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samedi 17 avril 2021

Encore une claque pour le trio Buñuel/Sitbon-Gomez/Ernotte.

Encore une claque pour le trio Buñuel/Sitbon-Gomez/Ernotte.

« Fauteuils d’orchestre » l’émission de France Télés dont l’audience ne cesse de chuter  2% hier vendredi 16 avril 2021 pour 502 000 curieux 502 000battu sur France 5 par « M comme Maison » l’émission que le trio Buñuel/Sitbon-Gomez/Ernotte dégageait de La Cinq il y a quelques mois et aujourd’hui diffusée sur C8 avec un autre titre.



vendredi 16 avril 2021

Le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte dégage encore deux émissions…une preuve supplémentaire aux salariés des transferts illégaux qu’il imagine.

Le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte dégage encore deux émissions…une preuve supplémentaire aux salariés des transferts illégaux qu’il imagine.

C’est encore Le Parisien qui révèle la nouvelle. « Diffusés en alternance le matin, "Mot de passe" et "Un mot peut en cacher un autre" ne reviendront pas à l’antenne à la rentrée prochaine. » écrit le titre de Presse qui précise que « Débauchée de TF1 cet été pour animer les deux émissions sur France 2, Laurence Boccolini ne semble pas menacée ».

Pour des « Raisons budgétaires » écrit Michaël Zoltobroda le journaliste qui commet l’article et cite France Télés « Voilà comment la direction de France Télévisions justifie les modifications des matinées de France 2, notamment la disparition de ce programme d’origine américaine produit par Fremantle, intitulé « Password » dans sa version originale et qui avait déjà été stoppé en 2016, après sept ans de présentation assurés par Patrick Sabatier sur le service public. »

Les caisses de FTV sont de plus en plus vides malgré l’indécente propagande à laquelle se livre l’entreprise depuis l’été 2015…ce que le blog CGC Média a pourtant écrit des dizaines de fois, au travers d’articles particulièrement étayés

« Autre victime de ce nettoyage de printemps : « Un mot peut en cacher un autre », autre jeu animé par Laurence Boccolini, actuellement diffusé le matin à 9h55...Cette émission avait déjà connu une première vie de 2015 à 2016, avec Damien Thévenot aux commandes » conclut le quotidien qui enfonce le clou « Laurence Boccolini tien(drai)t la corde pour remplacer Nagui à la présentation de ‘’Tout le monde veut prendre sa place’’ ».

Les salariés de l’entreprise unique France Télévisions SA que l’ex-Orange et son ex-dircab imaginent pouvoir transférer en violant la loi sous couvert de l’utilisation frauduleuse d’un article du Code du travail (L1224-1) qui ne saurait justifier de telles manips illicites, comprennent jour après jour avec quel cynisme dans 15 mois ils seront dégagés comme le sont toutes ces émissions supprimées les unes après les autres. (*)


(*) Le blog CGC Média va publier très vite, un nouveau dossier sur la minable balade hors la loi que certains dans l’entreprise étaient prêts à faire avaler aux personnels avec l’aide de quelques-uns de leurs valets.


jeudi 15 avril 2021

Bertrand Delais reconduit à la tête de LCP alors qu’Emmanuel Kessler ex-pédégé de la Public Sénat fait ses valises.

Le journaliste et documentariste Bertrand Delais nommé en 2018 patron de LCP a été reconduit mercredi à la tête de la chaîne de l'Assemblée nationale qu'il dirige depuis trois ans, a annoncé ce mercredi dans un communiqué l'institution.  

« Lors d'une audition par les députés début avril, le dirigeant a estimé que LCP, qu'il avait qualifiée il y a trois ans de "belle endormie", s'était "réveillée" durant son premier mandat. Il avait indiqué vouloir "consolider ce qui a été entrepris" depuis son arrivée aux commandes de la chaîne, notamment en poursuivant le développement de contenus sur les plateformes numériques, qui permettent de toucher de nouveaux publics » écrit par exemple CBNews.

