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samedi 6 février 2021

Le trio Bachelot/ROM/Ernotte va « tande pale de peyi nou », après avoir menti aux Français d’Outre-mer mais pas que…!

Le trio Bachelot/ROM/Ernotte va « tande pale de peyi nou », après avoir menti aux Français d’Outre-mer mais pas que…!

Roselyne Bachelot, Roch-Olivier Maistre et son égérie Ernotte devraient effectivement entendre parler du Pays très très vite après avoir pris le gros bobard du début de mois.

Le 1er février, les Marx brothers du PAF lançaient en direct depuis le Théâtre Mogador sur le canal19 de la défunte France Ô, Culturebox la chaîne éphémère diffusée supposée selon l’ex-Orange pour « sauver les artistes et les reconnecter à leurs publics » !

Roselyne Bachelot et Roch-Olivier Maistre le tweeteur attitré de l’ex-Orange qui se félicitait, lui, de « l’heureux évènement » : « Ce n’est pas tous les jours qu'on voit une chaîne démarrer et qu'on peut s'en féliciter » quand la ministre, elle, vantait les mérites de l’initiative « chaîne culture pour tous les publics et toutes les cultures » (dixit), vont devoir rendre des comptes !

Non madame Bachelot, « la culture n’est pas pour tous les publics et surtout pas toutes les cultures » car les Français d’Outre- mer n’y ont pas accès et vous le saviez puisqu’Ernotte vous l’a dit lorsque vous avez donné pour consignes à votre cabinet de lui éviter toute « technocratie ainsi que tout obstacle juridique ».

TDF n’est pas en cause contrairement à cette dernière a tenté de faire croire, après la pitoyable tromperie télévisée.

« On avait la place sur le Multiplex » confirme l’équipe dirigeante du diffuseur, ajoutant « Nous n’avons eu aucune demande d’Ernotte ! »

Non seulement l’ex-Orange a pris les pouvoirs publics - en plus des Français d’Outre-mer pour des andouilles - mais elle a renouvelé cette semaine devant un parterre d’une quarantaine de producteurs qui lui demandaient des comptes, l’affirmation mensongère selon laquelle Télé Diffusion de France, ne pouvait pas faire faute de place sur le Multiplex !

FAUX, ARCHI-FAUX…

Chacun se souvient comment Jacques Chirac le Chef de l’État, avait tapé du poing sur la table dès le lancement de la TNT pour que France Ô soit diffusé dans tous les territoires de de la République grâce d’ailleurs à 2 multiplex (*)

(*) Extrait d’un article de juin 2010 

« A l'issue d'une longue période de réflexion, le CSA a donné les grandes lignes des extensions à venir sur la TNT en métropole, et fixé une date pour le lancement du premier multiplex en outre-mer…Le premier acte consiste à diffuser France Ô au niveau national, fin juin 2010, et non plus seulement sur l'Ile-de-France. Cela se fera au prix du déménagement de Arte, qui va migrer sur le R6.

Deux nouvelles chaînes gratuites en haute définition devraient être lancées en 2011 également, sur un nouveau multiplex R7. Nul doute que France 3 devrait en profiter. Et en 2012, un R8 devrait accueillir les "chaînes bonus" de TF1, M6 et Canal+.

Outre-mer, le multiplex ROM1 démarrera le 30 novembre 2010. Il regroupe les chaînes publiques (France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, Arte, France 24 et les chaînes Télé Pays) et plusieurs chaînes locales (ACG, La Une Guadeloupe, Canal 10, KMT, ATV, TV Kréol et Antenne Réunion). La diffusion se fait en norme MPEG-4, offrant un taux de compression plus élevé, moyennant un surcoût des équipements pour les téléspectateurs, et qui permet aussi la réception de la haute définition (pour les chaînes qui diffusent dans cette norme, bien sûr)… ».

Ce gros baratin qui creuse la fracture entre la Métropole et les territoires ultramarins, destiné uniquement à faire mousser celle qui se pavane régulièrement depuis son bureau suisse de l’UER, embarrasse au plus haut point l’Exécutif mais plus généralement montre si besoin était la connivence du trio....Il n’a visiblement pas fini de faire parler. 

Comment disait Emmanuel Macron déjà ? « La honte de la République »

vendredi 5 février 2021

La blague cynique de Laurent Guimier (*) l’homme de « l’info positive » ernottienne !

La blague cynique de Laurent Guimier (*) l’homme de « l’info positive » ernottienne !

Après sa récente tournée des popotes, le lieutenant ernottien dévolu à l’Information s’est laissé aller à quelques confidences s’agissant, notamment, des inquiétudes des Rédactions sur la question des effectifs

A l’origine de ces préoccupations, l’évocation par la direction lors de sa tournée service par service, d’un « audit » interne à venir sur les effectifs mais également le constat du nombre exponentiel de CDD de la Rédaction qui ont récemment vu leurs contrats simplement stoppés ou bien qui ont en sursis pour une très brève prolongation.

