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jeudi 13 mars 2008

Mise au point par la CFDT suite au mouvement du SNPCA-CGC


Après le texte publié sur le bolg d'Yves Loiseau Administrateur de France Télévisions (CFDT) nous vous invitons, à présent, à lire le papier de la CDFT Médias diffusé le 12/03/08 et allant bien évidemment dans le sens des revendications du SNPCA-CGC.

Proposition indécente


Proposition indécente

Paris, le 13 Mars 2008

Après un premier rendez-vous manqué le 11 Mars suite à un vice de procédure soulevé par la Direction du Groupe, les coordonnateurs syndicaux ont de nouveau été réunis afin d’échanger sur la situation. Ce n’était donc pas une réunion de négociation.

Tout d’abord le SNPCA-CGC a demandé où en était la Direction du Groupe sur ses 3 premiers chantiers de réformes. Chantiers dont le SNPCA-CGC dénonce l’impact social sur les salariés puisqu’ils perdent leur statut conventionnel.
La Direction du Groupe en indiquant que les 3 chantiers n’étaient toujours pas opérationnels a ainsi démenti ce que véhiculait une organisation syndicale sur l’un de ses tracts.
Plusieurs autres sujets ont été évoqués : les procédures de droit d’alerte dans les sociétés du Groupe ou encore le devenir des salariés de FTP.

Le SNPCA-CGC précise que tant que les droits d’alerte qu’il a votés sont toujours actifs dans les entreprises concernées, la réforme, les chantiers qu’elle veut mettre en oeuvre ne peuvent aboutir.

La Présidence du Groupe s’est ensuite longuement attardée à vanter les mérites et l’urgence de sa réforme.
Le tout pour arriver à une proposition indécente :
« Si les organisations syndicales sont d’accord avec ces 3 premiers chantiers de réforme, alors la Direction du Groupe acceptera de discuter des modalités statutaires des salariés concernés. »

Soyons clair si le SNPCA-CGC n’a jamais été contre le principe de réformes, elles sont la vie d’une entreprise, suspendre le destin des salariés concernés à un principe de discussion sans calendrier et sans garantie de succès de cette discussion n’est pas acceptable.

Qui d’ailleurs aujourd’hui oserait accepter cette proposition ?
Qui oserait, ce faisant, mépriser les salariés concernés ?


La Présidence a ensuite clos la discussion par le proverbe suivant : « Pour faire un voyage de 20 000 pas, il faut faire un pas ».
Ce à quoi le SNPCA-CGC répondra par :

« Une petite impatience ruine un grand projet » ou « parler ne fait pas cuire le riz »

De Carolis et la CGT France 3 s'embrassent sur la bouche !













Nous ne résistons pas à l'envie de publier sur notre blog la tribune d'Yves Loiseau, Administrateur à France Télévisions qu'il a rendu publique sur son blog le mercerdi


12 mars 2008 à 17:26 http://yves.loiseau.free.fr/blog/index.php?2008/03/12/96-de-carolis-et-la-cgt-france-3-s-embrassent-sur-la-bouche

"C'est l'information people de la semaine. Marc Chauvelot et Patrick de Carolis ont été vus ensemble hier soir dans les couloirs de France Télévisions après une réunion d'où ils ont viré les autres syndicats !
L'information est d'importance parce que le Président Sarkozy avait eu un très fort mouvement de recul du menton en écoutant Marc Chauvelot lui expliquer pourquoi il fallait maintenir la publicité dans les programmes.
Le Chef de l'Etat avait marqué son incompréhension: « C'est la CGT qui me dit ça ! ».



Et le Président de la République, malgré ses services secrets et sa police, ignorait que, de longue date, la CGT de France 3 était l'alliée des Présidents successifs de France Télévisions. La CGT de France 3 malgré son discours sur les modifications de structures est en fait opposée -totalement opposée- à la modernisation de la télévision publique ! (voir le dernier tract CGT en la matière en haut de page - cliquez dessus pour agrandir)

Je vais tout vous expliquer.





L'idée de Carolis -exprimée en petit comité- est de faire de sa réforme sur les chantiers le test qui montrera à l'actionnaire unique qu'il a les choses en main et qu'il est l'homme qui doit piloter le futur avion mis au point par la commission Cope ! C'est grave pour les salariés qui seront les cobayes de ce test... Pour eux le chemin, quel que soit l'avenir, sera irréversible: c'est un groupe d'otages ou de sacrifiés !



La réalité est terrible.