Quant à Emmanuel Kessler en poste depuis 2015 qui briguait un 3ème mandat à la présidence donc de l'autre chaîne parlementaire, Public Sénat, qui partage avec LCP le canal 13 de la TNT, il vient d’en être sorti et s’active à présent à finir ses cartons.



mercredi 14 avril 2021

Trois désignations de Rédacteurs en chef en Outremer pour France Télés.

Trois désignations de Rédacteurs en chef en Outremer pour France Télés.

Elias AKOUN est nommé Rédacteur en chef de Réunion La 1ère

Sidibé PALLUD est nommé Rédacteur en chef de Guyane La 1ère

Philippe SANS qui était rédacteur en chef adjoint sur France 3 est nommé Rédacteur en chef de Martinique La 1ère.

Il semble qu’il n’y ait pas eu pour cette dernière une Rédacteur en chef adjoint capable d’être nommé Rédac chef…voila qui devrait localement faire réagir !



FO assure une nouvelle fois la promo de la direction et valide, de fait, le transfert illégal des salariés de France Télés vers Le Studio.

FO assure une nouvelle fois la promo de la direction et valide, de fait, le transfert illégal des salariés de France Télés vers Le Studio.

Dans un liminaire surréaliste, lu hier mardi 13 avril, en séance du CSE Siège de France Télés et alors même que les élus CGC votaient une résolution pour le retrait du point 5 sur le transfert de salariés de l’entreprise quand tous les autres s’abstenaient, FO éternel soutien de la direction voyait quasiment dans ces transfert une opportunité pour celles et ceux qui seraient visés.

Après avoir fait l’article de la filiale dont « Force Ouvrière reconnait qu’elle marche plutôt bien, très bien même en fait », avec des chiffres probablement transmis par l’ex-Orange et ses troupes, FO s’il écrit « trouver la pilule est dure à avaler quand même » ! (*) manifeste bien noir sur blanc, son adhésion au projet.

(*) Il convient de lire ici la définition de la formule dans le dictionnaire pour comprendre leur adhésion au projet : « Supporter quelque chose de déplaisant ou faire accepter un désagrément par des paroles aimables ou flatteuses »

Pour que la pilule soit plus facile à avaler comme le précise FO, il est nécessaire de vanter d’abord les mérites de France Télés Le Studio « une jeune filiale à 100% FTV SA, dynamique, pleine d’avenir, avec l’objectif de devenir un concurrent sérieux des producteurs privés » (sic, il faut se pincer pour le croire)

La manipulation est absolument grotesque « France Télés Le Studio, une jeune filiale … » c’est se foutre du monde particulièrement quand chacun sait que la filiale existe depuis 35 ans -  anciennement Multimédia France Productions (MFP), créée sous le nom de Méditerranée Film Productions en 1986 la filiale du groupe public France Télés  a juste changé de nom en 2018 pour s’appeler France.tv Studio – il y effectivement de quoi en avoir la nausée.

« Pas le choix, pas le droit de résister au changement. Il faut aller vite, vite… » indique encore FO à ces potentielles victimes du machiavélisme ernottien, leur expliquant combien ce sera agréable pour eux d’y atterrir.

Résultat des courses comme dirait Eric Vial délégué FO et chroniqueur hippique à ses heures perdues, son organisation déroule encore et toujours le tapis rouge à l’ex-Orange et cette fois-ci à l’ex-drh d’entreprise Arnaud Lesaunier parachuté pédégé de la structure peu de temps après sa condamnation. (lire ici l'arrêt rendu le 28 juillet 2020 par la Cour de discipline budgétaire et financière qui condamne l’ex-DRH pour infraction aux règles de l’audiovisuel public, publié au JO) 

Lisez-vous même leur publication intitulée sans ambiguïté « Ici la Télévision, à vous le Studio… ».

« France Télévisions Studio (FTVS) est une filiale de France télévisions SA qui consacre 87% de son activité à la production déléguée et exécutive des émissions de flux.

Force Ouvrière reconnait que la filiale marche plutôt bien, très bien même en fait.