Pour Laurent Guimier qui prétend que « 2 personnes seulement, n’ont pas vu leur contrat renouvelé » - Tu parles, Charles ! -  il ne faut pas dramatiser. « Jusqu’à présent, l’idée était de renouveler des CDD sans trop regarder, sans trop réfléchir à l’évolution de l’organisation. A présent, il faut voir les choses autrement. Chaque service en a été informé » précise l’intéressé à la SDJ avant d’ajouter « On a besoin de comprendre qui fait quoi dans un service ? Quel est le potentiel de chaque service ? C’est-à-dire combien il y a de personnes sur les plannings chaque jour ? Pour essayer de voir si parfois il n’y a pas assez de monde, ce qui justifierait le recours à des CDD et si parfois tel n’est pas le cas. » …D’où l’idée de l’audit évidemment !!

« Il faut mettre sur pause quelques pratiques » déclare l’éphémère dirlo de Franceinfo : appelant à « prendre le temps de voir si, service par service, on est vraiment sûr qu’on est bien organisé, que toutes les personnes en CDI travaillent… »

Le monsieur Info de l’ex-Orange qui peine à convaincre, de poursuivre : « La vraie question, c’est celle d’une organisation globale d’une grande Rédactiondans laquelle il y a recours à des CDD. Aujourd’hui, on se pose la question de savoir “est-ce que notre potentiel, service par service, est bon ?”, “est-ce qu’il faut s’organiser différemment ?”, et dans ce cadre-là, “doit-on faire appel, ou pas, à des CDD ?”», mettant en avant  l’exemple qui tue « Lorsque des gens sont particulièrement brillants, on se dit qu’on se met en situation de trouver les moyens de les embaucher. Par exemple, au pool, sur les deux dernières années, on a intégré 6 CDD, et ça continuera ! »

Et de plastronner « C’est le service qui s’est le plus régénéré dans les deux dernières années. »

Le Pool, voilà la solution !

Sauf qu’une fois le décompte fait avec comptabilité affinée auprès de ce service, les départs n’ont pas été tous remplacés au pool, loin de là.

Laurent Guimier en remettra une couche : « Il y a effectivement un budget d’ETP à respecter. C’est brutal, ce n’est pas facile, ce n’est pas de gaieté de cœur qu’on l’annonce. Il ne s’agit pas de dire “tchao, on t’a formé, va ailleurs” mais voilà, ce qui a changé, c’est cette logique de dire “tu es en CDD, et tu le seras le temps qu’il faudra jusqu’à ce qu’un poste se libère”. C’est une situation qu’il faut faire évoluer. »

Comment donc en arrêtant brutalement leur contrat…Il faut faire des économies.

Salto affichera un trou de 93 millions d’euros cette année et sera au moins en déficit jusqu’en 2023…Quant Culturebox la chaine éphémère supposée aider soi-disant les artistes, elle devrait coûter - contenus et diffusion – plus de 20 millions pour quelques mois.   

A part ça, il n’y a pas de velléités de mettre plus de gens dehors !

« Il y a juste un plan de départs qui est toujours ouvert et qui continue. Au total, il doit y avoir x ETP en 2022, en suivant l’objectif de 2000 départs. Il n’y a donc pas un nouveau plan de départ qui se prépare… Les ETP, ce ne doit pas être un pré-requis, mais plutôt une conséquence de l’état des lieux qui va démarrer. D’ailleurs, entre 2018 et 2020, les effectifs de l’info sont restés stables en nombre de journalistes, répartis entre les éditions, les services, les magazines, France Info et le numérique. » a encore tenu à clamer Laurent Guimier.

Puis il faut bien payer tous ces directeurs que l’ex-Orange a nommé par wagons depuis son parachutage en 2015 qui fait toujours l’objet d’une procédure !

(*) Non, peste le promoteur des « 50 nuances de démocratie » : « Si on reprend les deux dernières années, c’est plutôt aux étages de la Direction qu’on a réduit aussi massivement le train de vie » !

Crédibilité quand tu nous tiens !

jeudi 4 février 2021

Mathieu Gallet condamné en appel.

Mathieu Gallet condamné en appel.

La cour d'appel de Paris a condamné jeudi l'ancien PDG de Radio France Mathieu Gallet à une peine de 30.000 euros d'amende pour favoritisme lorsqu'il dirigeait l'Institut national de l'audiovisuel (INA).

En janvier 2018, il avait écopé d’1 an de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende. C’est donc d’un jugement moins sévère pour l’intéressé qui avait démis de ses fonctions par le CSA après cette première condamnation.

