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jeudi 6 mai 2010

pièces pour T.I. de WALLIS




























FRANCE TV: NEGOCIATIONS, C’EST MORT !!!

NEGOCIATIONS FTV: C’EST MORT !!!

C’est après une semaine de négociations ciblées, mot par mot et ligne par ligne, qu’il faut se rendre à l’évidence, les négociations n’aboutiront à rien. Après 7 mois pendant lesquels la direction n’a communiqué aucun texte et tout autant pour découvrir et refuser le projet à minima qu’elle proposait [soit 14 au total], nous ne sommes aujourd’hui qu’à la page 19 du document proposé par la direction de moins d’une centaine de pages.
C’est du reste pour cette raison, qu’après tout ce temps, la direction avait décidé en fin de semaine dernière de planifier des « séances de négociations » tous les jours (elle voulait même une réunion le 13 mai, jour férié de l’ascension). Consternant. Moins de 15 jours pour traiter les quelques 80 pages de leur « mouture », celle que la direction espérait bien continuer à dérouler alors que des pans entiers des textes conventionnels et d’entreprises n’y figuraient même pas.

Moins de 100 pages contre les 400/500 pages environ si l’on compte celles de la Convention Collective de l’Audiovisuel avec ses avenants et protocoles, l’avenant « journalistes» et différents accords, plus particulièrement l’accord 35 heures…cela montre bien ce que cherchait la direction : aboutir à un « accord » à peine différent du Code du travail qui aurait enterré une trentaine d’années de protection et de couverture sociale des salariés.

La direction comptait bien sur une éventuelle signature d’un syndicat ou deux qui consacrerait un accord au rabais mais, décidément leur projet étant tellement mauvais, elle a dû se rendre à l’évidence, il y a fort peu d’espoir qu’un syndicat paraphe quoi que ce soit (ce qui serait en l’état une véritable trahison à l’encontre des salariés) ; les points d’accords avec la direction sont tellement maigres. Ils se résument pour l’heure, à une partie du chapitre « temps de travail ».

N’ont pas encore été abordés les chapitres sur la rémunération, les métiers et leurs classifications, les automatismes, le paritarisme, etc… (tous les autres en somme)

Quant au « texte de base » proposé par la direction, il remet en cause si gravement l’ensemble des acquis en plaçant l’ensemble des personnels au « ras des pâquerettes », qu’il a obligé le SNPCA-CGC à essayer de remonter, à chaque fois, les curseurs. (et ça, c’est long !!!).

Enfin, pour chaque article se pose la question de son application à l’ensemble de l’entreprise et ses quelques 11.000 salariés. La nécessité absolue d’accords spécifiques qui permettraient à chaque secteur d’activité de pouvoir continuer à tourner, est évidente.

Comment faire un texte commun pour les régions, le siège, les DOM-TOM… ? Autrement dit, comment s’assurer du maintient du bon fonctionnement des différents sites régionaux de France 3 ainsi que celui des établissements ultramarins de RFO et des établissements parisiens, sans tenir compte de leurs spécificités ???

Pour le SNPCA-CGC qui a participé très activement aux réunions de négociations, le constat est sans appel « les négos c’est mort…. nous ne remontrons pas le temps et même en négociant la nuit, il serait absurde de croire que les 80 pages restant à discuter (du texte de la direction) qui ne représentent finalement qu’un cinquième ou un quart des textes toujours en vigueur, pourraient être négociées en moins de 10 séances ! ». La direction risque de proposer aux syndicats la signature d’un texte partiel.

En ce qui concerne le SNPCA-CGC, c’est hors de question. Comment le moindre syndicat pourrait-il ne valider qu’un ou deux articles (qui sont loin, très loin d’une progression sociale exemplaire, c’est le moins que l’on puisse dire !!!) ? Articles, qui de surcroît, se substitueraient à l’ensemble des textes existants (conventions collectives, accords d’entreprises, et droits individuels) !!!

Le SNPCA-CGC, pragmatique et lucide, enjoint la direction de stopper cette inutile course au temps et demande simplement que soient respectées les dispositions du Code du travail et des textes en vigueur, à savoir l’application du délai plus favorable mentionné dans le cas d’une « remise ne cause » qui juridiquement renvoie à une « dénonciation », c’est-à-dire pour la Convention Collective de l’Audiovisuel : 3ans.