La production de “Un Si Grand Soleil” à Vendargues a accéléré la croissance de FTVS depuis 2018. Le Studio est devenu sur la saison 2019-2020 le 2ème producteur de contenus de flux du marché́ avec 1400 heures produites et un chiffre d’affaires de 100M€. La coproduction de “Plus Belle La Vie” n’avait rapporté quasiment aucune marge à FTV, malgré ses plus de 4 000 épisodes et c’est le groupe TF1 qui en a profité.

FTVS est une jeune filiale à 100% FTV SA, dynamique, pleine d’avenir, avec l’objectif de devenir un concurrent sérieux des producteurs privés. France Télévisions Studio pourrait aussi devenir le 1er créateur de contenus de FTV SA et les marges dégagées par les activités de production restent ainsi dans le groupe. »et de faire mine d’aller dans le sens des personnels pour leur montrer que finalement, ce ne serait pas si grave !

« Il n’y aura pas de perte d’emploi nous promet la direction. Pourtant on sait bien que la réduction des effectifs est désormais inscrite dans l’ADN de France Télévisions. Maintien des conditions contractuelles, de l’ancienneté, du salaire brut, pas de perte de congé, ni de RTT. » enchérit FO qui raconte qu’il faudra bien en passer par là « Il y a quelques jours, 86 salariés qui travaillent sur les productions internes des émissions (hors information, sport et autopromotion), ont appris [la nouvelle, ndlr] leur futur transfert à FTVS. Pas le choix, pas le droit de résister au changement. Il faut aller vite, vite… Mais la pilule est dure à avaler quand mêmeattention [tout de même, ndlr] à la noyade car ce sont des personnes qui sont transférées, pas seulement des “activités de production”».

Vite une cuvette !

(*)



Nagui arrête la présentation de son jeu quotidien "Tout le monde veut prendre sa place".

Nagui arrête la présentation de son jeu quotidien "Tout le monde veut prendre sa place".

Le Parisien dans une interview exclusive que l’animateur a donné au quotidien annonce qu’il a décidé d’arrêter de présenter le jeu "Tout le monde veut prendre sa place" sur France 2 qu'il présente depuis plus de 15 ans sur la chaîne.

"Chaque fois que je proposais des idées, elles n'aboutissaient pas..." indique entre autres Nagui avant d’ajouter "J'avais des envies de faire évoluer cette émission, de la moderniser un tout petit peu. Chaque fois que je proposais des idées, elles n'aboutissaient pas. Peut-être par peur d'un rejet des téléspectateurs. Résultat, ça fait 15 ans que c'est exactement le même jeu qu'au premier jour..." indique entre autres Nagui avant d’ajouter "Ce jeu conçu pour durer une demi-heure est passé à 45 minutes sans changer le concept, ni le nombre de questions. Dans la première partie, les interviews prennent donc autant, voire plus, d'importance que le reste. (...) Au final, c'est mieux pour tout le monde. J'en ai informé par courrier France 2 et la boîte Effervescence, avec qui je coproduis « Tout le monde veut prendre sa place »... " 

Et de conclure "Le jeu va continuer avec quelqu'un d'autre. Ça va faire du bien à l'émission et permettre d'y mettre autre chose. Il a plein de personnes capables de tenir la boutique. Mais on ne m'a pas demandé mon avis."

Chacun peut donc pousser un ouf de soulagement, Nagui va honorer les contrats qu'il signe avec Ernotte en continuant de produire l'émission. 




Ernotte la porteuse d’eau « en service commandé »…une mission d’État soi-disant !

Ernotte la porteuse d’eau « en service commandé »…une mission d’État soi-disant !

Payée près d'un demi million par an par le contribuable français, celle que Le Canard enchainé avait épinglée pour arrondir copieusement ses fins de mois en tant qu’administratrice de Suez environnement (*) se trouvait bien dimanche 11 avril, vers 21 heures au Bristol, aux côtés du président du conseil de Suez Philippe Varin.

(*)

(* la vidéo de Suez)

 

Elle aurait été selon certaines mauvaises langues « en service commandé » !

Commandé par qui ? « Par un proche de l’Élysée » pensent savoir certains observateurs ?! Ah ! bon ?