Mathieu Gallet a également été condamné à verser des dommages et intérêts à l'association Anticor, partie civile. "C'est une belle reconnaissance", a déclaré à l’AFP maître Jérôme Karsenti, l’avocat d'Anticor qui avait pris l'initiative de saisir le parquet pour dénoncer les faits.

Mathieu Gallet  était accusé d'avoir favorisé deux sociétés de conseil auxquelles l'INA - un établissement public - avait versé plus de 400.000 euros lorsqu'il était son directeur entre 2010 et 2014. M. Gallet a été condamné jeudi pour le premier volet, concernant l'entreprise Balises de son consultant Denis Pingaud, professionnel de l'audiovisuel utilisé par l'INA comme "conseiller externe". Ce dernier avait au total perçu 130.000 euros hors taxes, un montant qui aurait dû forcer l'établissement de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne) à mettre sa société en concurrence.

Mathieu Gallet  a en revanche été relaxé dans le cadre du second volet de l'affaire, un contrat de 2013 passé entre l'INA et la société de conseil Roland Berger Strategy, ce dont s’est réjoui son avocat.

Le Sénat retoque les mini-COM de Roselyne Bachelot que valident évidemment l’Assemblée nationale et le CSA.

Le Sénat retoque les mini-COM de Roselyne Bachelot que valident évidemment l’Assemblée nationale et le CSA.

Dans sa dépêche du 3 février « Audiovisuel public: les parlementaires demandent un financement "pérenne" », l’AFP indiquait que « La commission des affaires culturelles de l'Assemblée avait validé mercredi l'ensemble des contrats d’objectifs et de moyens (COM) de Radio France, France Télévisions, France Médias Monde, l’INA et Arte (dits mini-COM par le ministère de la Culture pour la période 2020-2022) » en dépit de l’avis défavorable – une première ! – rendu un peu avant par les sénateurs.

L’agence de Presse précise que même si « Bruno Studer le président LREM de l’Assemblée a plaidé pour "l'adoption rapide d'une solution de continuité pour le financement de l'audiovisuel public au-delà de 2022" », les députés ont évidemment exprimé un avis favorable malgré la question de l'avenir de la redevance audiovisuelle qui n'est toujours pas tranchée.

« Cette redevance (ou contribution à l'audiovisuel public, CAP), qui génère plus de 3 milliards d'euros de recettes nettes par an, est la principale source de financement de l'audiovisuel public (France Télévisions, Radio France...). Elle est amenée à évoluer avec la suppression programmée de la taxe d'habitation, à laquelle elle est actuellement adossée et qui doit disparaître totalement en 2023 » indique encore l’AFP.

Cette dernière remet d’ailleurs sur le tapis outre la question de son mode de collecte, l’hypothèse « d'un éventuel élargissement de son assiette à tous les foyers, et non plus seulement à ceux qui détiennent un téléviseur », ajoute « évolution qui serait logique vu la consommation grandissante de programmes sur les autres types d'écrans (téléphones, tablettes, ordinateurs...) mais politiquement délicate ».

Alors que fin janvier, la commission de la culture du Sénat a émis un avis défavorable pour quatre des cinq COM qui lui étaient soumis, à savoir ceux de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, et l'Ina, pour des motifs divers, soulignant au passage, que "ces COM créent surtout une inquiétude forte dans chaque entreprise de l'audiovisuel public sur l'après 2022 compte tenu de l'absence de perspectives financières", leurs collègues de la Chambre basse se sont eux affranchis de ces écueils.

Pour sa part Roch-Olivier Maistre dit le « Trump du PAF » qui ne passe quasiment pas une journée sans avoir félicité – en toute indépendance ! – les gesticulations de l’ex-Orange, avait déjà publié le vendredi 29 janvier au Journal officiel, l’avis positif sur les trois projets de COM : France Télévisions chacun s’en doute mais aussi Radio France et France Médias Monde.

ROM en avait de nouveau profité pour encenser Ernotte et de facto applaudir des deux mains à la disparition de France Ô : « Le Conseil se félicite que le projet de contrat reprenne l’engagement du Pacte pour la visibilité des outre-mer consistant à diffuser au moins 12 programmes ultramarins en première partie de soirée » et dit se réjouir des « 60 M€ au moins qui seront consacrés au cinéma, conformément à l’engagement pris par le groupe » pour lesquels « Il préconise également de les faire figurer expressément dans le COM que, dans les engagements envers la création qui passent de 420 à 500 millions d’euros ».

