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samedi 23 février 2019

Avec le départ d’Alexis Kohler, Ernotte perd un de ses tout derniers soutiens !

Avec le départ d’Alexis Kohler, Ernotte perd un de ses tout derniers soutiens !


Le site internet du magazine "Challenges" indiquait ce jeudi qu’Alexis Kohler encore secrétaire général de l'Élysée jusqu’au au printemps, laissera donc sa place à Nicolas Revel directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie.

Nicolas Revel comme Emmanuel Macron se connaissent bien pour avoir été tous deux secrétaires généraux adjoints de la présidence au début du quinquennat de François Hollande.

Ce devrait  être l’occasion, croit savoir le titre de presse,  de plusieurs autres mouvements plus particulièrement celui de Sibeth Ndiaye actuelle conseillère presse et communication au Palais d’un changement d’affectation coïncidant peu ou prou avec l’arrivée du remplaçant d’Alexis Kohler dont le nom  apparaît dans une enquête préliminaire ouverte l'an dernier par le parquet national financier.

L’ex Orange parachutée à l’été 2015 à France Télés perd ainsi un de ses tous derniers soutiens (pour ne pas dire le dernier à part peut-être Édouard Philippe et son conseiller à Matignon Gilles Boyer) et devrait, le cas échéant, ne plus avoir aucun moyen de chanter directement à Emmanuel Macron qu’elle avait taclé sur les réseaux sociaux lors des précédents 50 millions d‘économies demandées (*), les chansons qu’elle fredonnait à ses relais perdus. 
(*)


Le compte à rebours est en marche.

vendredi 22 février 2019

Stéphane Sitbon-Gomez le monsieur « transition » d’Ernotte l'a dit « on savait tous et on n’a rien fait ».

Stéphane Sitbon-Gomez le monsieur « transition » d’Ernotte l'a dit « on savait tous et on  n’a rien fait ».
Depuis un peu plus de trois ans qu’il est arrivé comme quelques autres, lors du parachutage de l’ex Orange à France Télés aujourd’hui en ruine malgré les récurrentes  communications d’auto satisfaction prétendant le contraire, le dircab vient de se lâcher.
Sitbon-Gomez qui a été propulsé par Ernotte « directeur de la transformation » avec au passage et en pleine période d’économies, une augmentation  indécente de son salaire que révélait il y a  peu « Le Canard enchaîné » (*), vient donc d’avouer.
« La première chose que je voudrais dire, c’est qu’on savait tous, et qu’on savait presque tout. J’ai entendu les premières rumeurs dans les premiers mois de mon arrivée…C’est la deuxième chose que je voudrais vous dire : c’est qu’on n’a rien fait » cliquez ici pour plus de détails ) a déclaré l’intéressé en larmes.
L’ex-Vert qui  ne fait plus guère illusion au sein d’une télé publique subclaquante avoue donc qu’il savait comme beaucoup et qu’ils ont laissé faire ! 


La télé publique est au bord du gouffre et tous ceux qui le savent vont-ils eux aussi laisser faire encore longtemps ?  

(*)

jeudi 21 février 2019

La pseudo stratégie d’Ernotte relayée à France Télés par les habitués de la brosse à reluire.


La pseudo stratégie d’Ernotte relayée à France Télés par les habitués de la brosse à reluire.   

Sans « la suppression nette de 1.000 postes du plan RCC (Rupture Conventionnelle Collective) via le départ de 2.000 seniors et l’embauche de 1.000 jeunes au profil hight tech, France Télévisions ne pourrait  pas à tenir son rang sur le linéaire et réussir en même temps son indispensable transition sur le numérique » viennent d’écrire ceux qui ont signé avec l’ex Orange l’ensemble des textes présentés depuis son parachutage à l’été 2015 ( ¤ un de moins que la quinzaine d’accords qu’a signé leur indéfectible allié de FO).

( ¤  )


Les rédacteurs cégétistes vont même jusqu’à prétendre «  La  CGT et maintenant FO ont marqué un coup d’arrêt à la négociation RCC en exigeant la tenue d’un CSE Central extraordinaire sur les orientations stratégiques ».