Pour quoi faire ? Pour tenter de mettre des bâtons dans les roues de Veolia ou pour essayer de conserver son poste d’administratrice chez l’absorbé au sein de l’absorbant ?

Non mais allo quoi !

« On la verra probablement aux cotés de Hollande ou d’Hidalgo à moins que ne soit derrière Éric Piolle ou Yannick Jadeau, histoire de les accompagner sino les porter pour la présidentielle de 2022 ! » ironise cette spécialiste de l’Audiovisuel.

Le blog CGC Média vous propose de prendre connaissance de l’article signé Isabelle Chaperon et Jean-Michel Bezat « Les coulisses de l’accord entre Veolia et Suez » publié dans les colonnes du Monde de ce 14 avril.

Extrait :

« Les coulisses de l’accord entre Veolia et Suez.

L’entente entre les numéros un et deux mondiaux des services à l’environnement doit être conclue d’ici au 14 mai

RÉCIT

Il s’en passe des choses, au Bristol ! C’est dans ce palace du 8ème arrondissement de Paris que la fin des hostilités a été signée, dimanche 11 avril, vers 21 heures.

Il y avait là Antoine Frérot, PDG de Veolia, accompagné de l’ex-patron de Renault, Louis Schweitzer, administrateur-clé du numéro un mondial des services à l’environnement. Face à eux : Philippe Varin, président du conseil de Suez, flanqué de Delphine Ernotte, une administratrice de poids…

Et, au milieu, Gérard Mestrallet, presque étonné d’avoir bouclé aussi vite une médiation qui s’annonçait longue et difficile entre les dirigeants des numéros un et deux mondiaux des services à l’environnement (eau, déchets, énergie). Les deux maisons sont en concurrence depuis la fin du XIXe siècle. Et en guerre ouverte depuis ce 30 août 2020, jour où M. Frérot a annoncé le grand projet de sa vie de chef d’entreprise : absorber l’ex-Lyonnaise des eaux pour créer en France le « champion mondial de la transformation écologique ». Sans doute ignore-t-il alors qu’il vient de déclencher une bataille politique, judiciaire et médiatique comme le capitalisme français en a rarement connue dans son histoire.

Médiation

Au fil des mois, le conflit autour de cette offre publique d’achat (OPA) hostile devient si délétère que de plus en plus de protagonistes sentent qu’il faut en sortir au plus vite. Veolia n’est-il pas prêt à aller jusqu’à assigner en justice les administrateurs de Suez, hostiles à l’opération, en réclamant à chacun une pénalité de 20 millions d’euros ? Une médiation s’impose. Celle du ministre de l’Économie et des finances, Bruno Le Maire, et du directeur du Trésor, Emmanuel Moulin, avait échoué, à l’automne 2020. Afin d’assurer cette délicate mission, M. Varin propose le nom de M. Mestrallet, qui vient de s’associer avec Maurice Lévy, ancien patron de Publicis, et l’Italien Enrico Letta, pour soutenir la création par deux avocats d’une plateforme internationale de médiation, Equanim International.

M. Frérot accepte le choix de l’ex-PDG de Suez parce que « c’est un industriel ». Sans doute est-il aussi le plus qualifié pour trouver une voie de sortie, même s’il était opposé à l’OPA de Veolia. M. Mestrallet ne cache pas qu’il a, lui aussi, rêvé d’un tel mariage, qui avait donné lieu, en 2012, à des négociations avancées avec M. Frérot. Dès jeudi 8 avril, M. Mestrallet reçoit les deux parties séparément. Durant trois jours, il les consulte sur le prix de l’action Suez et le périmètre d’activité qui restera à son ex-société. M. Frérot ne lâche rien sur les « actifs stratégiques » qu’il veut arracher à Suez : Agbar, le géant de l’eau de Barcelone, les activités au Chili, aux Etats-Unis, en Australie et au Royaume-Uni. Tout juste concède-t-il une partie de l’eau en Chine. Ces actifs sécurisés, il accepte de porter son offre de 18 euros à 20,50 euros par action Suez. Un minimum réclamé par la « cible », qui correspond à l’état d’un marché boursier euphorique. De son côté, Bruno Le Maire demande à Laurent Burelle, président de la puissante Association française des entreprises privées, de ramener Veolia et Suez à la raison. Il reçoit le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Éric Lombard, jeudi, et lui indique qu’il souhaite que l’établissement public, déjà actionnaire de Veolia (6,5 %), se renforce dans ce qu’il reste de Suez, aux côtés des salariés, des fonds français Meridiam et Ardian, et de l’américain GIobal Infrastructure Partners, tenus à l’écart de ces ultimes négociations. Ce que la CDC devrait faire, et qui donnera à l’opération une coloration publique susceptible de rassurer des syndicats, défavorables, dès le départ, à l’opération Veolia.

