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samedi 5 juin 2021

Laurent Ruquier vs Catherine Barma…On n’est pas fauché !

Laurent Ruquier vs Catherine Barma…On n’est pas fauché !

Ce n’est pas « Règlements de compte à OK Coral » mais règlements de compte devant le tribunal de commerce de Paris.  L’animateur et son ancienne productrice s’attaquent en effet l’un l’autre devant le tribunal de commerce de Paris concernant « On n’est pas couché » leur ancienne émission arrêtée en juillet 2020.

Selon les informations de Capital, les deux ex-collaborateurs s'apprêtent à laver leur linge sale en justice. Le 21 avril dernier, Laurent Ruquier saisissait en urgence le tribunal de commerce de Paris pour réclamer 315.891 euros à Catherine Barma.

« Selon lui, il s’agit d’argent provenant de France 2, qui aurait dû lui être reversé selon le contrat de co-production du talkshow du samedi soir. L’agent de Laurent Ruquier, Gilles Petit, a réclamé en parallèle 11.037 euros à Catherine Barma » écrit Jamal Henni pour le magazine qui ajoute « Le 12 mai, Catherine Barma a contre-attaqué. Elle a porté plainte à son tour devant le même tribunal contre Laurent Ruquier. Elle lui reproche d’avoir “rompu unilatéralement” le contrat qui les unissait depuis 2006, et demande des indemnités à ce titre. La productrice invoque l’article L. 442 -6-I-5° du code de commerce qui condamne toute “rupture brutale des relations commerciales.

Cet article permet de réclamer des indemnités après “une rupture brutale d’une relation commerciale établie, sans préavis écrit tenant compte de la durée de la relation commerciale et respectant la durée minimale de préavis déterminée”. Dans un tel cas, l’entreprise répudiée peut obtenir une indemnité qui dépend de la durée du préavis, et de la marge brute générée par le contrat rompu (le chiffre d’affaires moins les coûts). Cette disposition du code du commerce a par exemple été récemment invoquée par Thierry Ardisson lors de son départ de C8, ou par Patrick Sébastien lors de son renvoi de France 2. »

Le titre de Presse poursuit « Chaque numéro d’On n’est pas couché était facturé 190.000 euros. Le talkshow était produit par Tout sur l’écran productions, une société détenue par Catherine Barma (44%), son époux Philippe Lefebvre (44%) et leur associée Françoise Mailhos (12%), qui employait 35 permanents. C’était pour la société quasiment sa seule source de chiffre d’affaires, qui s’élevait à environ 10 millions d’euros par an ces dernières années. Un filon en or qui permettait à aux dirigeants de la société de se payer grassement (300.000 euros de salaires par an). En outre, Catherine Barma et son époux ont touché 5,6 millions d’euros de dividendes ces huit dernières années, soit en moyenne 700.000 euros bruts par an... ».

Laurent Ruquier fustige ainsi son ex-productrice qui, à 75 ans, Catherine Barma « refuse de prendre sa retraite et a même bataillé pour décrocher deux nouveaux contrats, un sur Frac e 3, un sur Paris Première », en déclarant  «  “Elle me demande de partager le coût de licenciement d’un personnel pléthorique dont je n’ai jamais demandé à ce qu’il soit engagé, hormis trois d’entre eux ! Elle fait même travailler des membres de sa famille ! Est-ce de ma faute si les autres émissions qu’elle a produites ne sont plus à l’antenne ? Est-ce à moi de supporter les frais d’une société de production incapable de proroger d’autres émissions que celles que j’anime ?” »

Nul ne sait si avec tout ça, si on n’est pas couché…en tout cas, on n’est pas fauché ! 

vendredi 4 juin 2021

« Darmanin, il a toujours cette même tête de gland » lance Guillaume Meurice sur le Service public dans « 6 à la maison ».

« Darmanin, il a toujours cette même tête de gland » lance Guillaume Meurice sur le Service public dans « 6 à la maison ».

Ce 2 juin 2021, Anne-Élisabeth Lemoine et Patrick Cohen recevaient entre autres invités sur le plateau de « 6 à la maison » l’humoriste et chroniqueur de France Inter Guillaume Meurice.