Ces chantiers sont un ersatz de modernisation. La mise sur pied d'un vrai groupe piloté par une société de groupe -avec des filiales- ou le rassemblement de toutes les activités actuelles dans une société du type Radio-France est le choix qui sera fait par la Commission Cope.... ou le Chef de l'Etat. La première solution semble -peut être- la plus souple mais le système BBC n'est pas exactement le retour à l'ORTF... avant de proférer des avis peut être faudrait il étudier sérieusement le dossier.
La réalité c'est que les chantiers Carolis-CGT sont l'arbre qui cachent la forêt.



Je ne pense pas personnellement que l'actionnaire unique soit dupe de ce décor devant lequel on invite les partenaires sociaux à sacrifier conventions collectives et salariés sur l'autel de l'illusion.La modernisation de France Télévisions c'est quelque chose de beaucoup plus profond qui depuis 10 ans aurait du requérir la mobilisation de tous. La modernisation de France Télévisions, c'est la mise sur pied d'une stratégie du numérique. Il y a, sur le plan éditorial, plusieurs propositions possibles ! Mais, quelle que soit la solution choisie, les métiers vont être mis en cause, peut être même les rédactions et les rythmes de travail de tous... Inutile de dire qu'il s'agit d'un chantier qui impacte tous les autres....



La modernisation de France Télévisions c'est une entreprise sociale, technologique, sans précédent dans un groupe où il y a 5 chaînes de programme, autant de cultures d'entreprises que de sociétés et l'incapacité si on ne tape pas sur la bonne table d'obtenir des résultats.
Un exemple: depuis 7 ans, j'ai toujours deux ordinateurs sur mon bureau: l'un France 2 sous Windows 2000 avec un logiciel de messagerie GroupWare, l'autre France 3 sous Windows XP avec une messagerie Outlook.... Les deux messageries ne sont pas compatibles entre elles.Je m'envoie quelques fois des messages de l'un à l'autre parce que même à l'intérieur du siège de France Télévisions les réseaux France 2 et France 3 ne sont pas les mêmes: il m'arrive -je le jure- de recevoir le soir sur l'ordinateur France 3 le message que j'ai envoyé le matin sur l'ordinateur France 2 !En 2001, devant l'ensemble du Conseil d'administration, Marc Tessier avait promis que ce problème serait réglé dans les 6 mois. Deux administrateurs de France Télévisions de l'époque, Jean Pierre Jouyet et Didier Mathus, doivent s'en souvenir: eh bien non, Monsieur le Ministre, Monsieur le Député le problème n'est toujours pas réglé. Est il besoin de monter un « chantier » pour que ces dysfonctionnements cessent ! Comment se fait il qu'il y a quelques mois France 2 et France 3 aient acheté des caméras dont on dit qu'elles ne sont pas compatibles !
Comment se fait il que dans certaines régions de France 3 les responsables puissent acheter -sur caisses noires- des matériels incompatibles dans le reste de la société!



Aucun de nos patrons -aucun- n'a été capable de mettre ses chantiers la sur le tapis.... « Tessier n'était pas Messier » comme je l'avais dit à Libération quant à Carolis il s'est rapidement séparé de Thierry Bert qui était prêt à se colleter à ce chantier.... jusqu'aux limites des lois en vigueur ! Quant il s'est agi de bloquer les négociations sur les sujets de fond les Présidents de France Télévisions ont toujours trouvé la CGT à leur coté.... Et ça remonte à loin !



Peu de temps avant les années 2000 -si ma mémoire est bonne- la direction technique de France 3 avait décidé de faire une tentative d'implantation d'un desk informatique à Reims. Reims, Nancy sont depuis des lustres des fiefs incontournables de la CGT. Autant dire que faire une expérimentation la bas du type du desk informatique la bas, c'était aboutir inéluctablement à l'échec. C'était sans doute ce que voulait la Direction Générale de France 3 et son directeur technique. L'acceptation de la machine aurait entraîné trop de tracas, d'efforts et de négociations pour nos patrons afin d'implanter. La chose s'est passée comme prévue ! Le CE de France 3 Reims a rejeté l'expérimentation et aucune rédaction de France Télévisions jusqu'à ce jour -à ma connaissance- n'a été équipée d'un tel matériel. Le délégué syndical de l'époque s'appelait Marc Chauvelot. Si la réponse n'avait été négative, cela aurait pu être pour France Télévisions l'ouverture aux réseaux, aux disques durs et aux caméras numériques desservant leurs images sur des serveurs..... Depuis cette époque, tout s'est figé ! C'est aujourd'hui le même Marc Chauvelot qui déclare au Président de la République qu'il est pour le maintien de la publicité sur l'antenne de la télévision publique et qui soutient le Président Carolis dans la mise en route des chantiers.....
Marc Chauvelot s'en prend aujourd'hui à la CGC et à son préavis de gréve en des termes qui méritent d'être cités tels quels....