Le ministre de l’économie se réjouit immédiatement, lundi, d’un « accord à l’amiable » qui, selon lui, préserve la concurrence en France, les capacités de développement futures de Suez à l’échelle internationale et les emplois dans l’Hexagone. Un accord à l’arraché dont il cherche aussi à s’attribuer les mérites, après avoir été incapable d’empêcher Engie, début octobre 2020, de vendre à Veolia l’essentiel de ses actions dans Suez, rendant la contre-offensive de Suez presque impossible. M. Varin l’admettra quelques heures après l’« accord du Bristol » : durant six mois, Suez a actionné tous les leviers juridiques et boursiers possibles « pour défendre les intérêts de l’entreprise face à une situation hostile ». Aller au-delà devenait « contre-productif », relève-t-il. Choix du compromis Le 2 avril, l’Autorité des marchés financiers l’avait sèchement prévenu que la direction de Suez avait enfreint le droit boursier et que leur contre-offre avec le consortium Ardian GIP « portait atteinte aux principes de transparence et d’intégrité des marchés ». « On ne pouvait pas entrer dans une guerre que l’on ne gagnerait pas », reconnaît-il aujourd’hui, tout en assurant que le coup de semonce du « gendarme » de la Bourse n’est pour rien dans son choix du compromis.

L’opération doit être définitivement conclue d’ici au 14 mai, avant d’être soumise à l’examen d’une vingtaine d’autorités de la concurrence, dont celle de la Commission européenne. Elle laisse subsister dans le paysage deux groupes aux profils très différents, qui resteront en concurrence sur le marché hexagonal (avec la Saur) et dans les quelques pays étrangers où Suez pèsera encore. D’un côté, le mastodonte Veolia, présent sur cinq continents dans l’eau, les déchets et l’énergie, fort d’un chiffre d’affaires de 37 milliards d’euros et de 220 000 employés ; de l’autre, un « nouveau Suez », qui gardera une forte empreinte nationale, des actifs dans les technologies de l’eau et une présence sur quelques marchés importants (Chine, Inde, Australie, Italie…), avec 40 000 salariés et une activité de 7 milliards d’euros (contre 17 milliards en 2020), qui doit néanmoins lui permettre de se développer sur les secteurs de l’eau et des déchets complexes. S’il y a un grand gagnant dans cette affaire, c’est Veolia. La persévérance de son PDG a payé. Longtemps snobé par une partie de ses pairs du CAC 40, M. Frérot partira à la retraite sur un coup de maître. Les dirigeants de Suez n’ont pu que sauver les meubles. L’avenir du groupe dépendra de la capacité de la future direction à jouer de l’agilité de cette société qui se veut plus technologique, à condition que ses nouveaux actionnaires accompagnent son rebond…


Comment est-ce qu'il disait déjà Emmanuel Macron ? La honte pour la République...c'est bien ça ?!

mardi 13 avril 2021

La responsabilité éditoriale d’Ernotte sur le dérapage raciste de Laurent Bignolas ne fait aucun doute.

La responsabilité éditoriale d’Ernotte sur le dérapage raciste de Laurent Bignolas ne fait aucun doute.