Ceci est faux car FO qui a fait croire à la Presse (* article de la Lettre A, ci-après), hier mercredi 20 février, qu’elle quittait la négo-mascarade tout aussi illégale que cynique sur la soi-disant RCC était bien là de retour à la table des discussions, ce jeudi  21 février.

Se discréditant toujours plus au passage, les contestataires d’opérette vont aller encore une fois dans le sens du vent. 

Malgré leurs fallacieuses bisbilles, ils continuent d'encenser toujours et encore celle que Schrameck and co propulsait sans connaissance du secteur à FTFV : 
« Une des caractéristique de FTV [version Ernotte évidemment, ndlr] est d’avoir su construire un dialogue social de haut niveau qui lui aura permis d’aborder moult virages avec une efficacité reconnue de tous. La négociation de l’accord collectif [qu’Ernotte a annoncé dernièrement remettre en cause, ndlr]  le développement de notre industrie de programmes [avec des audiences aux 36ème dessous et la part belle à une poignée de producteurs extérieurs toujours les mêmes, ndlr] la naissance du site de Vendargues [des centaines  de millions d’euros pour des prunes, ndlr] et l’expérimentation NOA en Nouvelle Aquitaine [payée 2 fois par le contribuable et que personne ne regarde, ndlr] 

Et par conséquent,  taper copieusement sur Emmanuel Macron qui serait le seul responsable de l’abyssale descente vers les bas-fonds de la télé publique :  « Il faut reconnaitre qu’Emmanuel Macron n’a pas fait dans la dentelle avec son plan d’économies de 400 millions d’euros d’ici 2022 directement issu des cogitations technocratiques aux insoutenables conséquences pour l’entreprise » [Plan d’économies pour lequel l’ex Orange déclarait  « chiffres exigeants mais faisables », ndlr]


(* article de la Lettre A)


Le document transmis aux membres du CSE central de France télévisions le 19 février a davantage relevé de la note d'intention que du véritable plan stratégique. Le groupe a promis de revoir sa copie pour le 7 mars.



Le plan stratégique du groupe audiovisuel a pour l'instant doublement raté son objectif.


Programmées pour être dévoilées le 19 février par Delphine Ernotte, PDG de France télévisions, et son dircab' Stéphane Sitbon-Gomez aux membres du CSE central de France télévisions, les onze pages du document ont fuité en interne la veille au soir, poussant la présidente à en diffuser les détails aux 10 000 salariés dès mardi matin sur l'intranet. De plus, la copie rendue tient avant tout de la note d'intention, formulant nombre d'ambitions mais sans fournir de données précises et chiffrées par projet. Les syndicats ont pointé à l'unanimité le caractère trop général du texte.



Plus que deux syndicats pour négocier la RCC



Cet épisode a déjà eu une première conséquence mercredi 20 février, le départ de Force ouvrière de la table des négociations en cours sur la rupture conventionnelle collective (RCC). Objet du mécontentement du syndicat : un projet d'externalisation de la météo à France 3 Toulouse. Après le départ en janvier de la CGT, ne restent plus que deux signataires potentiels, la CFDT et le Syndicat national des journalistes (SNJ), qui pèsent 36 % à eux deux. En novembre, le CSE central avait mandaté le cabinet d'expertise-comptable Secafi dans le cadre du plan de transformation présenté par France télévisions à l'automne. Les résultats de l'étude ne sont cependant toujours pas achevés.Tout repose sur une nouvelle séance d'explication programmée le 7 mars, au cours de laquelle la direction a promis de dévoiler enfin son plan stratégique en détail.



Un calendrier très contraint



Seul un accord-cadre pourrait désormais permettre à France télévisions d'aborder les projets de réorganisation un par un, que ce soit la fin programmée de France O ou la disparition du Soir 3. Une certitude, l'obtention d'un accord sur la RCC sera compliquée à obtenir d'ici fin mars, date butoir fixée par la direction du groupe audiovisuel public.


Si l'équilibre des forces en reste là, la présidente de France télévisions et son homme-orchestre sur ce dossier, Stéphane Chevallier, directeur du dialogue social, ne peuvent tabler que sur un accord minoritaire. Avec comme perspective de devoir organiser dans la foulée - et sans garantie de réussite - un référendum auprès des salariés (LLA du 13/02/19.). Un nouveau round de discussion démarre ce jeudi 21 février, pour se poursuivre les 25 et 26.