Cela permettra de laisser au maximum 2 ans à tous les salariés, après le 07 juin 2010, pour continuer à discuter le plus rationnellement et fonctionnellement qui soit d’une nouvelle convention digne de ce nom.

Le SNPCA-CGC restera dans la « négociation » et le fera avec la même motivation pour défendre des salariés mais sachant, effectivement qu’il n’y a aucun espoir d’aboutir et que son travail est comme celui des comédiens en répétition générale avant l’arrivée du nouveau metteur en scène.


Et dire que dans Challenges, ce 6 mai, on peut lire:

"Patrick de Carolis a obtenu confirmation de l'entourage du chef de l'Etat qu'il poursuivrait son mandat jusqu'au bouclage des négociations de la convention collective, la 7 juin."

Quel deal? Quel boucalge? Et quoi, le 7 juin?

FTV : Jean-Pierre Leleux remplace Michel Thiollière au conseil d’administration

FTV : Jean-Pierre Leleux remplace Michel Thiollière au conseil d’administration

Le sénateur Jean-Pierre Leleux a été désigné par le Sénat, à la demande de la commission de la Culture, de l’Education et de la Communication, pour siéger au sein du conseil d’administration de France Télévisions

La galère des cadres

Tout a commencé il y a plus d’un an dans les stages de conduite du changement ou d’aide à la transformation.

Ces formations prévues en amont de la nouvelle organisation ont pour but de fournir aux managers de France Télévisions les outils nécessaires à la mise en place de la réforme.
Le message principal y fut passé : faire vite et savoir contourner les résistances, voire les ignorer.
Devant ces principes affichés les heureux participants se jetèrent quelques regards en coin. Les plus visionnaires virent la somme d’énergie qu’il faudrait développer pour mettre en place ces stratégies irréalistes. Ils virent les heures de travail s’amonceler pour préparer les dossiers.
Les plus exaltés virent une nouvelle entreprise à construire, des équipes nouvelles à mobiliser ou encore une place … plus gratifiante à venir.

Les mois ont passé et le 4 Janvier est arrivé avec son superbe fonctionnogramme et sa valse des nominations. Le cauchemar venait de commencer dans la peur et la terreur.

Objectif numéro un : avoir un poste !

C’est clair les compétences ne font pas tout et les malheureux(ses) qui ont, dans les semaines précédentes, émis ne serait-ce qu’un bémol sur la mise en place de l’entreprise unique se sont retrouvés … au placard !!!

Autre point, France Télévisions prétendait qu’aucune mobilité ne serait imposée … mais visiblement pas pour les cadres : dans les régions la valse des rédacteurs en chef et autres DRA aura mis à mal bien
des familles …

Objectif numéro deux : s’intégrer dans la nouvelle organisation !

- Apprendre à travailler avec moins d’informations qu’avant. L’organisation matricielle c’est peut-être bien pour la direction générale mais pas pour ceux qui doivent l’utiliser.
Résultat : des tonnes de réunion pour être raccord avec tout le monde … et ne pas prendre de décisions ....

- Apprendre à travailler avec des pairs qui sont dans le même cas que vous. Surprise! vous n’êtes pas seuls ! Il y a d’autres rameurs dans la galère.
Dommage que les nominations ne se soient pas faites dans la transparence car …

- … il faut apprendre à travailler dans un climat de défiance. Encore aujourd’hui, personne ne sait qui fait quoi exactement, l’instinct de survie pousse à défendre à son pré-carré d’autant plus que les rumeurs de l’inutilité de certains postes ne cessent d’enfler.

Objectif numéro trois : faire travailler les équipes …

Grand moment de solitude pour le cadre respectueux de ses collaborateurs :
- Pas de message fédérateur
- Pas de valeurs à transmettre
- Pas d’objectifs
- Pas de visibilité, même à court terme
- Démotivation totale des salariés

Aucune trace sur le terrain du top management pour soutenir les équipes : ils ont été remplacés par des newsletter froides et impersonnelles.

Des galères quotidiennes

Et on rajoute en plus :

- les formations supplémentaires nécessaires à l’exercice de la nouvelle fonction
- la gestion du supérieur hiérarchique direct qui subit les mêmes contraintes
- la continuité des projets
- les moyens humains diminués : c’est une restructuration ne l’oublions pas !
- l’absence de visibilité budgétaire
- les sollicitations incessantes des bureaux parisiens (ou du bureau d’à côté pour les parisiens)

Sans compter les obligations de résultats axées sur le temps, en dépit du bon sens et au détriment de ses propres collaborateurs sur fond de journées à rallonge !