L’affaire du dérapage raciste de Laurent Bignolas sur France 2, ce samedi 10 avril dans Télématin, est loin d’être éteinte bien que selon nos informations, la chasseuse d'homme blancs de plus de 50 ans la considère comme close !

Le coup de fil du journaliste qui a appelé le chorégraphe niçois Sadeck Waff à qui ses propos étaient destinés « C’est une bonne idée, pour tous ceux qui ont l’habitude de voler… Mais dans les grands magasins seulement, et comme ils sont fermés, bah voilà, autant faire de la "chouré-graphie" ! », afin de lui présenter ses excuses, n’enlève rien sur le fond à ce qui s’est passé.

Sadeck Waff qui était l’invité de Cyril Hanouna, ce 12 avril dans Touche pas à mon poste a indiqué que Bignolas l’avait effectivement « appelé pour s’excuser…Il m’a dit que c’était maladroit et non intentionnel… donc c’est cool...» avant d’ajouter « C’est bien que ça ait pris cette ampleur car il faut que ça s’arrête ».

En effet l’émission étant enregistrée et la production déjà confiée depuis 2019 afin d'en réduire les coûts à France Télévisions Studios (ex-MFP) la filiale du groupe en virant une partie des salariés en même temps (* lire Le Parisien du 6/10/20), il était tout à fait possible de couper au montage les propos déplacés. 

Cela n’a bien évidemment pas été fait…Ce qui pose la question de la responsabilité éditoriale.

Au moment où l’ex-Orange avec la complicité de quelques suiveurs veut transférer illégalement encore plus de personnels vers cette filiale, ça a de quoi laisser pantois tout un chacun.

En l’occurrence elle devrait être double

- Ernotte au premier chef puisqu’elle assume légalement la responsabilité éditoriale de l’émission qui n’est pas diffusée en direct le samedi,

- mais aussi et surtout Aranud Lesaunier l’ex-drh de France Télés parachuté peu de temps après sa condamnation, pédégé de France Télévisions Studios qui assure la production de l’émission.

 

(*) Extrait :

« …Onze chroniqueurs historiques, dont Brigitte-Fanny Cohen, Anissa Arfaoui, Sarah Doraghi ou encore Marie Mamgioglou et Jean-Philippe Viaud, ont disparu de l'antenne depuis le 30 septembre (2019), date de la fin de leur collaboration avec le service public.

Le résultat de longs mois d'incertitude pour la quarantaine de visages de « Télématin », dont la production a été confiée cette saison à France Télévisions Studios, une filiale du groupe, afin d'en réduire les coûts.

Libre à eux d'accepter un CDI, après des années de CDD cumulés, mais avec 20 à 40 % de réduction de salaire, une affectation aléatoire dans l'entreprise et zéro négociation possible. Ou option 2 : prendre la porte…

Certains sont sous antidépresseurs. En signant ce contrat, on pouvait très bien se retrouver sur la chaîne info ou juste sur le site web, alors qu'on a travaillé pendant plus de vingt ans pour Télématin », précise une des personnes concernées, ne sachant toujours pas où elle va être affectée…»


Ils sont 5 de la direction de France Télés en CSE siège de France Télés pour baratiner les élus restant sur les transferts illégaux de salariés.

Ils sont 5 de la direction de France Télés en CSE siège de France Télés pour baratiner les élus  restant sur les transferts illégaux de salariés.

Comme l’a écrit il y a quelques minutes le blog CGC Média, les seuls les élus CGC qui ont voté à l’unanimité en CSE de FTV ce 13 avril, une résolution demandant le retrait du projet de transfert des salariés ont fait savoir en début de reprise de l’Instance qu’ils ne participeraient pas à la discussion du point 5 illégal sur la forme comme sur le fond.

