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samedi 11 mai 2024

La CGC Medias rend un fervent hommage à Renaud Van Ruymbeke décédé le 10 mai dernier.

La CGC Medias rend un fervent hommage à Renaud Van Ruymbeke décédé le 10 mai dernier. 


C’est en 2013 après une plainte déposée en avril 2011 par le SNPCA-CGC que le syndicat rencontre pour la première fois cet ancien magistrat, devenu une figure de la lutte contre la corruption au fil des affaires dont il a eu la charge.

Cet homme droit, rigoureux et particulièrement méticuleux, mettra en examen Patrick de Carolis, l’ex-pédégéde France Télévisions dans le volet média de l’affaire dite Bygmalion/France Télévisions/Carolis/Millot. 

Son instruction judiciaire permettra de le faire condamner pour délit de "favoritisme" tout comme Bastien Milot, l’un des deux cofondateurs de la société Bygmalion qui était également à l’époque numéro 3 de France Télévisions. 

Condamnation définitive que la Cour d’appel confirmera et alourdira alors.

Son nom restera associé aux affaires politico-financières les plus sensibles - entre autres, le volet politique cette fois-ci de l’affaire Bygmalion - pour l’esprit d’indépendance dont il a fait preuve en 40 ans de carrière.





vendredi 10 mai 2024

Stéphane Bijoux: adieu Bruxelles et retour a la case départ ?!

Stéphane Bijoux: adieu Bruxelles et retour a la case départ ?!

Européennes : L'eurodéputé réunionnais sortant de Renaissance, Stéphane Bijoux, ne sera pas en position éligible sur la liste Besoin d'Europe dont les 30 premiers colistiers de Valérie Hayer ont été récemment révélés. (*)

Avec le scrutin de liste à un tour et à la proportionnelle, seulement une partie de cette trentaine de candidats peut vraisemblablement prétendre à un poste au Parlement européen le 9 juin prochain. Bijoux qui était dixième sur la liste de Renaissance en 2019 donc élu, n’en fait pas partie. Il n’aura bénéficié que d’un seul mandat de cinq ans au Parlement européen et devrait en conséquence demander sa réintégration à France Télévisions où il était affecté au pôle Outre-mer 

(*)


« Valérie Hayer aura en tout 80 colistiers à ses côtés et Stéphane Bijoux pourrait toutefois être inclus lorsque la liste complète sera révélée. Mais même s’il y trouve une place, être positionné au-delà de la 30ème position réduit à néant ses chances d’être réélu. » ecrit Zinfos974 qui précise « Rappelons qu’en 2019, Renaissance n’avait obtenu que 23 eurodéputés avec un score de 22,42%. La situation pourrait être encore plus tendue cette année : les sondages nationaux ne créditent le parti de la majorité présidentielle que de 17% des intentions de vote. »

Le titre de presse poursuit « Durant la semaine , Le Figaro avait déjà indiqué que Stéphane Bijoux était sur la sellette. Selon Pierrot Dupuy, des rumeurs indiqueraient que le Réunionnais aurait fâché le président à cause de son bilan à Bruxelles mais aussi pour un manque d’engagement lors de la campagne. »

Il semble bien, selon nos infos, que ses ex-collègues l’attendent de pied ferme.



jeudi 9 mai 2024

Après les révélations toujours aussi factuelles de La Lettre sur l’audition de M-C Saragosse, "Mr. T" se révolte.

Après les révélations toujours aussi factuelles de La Lettre sur l’audition de M-C Saragosse, "Mr. T" se révolte.

Cela faisait un petit moment "Mr. T" notre gorge profonde internationale (*),ne s’était pas manifesté… Mais là pour lui : trop, c’est trop ! 

Le blog CGC tenant à épargner ses lecteurs avec les noms d’oiseaux et autres onomatopées largement plus virulentes que celles qu’utiliserait le capitaine Haddock dans une crise de rage dont il a le secret, ne les a pas retranscrits en totalité.

Les propos de charretier utilisés par notre homme ont même de quoi choquer: « un demi million pour l’ex d’irlo mais c’est un scandale d’État … On est à des milliers de bornes des 2 ans de ce à quoi un salarié avec une carrière complète, a droit en partant en inaptitude ! »

(*)

Il vient de nous faire passer en plus des quelques éléments intervenus depuis la période visée à l’audience du 23 avril dernier devant la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF) dans le cadre de la procédure visant les nombreuse irrégularités constatées à France Médias Monde, les derniers écrits de FO dont il n’était pourtant pas si proche. 