"A moins que le but de ce syndicat (il s'agit de la CGC - voir tract CGC juste après) ne soit pas le financement de l’entreprise, ni même les chantiers de réorganisation interne ouverts en septembre dernier, mais plus prosaïquement, d’obtenir, comme il l’exprime à mots plus ou moins couverts, l’éviction de l’actuelle équipe dirigeante. Mais si c’était le cas, on quitterait le domaine du syndicalisme pour entrer dans celui de la politique."


Et quand bien même, qui peut croire qu’un patron nommé par Sarkozy serait plus sensible aux questions sociales? Ne serait-il pas plutôt choisi pour faciliter la mise en place de restructurations et de plans sociaux, comme on l’a vu par le passé ? »


L'insinuation est perfide....
Qui critique les chantiers s'attaque au Président de Carolis.
Qui critique les chantiers fait de la politique.
Si je traduis le tract de la CGT, la CGT France 3 vient de découvrir que Patrick de Carolis était un homme de gauche ce dont personnellement en tant qu'administrateur de France Télévisions « ne me bouge pas l'une quand je secoue l'autre » -description attribuée à Jacques Chirac- et que l'actuel dirigeant du groupe serait à la fois sensible « aux questions sociales » et « opposé aux restructurations ».



Merci à celui qui me fournira la marque de la moquette !



Pour ce qui me concerne, ce n'est pas la personne de Carolis où son équipe qui sont en tant que tels-dans les quelques semaines qui viennent- visés: ils feront atterrir l'avion jusqu'à ce qu'une nouvelle équipe prenne le pouvoir dans une nouvelle configuration. Le contraire n'aurait aucun sens.
Mais en tant qu'administrateur, attaché à l'intérêt social de l'entreprise, du groupe, de France Télévisions, de ses 11.000 salariés répartis sur plus de 40 sociétés avec -sans doute- 4 ou 5 régimes sociaux différents, cette entreprise doit se moderniser pour ne pas disparaître..... Ce sont qui s'opposent aux changements de fond qui seront les responsables des restructuration à la hache et aux licenciements.
Certes Carolis- largement aidé par Patrice Duhamel- aura réussi à infléchir légèrement la qualité du contenu de l'antenne. C'est bien. Mais c'est loin d'être suffisant en 2008.



Ce n'est pas en déplaçant 50 personnes d'une société à une autre -en leur faisant perdre leur statut au passage- que Libération, le Monde, etc.... sont passés à l'ère du numérique. C'est en exigeant comme l'on fait les personnels de ces entités -mais il y a d'autres exemples dans le monde- un vrai plan de bataille avec un calendrier, en dégageant des moyens pour informer les personnels, préparer les changement en dégageant des formations, etc.....



En dehors de la négociation conduite sur les droits d'auteur, rien ne s'est passé si ce n'est la création d'un club de téléspectateurs et d'une fondation France Télévisions: bref rien d'autres que de la com ! En terme de modernisation effective: rien !



Il faut faire revenir l'ensemble du contenu éditorial dans les chaînes, négocier avec les journalistes le passage au multisupport, créer des sites internet qui soient le reflet de la vie de l'ensemble des sociétés de programme et pas des espèces d'OVNIS sans armature qui se traînent en terme d'audience dans le peloton de queue des sites généralistes. Bref, un vrai chantier quoi !



Bref, s'il y avait au Conseil d'administration de France Télévisions un comité des rémunérations et des nominations -comme dans toutes les grandes sociétés françaises- et si les représentants des salariés avaient pu s'y exprimer, on voit tout de suite ce que j'aurai dit ! C'est d'ailleurs en gros ce que j'ai dit au seul comité de la stratégie réuni par celui qui est si sensible « aux questions sociales ».



Ce qu'il faut -comme je l'ai écrit aux administrateurs du groupe- c'est que Carolis mette fin à ses chantiers mais qu'il organise à l'intérieur du groupe la même concertation que celle qui s'est mise en place à l'extérieur sur la modernisation du service public de la télévision. Une concertation qui permette à chacun, syndiqué ou non syndiqué, technicien ou journaliste, employé de bureau ou spécialiste des finances, de la publicité ou du marketing, de se prononcer sur l'avenir de son outil de travail.
C'est parce que nos dirigeants n'ont pas été capables de mettre ça sur pied dans les six mois qui précedent que l'actionnaire s'est réveillé.
Dommage pour ceux qui voulaient continuer à endormir tout le monde !