« Darmanin, il toujours cette même tête de gland » lance sur le plateau Guillaume Meurice qui intervient d’ailleurs dans la tranche matinale de Patrick Cohen à la radiopropos qui à part interpeller une des participants n’a pas l’air de poser de problèmes aux présentateurs qu’on entend même rire.

Il est donc peu probable que le ministre de l’Intérieur trouve très plaisants ces propos injurieux...

Le blog CGC Média qui a enregistré la séquence dans le cadre du thème traité ce jour-là « Rire et pouvoir : le retour des bouffons » souhaitait la proposer à ses lecteurs mais il a eu l’étrange surprise de découvrir qu’elle avait été supprimée et que Youtube qui l’avait mise en ligne faisait passer le message suivant (*)

(*)




Nous avons donc décidé de fournir le verbatim de la séquence en remplacement avec les captures d’écran associées juste après la diffusion d’un extrait de l’émission de France Inter avec Gérald Darmanin.

Guillaume Meurice : « Darmanin c'est une stratégie de com' où il s’est dit dès le début, je vais les défier du regard, je ne rigolerais pas. Ça nous sert énormément puisqu’on nous ressort la vidéo tout temps et que du coup il a toujours cette même tête de gland à nous regarder, nous fixant comme ça du regard. C’est assez ridicule »

« Tête de gland ? C'est le mot gland qui me… » s’émeut tout même une invitée.

« Ben on voit, quand même…attention, j’adore les glands ! » justifie l’humoriste- chroniqueur.




Le mariage TF1-M6 fait déjà couler beaucoup d’encre.

Le mariage TF1-M6 fait déjà couler beaucoup d’encre.

Les chiffres de Médiamétrie pour le mois de mai 2021 sont assez édifiants. En cumulant les audiences des chaines des deux groupes dont la réunion devrait représenter une force de frappe hors du commun, donnerait naissance à un groupe rassemblant 42 % de l’audience totale avec TF1 quasiment à 20% de part d’audience et M6 autour de 10 %.

L’audience globale qui englobe les autres chaînes de la TNT des deux groupes comme TF1 séries films (1,7 %), 6ter (1,7 %), TFX (1,5 % d’audience) ou encore LCI qui affiche (1,1 0% d’audience), etc… pourrait certes perdre un peu - du fait de la cession de trois fréquences de la TNT exigé par l’Autorité de la concurrence - mais ce ne serait évidemment qu’à la marge.

A côté de cela, l’aspect « recettes publicitaires » - le nerf de la guerre -  laisse entrevoir que les deux chaînes privées contrôleraient également 75 %% de la pub télévisée.

L’article du Canard enchaîné de ce mercredi signé Odile Benyahia-Kouider « TF1-M6 : un mariage sans témoins » (*) en donne déjà un sérieux aperçu.

(*)

Avec leur projet de fusion, les deux chaînes privées contrôleraient 75 %% de la pub télévisée. Les élus ne critiquent pas cette concentration, de peur de ne plus être invités sur les plateaux.

CONTRAIREMENT aux aventuriers de la dernière édition de « Koh-Lanta », les dirigeants de TF1 et de M6 n'ont rencontré aucune difficulté dans l ' épreuve de la course d ' orientation Les propriétaires des deux chaînes privées, qui , le 18 mai , ont présenté leur projet de fusion , avaient préparé leur coup avec minutie . Si bien qu'ils ont anesthésié tout débat public sur les dangers que ferait courir au pluralisme une trop grande concentration des médias ...

Curieusement, ni Jean-Luc Mélenchon, ni Marine Le Pen, ni Xavier Bertrand, ni Olivier Faure, ni Yannick Jadot n'ont donné de la voix. Même silence du côté d'Arnaud Montebourg, pourfendeur, en 2010, de cette « télévision de la droite » chaîne de l'« individualisme » et du «fric ». Et aujourd'hui ? « Bouygues, c'est tellement mieux que Bolloré , qui fait la campagne de Marine Le Pen ! » lance-t-il au « Canard ». « TF1 n'est plus spécialement de droite, renchérit un expert en médias. Les grosses pointures de la politique n osent rien dire : ils ont la trouille de ne plus être invités au jité ! »

Festin de pub

Les députés avaient l'occasion d'ouvrir un débat d'intérêt général. Mais ils ont appris que l'audition, le 9 juin , de Gilles Pélisson, le pédégé du groupe TF1, et de Nicolas de Tavernost, le président du directoire du groupe M6, devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée allait , à la demande des intéressés , se tenir à huis clos – « au nom du secret des affaires ». Plus sulfureux que les ventes d'armes : l'audiovisuel !

