoi que ce soit !
Non, personne en croira que le fin juriste Schrameck ait pu être abusé et n’ait pas cherché à
développer…à moins que !
Voilà donc qui devrait intéressé la Juge en charge du
dossier. Le fin juriste Schrameck aura bien
du mal à le prétendre devant les agents de l’OCLCIFF dans le cadre de l’instruction judiciaire actuellement
menée (¤) sur les conditions du parachutage
d’Ernotte à France Télés.
Rien en dit d’autre part que les responsables de Veolia qui ont
adressé un long courrier à France
Télévisions « où ils
s’étonnaient d’un traitement si peu équilibré », au moment de la diffusion
sur France 2 d’un « Cash Investigation » le 12 mars dernier intitulé « L’eau :
scandales dans nos tuyaux» où « les
principaux acteurs du secteur, dont Veolia étaient tous, peu ou prou, à
l’exception de Suez qui passe à travers les gouttes et échappe à la charge », ne décident de donner également une suite judiciaire à tout ceci !
(¤)