Le 6 pages datées de mars, de la CGT au sujet de la suppression de la pub sur la télé publique

Suite à l'annonce de la suppression de la publicité sur la télé publique, le SNRT -CGT a sorti un 6 pages [1 de plus ,mais il y a les dessins, que le rapport de la sous-commission "gouvernance" de la commission Copé ou encore que la News Letter de P. de Carolis]

Dans ce document que le SNPCA-CGC a choisi de vous faire découvrir, le paysage est dès le premier paragraphe "Pour la CGT, l'annonce de M.Sarkozy pose la question du modèle économique de l'audiovisuel public...".
Pour la CGT par exemple, qui considère (page 1, dernier paragraphe) la régie publicitaire de FRTV "l'un des poumons financiers du groupe doit faire face au plan social qui s'annonce en ayant une vision élargie du mode de financement..", il est particulièrement curieux de voir comment ce syndciat passe "la régie" dans la rubrique perte sans profits

A l'instar de ce qu'a demandé le SNPCA-CGC, dès le 9 janvier 2008, le lendemain de l'annonce en conférence de presse du Chef de l'Etat, le syndicat propose en mars (2 mois après) "une diminution par palier".

Sans jamais remettre en question le périmètre de France Télévisions avec ses 49 filiales et 11.500 salariés, la CGT propose entre autres:

"une augmentation raisonnable et progressive de la redevance" [drôle d'idée au moment où la préoccupation première est la progression du pouvoir d'achat des français qui ne cesse de diminuer, au pire son maintien !]

"un premier palier de diminution de la pub qui pourrait être fixé avec suppression de la pub sur les chaînes publiques avant 19h et après 21h" [en français dans le texte, supprimer la pub avant 19h et après 21h revient à la permettre donc après 19h00 et avant 21h00 - autrement dit juste avant et après le journal de 20h00 - cela ne s'invente pas, c'est page 6 du document 3ème paragraphe donc grosso modo permettre de la pub entre 19h01 et 20h59. Là encore quelle drôle d'idée et bonjour le tunnel et l'info sponsorisée ]
Après avoir sorti précédemment un tract se prononçant dans le sens de P.de Carolis, la CGT -sans que nous ayons de conseil à lui donner - oublie un peu vite l'intérêt des salariés de France Télévisisons qui sont les premiers en ligne de mire.

Démenti formel du SNPCA-CGC au soi-disant confidentiel publié sur le site "Capital.fr

Démenti formel du SNPCA-CGC au soi-disant confidentiel publié sur le site "Capital.fr" intitulé "France Télévisions : les manigances du conseiller audiovisuel de Nicolas Sarkozy"

Le SNPCA-CGC affilié à la Fédération CFE-CGC des Médias tient à démentir le plus fermement qui soit, les soi-disant "indiscrétions" selon lesquelles "un proche collaborateur du président de la République aurait indiqué que Jean-Jacques Cordival, le secrétaire général de la CGC de France Télévisions, avait rencontré discrètement à l’Elysée, et à plusieurs reprises, le conseiller «audiovisuel et culturel» de Nicolas Sarkozy".
Ces divagations non seulement mensongères sont totalement infondées et dignes de la calomnie tant pour le syndicat que pour le conseiller du Président.
1°) Jean-Jacques Cordival n'a jamais rencontré "discrètement à l'Elysée le conseiller du Président de la République". En tant que représentant légal de l'organisation syndicale et à l'instar de ce que toute organisation syndicale a fait dès la nomination du dit conseiller, il lui a demandé un rendez-vous sur le dossier dont il avait la charge.

A deux reprises, une fois il y a environ 9 mois et il y a quelques semaines à présent, Jean-Jacques Cordival n'a été reçu, au 13 rue de l'Elysée que par la collaboratrice de ce dernier Madame Isabelle Mariani.

2°) Jean-Jacques Cordival n'est pas secrétaire général de France Télévisions, il est le Secrétaire national du SNPCA-CGC mais surtout Président de la Fédération CGC des Médias. A ce titre, il faut le redire, il est tout à fait habilité à solliciter avec toute personne en charge de l'Audiovisuel une demande de RDV. En tant que responsable légal de la CGC Médias, il était d'ailleurs reçu le 19 février à 10h15 par le président de la République lui-même qui avait décidé de recevoir l'ensemble des organisations syndicales.
Pour l'anecdote, Mr Cordival a bien failli ne pas pouvoir entrer. En effet, Mr Larose qui avait été désigné initialement par le syndicat pour le représenter étant empêché à la dernière minute, c'est donc Mr Cordival représentant légal du syndicat qui était présent. Mr Larose qui s'est, lui, rendu vers 10h dans le bureau syndical de SNPCA-CGC a d'ailleurs reçu un appel téléphonique directement du bureau de René Maisonneuve DGA de France Télévisions, lui demandant "ce qu'il faisait, pourquoi il n'était pas à l'Elyséee puisqu'il y était attendu".
Ce rendez-vous n'avait rien de discret et s'est effectivement passé devant une quinzaine de personnes présente en la présence des conseiller du Président, Georges-Marc Benamou mais aussi de Mme Pégard, de Mr Soubie, Mr Louvrier et de la Madame la Ministre de la Culture entre autres.