Les promoteurs du mariage des chaînes privées redoutent, expliquent-ils, que des prétendants éconduits comme Vincent Bolloré, Daniel Kretinsky , Silvio Berlusconi ou Xavier Niel profitent de leurs propos publics pour dénigrer l'accord. Lequel pose, il est vrai , de sacrés problèmes, dus à la loi anti-concentration.

Favorable à cette fusion, Emmanuel Macron ne peut décemment pas demander un changement de cette loi à un an de la présidentielle ! L ' affaire sera donc traitée par l'Autorité de la concurrence. « Cela paraît compliqué qu'une telle opération puisse même être envisagée », a déclaré, rabat-joie, Isabelle de Silva, la présidente de l'Autorité de la concurrence, instance qui devra donner (ou non) son feu vert, à la fin de 2022.

Et la première de ces concentrations est financière. Unis, les ex-frères ennemis cumuleraient 75 %% de part de marché publicitaire, soit 3,4 milliards d ' annonces (contre 2,9 milliards pour France Télévisions, redevance comprise): un pactole coulé dans le béton. 

Actuel patron de M6 désigné pour piloter l'ensemble, Nicolas de Tavernost pense avoir trouvé la parade : il suffit d ' élargir le marché de la publicité télévisuelle à celui de la pub en ligne. Et hop ! d ' un coup de baguette magique, le nouvel ensemble ne se trouvera plus en position ultradominante ...De micro en micro, Tavernost prêche : « Nous devons résister aux plateformes numériques », tels Netflix, Amazon Prime, Apple TV + Google ou Facebook. « Mais ces services sur abonnement ne sont pas en concurrence avec TF1 et M6 , s' étonne un annonceur . Jusqu' à preuve du contraire, c'est essentiellement la presse écrite qui a souffert de l ' arrivée des Gafam, pas la télé. »

Facebook émissaire

L'affaiblissement de la régie publicitaire de TF1 est d'ailleurs antérieur à la percée de Netflix : il remonte au développement de la TNT. Depuis lors, « les espaces publicitaires de la chaîne TF1 ne sont plus indispensables pour les annonceurs », notait l'Autorité de la concurrence dans une décision du 25 avril 2019, faisant suite à une plainte déposée par ... son concurrent M6.

En plaçant sept de leurs dix chaînes sous un même toit (il faudra obligatoirement en revendre trois), les deux groupes espèrent réaliser de 250 à 350 millions d'économies par an, dont 50 millions de frais de personnel.

Allégement des effectifs à l'horizon ? Une partie des économies sera, à n'en pas douter, allouée à la production, mais une autre atterrira directement « dans la poche des actionnaires », admet le ponte de l'une des chaînes concernées. Comme on dit à M6, le bonheur est dans le blé.

 


jeudi 3 juin 2021

La pote d’Ernotte et candidate potentielle en 2022 copieusement étrillée par la présidente de la Commission des Finances au Conseil de Paris.

La pote d’Ernotte et candidate potentielle en 2022 copieusement étrillée par la présidente de la Commission des Finances au Conseil de Paris.


Lors de l’examen des comptes qui a eu lieu au Conseil de Paris réuni sur 4 jours (du 1er au 4 juin 2021) la présidente de la Commission des Finances au Conseil de Paris Marie-Claire Carrère-Gée n’a pas mâché ses mots.


« Il est décidément très loin le temps où les andalous nous transmirent "les chiffres" cette merveilleuse invention qui nous permet de calculer autrement qu’en empilant les cailloux ou en usant les orteils, de compter avec ses pieds en quelque sorte.

En lisant ce compte administratif qui nous fait replonger dans un monde d'avant l'invention de la calculatrice, on pourrait en conclure hâtivement que non, décidément madame Hidalgo n'aime pas les chiffres ou alors vous les aimez faux et pas que de l’épaisseur du trait » indique d’entrée de jeu la conseillère municipale (Les Républicains, Changer Paris).