Dommage pour la direction, les cadres se parlent entre eux et le SNPCA-CGC est là pour relayer leurs préoccupations.

Il est temps que la direction s’intéresse à ses cadres qui ne sont pas de simples jouets interchangeables et l’entreprise n’avancera pas sans eux.

Si les directions se sont succédées avec souvent des politiques contradictoires c’est qu’elles ont su, à un moment donné jouer collectif avec l’encadrement de proximité.

Ce n’est pas le cas aujourd’hui !

Les discours ne sont pas des actes, l'encadrement est bien placé pour le savoir.

Le SNPCA-CGC exige un allégement des rythmes qui sont imposés au management de proximité et qui portent préjudice à la cohésion des équipes et à la vie familiale de l’encadrant.

Le SNPCA-CGC exige la fin de l’opacité sous laquelle les leviers de décisions remontent petit à petit sur le siège sans aucune justification.

Le SNPCA-CGC exige une reconnaissance du parcours professionnel du salarié cadre dans sa société d’origine.

Le SNPCA-CGC exige que les promesses salariales engagées par la direction soient appliquées immédiatement à ceux qui ont eu, malgré tout, le courage de jouer la mobilité.

lundi 3 mai 2010

MFP filiale de France Télévisions se retrouvera face à Maître COLLARD…

MFP filiale de France Télévisions se retrouvera face à Maître Gilbert COLLARD….

Elle ne porte pas le voile et encore moins la burka, elle ne brûle pas les voitures, ne caillasse pas les bus, maghrébine d’origine mais de nationalité française, parfaitement intégrée, elle est un modèle de réussite en France.

Pourtant sa vie professionnelle est brisée du jour au lendemain sans motif ...ou du moins si, pour discrimination.

Jusqu’où doit-elle aller pour être respectée ? Que doit-elle faire pour être acceptée ?

Elle travaille de manière acharné et exemplaire dans le milieu audiovisuel depuis de nombreuses années, quasiment sept jours sur sept. Son professionnalisme fait qu’elle est partout sollicitée. Elle ne fait l’objet que d’éloges sur son parcours professionnel…. invitée de nombreuses émissions, divers reportages lui sont même consacrés par plusieurs média sur son travail. ( www.lydie-tv.com)

MFP la filiale de France Télévisions la vire comme une moins que rien, du jour au lendemain, sans aucun motif !

Plusieurs lettres venant de tous horizons et souvent à haut niveau, qui ont été adressées à Patrick de Carolis, dénonçant l’éviction de cette future maman, sont restées sans réponse. Ces interventions n’ont eu aucun effet.

Responsable du public, dans le cadre des émissions en direct de « Ce soir ou Jamais » de Frédéric Taddeï, dans sa fonction elle a été saisie par des faits qu’elle considère comme graves et iés aux agissement d’un technicien,survenus sur le plateau envers des spectateurs de l’émission de Taddéï.

Le réalisateur et la Production de MFP, n’ont pas planifié le dit technicien pendant environ trois mois; à son retour, c’est notre future maman qui a finalement été écartée. 

MFP Filiale de France Télévisions à donc préféré faire retravailler le technicien incriminé et dégager à quelques mois d’accoucher, celle qui avait porté l’affaire à la connaissance des responsables.

En plein dans la campagne sur le respect de la diversité que mène France Télé, ça fait plutôt désordre.

A 5 mois et demi, sa grossesse se voyait indéniablement et l’employeur savait pertinemment qu’elle était enceinte.

Un rendez-vous avait été pris pour elle auprès du Secrétaire Général du Groupe mais il préféré le remettre à son retour de vacances…il est maintenant devenu inutile, c’est Maître Gilbert Collard qui est en charge du dossier.

Selon les textes légaux, la femme enceinte bénéficie d'une protection légale, en vertu du Code du travail et du Code pénal qui prend en compte son état de vulnérabilité et interdit toute discrimination. 

Cerise sur le gâteau, notre future maman qui travaille de manière exemplaire, depuis de nombreuses années , est juridiquement en CDI. La succession de contrats bidonnés dont elle dispose est incroyable. 