Il en avait aussi profité pour s’en prendre au gouvernement pour aider son égérie du quai de Seine – en toute indépendance, toujours ! – en pointant « la "tension" entre l’arrêt de France 4 et l’objectif en matière d’audience du jeune public » et surtout « concernant l’économie générale de ces sociétés, la juxtaposition d’indicateurs nombreux et de natures très différentes (réalisation des grandes missions qui leur sont fixées, gestion interne, RSE...) qui peut donner l’impression d’une certaine dispersion de la vision stratégique de l’État ».

Avec de telles considérations, celles d’un ROM qui se voit déjà à l’automne prochain présidant l’ARCOM, Emmanuel Macron peut faire sienne la maxime de Voltaire   « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge »


mercredi 3 février 2021

Neuvième flop de suite pour ce cher Grand Echiquier !

Neuvième flop de suite pour ce cher Grand Echiquier !

Le seul aspect positif, à part le test au Covid qui a empêché Anne-Sophie Lapix d’être cette fois-ci aux commandes du Grand Echiquier laissant sa place à Anne-Elisabeth Lemoine, c’est le léger mieux que cette dernière réalise ce 2 février.

Ce 9ème numéro qui coûte les précédents environ 1,5M€ le numéro – un peu plus que le 1,2M€ révélé par Les Échos qui écrivait dans son papier « Le retour de l'émission de Jacques Chancel jeudi soir se fait avec des moyens importants (chaque émission coûte 1,2 million d'euros) »… la faute à l’épidémie ! – enregistre un nouveau score catastrophique.

Après les 5,4% abyssaux du précédent numéro, le dernier de « Grand Échiquier » n’atteint que 7,7%d’audcience pour 1 482 000 téléspectateurs seulement…à peine mieux que « L’homme qui aimait les ours » sur France 3, la veille qui avec 6% d’audience arrivait presque à égalité avec « Blow out » le film de Brian De Palma réalisant 5,7% de part de marché.

Les programmations du nouveau numérobis remplaçant de Candilis continuent donc de tirer dramatiquement France Télévisions vers le fond.

Bachelot et Maistre se gargarisent sur France 2 pendant que le bashing gouvernemental se poursuit sur France 5.

Bachelot et Maistre se gargarisent sur France 2 pendant que le bashing gouvernemental se poursuit sur France 5.

Ce lundi 1er février, Ali Baddou était exceptionnellement aux commandes de « C à vous » sur France 5 remplaçant Anne-Elisabeth Lemoine qui prenait la place à la présentation du Grand Échiquier, d’Anne-Sophie Lapix testée positive à la Covid-19.

Lors de l'émission, il a notamment reçu Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement. L'attitude d'Ali Baddou a révolté semble-t-il les internautes qui ont manifesté leur « ras-le-bol des téléspectateurs sur le comportement d'Ali Baddou face à Gabriel Attal »"Il était imbuvable" jugent-ils.

Le site du magazine « Télé7 jours » écrit: «  Sur les réseaux sociaux, c’est un déferlement de réactions  les téléspectateurs n'ont pas hésité à faire part de leur mécontentement face à l'attitude d'Ali Baddou. Les internautes ont notamment reproché à l'animateur de couper la parole à son interlocuteur, voir à ne pas écouter ses réponses. "Ali Baddou a été nul. Lire ses fiches. Monopoliser la parole. La couper. Moralisateur. Ne pas respecter son invite. Il a du oublier les bases d'une interview. A oublier très vite....", "Complètement d'accord avec 90% des commentaires, Ali Baddou est insupportable. Pourquoi ne pas confier l'émission à Patrick Cohen ? Ce serait autrement plus intéressant et audible" ou encore "Monsieur Gabriel Attal, grand respect pour vous... Ali Baddou était imbuvable", peut-on lire sur Twitter.



« Et en même temps » les « Fred Astaire et Ginger Rogers du PAF » (version 21ème siècle)  - comprenez Roselyne Bachelot et Roch-Olivier Maistre - allaient faire leur numéro de claquettes au 20H de France 2 et encenser Ernotte jusqu’à pâmer pour le lancement d’une pseudo chaine Culture sur les cendres de la défunte France Ô (canal 19 de la TNT) supposée « sauver les artistes et les reconnecter à leurs publics ».

Emmanuel Macron comprend-il, un peu plus chaque jour qui passe, que la « honte de la République » a encore de belles heures à venir jusqu’en 2022.   

Pour Altice « La numérotation actuelle TNT doit être conservée dans l'intérêt du public, des acteurs de l'audiovisuel et du média TV ».

Pour Altice « La numérotation actuelle TNT doit être conservée dans l'intérêt du public, des acteurs de l'audiovisuel et du média TV ».

Dans le cadre de la consultation publique du CSA sur la numérotation des chaînes TNT, le groupe Altice Médias plaide dans un communiqué (*) pour conserver la numérotation actuelle de la TNT.