Avec cette publication notre  intarissable « causeur en chef »,  souligne « le départ bien arrosé de l’ancien directeur de France 24, un autre scandale qui n’a pas encore été contrôlé par la Cour des comptes » 

Il se demande même comment cette « équipe » a pu passer à travers les gouttes et pourquoi l’État et plus précisément Bercy, a pu la laisser en place sans broncher !

Extraits:  

« Depuis des années c’est la même litanie. Quand les salariés demandent une augmentation, qu’elle soit collective ou individuelle, ils se voient reprocher de mettre en péril l’entreprise. Ces demandes, tout à fait légitimes, vont « grever le budget » ou encore plus diplomatiquement, avec un budget contraint, il faut faire des choix. Et malheureusement, la demande d’augmentation n’est pas la priorité pour cette année.

Dans l’article de La Lettre, il est indiqué d’une manière peu commune, les noms des « heureux bénéficiaires », montants à l’appui, pour des départs généreusement négociés avec deux exemples représentatifs au niveau des directeurs :

Geneviève Goëtzinger, l’ex-directrice des relations institutionnelles, a quitté France Médias Monde en 2018 avec 540 000 € de protocole transactionnel.

La signature d'un protocole transactionnel de 136 000 € versé à Bruno Tézenas du Montcel, directeur technique du groupe de 2010 à 2017. 

Un préjudice évalué par la Cour des comptes à 1,7 million d’euros et transmis à la Cour de discipline budgétaire et financière. Une première ! 

A titre de comparaison 1,7 million d’euros c’était le budget de la NAO 2021. 

Dire que les salariés sont choqués par les informations de l’article de La Lettre du 2 mai dernier est bien en dessous de la réalité. C’est indécent ! 

D’autant plus qu’il n’est pas fait état des situations de départs négociés qui ont obtenus la validation du contrôleur général et qui sont donc en conformité avec les procédures. Serait-ce seulement la partie visible de l’iceberg ?

Ce lundi 6 mai, en séance de CSE, la présidente de FMM a confirmé que l’ex-directeur de la rédaction de F24 a lui aussi perçu plus d’un demi-million d’euros lors de son départ. 

Combien d’années de salaire moyen à FMM, avec une évolution de carrière au mérite, faut-il pour atteindre un demi-million  d’euros.

Politique sociale interne du deux poids, deux mesures et tout cela avec de l’argent public. Une politique aussi inefficace que dangereuse !

L'instruction judiciaire qui devrait suivre très vite la saisine l’an dernier du Parquet, aura le mérite de démontrer que les communiqués de l’entreprise publique et les beaux discours à l’actionnaire, ne sont que de l’enfumage et rien d’autre! 

Alors que la restitution du rapport final de la commission d’enquête tourne à la foire d’empoigne, « OFF INVESTIGATION », s’interroge sur la possibilité pour Ernotte d’avoir menti…

Alors que la restitution du rapport final de la commission d’enquête tourne à la foire d’empoigne, « OFF INVESTIGATION », s’interroge sur la possibilité pour Ernotte d’avoir menti… 

Un témoignage mensonger devant une commission d’enquête parlementaire peut-il être qualifié de « faux témoignage » au sens de l’article 434-13 du code pénal ? 

La réponse est oui…Une commission d’enquête parlementaire n’est évidemment pas une juridiction au sens légal du terme. Toutefois, si le délit de faux témoignage concerne, en principe, un témoignage mensonger devant un juge, il peut être également constitué devant des autorités qui n’ont pas cette qualité. 

L’article 434-13 du code pénal, précité, prévoit ainsi une première exception (cf. supra). Le délit de faux témoignage est également constitué en cas de témoignage mensonger devant une commission d’enquête parlementaire, en application des dispositions de l’article 6, III° de l’ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires. 

Le « faux témoignage » (parfois encore qualifié de « parjure » dans les systèmes de common law) est une infraction pénale et plus précisément un délit, réprimé par les articles 434-13 et 434-14 du Code pénal. L’article 434-13 définit le faux témoignage comme un « témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d’une commission rogatoire ». 

Il est en principe puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. 