Elle n’a pas manqué l’une des 450 premières émissions de «Ce soir ou jamais», au début soi-disant en CDDU comme «comédienne» puis peu après en tant que «première assistante réalisatrice» sans qu’elle n’ait jamais exercé l’un ou l’autre de ces «motifs» (fonctions).

Ces CDDU sont donc totalement illégaux. Au moment où elle est jetée comme une moins que rien, elle est donc juridiquement en contrat à durée déterminée. Pourtant tout le monde s’en fout.

Depuis sa création, en décembre 2004, la HALDE Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité, indépendante a reçu plus de 400 réclamations liées à la grossesse, dont plus de 60 % au cours de l'année 2009.

Vigilante sur la discrimination à l'emploi lors de la grossesse, la HALDE a notamment pu rappeler dans un avis du 9 novembre 2009, qu'une absence de reconduction d'un CDD, en raison de la grossesse était discriminatoire (avis N°2009-376).

L’article 225-1 du Code pénal dispose « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée.... ».

L’Article 225-2 du Code pénal ajoute « La discrimination définie à l'article 225-1, commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 Euros d'amende lorsqu'elle consiste entre autres à licencier une personne ».
Quant au Code du Travail, aux termes de l'article L. 1225-1 du Code du travail, «L'employeur ne doit pas prendre en considération l'état de grossesse d'une femme pour refuser de l'embaucher, pour rompre son contrat de travail au cours d'une période d'essai ou, sous réserve d'une affectation temporaire ...., pour prononcer une mutation d'emploi. ».

Aux termes de l'article L. 1225-4 du Code du travail « Aucun employeur ne peut rompre le contrat d'une salariée lorsqu'elle est en état de grossesse médicalement constaté et pendant l'intégralité des périodes de suspension du contrat de travail auxquelles elle a droit au titre du congé de maternité ainsi que pendant les quatre semaines suivant l'expiration de ces périodes. »
Selon le rapport annuel 2009 de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations), paru le 5 mars 2010, on note une hausse de 21 %, par rapport à 2008, du nombre de réclamations concernant les discriminations faites aux femmes enceintes sur leur lieu de travail. En 2009, sur 10.546 saisines de discriminations reçues par la Halde, plus de 250 émanaient de femmes enceintes. Ces réclamations représentent 60 % de l'ensemble des plaintes recueillies depuis la création de la Haute autorité, en décembre 2004 (soit 400 femmes). Chiffres qui excluent évidemment toutes celles qui n'ont pas porté plainte.

Selon l’Instance, "200 000 euros d'indemnités ont été obtenus par la Halde pour une femme qui avait été discriminée et licenciée sous un mauvais prétexte, alors qu'elle était enceinte. Cela a été publié et connu, et du coup les femmes ont découvert qu'il y avait des recours et des droits et se sont adressées plus souvent à nous qu'auparavant ".
Et dire, il y a que France Télévisions abreuve le quidam de grands discours sur « le respect de la diversité et des valeurs de la Républiques » !

Un trou de mémoire peut-être ? Enfin, que tous ceux qui ont permis et facilité ces manquements en cascade se rassurent, Maître Gilbert Collard ne manquera pas de leur rappeler ce qu’ils encourent civilement et surtout pénalement.

dimanche 2 mai 2010

Calomnions, calomnions, il en restera toujours quelque chose ! », comme dit le proverbe que la tradition attribue à Beaumarchais...

Le 1er mai, Emmanuel Berretta publie sur «lepoint .fr » un article intitulé: « France Inter : Rue des entrepreneurs disparaît de la grille ».

Il tente lamentablement de lier le licenciement pour faute [qu'il qualifie de] "grave" par la direction de Radio France des deux animateurs de l'émission économique Rue des entrepreneurs, Didier Adès et Dominique Dambert, à de soi-disant "erreurs de casting" (sic).

Pour ce faire, il semble accréditer la version de Didier Adès - "la seule que nous possédons à cette heure", écrit-il – en prenant bien soin de ne surtout pas passer ne serait-ce qu’un appel à la seule personne qu’il cite dans son papier.

C’est facile de prétendre n’avoir qu’une version des soi-disant faits alors que personne d’autre n’est interrogé.

