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mardi 15 juillet 2025

Michel Barnier Candidat à la législative dans la 2eme circonscription de Paris.

Michel Barnier Candidat à la législative  dans la 2eme circonscription de Paris.

L’éphémère Premier ministre post dissolution a déclaré ce 15 juillet 2025 qu’il était candidat dans la deuxième circonscription de Paris après que trois députés ont été déclarés inéligibles par le Conseil constitutionnel.

Au 27 mars 2025, le bloc CGC Medias s’agissant du projet de loi rachido/delphinien écrivait « Avant même de commenter ce document qui prône la création de France Médias pour un coût  nul – sans le moindre chiffre évidemment ! – dont Rachida Dati ministre du gouvernement Bayrou trépigne pour la mise en œuvre au 1er janvier 2026il serait sûrement nécessaire d’attendre l’élection des députés invalidés comme le révélaient, il y a peu La Lettre et L’Opinion » (¤) 

Pas sûre que le toujours Premier ministre appelle à soutenir le candidat ?!

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A suivre donc très vite...

Treize ans plus tard, Pascal Houzelot enfin mis en examen dans la revente de Numéro 23.

Treize ans plus tard, Pascal Houzelot enfin mis en examen dans la revente de Numéro 23.

En 2022, lors de la campagne présidentielle, Macron avait annoncé vouloir embaucher 8 500 magistrats et personnels pour atteindre « l’impunité zéro » et accélérer les jugements.

Lors du Conseil des ministres du 2 avril 2025, où il a rappelé que « l’autorité judiciaire est indépendante » et que « les magistrats doivent être protégés », tout en soulignant l’importance de « réactivité dans le système judiciaire. »

Question réactivité, le Chef de l’État  en trouve ici la parfaite illustration. Pascal Houzelot, ancien propriétaire de la chaîne Numéro 23, a été mis en examen en janvier 2025 pour « trafic d’influence actif, escroquerie et abus de confiance » dans le cadre d’une enquête sur l’attribution d’une fréquence TNT en 2012 et les conditions de cession de cette chaîne.

L’affaire porte sur la revente de Numéro 23 à NextRadioTV, une fréquence obtenue gratuitement du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel, devenu Arcom) pour une somme pouvant flirter avec 90 millions d’euros.

« Les investigations ont été lancées à la suite d’une plainte de Fiducial TV, filière média du groupe Fiducial SC, qui dénonce avoir été victime de faits de corruption et de trafic d’influence à l’occasion de l’attribution de six fréquences TNT », en 2012, par le CSA alors présidé par Michel Boyon » indique Ouest France.

Le CSA de Schrameck avait initialement bloqué cette vente en 2015, estimant qu’elle constituait une « spéculation frauduleuse » sur une fréquence publique, mais le Conseil d’État avait annulé cette sanction en 2016, permettant la cession partielle (39 % des parts) puis totale de la chaîne.

L’enquête explore donc les conditions d’obtention du canal 23 par Houzelot et sa société TV Diversité, ainsi que des soupçons de pressions et de connivence avec des membres du CSA pour réduire le délai légal avant revente (*).

Une commission parlementaire avait déjà pointé en 2016 la « complaisance » du CSA de Schrameck très proche de Pascal Houzelot comme l’a régulièrement dénoncé le blog CGC Média, dans l’attribution de la fréquence, notamment en raison de l’absence d’analyse du plan d’affaires de la chaîne et des antécédents financiers de Houzelot avec Pink TV.

Houzelot, qui avait également réclamé 20 millions d’euros d’indemnités au CSA pour préjudice (demande qui fut fort heureusement rejetée en 2024), est actuellement sous contrôle judiciaire.

(*) Réduire les délais de revente d’une chaîne de la TNT… C’est justement ce que prévoyait en son article 12 apparemment, le projet de loi pour l’Audiovisuel public….Oui, la radio télédiffusion publique comme le sont les fréquences de la TNT !

Cette disposition fera-t-elle toujours partie du texte final que les députés pourraient avoir à débattre en septembre prochain à l’Assemblée nationale, sous forme d’un incroyable amendement du gouvernement ?

lundi 14 juillet 2025

La BBC rachido-delphinienne donnera le coup de grâce à l’Audiovisuel public.