3°) Capital.fr mentionne "un proche collaborateur du président de la République" !? Mais qui ? Capital.fr parle de "responsables de l’état-major de France télévisions qui soupçonnent Georges-Marc Benamou d'avoir utilisé Jean-Jacques Cordival" !? Mais qui ?
Quant à cette soi-disant allégation elle est jugée très clairement par le syndicat comme injurieuse et diffamatoire. Personne n'utilise le SNPCA-CCG pas plus son représentant légal que du reste l'ensemble de ses délégués syndicaux.


Ces élucubrations sont de l'ordre du phantasme. Le SNPCA-CCG a du mal à saisir pourquoi de tels ragots nauséabonds sont diffusés au moment même où l'organisation syndicale est en première ligne pour lutter contre la mise en place de la réforme illégale de France Télévisions qui vise à vider les chaînes de leurs salariés en les privant de leurs conventions collectives et autres accords d'entreprise.

Nous vous demandons de publier sans délai ce démenti le plus formel qui soit et vous invitons pour que votre site soit réellement informé et ne se nourrisse de ce type de ragots nauséabonds, de vous rendre sur le blog de la Fédération:
http://medias-cgc.blogspot.com

mardi 11 mars 2008

Que vaut la Parole de la présidence ?


Ce mardi 11 mars, la présidence avait convoqué les coordonnateurs syndicaux au niveau du Groupe. Cette réunion devait être l’occasion d’évoquer avec toutes les organisations syndicales « la situation actuelle » après la forte mobilisation du 9 mars sur France 2.

C’est pour dire si l’enjeu était de taille !

La réunion n’avait même pas commencé qu’allait se jouer un sketch digne d’un des grands moments de Fernandel.

La présidence annonce que l’une des délégations (SNJ) comporte un expert de trop ! Et de rajouter : « si l’expert reste, la réunion ne pourra se tenir ! ».

Consternation du SNPCA-CGC !

Cette réunion soi-disant CAPITALE et promise par la présidence ne peut se tenir parce qu’il y a un expert en trop !!!!

Mais qu’avait donc à cacher la présidence pour refuser la présence d’un expert ??

Le SNPCA-CGC ne le sait que trop bien : la fin pour les salariés des sociétés du Groupe du lien contractuel avec leur chaîne, la perte de leurs accords d’entreprise et la perte de leur Convention Collective.

Mais ce n’est pas fini ; les organisations CFTC, FO et la CGT sont du même avis, selon eux : cet expert est vraiment de trop !

Ainsi donc cette réunion promise aux salariés grévistes par le président qui a quitté la salle avec FO, la CFTC et la CGT laissant les autres organisations syndicales abasourdies, a donc été levée par cette même présidence.

Les salariés apprécieront !


(ci-après le texte de la déclaration qui aurait dû être lu à la réunion avortée mais qui n'a pu l'être. Nous vous le livrons:


"Déclaration des délégués syndicaux du SNPCA-CGC

Le 26 février 2008, le SNPCA-CGC a déposé sur France 2 un préavis de grève générale qui a débuté le 9 mars à 0h01. Le SNPCA-CGC avait déposé également un préavis de grève sur France 3.
Les revendications de ces préavis étaient simple : le retrait des chantiers de la réforme de France Télévisions, obsolètes de facto depuis l’annonce de la réforme annoncée par le Chef de l’État début janvier 2008.

Bien qu’extrêmement mobilisés sur France 2 mais face à une situation quasiment inédite, les personnels ont choisi d’assurer leur mission de service public et de ne pas léser les téléspectateurs.

Contrairement à ce qu’a affirmé Patrick de Carolis, il convient ici de citer la dépêche AFP « La direction qui a proposé de réunir tous les syndicats la semaine prochaine » (suite au préavis de grève débuté le 9mars 2008), n’a adressé qu’hier soir vers 19h15 à certains, coordonnateurs de groupe de certains syndicats mais pas tous, le message suivant : « Vous êtes conviés à une réunion des coordonnateurs syndicaux de Groupe en présence du Président de France Télévisions et des Directeurs Généraux des chaînes, afin d'évoquer la situation actuelle, ce mardi 11 mars à 16h30 en salle du Conseil, au 7ème étage. »

Il n’est pas question pour le SNPCA-CGC de laisser diluer ses revendications dans le cadre du groupe et non des chaînes qu’elle court-circuite de facto.
Les préavis ont été déposés au niveau des chaînes et le « groupe » n’a juridiquement et légalement rien à y voir.