« Bon courage aux citoyens, bon courage à nous, pour cet exercice qui devrait être le grand moment de démocratie et de transparence et qui ne répond vraiment pas aux exigences prévues par la loi et les règlements. Honnêtement c'est du jamais vu » ajoute-t-elle avant d’enchérir « Dans ce compte administratif tout est fait de la confusion, des silences, des erreurs et du grand n'importe quoi pour tenter d'illustrer ces histoires qui ne tiennent pas debout, selon lesquelles :

1 - La ville aurait aidé les Parisiens, les acteurs économiques sociaux et culturels de la capitale grâce plan de soutien conséquent ;

2- Si la ville et financièrement dans un état catastrophique, il y aurait deux coupables : la crise sanitaire et l'État.

Oui, de la confusion il y en a partout. »

Le Parisien qui relaie dans ses colonnes l’intervention de Marie-Claire Carrère-Gée que cette dernière a eu la bonne idée de mettre sur Youtube (*voir ci-après) précise entre autres « Les recettes ont chuté de 532 millions d’euros en 2020 alors que dans le même temps, les dépenses ont augmenté de 240 millions d’euros.

L’épargne, quant à elle, a chuté à 20 millions d’euros, contre 600 millions d’euros les années précédentes…» et d'enfoncer le clou avec « grande braderie immobilière » de la Ville ».

La présidente de la Commission des Finances au Conseil de Paris de conclure :

« Au total ce n'est pas une couleuvre que vous voulez nous faire avaler mais un Titanoboa un serpent aux mensurations gargantuesques, le plus gros serpent de tous les temps.

- La réalité c'est que les finances de la Ville de Paris étaient à la dérive dès le budget primitif 2020, résultat d'une gestion catastrophique de la Ville qu’effectivement la crise Covid aggravé les choses.

- La réalité c'est qu'avec votre plan de soutien bien souvent vous avez donné d'une main une partie et une partie seulement, de ce que vous aviez pris de l'autre ou bien économisé avec la crise.

- La réalité c'est que non seulement la Ville de Paris n'avait plus un sou pour soutenir les Parisiens pendant la crise mais qu'avec vous, la ville de Paris n'a plus aucun moyen d'investir et que la durée du désendettement avec son niveau d'épargne brute est désormais de 329 ans ; tout cela pour ne rien faire ou plutôt, malheureusement pour dégrader Paris, pour saccager Paris. »

« A part les chiffres, on se croirait à France Télévisions où la pote d’Hidalgo attend mai 2022 pour sabler le champagne » fustige ce très fin connaisseur du monde médiatico-politique.

(*)

mercredi 2 juin 2021

Après avoir inscrit les transferts illégaux de salariés à l’ordre du jour du CSE, le cégétiste va quitter France Télés dans le cadre d’une rupture conventionnelle.

Après avoir inscrit les transferts illégaux de salariés à l’ordre du jour du CSE, le cégétiste va quitter France Télés dans le cadre d’une rupture conventionnelle.

Comme le blog CGC Média vous le révélait hier (1er juin) dans son article intitulé « Transferts illégaux à France Télés : La CGT de France Télés n’a toujours pas déposé de requête et n’en déposera à l'évidence pas ! » , les deux cégétistes Pierre Mouchel et Marc Chauvelot respectivement secrétaire du CSE Central et secrétaire du CSE Siège de France Télés qui ont mis en toute connaissance de cause ces points à l’ordre du jour de ces deux instances, ne devraient donc pas saisir la Justice contrairement à ce qu’ils ont laissé croire aux élus !

Rappel des faits

Courant mars, le secrétaire CGT du CSE Central de France Télés Pierre Mouchel signait avec la direction l’ordre du jour comprenant l’information-consultation sur le transfert de salariés de l’entreprise unique vers la SASU du groupe Le Studio.

C’est donc au minimum 8 jours avant l’ouverture des débats (délai légal incompressible), soit avant le 23 mars 2021 – les séance étant prévues sur 3 jours, les  31 mars, 1er et 2 avril 2021 – que l’employeur a dû adresser avec la convocation aux élus, l’ensemble des documents afférents, particulièrement celui intitulé (*): « Information/Consultation sur le projet d’apport par France Télévisions à France Télévisions Studio de l’activité de production (siège) d’émissions en gestion directe » 

(*)

Les délais commençaient donc à courir à compter de la transmission des informations requises et écrites nécessaires à l’information et à la consultation de l’instance, c’est-à-dire depuis au moins dès le 23 mars 2021 …le secrétaire CGT du CSE Central de France Télés le sachant pertinemment.