La BBC rachido-delphinienne donnera le coup de grâce à l’Audiovisuel public.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’article de La Sociale, intitulé « Audiovisuel public : le destin tragique d’un joyau devenu une « danseuse » de la Ve République finissante ».

Il livre une photographie très juste de ce qu’est devenue la télévision publique de Pierre Desgraupes qui, ces dix dernières années, aura dépensé sur 3 sociétés de production « amies » en situation de quasi monopole, autant les milliards d’euros des Français que tout le budget de l’audiovisuel pour une année.

Extraits: 

« Le projet de réforme de l’audiovisuel public donne lieu à toutes sortes de commentaires hasardeux tant de la part des chroniqueurs que des politiques, en particulier en ce qui concerne la télévision dont les véritables enjeux sont en grande partie escamotés dans le débat. Il est vrai que les médias ont du mal à évoquer leurs propres conditions d’existence. 

Au-delà des strictes considérations éditoriales auxquelles s’attachent la plupart des commentaires (les positions « progressistes » et même crypto-wokistes depuis 2015), la télévision publique est confrontée depuis quelques décennies (et au gré des alternances politiques) à un empilement de stratégies erratiques au conséquences financières et sociales désastreuses. Hélas, ces évolutions et leurs conséquences en interne semblent visiblement ignorées par les politiques en charge du dossier. Et c’est pour une bonne part la source du problème : après Pierre Desgraupes (Antenne2, 1981-1984), la télévision publique fut confiée non plus à des gens du métier mais à des technocrates vagabondant d’entreprises publiques à d’autres. Et si Jean-Pierre Elkabbach était, comme Pierre Desgraupes, un journaliste à part entière (moins la dimension de réalisateur de son prédécesseur), sa politique managériale de France 2 est à marquer d’une pierre plutôt noire : en l’occurrence une pierre néolibérale ouvrant toutes les vannes à la sous-traitance par des sociétés de production privées avec, entre autres, les fameux « animateurs-producteurs ». Cet usage amical des deniers publics devenu un peu trop voyant entraîna, d’ailleurs, la démission de JP Elkabbach en 1996…

En 2010, les diverses sociétés regroupées par la holding France Télévisions se virent fusionnées en une entreprise unique. La plupart des syndicats accompagnèrent le mouvement (au premier rang desquels la CGT voyant là la résurrection de l’ORTF) et se félicitèrent de la suppression de la publicité après 20h, ce qui privait la télévision publique d’un tiers de son financement. Ce manque à gagner (malgré un certain rattrapage par l’État) constituait la justification paradoxale d’appel à des sociétés de production privées initiée auparavant par Jean-Pierre Elkabbach et reprise depuis par Patrick de Carolis et, aujourd’hui, Delphine Ernotte (avec, parmi les principaux gagnants : Mediawan, Banijay et Brut).

Cette injonction paradoxale de faire « une BBC à la française » (puisqu’on le disait déjà) dans une restriction financière entraîna pendant tout le mandat de Rémy Pflimlin une dégradation continue des conditions de travail avec incitation (bien peu convaincante) de départ auprès des salariés. Et ce contexte ne fit que se renforcer à partir de 2015 avec la (trouble) nomination de Delphine Ernotte par le CSA concomitante à la création de France Info TV. À ce titre, on peut se demander si l’exécutif hollandien du moment ne chercha pas alors à faire d’une pierre deux coups : disposer d’une chaîne d’information peu défavorable au potentiel Président-candidat et placer à la tête de France TV une manageuse ayant fait ses preuves chez France Télécom en matière de « réduction de la masse salariale »…

Pierre Delvaux, cet ex de France Télévisions qui signe cette analyse, la conclut ainsi : « Semblant ignorer les conséquences de ces chantiers démultipliant les strates administratives et les mutualisations improbables, l’État veut lancer la holding France Médias qui regrouperait France Télévisions, Radio France et l’INA : l’ineffable « BBC à la française » !...Pour les salariés de France Télévisions qui se souviennent des années de négociation d’une nouvelle convention collective suite au regroupement de leurs regrettées chaînes-entreprises d’origine en 2010, il-y-a de quoi cauchemarder. Le scénario est ici le même à encore plus grande échelle : supprimer des centaines d’emplois dans les vrais métiers de l’audiovisuel pour en créer d’autres centaines dans la bureaucratie et le management (qui complexifient la production, le beau travail basé sur le savoir-faire). (1) 

La tragédie continue donc de par l’impéritie, l’inculture et l’opportunisme des exécutifs successifs considérant l’audiovisuel public comme une « danseuse », le dernier des ministères que l’on confie à ceux dont on ne sait pas quoi faire lors d’une composition de gouvernement.