Convoquer aujourd’hui les « coordonnateurs groupes » pour « évoquer la situation dans l’entreprise » qui, est-il besoin de le rappeler, ne se substituent pas aux divers délégués syndicaux dans les chaînes de France Télévisions et ne représentent absolument pas une institution pérenne de négociation.

Dans de telles conditions et sans même vouloir engager une quelconque polémique, le SNPCA-CGC ne participera pas à cette manœuvre de contournement.

Le SNPCA-CGC qui prendra ses responsabilités comme il les a toujours prises, exige que France Télévisions organise un référendum auprès des salariés concernés des chaînes à l’instar de ce que la direction avait fait l’année dernière, sur « La Deux » pour « le projet d’accord de techniciens de reportages » sur France 2.

1°) Souhaitez-vous abandonner votre contrat actuel France 2 ou France 3 pour signer un nouveau contrat France Télévisions ?

2°) Souhaitez-vous, ce faisant, perdre le bénéfice de vos accords d'entreprise et abandonner la Convention Collective de l'Audiovisuel Public ?

Pour la petite histoire, ce texte aurait dû être lu à cette réunion que la présidence a annulée."

Concernant le dépôt du préavis déposé ce jour par le SNPCA-CGC que la direction conteste

Les directions de France 2 et France 3 ont signé les préavis du SNPCA-CGC (document ci-après) en y inscrivant "reçu le 11 mars 2008 à 16h00, préavis non valable- délai légal non respecté".

Le SNPCA-CGC a bien entendu contesté cette mention qu'il juge de nature à mettre encore un peu plus, si besoin était, le feu aux poudres.

La direction n'a absolument pas voulu modifier cette mention en remettant au délégué syndical un texte jurisprudentiel ainsi rédigé "Computation du délai: le préavis prévu par cet article doit parvenir à la direction cinq jours francs avant le déclenchement de la grève. Le jour de notification du préavis ne comptant pas dans ce délai (cass.crim.10 mai 1994, n°93-82.603D, RJS 10/94 n°1171" .

Le SNPCA-CGC qui dénonce depuis des semaines les coups-bas de l'entreprise constate une fois encore que la direction fait tout pour flouer les salariés. Les personnels qui ont l'impression d'avoir été dépossédé de leur action- et il est bien évident ici qu'il ne s'agit pas d'une impression -n'ont pas l'intention d'en rester là.

Le SNPCA-CGC est plus que jamais à leur côté pour ce combat.

Nouveau préavis de grève sur France 2

Le 26 février 2008, le SNPCA-CGC a déposé sur France 2 un préavis de grève générale qui a débuté le 9 mars à 0h01. Le SNPCA-CGC avait déposé également un préavis de grève sur France 3.

Les revendications de ces préavis étaient simple : le retrait des chantiers de la réforme de France Télévisions, obsolètes de facto depuis l’annonce de la réforme annoncée par le Chef de l’État début janvier 2008.

Bien qu’extrêmement mobilisés sur France 2 mais face à une situation quasiment inédite, les personnels ont choisi d’assurer leur mission de service public et de ne pas léser les téléspectateurs.

Contrairement à ce qu’a affirmé Patrick de Carolis, il convient ici de citer la dépêche AFP « La direction qui a proposé de réunir tous les syndicats la semaine prochaine » (suite au préavis de grève débuté le 9mars 2008), n’a adressé qu’hier soir vers 19h15 à certains, coordonnateurs de groupe de certains syndicats mais pas tous, le message suivant : « Vous êtes conviés à une réunion des coordonnateurs syndicaux de Groupe en présence du Président de France Télévisions et des Directeurs Généraux des chaînes, afin d'évoquer la situation actuelle, ce mardi 11 mars à 16h30 en salle du Conseil, au 7ème étage. »

Il n’est pas question pour le SNPCA-CGC de laisser diluer ses revendications dans le cadre du groupe et non des chaînes qu’elle court-circuite de facto.
Les préavis ont été déposés au niveau des chaînes et le « groupe » n’a juridiquement et légalement rien à y voir.

Convoquer aujourd’hui les « coordonnateurs groupes » pour « évoquer la situation dans l’entreprise » qui, est-il besoin de le rappeler, ne se substituent pas aux divers délégués syndicaux dans les chaînes de France Télévisions et ne représentent absolument pas une institution pérenne de négociation.