Selon la jurisprudence de la Cour de cassation, la constitution du délit de faux témoignage suppose l’affirmation d’un fait inexact, la négation d’un fait véritable ou une omission volontaire, d’une part, faits de mauvaise foi et avec une intention dolosive, d’autre part.

Les articles 434-13 et 434-14 figurent dans le Livre IV du Code pénal, qui réprime les « crimes et délits contre la Nation, l’État et la paix publique ». Cela s’explique par le fait que le délit de faux témoignage a pour objet principal la protection du bon fonctionnement de la justice : si la quête de la vérité est le cœur de l’office du juge, cette quête ne doit pas être entravée par des témoignages mensongers.

Ainsi, des membres de le commission, élus évidemment de la chambre basse, peuvent donc parfaitement saisir le Bureau de l’Assemblée nationale en vue d’un signalement à la justice d’un délit de « faux témoignage » dont telle ou tel se serait rendu coupable lors de son audition.

S’agissant du rapport lui-même qui devait être remis ce 7 mai et que la majorité des 30 membres de la commission d’enquête sur les fréquences TNT refuse de signer en l'état, étant en désaccord avec les conclusions du rapporteur, le député La France insoumise Aurélien Saintoul (#) le spectacle est tout aussi pathétique qu’affligeant. 

Ce dernier qui a dénoncé un « chantage » et une « tentative de censure » revendique une victoire ! Personne ne comprend plus rien et chacun se demande à quoi rime cette mascarade qui entendrait, selon le député LFI drapé en Saint-Just, « rendre la télé au peuple ».

(#)

(*) S’agissant du déroulé des auditions et donc la forme sur laquelle s’est penché «  OFF INVESTIGATION », le média intitule le dernier paragraphe, en conclusion de son long article «   Un mensonge sous serment ? »

C’est dans cette même logique que la CGC dans l’Audiovisuel a mandaté son avocat, afin de voir dans quelles conditions saisir la chambre de l’instruction après les propos, sous serment d’Olivier Schrameck tenus en mars dernier devant cette même commission qui diffèrent de ce qu’il a déclaré lors de l’instruction judiciaire sur les conditions du parachutage d’Ernotte à France Télés en 2015. 

verbatim 

"le président Hollande, dans le cours d'une conversation, m'a décommandé une ou deux personnes dont la rumeur publique indiquait qu'elle pouvait être candidate à une charge"

Le président de la commission d'enquête, Quentin Bataillon (Renaissance), avait d’ailleurs estimé sur X que ces révélations sur des "pressions illégales" de M. Hollande, constituaient une "information grave et inédite".






mercredi 8 mai 2024

« Le service public corseté » ! L’arrière cuisine du projet de loi Lafon/Dati ?

« Le service public corseté » ! L’arrière cuisine du projet de loi Lafon/Dati ? 

Dans un récent édito signé Serge Raffy qu’a récemment publié Le Point, le journaliste s’interroge: « Meurice-Achilli, même combat ? »


Extraits:

« Bien que vivant dans des planètes très éloignées, ils sont les victimes d'une forme de politiquement correct qui corsète un peu plus chaque jour le service public. 

Ces décisions sont-elles venues du sommet de l'État, dont dépendent France Inter et France Info ? Elles révèlent une forme de fébrilité du pouvoir face aux grands bouleversements de l'opinion, qu'ils ne contrôlent plus….

Auraient-ils la peur au ventre ?

En sanctionnant lourdement deux de leurs signatures, si dissemblables, les dirigeants de Radio France [et de France Télévisions canal 27 de la TNT, ndlr] révèlent une grande fébrilité politique ?…

Achilli-Meurice, c'est un peu l'eau et le feu dans le paysage audiovisuel. L'un a la réputation d'une rigueur quasi calviniste sur les antennes de France Info . L'autre est un trublion roublard, qui tire à la grosse Bertha sur tout ce qui bouge, surtout à droite. Les deux hommes, si éloignés l'un de l'autre, ont désormais un point commun : ils ont été bâillonnés par le service public. 

Silence dans les rangs ? Comment contenir un chroniqueur payé pour son impertinence irrévérencieuse, qu'elle soit gauchiste ou mal embouchée ? Il fallait donc le faire taire. Pour calmer le jeu. Faire descendre la pression. Le risque de ce repli sans bravoure : entrer tout doucement dans une forme de police de la pensée, de faible intensité, certes, mais qui laisse craindre le pire pour les années à venir.