« Un changement de numérotation affaiblirait considérablement le média TV et son rôle central dans la filière de la création et de l’information - Quelles que soient les modalités envisagées, un changement de numérotation total ou partiel déstabiliserait tout l’écosystème audiovisuel. - Les conséquences économiques d’une telle décision impacteraient toute la filière française audiovisuelle et cinématographique. - Les plateformes numériques (Netflix, Amazon, …) et les réseaux sociaux sortiraient gagnants de ces bouleversements, au détriment des acteurs français de la création et de l’information » précise le texte.

Le communiqué s’appuie sur un sondage Ipsos pour étayer son propos :

« Le public est très attaché à la numérotation actuelle de la TNT.

Selon le sondage Ipsos pour Altice Médias (1089 interviews menées du 9 au 12 octobre 2020 sur un échantillon représentatif de la population française âgée de 16 à 75 ans), 79 % des Français ne souhaitent pas une nouvelle numérotation pour l’ensemble des chaînes, à la suite de l’arrêt de France Ô et France 4 (prévu à l’été 2021).

Dans le détail, chez les Français âgés de 65 ans et plus, 85 % d’entre eux ne souhaitent pas une nouvelle numérotation pour l’ensemble des chaînes. 62 % tapent d'ailleurs directement le numéro de la chaîne recherchée pour accéder à un programme de télévision.

Enfin, 58 % des Français ne sont pas favorables à un regroupement des chaînes par thématique. Les téléspectateurs n’attendent donc en aucun cas une nouvelle numérotation des chaînes et sont clairement opposés à de tels changements. »

Pas sûr que Roch-Olivier Maistre qui tweete chaque jour qui passe pour dire tout le bien qu’il pense d’Ernotte – faisant fi du principe d’Indépendance à laquelle est pourtant tenue l’Autorité de régulation –  qui, elle, le pousse à l’attribution du canal 14 (France 4) dont elle a quasiment signé la condamnation à franceinfo TV (canal 27) dont l’audience reste totalement confidentielle en dessous de 0,5%.

(*) 



mardi 2 février 2021

Ernotte continue de pérorer sur Culturebox mais les annonces d'Emmanuel Macron sont bien sur TF1-LCI.

Ernotte continue de pérorer sur Culturebox mais les annonces d'Emmanuel Macron sont bien sur TF1-LCI.

Ce 2 avril 2021 alors que le "Tin gate quintet"  (Bachelot/ROM/Field/Sitbon-Gomez/Ernotte) repasse en boucle le bide du moment "Delphi save the artists", Emmanuel Macron faisait  comme toujours ses annonces sur TF1 - LCI.


C'est dans le 20H de la chaîne mère et sur sa filiale info que le Chef de l'État est allé faire part des nouvelles mesures prises s'agissant la vaccination liée au Covid-19.





L’indigne déclaration de ROM 1er au JT de France 2 et la provoc de Roselyne Bachelot.

L’indigne déclaration de ROM 1er au JT de France 2 et la provoc de Roselyne Bachelot. 

Après le tweet indécent de Roch-Olivier Maistre donnant rendez-vous aux téléspectateurs de France Télés sur SFR pour le lancement de l’éphémère chaine culturelle soi-disant dédiée aux artistes « Sur SFR ce soir cher Michel » (en écho à un précédent message de Field ), le Trump du PAF en compagnie de la toujours ministre d’un secteur remonté contre elle, a comme de coutume encensé l’ex-Orange mais a surtout souhaité narguer les salariés de France Ô dont la chaine sur le canal 19 de la TNT a été supprimé.



« C’est un évènement heureux. Ce n’est pas tous les jours qu'on voit une chaîne démarrer et qu'on peut s'en féliciter. » s’est vanté celui qu’Emmanuel Macron a placé voila deux ans à la tête d’une Autorité supposée Indépendante mais qui avec toutes les indécentes prises de position de l’intéressé ne l’est plus du tout !...

Et la mort d'une chaine comme celle de France Ô à l'été dernier pour permettre cette pitrerie, il la considère comment ce promoteur le groupe privé de Patrick Drahi ?

La prise de parole de dernier pour retrouver ce non-évènement, en plus d’être sans aucun intérêt a, chacun s’en doute, fut comme toujours l’occasion de féliciter l’ex-Orange présente à ses côtés qui déclarait vouloir « Amener les artistes dans le salon de chacun » ! 