Les autres ceux qui restent pour y participer auront justement en face d’eux 5 membres de la direction justement pour venir les baratiner sur l’illicite point 5 : 

Jacques Denoyelle l’ex-directeur associé de Sécafi-Alfa

Laure Haguenauer l’ex-directrice de la coordination France 3

Alexandre Kara l’ex-directeur de la Rédaction puis dégé de franceinfo :

Olivier Pinson l’ex-drh Engie Réseaux

Stéphane Sitbon-Gomez l’ex-dircab d’Ernotte

Mazette…Ils ne seront pas de trop pour tenter de vendre leur histoire aux uns et aux autres, assurant à chacun d’entre eux dont certains sont déjà préalablement rangés derrière la direction, qu’ils seront très vigilants sur l’ensemble de ces premiers transferts vers Le Studio dont le cabinet Sécafi qui est chargé d’une pseudo expertise validera très probablement le processus qui n’en demeure pas moins illicite !



Seuls les élus CGC ont voté à l’unanimité en CSE de FTV ce 13 avril, une résolution demandant le retrait du projet de transfert des salariés…

Seuls les élus CGC ont voté à l’unanimité en CSE de FTV ce 13 avril, une résolution demandant le retrait du projet de transfert des salariés…

Le délégué syndical du SNPCA-CGC a lu ce matin à l’ouverture de la séance du CSE Siège de France Télés un projet de résolution (*) demandant le retrait du point sur les transferts des salariés des émissions Télématin, Des Racines et des ailes, Faut pas rêver et Thalassa...vers la filiale prod Le Studio au motif que cette mascarade de consultation sur le fond comme sur la forme est illégale…il suffit de lire la teneur du texte ci-après pour le comprendre.

C’était donc là la possibilité de mettre un terme à ce processus qui contrevient au droit mais plus largement détourne clairement la loi de 2009 qui consacrait par TUP la transformation de la société en entreprise unique. 

Les seuls élus CGC ont voté à l’unanimité en CSE de FTV ce 13 avril cette une résolution demandant le retrait pur et simple de ce projet illicite.

Voici le texte on ne peut plus clair : 

(*) « En vertu de l’article L.2315-32 du Code du travail qui dispose que « Les résolutions du Comité Social et Économique sont prises à la majorité des membres présents », les élus CGC, SNJ et UNSA souhaitent porter au voix l’adoption de la résolution suivante visant au retrait du point 5 inscrit au CSE car illégal à deux niveaux.

Les élus du CSE réunis en séance de l’instance les 13 et 14 avril 2021, contestent la légalité du point 5 inscrit à l’ordre du jour du CSE, ainsi rédigé « Information/Consultation sur le projet par France Télévisions à France Télévisions Studio de l’activité du production (siège) d’émissions en gestion directe ».

1°) Parce que ce point a été abordé lors de la séance du CSE central des 31mars, 1er et 2 avril 2021 en violation des dispositions légales qui prévoient clairement la préséance du CSE d’établissement (ici le CSE Siège) sur le CSE central : « Sur certains projets, tels qu’une réorganisation ou certaines consultations, l’employeur devra consulter les deux niveaux d’instance, c’est-à-dire le ou les CSE d’établissement concernés par le projet et le CSE central. 

Dans ce cas, l’avis du/des CSE d’établissement doivent être rendu 7 jours avant la fin de la consultation du CSE central. »

Quand bien même cette « Information/Consultation sur le projet de transfert de salariés de France Télévisions(siège) à France Télévisions Studio » aurait été licite – ce qu’elle n’est pas à l’évidence – le CSE Siège comme il est spécifié dans le texte, n’a pas eu à rendre un avis 7 jours avant la fin de la consultation du CSE central.  

2°) Parce qu’imposer le changement du contrat de travail contrat d’un salarié de l’entreprise est illicite car correspondant à un abus de pouvoir puisque le contrat de travail qui forme la loi entre les parties (cette règle est inscrite dans le Code civil) s’analyse selon le droit commun du contrat.

En l’occurrence, les deux parties étant liées par les termes du contrat, aucune ne peut en imposer la modification à l’autre, en tous cas une modification déterminante (en 1987, un Arrêt de la Cour de cassation, qui applique cette règle au contrat de travail, fera jurisprudence).