Dans de telles conditions et sans même vouloir engager une quelconque polémique, le SNPCA-CGC ne participera pas à cette manœuvre de contournement.

Le SNPCA-CGC qui prendra ses responsabilités comme il les a toujours prises, exige que France Télévisions organise un référendum auprès des salariés concernés des chaînes à l’instar de ce que la direction avait fait l’année dernière, sur « La Deux » pour « le projet d’accord de techniciens de reportages » sur France 2.

1°) Souhaitez-vous abandonner votre contrat actuel France 2 ou France 3 pour signer un nouveau contrat France Télévisions ?

2°) Souhaitez-vous, ce faisant, perdre le bénéfice de vos accords d'entreprise et abandonner la Convention Collective de l'Audiovisuel Public ?

(Si vous êtes France 2 ou France 3 exprimez-vous sur le référendum ci-contre en haut du blog)

Ceci clôt la participation du SNPCA-CGC à cette réunion.

COMMUNIQUÉ DE LA DIRECTION DE FRANCE 2 suite à la grève débutée le 9 mars 2008


En cliquant sur le "communiqué" ci-dessus vous découvrez le texte de la direction de France 2 suite au préavis de grève déposé par le SNPCA-CGC débuté le 9 mars 2008

lundi 10 mars 2008

COMMUNIQUÉ: Une grève exemplaire des salariés toujours aussi déterminés face à une présidence de France Télé totalement déconnectée de la réalité

COMMUNIQUÉ SNPCA-CGC

Le SNPCA-CGC a « suspendu » provisoirement, en fin de matinée, le préavis de grève générale qui avait été déposé sur France 2 à compter du 9 mars 2008. Cette grève générale a connu hier une forte mobilisation des personnels contre l’ensemble du projet de réforme dite « réforme Carolis » concernant la réorganisation du Groupe France Télévisions au travers, notamment, de 8 chantiers (12 à venir) visant, entre autres, à vider progressivement France 2 et France 3.

Le SNPCA-CGC rappelle que ce préavis avait été déposé dans les règles plus de 15 jours avant le point de départ du mouvement. Le SNPCA-CGC dénonce ainsi la désinvolture, pour ne pas dire le mépris, affichés par la direction et donc la présidence tout au long de ces 2 semaines. La présidence prompte à trouver dans la journée un texte de sortie de grève pour sauver les retransmissions de Rolland Garros n’a strictement rien fait pour sauver la soirée électorale. Pire, la présidence dans son profond mépris des salariés avait même imaginé, constatant leur réel mécontentement, de faire passer le signal de la soirée électorale de France 3 sur France 2. Surréaliste !
Le communiqué de presse commun France2 / France Télé, diffusé hier soir, qui « saluait le sens des responsabilités des salariés qui permet au groupe de proposer 2 grandes soirées électorales sur France 2 et France 3 », est donc pour le moins étonnant. Le SNPCA-CGC dans son communiqué d’hier soir, a indiqué, lui, « espérer que la Direction de France 2 ainsi que le Président sauront faire preuve de la même responsabilité face au groupe France Télévisions, à sa mission de service public, ainsi qu’aux salariés des chaînes ».

Le SNPCA-CGC rappelons-le, a privilégié jusqu’au bout la négociation en demandant des garanties sur le maintien pour les personnels de leurs conventions collectives assorties d’ un gel des transferts, tous deux refusés par la présidence. Il ne peut que se féliciter d’un mouvement que beaucoup qualifient aujourd’hui d’exemplaire. Le SNPCA-CGC a tenu à saluer dans son communiqué « la détermination sans faille des personnels » mais également, suite au vote intervenu en assemblée générale peu de temps avant l’antenne, le fait que « les personnels grévistes ont choisi de faire preuve de responsabilité en respectant la mission de service public de la chaîne à l’occasion de la diffusion du 1er tour des élections municipales ».

Rappelons que le SNPCA-CGC continue à demander le retrait de la réforme « Carolis » qui, dans son ensemble, met à mal la notion même de Service Public et est préjudiciable aux téléspectateurs, aux contribuables, aux chaînes ainsi qu’à leurs collaborateurs.

En résumé :
la présidence de France Télévisions, à tous les niveaux de la hiérarchie sur les 2 chaînes premium du groupe, est totalement isolée
la présidence de France Télévisions est déconnectée de la gestion des chaînes (à commencer par la « gestion de crise » dont elle en ignore visiblement tout)
la présidence de France Télévisions n’a plus de facto, la confiance des administrateurs de l’État au C.A puisqu’elle a été désavouée à 3 reprises
la présidence de France Télévisions n’a plus, de surcroît, la confiance des salariés

Et le persiflage d’un porte parole auto proclamé de l’intersyndicale du 13/02, colistier de surcroît à Nice aux élections municipales sur des listes PCF, PS, Verts et MRG, appelé à la rescousse pour tenter de discréditer cette mobilisation des salariés n’y changera rien. Quant aux propos qu’il a tenus contre cette action, en tant que CGT où il est ultra minoritaire et qui seraient susceptibles de déclencher un recours en justice à Nice, ils sont clairement téléguidés et ne trompent plus personne.