Comme lors de la séance du CSE Central, le ton montait quelque peu entre certains élus de l’instance et le fait que ce point ait pu être mis en totale illégalité – le CSE d’Établissement directement concerné (le CSE Siège) n’ayant été ni informé, ni consulté – le secrétaire CGT du CSE Central de France Télés Pierre Mouchel faisait voter la nomination d’un cabinet d’expertise, Sécafi-Alpha la boîte de Jacques Denoyelle dirlo-associé et DSS à France Téléshistoire à l’évidence de gagner un peu de temps !

Une quinzaine de jours plus tard un autre cégétiste Marc Chauvelot (¤) inscrivait lui aussi à l’ordre du jour du CSE Siège le même point que son collègue Mouchel.


(¤)

Là aussi, les débats s’annonçant houleux autour de ce point parfaitement illégal - redisons-le - Marc Chauvelot allait faire voter aux élus une motion de son cru expliquant qu’un expert ayant déjà été mandaté par le CSE Central - Sécafi-Alpha donc la boîte de Jacques Denoyelle dirlo-associé et DSS à France Télés – il était donc inutile et superfétatoire, d’en choisir un autre… 

Seul le principe d’une action en Justice portée par Chauvelot donc, allait être emballé dans le paquet cadeau genre bombe à retardement !

Les élus CGC qui pour leur part  après avoir proposé à tous une résolution appelant au retrait du point illicite qu'ils ont été les seuls à la voter – quittaient la séance, refusant de se prêter à cette mascarade, flairant évidemment le jeu de dupes. 

Force est de constater qu’ils avaient raison et que les faits parlent d'eux-mêmes.

Aujourd’hui donc, point d’action en Justice…le délai de 2 mois qui courrait depuis le 23 mars en cas d’intervention d’un expert (pouvant être porté à trois en cas d’expertise multiples – ce qui n’est évidemment pas le cas, la CGT ayant choisi son cabinet d’expertise quasi exclusif), le délai de saisine est donc forclos depuis le 23 mai 2020.


Cerise sur le gâteau, les salariés transférés vont découvrir que le Secrétaire du CSE Siège Marc Chauvelot censé porter l’affaire devant le Tribunal Judiciaire, était en discussion depuis plusieurs semaines avec la direction pour finaliser son départ de l’entreprise acté en juin, dans le cadre d’une rupture conventionnelle. 


mardi 1 juin 2021

Transferts illégaux à France Télés : La CGT de France Télés n’a toujours pas déposé de requête et n’en déposera à l'évidence pas !

Transferts illégaux à France Télés : La CGT de France Télés n’a toujours pas déposé de requête et n’en déposera à l'évidence pas !

La CGT syndicat proche de la direction et de l’ex-Orange qui écrivait dans le compte-rendu des séances du CSE Siège du 11 et 12 mai 2021  « comprendre l’objectif de la direction de renforcer FTV Studio » (*) avec ces transferts (sic) dans le cadre du « Projet d’apport par France Télévisions à France Télévisions Studio de l’activité de production (siège) d’émissions en gestion directe » mis à l’ordre du jour par les 2 secrétaires cégétistes du CSE Central et du CSE Siège, ne devrait pas pouvoir déposer de requête devant le Tribunal judiciaire de Paris pour les empêcher.

C’est Maître Marie-Laure Dufresne-Castet l’avocate attitrée de la CGT qu’ils annonçaient avoir mandatée au nom des 2 CSE après un vote des élus pour engager la procédure qui en aurait été chargée, comme ils le précisaient dans leurs écrits :"C'est la justice qui, au final, tranchera puisqu’elle est saisie par le CSE et par le CSEC » (dixit)

Selon nos informations, non seulement rien n’a été fait en la matière mais il parait dorénavant assez clair qu’ils ont visiblement, en conscience, laissé passer le temps judiciaire.

Ils devront inévitablement rendre des comptes à celles et ceux des élus qui les ont crus mais surtout à ces femmes et ces hommes qui sont dans le viseur de la direction qui veut procéder à cette exfiltration illicite vers Le Studio.

(*)

lundi 31 mai 2021

BFM TV, CNews, LCI ne représentent rien selon la politique d'Ernotte qui donne des cours à Emmanuel Macron pour un monde plus durable et meilleur !

