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dimanche 20 janvier 2019

Le SGJ-FO se paie à nouveau Éric Vial le « spécialiste des course hippiques » sur l’antenne d'"Alsace 20" qui s'est vanté d'avoir signé tout ce qu’Ernotte lui a présenté.

Le SGJ-FO se paie à nouveau Éric Vial le « spécialiste des course hippiques » sur l’antenne d'"Alsace 20" qui s'est vanté d'avoir signé tout ce qu’Ernotte lui a présenté.

Dans un communiqué du 18 janvier, au titre sans ambiguïté  « France Télévisions : « Plan de recomposition des effectifs », Casse sociale et polyvalence à tout va », le SGJ-FO s’oppose une nouvelle fois au « spécialiste des course hippiques » Éric Vial qui voilà quelque jours vantait  le nouveau dispositif ernottien de licenciements collectifs dans un écrit largement distribué en interne.




Le SGJ-FO n’hésite pas, du reste à citer la Confédération Force Ouvrière, pour qui "ce nouveau type de « rupture amiable » via un accord collectif n’offre non seulement par de vraies « garanties collectives auxquelles adosser le +consentement+ du salarié à la rupture », mais en outre, fait « sortir ces ruptures amiables du régime du licenciement économique et du PSE".

Alors que la loi interdit toute discrimination à l’âge, au sexe, à l’appartenance syndicale, etc…l’ex Orange après sa chasse déclarée aux hommes blancs de plus de 50 ans a ainsi décidé de cibler les vieux tous azimuts avec des propos sans équivoque « permettre le renouvellement des compétences de l’entreprise nécessaire à sa transition vers le numérique ». Ben voyons !

"Ce « plan ne vise pas seulement à supprimer des emplois mais il cible clairement les salariés les plus âgés pour remplacer une partie d’entre eux par des « nouveaux collaborateurs » plus jeunes" …écrit encore le SGJ-FO.

"En clair, se débarrasser d’une main d’œuvre qualifiée et expérimentée mais qui coûte cher et qu’on accuse de ne pas être suffisamment « agile » (quel mépris !) pour embaucher à la place des salariés plus jeunes, censés mieux maîtriser l’univers numérique, moins payés et surtout polyvalents et multitâches (JRI monteur par exemple, rédacteur monteur ou les trois à la fois)" ajoute le syndicat qui enchérit, "Ce « renouvellement générationnel » vise clairement à généraliser à toute l’entreprise l’accord sur les compétences complémentaires. Le plan prévoit également la mise en place d’une expérimentation sur l’évolution des métiers, censée préparer cette casse des qualifications."

Le SGJ-FO dénonce des « Indemnités de départ au rabais » via cette RCC qui n’a qu’un seul objectif  « Contourner le droit du licenciement économique » sur fond de « Généralisation de la « polycompétence » à toute l’entreprise »…n’en déplaise à Vial et son stylo docile !

Extrait :

"Pour faciliter les suppressions d’emplois, la direction a choisi de proposer aux organisations syndicales la signature d’une Rupture conventionnelle collective, un dispositif créé par les Ordonnances Macron…


Dès lors, cette disposition apparaît comme un moyen de faciliter pour l’employeur les suppressions d’emplois, même si la direction de FTV jure ses grands dieux qu’il n’y aura aucun licenciement mais uniquement des départs volontaires. Où est le volontariat quand le principe des suppressions de postes, leur nombre et ses modalités sont définis en amont ?


La RCC permet ainsi à la direction de proposer des indemnités de rupture bien en-deçà des dispositions conventionnelles en la matière, qu’il s’agisse de celles établies par la Convention collective nationale des journalistes ou celles stipulées par l’accord d’entreprise de France Télévisions…


Indemnités de départ au rabais

Selon le document remis aux organisations syndicales, les indemnités de rupture seraient ainsi de 4 mois de salaire (brut) entre 5 et neuf ans d’ancienneté, 6 mois entre 10 ans 19 ans, 8 mois entre 20 et 23 ans, et au-delà de 24 ans, 8 mois plus 2/5e de mois par année supplémentaire.


Notons au passage que le salaire annuel de référence pris en compte par la direction pour déterminer le montant de ces indemnités n’intègre pas le 13e mois [pour les journalistes, ndlr] Il n’y a pas de petit profit !


Selon la Convention collective des journalistes (art L.7112-3 du Code du Travail), tout journaliste licencié perçoit un mois de salaire par année d’ancienneté jusqu’à 15 ans d’ancienneté. S’il a une ancienneté supérieure, l’indemnité due est déterminée par la commission arbitrale des Journalistes. Celle-ci est en général d’au moins un mois de salaire par année travaillée en plus des 15 ans.


L’accord d’entreprise FTV instaure lui une indemnité complémentaire ainsi calculée : – pour plus de cinq ans d’ancienneté :

  • 4/12e du salaire annuel
  • pour plus de dix ans : 5,5/12e du salaire annuel
  • pour plus de quinze ans : 7/12e du salaire annuel

Si l’indemnité conventionnelle de licenciement s’appliquait, un journaliste ayant 25 ans d’ancienneté et un salaire brut mensuel de 3 000 euros toucherait au minimum 66 000 euros (accord FTV) voire davantage via le recours à l’arbitrale. 


Avec les dispositions contenues dans le projet de RCC, il aurait « droit » pour le même salaire brut à 25 200 euros !! Cela n’est pas acceptable.


Le SGJ-FO demande l’application a minima des dispositions conventionnelles pour tous les « candidats » au départ. Il rappelle que le montant des indemnités, y compris dans une RCC peut être bien supérieur à celui proposé par la direction, comme cela a été le cas dans l’accord signé aux Inrocks (1,5 mois par année d’ancienneté), et approuvé par le SGJ-FO…




Généralisation de la « polycompétence » à toute l’entreprise


Selon la direction de FTV, son plan ne vise pas seulement à supprimer des emplois mais il cible clairement les salariés les plus âgés pour remplacer une partie d’entre eux par des « nouveaux collaborateurs » plus jeunes et « permettre le renouvellement des compétences de l’entreprise nécessaire à sa transition vers le numérique ».


En clair, se débarrasser d’une main d’œuvre qualifiée et expérimentée mais qui coûte cher et qu’on accuse de ne pas être suffisamment « agile » (quel mépris !) pour embaucher à la place des salariés plus jeunes, censés mieux maîtriser l’univers numérique, moins payés et surtout polyvalents et multitâches (JRI monteur par exemple, rédacteur monteur ou les trois à la fois).


Ce « renouvellement générationnel » vise clairement à généraliser à toute l’entreprise l’accord sur les compétences complémentaires. Le plan prévoit également la mise en place d’une expérimentation sur l’évolution des métiers, censée préparer cette casse des qualifications....


Le SGJ-FO rappelle son opposition à toute polyvalence imposée et son attachement aux frontières des métiers. Il exige donc l’embauche de journalistes et de monteurs dans les rédactions comme celle de France Info où l’on impose de tout faire au détriment des fonctions propres à chaque métier et de la qualité de l’information.


L’adaptation aux nouveaux métiers, comme l’intégration de jeunes journalistes dans les rédactions ou le recul de la précarité sont des objectifs louables, mais ils ne doivent pas être mis en œuvre au détriment des qualifications et de l’emploi des salariés les plus âgés."

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