Laurent Ruquier vs Catherine Barma…On n’est pas fauché !
Ce n’est pas « Règlements
de compte à OK Coral » mais règlements de compte devant le
tribunal de commerce de Paris. L’animateur
et son ancienne productrice s’attaquent en effet l’un l’autre devant le
tribunal de commerce de Paris concernant « On n’est pas couché » leur
ancienne émission arrêtée en juillet 2020.
Selon les
informations de Capital, les deux ex-collaborateurs s'apprêtent à laver
leur linge sale en justice. Le 21 avril dernier, Laurent Ruquier saisissait en urgence le tribunal de commerce de Paris pour réclamer 315.891 euros à Catherine Barma.
« Selon lui, il s’agit d’argent provenant
de France 2, qui aurait dû lui être reversé selon le contrat de co-production
du talkshow du samedi soir. L’agent de Laurent Ruquier, Gilles Petit, a réclamé
en parallèle 11.037 euros à Catherine Barma » écrit Jamal Henni pour
le magazine qui ajoute « Le 12 mai, Catherine Barma a contre-attaqué. Elle
a porté plainte à son tour devant le même tribunal contre Laurent Ruquier. Elle
lui reproche d’avoir “rompu unilatéralement” le contrat qui les unissait depuis
2006, et demande des indemnités à ce titre. La productrice invoque l’article L.
442 -6-I-5° du code de commerce qui condamne toute “rupture brutale des
relations commerciales.
Cet article permet de
réclamer des indemnités après “une rupture brutale d’une relation commerciale
établie, sans préavis écrit tenant compte de la durée de la relation commerciale
et respectant la durée minimale de préavis déterminée”. Dans un tel cas,
l’entreprise répudiée peut obtenir une indemnité qui dépend de la durée du
préavis, et de la marge brute générée par le contrat rompu (le chiffre
d’affaires moins les coûts). Cette disposition du code du commerce a par
exemple été récemment invoquée par Thierry Ardisson lors
de son départ de C8, ou par Patrick Sébastien lors de son renvoi de France 2. »
Le titre de Presse
poursuit « Chaque numéro d’On n’est pas couché était facturé
190.000 euros. Le talkshow était produit par Tout sur l’écran
productions, une société détenue par Catherine Barma (44%), son époux
Philippe Lefebvre (44%) et leur associée Françoise Mailhos (12%), qui employait
35 permanents. C’était pour la société quasiment sa seule source de chiffre
d’affaires, qui s’élevait à environ 10 millions d’euros par an ces dernières
années. Un filon en or qui permettait à aux dirigeants de la société de
se payer grassement (300.000 euros de salaires par an). En outre, Catherine Barma
et son époux ont touché 5,6 millions d’euros de dividendes ces huit dernières
années, soit en moyenne 700.000 euros bruts par an... ».
Laurent Ruquier fustige
ainsi son ex-productrice qui, à 75 ans, Catherine Barma « refuse de
prendre sa retraite et a même bataillé pour décrocher deux nouveaux contrats,
un sur Frac e 3, un sur Paris Première », en déclarant « “Elle me demande de partager le
coût de licenciement d’un personnel pléthorique dont je n’ai jamais demandé à
ce qu’il soit engagé, hormis trois d’entre eux ! Elle fait même travailler des
membres de sa famille ! Est-ce de ma faute si les autres émissions qu’elle a
produites ne sont plus à l’antenne ? Est-ce à moi de supporter les frais d’une
société de production incapable de proroger d’autres émissions que celles que j’anime
?” »
Nul ne sait si avec tout ça, si on n’est pas couché…en tout cas, on n’est pas fauché !
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