Sans rien vérifier, sans aucun contradictoire donc, il fait parler Didier Adès : "Depuis 3 ou 4 ans, la direction des ressources humaines de France Inter nous affecte des chargés de production qui ne conviennent pas à notre type d'émission. Nous sommes victimes d'erreurs de casting. Nous avons signalé à plusieurs reprises ce problème. Une émission économique n'est pas une émission de variétés, et réciproquement. Chacune requiert des compétences distinctes."

Autrement dit, la direction les aurait volontairement « piégés » en leur adressant, à chaque fois des « nuls »…et d’essayer de faire un rapprochement calomnieux sur le fait que « la dernière chargée de production, Ralitsa Frison-Roche, affectée à Rue des entrepreneurs par la DRH était auparavant une représentante permanente de la CGC et que le syndicat ne pesant plus assez lourd pour être représentatif à Radio France, cette dernière a dû être recasée par la DRH. »

Quel procédé méprisable et pitoyable. Donc le fait qu'elle soit à la CGC impliquerait qu'elle serait "à la ramasse"?
Sans jamais, faut-il le redire, avoir cherché à joindre la chargée de prod, il préfère sous entendre et broder.

S’il l’avait fait, il aurait appris que dans le cadre de ses fonctions, elle a eu à accomplir des tâches très variées et complexes, comprenant, des recherches documentaires et la rédaction de synthèses sur des sujets de nature socio-économique…..

Que Ralitsa Frison-Roche, a auparavant travaillé en tant que traductrice et interprète - elle parle effectivement 6 langues - accompagnant des délégations et des VIP étrangers auprès d’hommes politiques, élus et universitaires français. Qu’elle continue par ailleurs une activité créative de traductrice littéraire et qu’elle collabore à des revues françaises et étrangères en tant qu’essayiste…

Et surtout, Ralitsa Frison-Roche est sûrement l’une des femmes les plus humaines, les plus douces et les plus agréables qui soit…avide de connaissance et désireuse de toujours aller vers l’autre.

Si E. Berretta l’avait appelée, il l’aurait compris ; cela lui aurait évité d’inventer. En l’occurrence, Ralitsa Frison-Roche contrairement à ce qu’il affirme, n’a pas rejoint l'émission début décembre mais « le 18 novembre 2009 ».

Si E. Berretta l’avait appelée, il aurait compris que si elle n’a été dirigée vers l’émission de France Inter qu’à cette date, c’est justement parce que la direction lui avait demandé d’accomplir son travail jusqu’à la fin des élections professionnelles alors que depuis juin elle était pourtant prête à la rejoindre.

Si E. Berretta l’avait appelée, au lieu d’affirmer que « très vite, elle ne s'y sent pas à son aise », il aurait compris que depuis des années « systématiquement, personne n’a jamais fait l’affaire ».

Si E. Berretta l’avait appelée, au lieu d’affirmer qu’« au bout de deux jours de présence, elle se serait mise en arrêt maladie pour quinze jours, renouvelés quinze jours. », il aurait pu vérifier que ce qu’il dit est totalement faux…c’est 15 jours qu’elle a eu à subir et non deux….Elle est restée à son poste du 3 janvier au 15 janvier, en tout 1 mois à devoir supporter des réprimandes à répétition.

Au lieu d’aller gratuitement et bassement se moquer de Ralitsa Frison-Roche sur le fait qu’"elle ne parlerait soi-disant pas anglais, ce qui serait assez fâcheux, car la presse économique de référence est anglo-saxonne." et donc expliquerait cela ! il ferait mieux de se renseigner. Ralitsa est parfaitement capable de lire des articles de presse, de même que des livres en anglais même si elle ne m’exprime pas avec autant d’aisance que dans d’autres langues.

Enfin, au lieu de colporter que les "sept lettres d’ex collaborateurs divers, contenues dans le dossier des 2 journalistes, sont des faux témoignages", là aussi, il aurait pu avant de leur taper allègrement dessus, sans raison, savoir ce qu’ils avaient à dire.

La direction de Radio France a pris la décision de les licencier, si celle-ci n’est pas juste, alors les 2 animateurs se défendront devant la juridiction compétente…. Quant au « licenciement pour faute » qui « les priverait de leurs indemnités... après 28 ans de service »… E. Berretta devrait lire le Code du travail pour savoir que ce qu’il affirme, une fois de plus n’est pas vrai.