« L'un des enseignements qu'on peut tirer de l'année qu'on vient de traverser, c'est de voir combien la télévision reste un média fédérateur, c'est un média qui rassemble, qui rassemble les Français avec les créateurs, qui ressemble les Français avec le monde et le public lui a bien rendu puisqu'il a été très fidèle avec des tops d'audience notamment y compris dans les générations les plus jeunes… donc l'initiative de ce soir honore le Service public parce qu’elle va rapprocher les artistes des Français puisqu'ils sont privés de scène en ce moment pour beaucoup d'entre eux et donc c'est une très belle initiative. C’est un évènement heureux. Ce n’est pas tous les jours qu'on voit une chaîne démarrer et qu'on peut s'en féliciter. » déclarait sa seigneurie du Conseil.

Quant à Roselyne Bachelot qui se fait étriller par les artistes sur la toile comme dans la presse écrite – elle en prenait encore pour son grade dans une des matinales de France Bleu, avec les déclarations entre autres de ce comédien qui estimait entre autres que la docteure en pharmacie défendait bien mal son secteur (*) – elle a trouvé le moyen d’expliquer qu’elle avait donnée des consignes pour qu’il n’y ait « pas d’obstacles juridiques et pas de technocratie » pour cette lancer cette « chaîne culture pour tous les publics et toutes les cultures ».

La ministre frétillait presque de bonheur comme Geppetto qui a vu la fée bleue qui aurait exaucé son souhait « C'est un vœu que j'ai accueilli avec enthousiasme. Je salue l'implication de France Télévisions et des équipes. Mon cabinet a été briefé en disant pas d’obstacles juridiques que pas de technocratie ; le CSA a été au rendez-vous pour proposer une chaîne culture pour tous les publics et toutes les cultures. Bien entendu rien ne remplacera le contact qu'on a dans une salle de spectacle mais en attendant qu'elles puissent rouvrir, on va pouvoir découvrir peut-être des spectacles que vous n'avez jamais vus, des modes culturels que vous n'avez jamais vus et quand on sera sorti de cette crise pandémique, que vous irez les voir en vrai en salle. »

(*) "Elle me fait g….r, elle a de belles déclarations d'amour pour les artistes. Quand on dit qu'on aime quelqu'un, il faut le montrer, le prouver", s'est agacé ce directeur de théâtre qui prône la réouverture des établissements culturels, "moins dangereux pour la circulation du virus que les transports en commun, les supermarchés ou les lieux de culte. Les gens sont responsables. La culture est essentielle".

Cette grotesque mise en scène est effectivement à  g….r , pour reprendre la formule de cet homme de Culture qui ne voit certainement pas avec tout le foin fait autour de cette mascarade télévisuelle, comment le secteur de la Culture va s’en trouver mieux loti.

C’est ça la télé qu’Emmanuel Macron promettait aux Français après leur avoir dit quelques mois auparavant qu’il la considérait comme le « honte de la République » ?

lundi 1 février 2021

TF1, Altice, ou Vivendi pour racheter M6 ?

TF1, Altice, ou Vivendi pour racheter M6 ?

Dans un long article publié ce lundi 1er février dans les Echos (*) sous la plume de Fabienne Schmitt et Nicolas Madelaine, le quotidien s’interroge « Qui pour racheter M6 : « La 6 a de quoi susciter des convoitises, même si les obstacles pouvant entraver une vente ne manquent pas. RTL Group, la filiale de l’allemand Bertelsmann, qui détient M6, a sondé des acheteurs potentiels pour la chaîne sur la base d’une valorisation de 3 milliards d’euros »

Le titre de Presse évoque « Les blocages réglementaires forts, en perspective » qui font selon lui que « Certes les grandes manœuvres sont en marche mais la route est encore longue… » avant d’en énoncer quelques-uns : « En l’état actuel de la réglementation française, une éventuelle vente de M6 se heurterait à de nombreux obstacles.

Un rachat de M6 par TF1, Altice, ou Vivendi ? Ces hypothèses sont aujourd’hui clairement étudiées par Bertelsmann. Mais elles poseraient de lourdes difficultés réglementaires. D’abord, d’après la loi, un opérateur de télévisions ne peut posséder plus de 7 fréquences TNT. Or M6 en a déjà 5, Canal+ (C8, CNews…) en détient 7, TF1, 5 (TMC, LCI…) et Altice, 3 (BFM…). Des ventes de chaînes s’imposeraient donc.

Surtout, l’Autorité de la concurrence trouverait à redire sur le plan publicitaire et par rapport à l’écosystème de la production audiovisuelle… ».

Salto, le piètre service de SVoD de TF1, M6 et France Télévisions, pourrait bien exploser en vol. Avec un déficit prévu à 93 millions d’euros cette année et une situation qui ne serait pas à l’équilibre avant 2023 – auxquels beaucoup d’observateurs ne croient pas ! – le caprice ernottien pourrait être faire rapidement les frais de cette nouvelle donne, particulièrement écrit le quotidien économique « Après que l’antitrust sur toutes ces considérations, ait justement apporté des restrictions lors la création de Salto ».