Pour ces deux motifs au moins, les élus du CSE Siège - l’instance étant souveraine – adoptent cette résolution procédant au retrait de ce point illégal de l’ordre du jour. »

Tous les élus des autres syndicats se sont eux abstenus…la CGT en tête dont le Secrétaire d’instance avait mis le point à l’ordre du jour. C'est donc l'équivalent d'un vote contre pour chacun d'entre eux. (¤)

(¤)

La séance du CSE Siège reprendra en début d’après-midi, son président ayant indiqué après une longue suspension de séance que la résolution ne pouvait être considérée comme adoptée…Allons bon !

Selon nos informations, les élus CGC ne participeront pas aux discussions sur ce point 5 que le syndicat comme ses représentants considèrent sans ambiguïté totalement illégal. 

La Justice devrait être saisie très rapidement par voie de référé pour faire cesser pour mettre un terme à cette tentative illicite et ainsi protéger les salariés que certains incitent à signer une pétition qui n’aura évidemment aucun effet et ce malgré les réunions - dont une ce matin avec Alexandre Kara  - venant visiblement leur expliquer que ce projet ne changerait quasiment rien à leur ancienneté !  Ben voyons…


Si cela ne change rien alors pourquoi vouloir absolument le faire ??



 

lundi 12 avril 2021

Les propos racistes de Laurent Bignolas sur Télématin révoltent au plus haut niveau.

Les propos racistes de Laurent Bignolas sur Télématin révoltent au plus haut niveau.

De l’Elysée à Matignon jusqu’à la place Beauvau, les propos racistes de Laurent Bignolas dans Télématin ne passent pas…mais alors pas du tout.

Alors que Gérald Darmanin dénonçait des « actes contre la République » s’agissant des inscriptions racistes écrites dans la nuit de samedi à dimanche sur les murs du centre culturel musulman Avicenne de Rennes, les mots de l’ex-administrateur CGT au Conseil d’Administration de France Télévisions ulcèrent à grande échelle. (*)

Après la chasse de « l’homme blanc de plus de 50 ans » ouverte par Ernotte dès son parachutage en 2015 sans que l’État-actionnaire n’y trouve à redire, la remarque lancée par Laurent Bignolas dans l’émission diffusée sur France 2 ce samedi 11 avril 2021 provoque d’innombrables remous et pour cause.

« Voilà ce qui arrive lorsque ceux qui nous gouvernent laissent tout dire et tout faire au sein d’un Service public de télévision pourtant qualifié de ‘’honte de la République’’ mais laissé en l’état » s’indigne ce responsable de programmes qui  avoue être dégouté depuis un bon moment, avant de poursuivre « Le tweet d'excuses de la production (pas de la chaîne) sur ces "mots blessants" ne change rien, bien au contraire et montrent si besoin était, ce qu'est devenue la télé publique tombée extrêmement bas depuis ces dernières années ». (ci-après)

Tout commence lorsque Julia Livage, chroniqueuse de l’émission matinale présente une chorégraphie inspirée par « les murmurations d’étourneaux, un phénomène observable dans toute l’Europe de novembre à février ». « Des nuées, des mouvements d’oiseaux qui forment des choses assez magnifiques et saisissantes dans le ciel », explique-t-elle. Le danseur et chorégraphe niçois Sadeck, s’en est inspiré pour concevoir un spectacle en utilisant uniquement des mouvements de bras où les soixante-quatre danseurs, tous en noir et assis les uns à côté des autres face à un miroir, restent statiques.

« C’est une bonne idée. Pour tous ceux qui ont l’habitude de voler dans les grands magasins et comme ils sont fermés, autant faire de la choure-égraphie », lance Bignolas à la fin du reportage face à la chroniqueuse gênée en souriant mais l'air gêné par le dérapage raciste sur le plateau.

Sadek qui a d’ailleurs relayé la séquence sur les réseaux sociaux en y ajoutant un court message: « En faisant le montage, je suis en train de m’énerver tout seul parce que ça veut vraiment dire : au lieu d’aller voler dans les magasins parce qu’ils sont fermés, j’ai du temps pour aller faire de la choure-égraphie… (…) En tout cas, bien joué le malaise sur le plateau, magnifique, très bien placé, très bon timing… », s’est-il dit révolté...on le serait à moins.