Jean-François Achilli, lui, n'est pas viré pour ses interventions à l'antenne, ou pour des dérapages qu'il aurait commis dans son émission Les Informés , ou bien encore dans ses éditoriaux, toujours mesurés, toujours équilibrés, mais bien pour avoir commis le péché suprême, celui d'avoir consacré quelques heures de son temps à bavarder avec Jordan Bardella, prince des sondages, rouleau-compresseur électoral, bête de scène qui rappelle le Jacques Chirac des années 1980, sur un éventuel projet d'ouvrage utile pour sa campagne électorale.

Curieusement, ses confrères et consœurs de France Info sont restés cois face à une accusation aussi légère que stupéfiante. Ils n'ont pas bronché quand ce dernier a affirmé avoir refusé le projet et n'avoir signé aucun contrat d'édition. Il n'avait donc aucune raison de prévenir sa direction d'une éventuelle collaboration avec le président du Rassemblement national puisqu'elle n'a jamais eu de consistance. Et pourtant...

Les gardiens de la morale ont jugé qu'il fallait faire un exemple. Ne pas laisser se propager l'idée que le natif de Seine-Saint-Denis était quelqu'un de fréquentable auprès des journalistes, qu'il fallait respecter une ligne rouge que les Français, eux, ne voient plus. [malheureusement, ndlr].

C'est donc bien une décision politique, dans les deux cas de figure, qui a accablé un humoriste, quoi qu'on pense de lui, et un journaliste respectable, désormais au chômage, et bien décidé à se battre auprès des tribunaux pour défendre son honneur. »

mardi 7 mai 2024

Le projet de loi Lafon-Dati sous condition !?

Le projet de loi Lafon-Dati sous condition !? 

Dans son tract du 6 mai « Haut les mains, c’est un holding! », la CGC Radio France souligne finalement en écho, les mêmes errements concernant le projet de loi Lafon-Dati qu’évoque Le Canard enchaîné (*)


Au « projet qui de rassembler 4 entreprises de l’audiovisuel public dans une sorte, non pas de data center mais de Dati center », il met en exergue 4 points dont celui du financement soumis à une sorte de troc.

« Pour pousser le cynisme jusqu'au bout, un chantage au financement pérenne de l’audiovisuel public est à l’œuvre. Il ne serait garant qu’avec le passage du texte législatif. » dit le texte qui s’interroge sur cette renaissance de l’ORTF pourtant disparue en 1974…

Extraits

« Une ministre en campagne municipale qui pense qu’elle veut faire un coup en reprenant un texte de son ancienne, famille politique ! Peu ou pas de travail dessus et ça devrait passer. Ben voyon !

Peu importe le résultat de la prochaine élection présidentielle, on mâche le travail d’un éventuel pouvoir autoritaire en prétendant renforcer une information suffisamment légitime pour lutter contre les dérives en ligne et de certains médias privés. 

Alors qu’un contrat pluriannuel fait l’objet de Moi de tractation entre la direction, direction de Radio France et le ministère, la présidente et son équipe seraient poussées vers la sortie, puisqu’il serait confié au futur PDG de France Médias de mettre en place la fusion des entreprises. C’est aussi une manière de renier tous les engagements pris. 

Radio France pourrait ne pas peser beaucoup dans la nouvelle configuration, puisque France Télévisions garderait ses obligations de financement de la création, autrement dit une part importante du financement est dévolue à la production privée.

Notre modèle, c’est une production interne qui évite les dérives d’enrichissement de certains producteurs influents tout en maintenant l’indépendance éditoriale, la seule qui vaille.

Leur modèle, c’est de l’argent public à disposition d’acteurs privés sous le contrôle direct du pouvoir politique. C’est une atteinte aux valeurs fondamentales de la démocratie et au bon usage de l’argent public dans un contexte qui nécessiterait justement la réaffirmation de notre indépendance et de notre légitimité face aux attaques répétées de lobbyistes qui n’hésitent jamais à travestir les faits. C’est de la morgue pour l’investissement des équipes et nos auditeurs…

lundi 6 mai 2024

La Culture est en deuil; Bernard Pivot s’en est allé.

La Culture est en deuil; Bernard Pivot s’en est allé.

L'écrivain, animateur et journaliste Bernard Pivot nous a quitté ce lundi 6 mai 2024 à l'âge de 89 ans.