« Autrefois, aussi, TPS (TF1 et M6) et Canalsat (Canal+) avaient dû prendre moult engagements pour se marier. Même chose quand Bolloré a apporté C8 et CStar dans la corbeille de Vivendi… » ajoutent Les Échos.

Celle qui fait aujourd’hui l’objet de plusieurs contestations quant à ses deux parachutages mais également d’une enquête préliminaire menée par la BRDE (Brigade de Répression Délinquance Économique) sous la coupe du PNF (Parquet National Financier) dans le cadre du contrat de 100 millions d’euros - il y en a eu une deuxième ! – accordé à la Société de Nagui, devrait se retrouver bien ridicule avec son pathétique appel aux médias publics européens « à se serrer les coudes » ! 

(*) Extrait

« Cela faisait longtemps que M6 n’avait pas connu pareille flambée en Bourse. Vendredi, le cours de l’action s’est envolé après que Reuters a annoncé que son premier actionnaire, RTL Group, filiale de Bertelsmann, envisage une cession du groupe M6 en France, qui contrôle également RTL. L’action a clôturé à +5,41%, après avoir pris plus de 10% en milieu de journée. Réagissant en soirée, l’Allemand a confirmé, entre les lignes, la vente potentielle.

« Le groupe a rappelé à plusieurs reprises l’intérêt qu’il y aurait à favoriser une consolidation du secteur audiovisuel européen. Le groupe RTL évalue régulièrement de telles opérations susceptibles de créer de la valeur pour ses actionnaires », a-t-il indiqué. Prudent, le géant allemand des médias a pris soin de préciser qu’il n’avait pas la garantie qu’une telle opération aboutirait. RTL Group a en tout cas déjà sondé l’intérêt de Vivendi, d’Altice, de TF1 et du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky pour sa participation de contrôle de 48,3 % dont il espérerait tirer 3 milliards, selon l’agence de presse.

En réalité, cela fait plusieurs mois que le marché s’interroge sur les mouvements stratégiques de Bertelsmann. L’Allemand est en train de racheter le très convoité éditeur américain Simon & Schuster, après avoir bouclé l’acquisition de Penguin Random House. Il se recentre sur ses marques mondiales, à part en Allemagne. Surtout, il vient d’engager la cession de Prisma Media, sa branche magazines en France (« Capital », « Geo », « Voici »…), à Vivendi. C’est cette annonce, fin 2020, qui a alimenté les spéculations. Beaucoup y ont vu un « deal caché » possible entre Vivendi et Bertelsmann sur M6 et RTL, alors que Vivendi, déjà propriétaire de Canal+ et d’Universal, affirme depuis longtemps son intention de se renforcer dans les médias, sous le contrôle de Vincent Bolloré. Le groupe vient d’ailleurs d’entrer au capital de Prisa en Espagne. « Je ne vois pas Bolloré acheter Prisma Media sans prendre de garanties pour M6 », pointe un ponte des médias. « Avez-vous remarqué que Vivendi a fait une offre à un prix très bas sur Simon & Schuster, laissant la voie libre à Bertelsmann, alors que l’édition est un actif majeur chez Vivendi, propriétaire d’Editis, et qui convoite Lagardère Publishing ? » questionne un autre. Beaucoup relient aussi le dossier M6 aux visées de Vivendi sur Europe 1.

Se voyant entravé sur cette acquisition, aussi envisagée par le Groupe Arnault (actionnaire de LVMH, propriétaire des « Echos »), également au capital de Lagardère, Vincent Bolloré aurait questionné l’opportunité d’acheter RTL, propriété de M6. Selon un banquier, les premiers bruits faisaient état d’une discussion seulement sur RTL, « ce qui aurait peu de sens pour Bertelsmann parce qu’il remonterait peu de cash et perdrait la prime attachée à l’influence politique de la station. »

L’appel du pied à TF1

Véritable « trophée » de Bertelsmann en France, M6 et sa flottille de chaînes de télévision (Gulli, Téva, 6Ter, etc.), très rentables et très bien gérées par l’indéboulonnable Nicolas de Tavernost, ont de quoi susciter des convoitises.