(1) : On pense à Jean Pratt, le réalisateur des PERSES qui mit fin à ses jours, dégoûté d’avoir vu ses collègues renoncer à leur statut public par appât du gain et dont son ami Yvan Audouard avait dit : « Il est mort de voir agoniser sous son regard impuissant une télévision atteinte de la plus longue, de la plus cruelle des maladies : la médiocrité ».

dimanche 13 juillet 2025

La macronie à l’honneur de la promo 2025 de la Légion d’honneur.

La macronie à l’honneur de la promo 2025 de la Légion d’honneur.

Ce dimanche, un décret publié au Journal officiel dévoile la liste de 589 personnalités qui seront décorées de cette prestigieuse distinction lundi 14 juillet. 

Si parmi elles figurent nombre de femmes, chacun pourra y voir d’anciens ministres d’Emmanuel macron: Éric Dupond-Moretti, Stanislas Guerini et Olivier Véran, ainsi que Bruno Le Maire (probablement pour avoir contenu le léger déficit du Pays ?!) et l'ex-secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler.  

Gisèle Pelicot, l’incarnation de cette violence sexuelle faite aux femmes, en fait également partie. À ses côtés, d'autres femmes du monde médiatique et culturel recevront aussi la Légion d'honneur : l'humoriste Sophia Aram, la comédienne Léa Drucker, la chanteuse Sylvie Vartan, l'astrophysicienne Françoise Combes, l'ancienne résistante déportée au camp d'Auschwitz Yvette Lévy,  l'autrice-compositrice-interprète Catherine Lara ou encore  l'écrivaine Émilie Frèche.

L'historienne Mona Ozouf recevra, elle, la plus haute distinction, celle de grand-croix. Tout comme l'ancien président du Conseil constitutionnel, Pierre Mazeaud.

D’autres personnalités comme Marc Levy, le chanteur,  Jean-Louis Aubert, le musicien américain, directeur artistique de Louis Vuitton, Pharrell Williams et l’académicien Andreï Malone, seront également décorés.

Enfin pour la première fois, 20 personnes de la société civile (Professeurs, médecins, élus locaux, responsables associatifs) recevront aussi la Légion d'honneur au titre de l'initiative citoyenne. 


Intervilles a perdu près d'un million de téléspectateurs en une semaine.

Intervilles a perdu près d'un million de téléspectateurs en une semaine.

France 3 diffusait jeudi soir, en direct, le troisième épisode du jeu culte « Intervilles ».


Une semaine après la victoire de Coulanges-lès-Nevers (Nièvre), plus forte que la ville-hôte Beauvais (Oise),Nagui, Bruno Guillon, Camillia Cerf, Valérie Bègue, Yoann Riou et Magali Ripoll ont commenté, toujours en direct le deuxième match de la saison qui opposait Gap (Hautes-Alpes) à Bourgoin-Jallieu (Isère).

Malgré une overdose de bandes annonces et l’intervention continue de Nagui dans « n’oubliez pas les paroles » pour rappeler le rendez-vous: « Dans 5h00…Dans 4h00…etc…Intervilles », le programme a perdu près d'un million de téléspectateurs en une semaine ! Cela représente 17,1% de l'ensemble du public âgé de quatre ans et plus, 17,2% des 25-49 ans et 17,7% des Femmes responsables des achats âgées de moins de 50 ans (FRDA-50). À titre de comparaison, le jeudi précédent, le premier numéro du jeu culte avait fédéré 3,35 millions de téléspectateurs (22,0% du public et 27,5% des FRDA-50).

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En tout cas, le million n’est pas perdu pour tout le monde. Nagui et sa société continuent d’engranger et FTV qui s’était félicité de l’excellent démarrage de ce jeu des années 70, ne dit mot sur l’effet de curiosité passé et sur cette énorme chute.

Pourtant, pas question de réduction de crédits qui coulent à flot pour les sociétés amies de la télé ernotienne.