Créateur de l'émission "Apostrophes" sur Antenne 2 puis de "Bouillon de culture" qu’il présenta pendant des années, il fut l’un des premiers avec ces deux rendez-vous, à faire entrer la littérature dans nos foyers.

Président de l'Académie Goncourt qu’il a dû quitter en décembre 2019 à cause problèmes de santé, c’est lui aussi qui à partir de 1985, lancera les Dicos d'or, un championnat d'orthographe devenu international. 

"Je suis resté silencieux depuis parce que le mal m'a frappé à la tête, siège du cerveau et de la parole. Mieux vaut se taire en attendant que la mémoire se recharge et que la pensée refleurisse" confiait-il alors humblement.

Le blog CGC Médias tient à rendre hommage ici, à cet amoureux des lettres, passionné de sports ou encore amateur de vin qui restera comme quelques grands noms de la télé, éternellement dans notre mémoire collective 


La présidente du Haut Conseil à l'égalité (HCE) Sylvie Pierre-Brossolette accusée d'avoir tenu des propos sexistes et racistes !

La présidente du Haut Conseil à l'égalité (HCE) Sylvie Pierre-Brossolette, accusée d'avoir tenu des propos sexistes et racistes

La présidente du Haut Conseil à l'égalité (HCE) Sylvie Pierre-Brossolette est accusée d'avoir tenu des propos sexistes et racistes en contradiction avec les valeurs défendues par l'instance consultative, selon un courrier interne révélé par Mediapart et consulté par l'AFP lundi. 

« Contactée par l'AFP, la présidente de cette instance rattachée à Matignon « conteste formellement» les accusations portées contre elle, dénonce une «volonté de déstabiliser» l'instance et sa ligne «abolitionniste et universaliste», et fait savoir qu'elle réfléchit à porter plainte » écrit Le Monde.

Le tire de presse poursuit « Dans une lettre de six pages datée du 2 janvier 2024, les salariés du secrétariat général du HCE disent avoir été «témoins, de manière fréquente, de propos à la limite de la légalité tenus par la présidente et les coprésident.es»

Le quotidien precise encore «La présidente ne prend aucune précaution pour ne pas heurter ses interlocuteur·rices dans l'équipe mais aussi en public», peut-on y lire. «De plus, prononcés en présence de personnalités extérieures, ils entachent la crédibilité et l'image de notre organisation et des personnes qui la représentent».  

Le journal n’en terminer ainsi « L'équipe dirigeante est notamment accusée d'avoir tenu des «propos violents sur le ton de l'humour contribuant à banaliser et diffuser la culture du viol et à culpabiliser les victimes», des «propos stigmatisants pour les personnes LGBTQIA+ réitérés en dépit de mises en garde sur le sujet», ou encore des «propos racistes et islamophobes». Plus globalement, le courrier interne alerte sur «un certain nombre de dysfonctionnements internes qui ont progressivement conduit à l'instauration d'un environnement de travail délétère et à l'émergence d'un mal-être collectif». Il fait état de huit arrêts maladie en 18 mois et de plusieurs départs anticipés «directement liés à la situation décrite»

«Nous avons été attentifs et à l'écoute des salariée.es» et «nous avons à cœur de trouver des solutions qui puissent les satisfaire et permettre de travailler au service des droits des femmes», réagit Sylvie Pierre-Brossolette, dans une déclaration à l'AFP qui indique que ces accusations s'inscrivent «dans une volonté de déstabiliser le HCE, notre ligne universaliste et abolitionniste, et les axes de travail qui sont les nôtres, la lutte contre l'exploitation des femmes, les violences et les inégalités dont elles sont victimes, les effets délétères du patriarcat ». 

On croirait lire le dernier communiqué de Marie-Christine Saragosse à FMM qui criait, elle aussi a la déstabilisation suite au très factuel papier de La Lettre qu’elle qualifiait pathétiquement - c’est un leitmotiv - de « mensonger et de malveillant » !

À France Télés certains n’y vont pas de main morte avec Rachida Dati !

À France Télés certains n’y vont pas de main morte avec Rachida Dati !