France 2: Patrick de Carolis recevra tous les syndicats la semaine prochaine selon l'AFP

Le président de France Télévisions Patrick de Carolis recevra la semaine prochaine "l'ensemble des organisations syndicales représentatives au niveau du groupe, conformément à l'engagement" pris dimanche lors de négociations avec la CGC, a annoncé la direction du groupe public. Dans un communiqué publié dimanche soir après la décision des techniciens de la CGC de France 2 de ne pas empêcher la tenue de la soirée électorale de France 2, M. de Carolis a "salué le sens des responsabilités des salariés". "Les salariés grévistes ont finalement accepté d'assurer leur service pour permettre à la chaîne de diffuser une soirée électorale, conformément à sa mission de service public", a souligné la direction du groupe. La soirée électorale de France 2 avait été menacée toute la journée de dimanche par un mouvement de grève d'une partie des techniciens à l'appel de la CGC pour protester contre les projets de réforme interne de France Télévisions. Des négociations entre M. de Carolis et une délégation de la CGC se sont déroulées tout l'après-midi. La direction a proposé de réunir tous les syndicats la semaine prochaine, ce que la CGC ne juge pas suffisant, a indiqué à l'AFP Jean-Jacques Cordival, secrétaire général de la CGC audiovisuel .

PARIS, 9 mars 2008 (AFP) - pcm/at

COMMUNIQUE DE PRESSE SNPCA – CGC FRANCE 2 du 9 mars 2008

Le SNPCA-CGC maintient son préavis de grève générale débuté le 09 mars 2008 à partir de 00h01 contre l’ensemble du projet de réforme « de Carolis » concernant la réorganisation du Groupe France Télévisions au travers, notamment, de 8 chantiers visant, entre autres, France 2.

Le SNPCA-CGC, représentant les personnels grévistes, entend ainsi faire preuve de responsabilité en respectant la mission de service public de la chaîne à l’occasion de la diffusion du 1er tour des élections municipales, cette diffusion étant partiellement assurée grâce au personnel gréviste et responsable.

Le SNPCA-CGC espère que la Direction de France 2 ainsi que M. le Président de Carolis sauront faire preuve de la même responsabilité face au groupe France Télévisions, à sa mission de service public, ainsi qu’aux salariés des chaînes.

Rappelons que le SNPCA-CGC demande le retrait complet de la réforme « de Carolis » dans son ensemble, préjudiciable au téléspectateur, au contribuable, au groupe France Télévisions, à son actionnariat, ainsi qu’à son personnel : le SNPCA-CGC entend ainsi défendre par la poursuite de ce mouvement, la notion même de Service Public au service du téléspectateur, mise à mal par la réforme « de Carolis ».

L’ensemble des acteurs du paysage audiovisuel public peuvent compter sur l’action du SNPCA-CGC pour la sauvegarde de leurs intérêts respectifs.


Fait à Paris, le 09 mars 2008.

France 2 sauve sa soirée électorale in extremis: CBNews du 10/03

La chaîne publique France 2 a sauvé in extremis sa soirée électorale, menacée pendant toute la journée d'hier par un mouvement de grève d'une partie des techniciens à l'appel de la CGC.Lors d'une assemblée générale, les salariés grévistes ont finalement opté pour le maintien de cette soirée "Municipales 2008" qui a pu débuter normalement à 19H00. Pourtant, une heure plus tôt, lors d'un premier vote en assemblée générale, les grévistes avaient décidé que la soirée électorale n'aurait pas lieu, comme cela avait été le cas dimanche pour le journal télévisé de 13h. Mais des "contacts" entre la direction de France 2 et les grévistes du SNPCA (Syndicat national des personnels de la communication et de l'audiovisuel)-CGC de France 2 ont permis de débloquer les choses, a expliqué la direction du groupe. "Cette soirée électorale est en grande partie réalisée par des techniciens qui sont en grève" pour protester contre les projets de réforme interne à France Télévisions, a expliqué la présentatrice Elise Lucet en lançant la soirée électorale. "Mais ces techniciens grévistes ont malgré tout décidé d'assurer l'antenne pour respecter la mission de service public de France 2 et par respect des téléspectateurs", a-t-elle ajouté.