L’ex Orange continue d’accuser le
gouvernement Macron de tous les maux…nouvel emprunt en vue pour finir 2017 !
Le 29
novembre 2016, le blog CGC Média rappelait dans un article intitulé « France Télé : nouveau recours à
l’emprunt pour finir 2016 !...et pendant ce temps-là, la boite claque le
fric de la redevance : 28M€ en moins de 4 mois » que l’ex Orange pleurait déjà misère deux
quelques semaines avant Noël et la fin de l’année précédente.
Le blog CGC
Média qui écrivait « Personne ne comprend pourquoi France 2 claque chaque jour 330.000
euros pour des émissions de l’après-midi et pour quelles raisons le numérobis de l’ex Orange, en opposition à
Caroline Got laisse filer ?! » citait entre
autres Renaud Revel qui dans sa rubrique « Immédias
2016 » indiquait que "C’est une note de 330 000 euros dont
doit s’acquitter, chaque jour, le vaisseau amiral de France Télévisions pour
l’ensemble de ces programmes. 330 000 euros qui font au total, 1,650 million d’euros par semaine.
Soit 28 millions d’euros, sur les 17
semaines inscrites au calendrier de rentrée des chaînes".
Le
journaliste qualifiait alors la situation « Tout simplement, de non-sens
économique ».
Bis repetita
placent pour 2017 avec un paramètre supplémentaire: l’ex Orange ayant
tellement crié sur tous les toits que l’entreprise avait retrouvé le chemin du positif (du jamais vu sous Pflimlin !)
histoire de pilonner le rapport de la Cour des comptes de 212 pages qui parle pourtant
d’impasse financière, que l’actionnaire a fini par l'entendre!
Elle a eu beau conspuer le
Gouvernement et l’État avec le soutien de l’indéfectible tandem CGT/FO - « On a reçu un coup
brutal de l’État, qui ne nous donne aucune visibilité sur ce qu'il veut pour la
télévision publique. On n'est pas loin d'une crise sociale majeure », fustige Éric
Chauvelot, délégué syndical central de la CGT (sic Les Echos du 26/10 qui ne s’est pas trompé sur la notion de
bonnet blanc-blanc bonnet !)…et donc Marc Vial (FO) qui leur emboite le pas - elle
est aujourd’hui visiblement totalement désavouée.
Elle
avait bien tablé sur les amendements qui auraient dû être déposés pour
contrecarrer les annonces d’économies du gouvernement faites à destination du
groupe audiovisuel public mais qui ont été retirés…mais voilà à trop vouloir compter les œufs dans le derrière des poules
voilà ce qui arrive.
La
ministre de la Culture l'a de surcroît, redit mercredi dernier, devant la
commission culture du Sénat: le gouvernement n'entend pas revenir sur la
baisse des crédits de France TV.
Si France Télés finit dans le rouge cramoisi
et a recours, une fois encore, à l’emprunt pour terminer l’année c’est tout d’abord
parce que les prévisions des recettes des filiales de France Télévisions ont largement été
surévaluées dans l’élaboration du Contrat d’objectif et de Moyens par l’ex
Orange mais aussi parce que sa doctrine « on
le fait , on verra », a tout bonnement à force conduit comme le disent
les magistrats de la rue Cambon, FTV dans le mur.
Son insistance à contrer le gouvernement
Macron, à décrier publiquement et sur les réseaux sociaux les demandes d’économies
décidées pour le secteur de l’audiovisuel public, est même particulièrement choquante
surtout après la
baisse de 5 euros mensuels des APL pour nombre de français pour la plupart
modestes qui en bénéficiaient !
Ernotte
a cru pouvoir gagner le bras de fer qu’elle engageait contre Emmanuel Macron, tel
n’est pas le cas...elle va devoir en tirer très rapidement,t toutes les conséquences !
La question ne devrait même plus se poser
de savoir comment l’intéressée va pouvoir « combler » la baisse de quelques 30
millions d’euros de subsides publics à laquelle s'ajoutent les millions de
manque à gagner sur publicité jeunesse supprimée – cela sans compter
l'augmentation mécanique de la masse salariale et l'inflation – la seule équation
qu’il convient de prendre en compte c’est qui
va prendre maintenant la tête de la télé publique pour une nouvelle mandature visant
indispensablement à la réformer et à la conduire solidement vers les années
2020 et au-delà ?!