Alors que l’ex-dircab ernottien se fait mousser dans les colonnes de La Tribune Dimanche (#)  et s’exprime sur la holding en 2025 devant déboucher sur une fusion en 2026 - en oui que voulez-vous, il y en a qui savent ! - certains prédicateurs se répandent dans les étages supérieurs de la maison Jean-Pierre Elkabbach pour expliquer le pourquoi du comment avec ce retour de l’ORTF et de sa nouvelle gouvernance !

«En réalité cette nomination sera un renvoi d’ascenseur de la ministre, en rapport avec des rémunérations touchées chez Orange à l’époque où Delphine y était toujours et bien informée avec de la mémoire de surcroît… » fanfaronne dans les couloirs de FTV ce proche de « la dame du majestic ».

«De toute façon tout à été dealé avec le Secrétariat général du Château…le but étant que Delphine décide de tout même de l’Audiovisuel extérieur que certains tentent de sortir du bouquet histoire de….» ricane cet autre.  


Quant l’intuitif ex-Vert qui a stoppé « Plus belle la vie » racontant à qui voulait l’entendre qu’après 18 ans «  le programme s’essoufflait et les audiences s’erodaient » alors qu’il cartonne aujourd’hui sur les antennes du groupe TF1 depuis que le groupe privé en a repris la diffusion et la fabrication, il provoque aujourd’hui la colère sur les réseaux sociaux, après avoir annoncé l’arrêt prochain « Des chiffres et des Lettres ».

Le même qui, après avoir arrêté, la diffusion du lundi au vendredi de l’émission jeu pour mieux la flinguer en la repoussant au seul week-end,  chante à présent qu’il s’agit d’une « Décision difficile mais qu’il a fait le choix de prendre » après 52 ans de de fidèle rendez-vous avec les téléspectateurs, de mettre à sa place l’adaptation télé de l’indéboulonnable emission radio « Le jeu  des 1000 euros » (Le jeu des 1000 francs a l’origine).

(#)

Ce ne sont là qu’épiphénomènes pour Yop alias le « Baron noir » de l’Audiovisuel public qui préfère se projeter déjà en 2025 et 2026, en essayant de montrer au titre de presse dominical que lui par dessus tout, il saurait…Juste avant de se réveiller ensuite, comprenant qu’il n’en ferait probablement pas parti !

(*) 



dimanche 5 mai 2024

France Télévisions s’est encore fait copieusement ramasser par la justice dans le cadre de l'hallucinant licenciement contesté de Ronan Ponnet.

France Télévisions s’est encore fait copieusement ramasser par la justice dans le cadre de l'hallucinant licenciement contesté de Ronan Ponnet. 

Le 11 octobre dernier, dans son article « Troisième tentative illégale d’éliminer Ronan Ponnet l’excellent journaliste de France Télés Guadeloupe …Un acharnement qui risque d’aller loin ! », le blog CGC Média prévenait des rebondissements que la faute imaginaire grave que France Télés lui reprochait allaient s’enchaîner aux torts du groupe public jusqu’à l’aboutissement de la procédure pénale qu’il  a diligentée après la transmission illégale de correspondance privée par un agent de la Préfecture de Guadeloupe dont il a été victime.

Le Tribunal administratif de La Guadeloupe saisi par France Télévisions vient d’infliger une nouvelle défaite au groupe public qui va les accumuler au regard même des nombreuses erreurs commises dans ce dossier par le groupe public. 

Le tandem Gengoul/Ernotte qui demandait au Tribunal d’annuler la décision de l’inspectrice du travail de la 10ème section de l’unité de contrôle de la Guadeloupe qui avait refusé d’autoriser le licenciement de excision de M. Ronan Ponnet pour motif disciplinaire mais aussi celle du ministre du travail, du plein emploi et de l’insertion qui avait également refusé d’autoriser le licenciement, se prend un nouveau et cinglant retour de manivelle. 

Non seulement le tribunal décide premièrement qu’il n’y a pas lieu de statuer sur les conclusions à fin d’annulation présentées par la société France Télévisions dans la requête n°2300534, en rejetant la requête de France Télévisions mais il la condamne à verser à Ronan Ponnet la somme de 1 500 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative. (*)

Ce n’est ici qu’un avant goût des problèmes qui attendent France Télés avant le bouquet final dans le cadre de la procédure pénale pour « transmission de correspondance privée le plus illégalement qui soit par une fonctionnaire de la préfecture » avec laquelle le groupe complice de fait, a cru pouvoir virer le journaliste. 

(*)

…../….