Sa station RTL se dispute le leadership des radios françaises avec France Inter. Mais le groupe doit aujourd’hui faire face à des concurrents mondiaux, Google et Facebook pour la publicité et Netflix, Amazon ainsi qu’Apple pour l’attention des téléspectateurs avec leurs séduisants services de SVoD ébranlant les positions des acteurs historiques de la télévision. A ce sujet, les discours officiels des dirigeants de Bertelsmann ces derniers mois interrogent. Le président du directoire de Bertelsmann, Thomas Rabe, a appelé à une fusion entre RTL Group et ProSiebenSat.1. Nicolas de Tavernost pousse à la concentration des grands groupes télévisuels français. « Aux Etats-Unis, partout dans le monde, un vaste mouvement de consolidation est en cours. Et ceux qui n’y participeront pas seront marginalisés ou se retrouveront en situation de dépendance », assurait-il aux « Echos » il y a un an. Un appel du pied pour un rapprochement entre TF1 et M6. Cette alliance aurait l’avantage d’offrir plus de synergies qu’avec Vivendi. Mais elle poserait des difficultés réglementaires (cf. ci-contre). Un rapprochement avec Altice (SFR, BFM TV, RMC…) conforterait Patrick Drahi, son propriétaire, qui rêve d’être « numéro un ou deux » dans tous ses business.

Daniel Kretinsky, actionnaire indirect du « Monde », propriétaire de magazines en France dont « Marianne » et de télévisions en Europe, serait un bon candidat, lui, qui, en 2019, a voulu prendre 10 % de Bouygues, le propriétaire de TF1. Bref, les grandes manœuvres sont en marche, mais la route est longue…

Des blocages réglementaires forts en perspective

En l’état actuel de la réglementation française, une éventuelle vente de M6 se heurterait à de nombreux obstacles.

Un rachat de M6 par TF1, Altice, ou Vivendi ? 

Ces hypothèses sont aujourd’hui clairement étudiées par Bertelsmann. Mais elles poseraient de lourdes difficultés réglementaires. D’abord, d’après la loi, un opérateur de télévisions ne peut posséder plus de 7 fréquences TNT. Or M6 en a déjà 5, Canal+ (C8, CNews…) en détient 7, TF1, 5 (TMC, LCI…) et Altice, 3 (BFM…). Des ventes de chaînes s’imposeraient donc.

Surtout, l’Autorité de la concurrence trouverait à redire sur le plan publicitaire et par rapport à l’écosystème de la production audiovisuelle. Sur toutes ces considérations, l’antitrust a apporté des restrictions lors la création de Salto, le service de SVoD de France Télévisions, TF1 et M6. Autrefois, aussi, TPS (TF1 et M6) et Canalsat (Canal+) avaient dû prendre moult engagements pour se marier. Même chose quand Bolloré a apporté C8 et CStar dans la corbeille de Vivendi… « Tout dépend si l’Autorité de la concurrence considère la position du nouvel ensemble au regard du seul marché télévisuel ou, comme dans le cas FNAC Darty, d’un marché de référence qui a changé avec les plateformes », relève un professionnel.

Gilles Pélisson, le patron de TF1, ne dit pas mieux et se montre manifestement ouvert à de grandes manœuvres. « Si on fait comprendre aux autorités de la concurrence et à Bruxelles que le marché pertinent de la télé linéaire est devenu plus large car vieille télé et télé digitale sont désormais mélangées, alors oui, tout projet de fusion ou de rapprochement peut devenir possible… », expliquait-il, fin 2020 là l’occasion de Médias en Seine.

D’autres verrous réglementaires existent dans la radio, un groupe ne pouvant pas cumuler une audience de plus de 20 % et un bassin de population dépassant 150 millions d’habitants. Quid, dès lors, d’une alliance M6-RTL avec Altice, qui possède RMC ? Bref, de tous les candidats potentiels actuels, c ’est pour Daniel Kretinsky, actionnaire indirect du « Monde », propriétaire de la petite chaîne B Smart (non TNT) et de magazines (« Elle » , « Marianne »…), que la voie serait la plus libre. Même si les politiques peuvent tiquer face à celui qui est perçu comme proche du pouvoir russe… Autre point, boursier cette fois-ci, tout acheteur du bloc de Bertelsmann ne pourrait dépasser les 49 % du capital ou des droits de vote, c’est la loi (le seuil est même de 20 % pour un non-Européen). Il ne pourrait donc pas lancer d’OPA, comme cela est exigé dans les autres secteurs. « Ce serait la première fois que cette question se pose, le sujet n’est pas résolu », dit un avocat. En outre, l’acheteur offrirait à Bertelsmann une prime pour cette position de contrôle, mais les actionnaires minoritaires, eux, ne pourraient pas en bénéficier. Comment les traiter équitablement ? Avec un dividende exceptionnel ? Enfin, l’Etat souhaiterait sûrement avoir son mot à dire dans de telles opérations, même s’il n’a pas les moyens juridiques de les bloquer. Pour certains, les obstacles sont tels que si ces informations circulent aujourd’hui, c’est peut-être que Bertelsmann se désespère de trouver un acheteur… « C’est ce que me dit mon petit doigt », assure une source bien informée.

Fabienne Schmitt @FabienneSchmitt et Nicolas Madelaine @NLMadelaine