BFM TV, CNews, LCI ne représentent rien selon la politique d'Ernotte qui donne des cours à Emmanuel Macron pour un monde plus durable et meilleur !

Du 27 au 29 mai, le mouvement ChangeNOW pour son édition 2021 a choisi de « s'adapter à la situation sanitaire en digitalisant l’intégralité du sommet, avec de nombreux formats interactifs pour s’affranchir des frontières et accélérer le développement des solutions pour un monde durable ». Ça, c’est dit !

« Les porteurs de solutions, les grands groupes, les médias, les investisseurs et autres acteurs engagés pour un monde meilleur pourront se connecter à cette nouvelle édition de ChangeNOW afin de signer des partenariats, recruter, s’inspirer, et faire grandir leur impact » précise d’ailleurs leur site internet.

Waouh ! comme dirait Muriel Attal directrice de la communication de l’ex-Orange qui s’est félicité ès qualité (c’est igné) sur Twitter du lancement de Friends par TF1 qui fête son grand retour 20 ans après la fin de la série - C’est du lourd…la télé publique qui se réjouit de la suite d’une série américaine diffusée sur par un groupe du Privé !!

De la même façon, « la dame de Suez » qui dispense maintenant ses conseils aux Européens mais plus largement admoneste les gouvernements de la Communauté pour leur dire comment se comporter, a donc choisi d’enregistrer une énième vidéo qui soutient le mouvement histoire d’arrangeur un peu plus le chaland.

Histoire de tenter de crédibiliser que ce nouvel engagement de circonstance qui pourrait bien la conduire tout droit vers les hautes sphères politiques de Bruxelles  « la dame du Bristol » donne dans sa vidéo, une info de taille qui fait passer  BFM TV, CNews, LCI pour des nains  - capture d'écrans à l'appui « franceinfo premier média global d'information en Francevous le savez »et prend les téléspectateurs à témoin.



dimanche 30 mai 2021

Le Sénat veut mettre au vert l’ex-Orange mais pas que….

Le Sénat veut mettre au vert l’ex-Orange mais pas que….  

La Chambre haute du Parlement vient de déposer un amendement au projet de loi sur le climat qui obligerait les entreprises de l’audiovisuel public, France Télévisions, Radio France et France Médias Monde, à ne plus diffuser à partir du 1er janvier 2023 sur leurs antennes, des publicités ayant un impact négatif sur l’environnement.

Outre le fait qu’il est parfaitement hypocrite et quasiment infaisable de déterminer quel annonceur serait ou ne serait pas vertueux en la matière, la situation financière catastrophique de l’entreprise que l’Exécutif fait mine de ne pas connaître préférant croire aux énormes bobards d’un équilibre perpétuel, ce pourrait bien être là, le coup de grâce porté à une télé publique déjà subclaquante.

Le Sénat majoritairement à Droite a donc décidé de pousser Emmanuel Macron dans ses retranchements en le forçant à appliquer ses réformes environnementales à ses sociétés publiques de télévision.

Le sénateur Michel Laugier (Union centriste) à l’origine de l’amendement déjà adopté en commission culture et rapporteur pour avis du projet de loi climat au nom de la commission culture, que « la publicité ne représentant qu’environ 10% des ressources de France Télévisions et Radio France, il n’y a pas de risque que l’interdiction de la publicité pour certains produits ait un impact significatif sur les ressources totales de ces entreprises publiques contrairement aux chaînes de télévision privées [qui se verraient forcément lésées si elles devaient l’appliquer car..ndlr] dépendant à 95% de la publicité ».

Pas sur que le Conseil constitutionnel valide une telle inégalité de traitement entre les entreprises du Public et du Privé, sachant que – cerise sur le gâteau –  Michel Laugier prévoit la mise en place par le Conseil supérieur de l’audiovisuel de « codes de bonne conduite » concernant les publicités audiovisuelles ayant un impact négatif sur l’environnement avec une possibilité d’extension aux intégrer les plateformes numériques, telles que Facebook, Google, YouTube, etc…

Allo la terre, vous nous recevez ??

Le blog CGC Média propose au sénateur et à ses soutiens de consulter certains articles sur les soi-disant pubs vertes, entre autres, celui au titre évocateur intitulé "Les publicités « vertes » nous trompent-elles ?"