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samedi 22 octobre 2022

La cour de cassation annule 6 M€ d'indemnités que C8 aurait dû verser à Ardisson.

La cour de cassation annule 6 M€ d'indemnités que C8 aurait dû verser à   Ardisson.

La Cour de cassation a annulé le dédommagement de 6 millions d'euros que C8 avait été condamnée à verser aux sociétés de Thierry Ardisson après l'arrêt soudain de son émission « Salut les Terriens » en 2019, selon une décision dont l'AFP a eu connaissance.

Dans cet arrêt daté du 19 octobre, la Cour de cassation saisie par C8, casse partiellement le précédent jugement en appel rendu il y a un an et renvoie l'affaire devant la cour d'appel qui devra se prononcer à nouveau sur ces montants. 

En substance, elle a considéré que la cour d'appel de Paris qui en septembre 2021 avait condamné C8 à verser 3.800.476 euros à Ardis la société de production de Thierry Ardisson et 2.293.657 euros à Télé Paris, le prestataire qui assurait le tournage des émissions et dont il détient près de la moitié des parts, avait abouti à de telles sommes sur la base d'un calcul erroné. 

Ardisson avait lancé son émission « Salut les Terriens ! »  sur Canal+ en 2006 avant de migrer sur C8 en 2016. L'émission avait été arrêtée en 2019, après le refus de l'animateur de fournir ses émissions pour deux fois moins cher.

La Cour n'a pas remis en cause le fait que les sociétés de Thierry Ardisson aient été victimes d'une « rupture brutale des relations commerciales » de la part de C8, chaîne du groupe Canal + mais seulement le montant du dédommagement.

 

«La responsabilité du groupe Canal+ dans mon éviction a été reconnue. (...), Aujourd'hui, ce n'est qu'une question d'évaluation des indemnités », a réagi Thierry Ardisson, interrogé par l'AFP qui a également sollicité C8 qui n'a pas souhaité faire de commentaires.

vendredi 21 octobre 2022

L’intrigant dirlo PS d’Ernotte qui veut la peau de Marie-Christine Saragosse son ex-patronne à FMM !

L’intrigant dirlo PS d’Ernotte qui veut la peau de Marie-Christine Saragosse son ex-patronne à FMM !

« Tu as réussi à te libérer, mon Arnaud » lançait l’ex-Orange à Arnaud Ngatcha dans un de ces webinaires mensuels – véritables cultes de la personnalité que cette dernière convoque chaque mois en présence visio de quelques membres de l’encadrement pour leur seriner que tout va bien et qu’elle en est fière – étonnée qu’avec ses nombreuses tâches (*), il ait réussi à participer à l'exercice !

Non mais, au secours !

 

Le dirlo d’Ernotte que quasiment personne ne croise à France Télés, ni dans les couloirs, ni dans son bureau au 6ème étage où la poussière a tendance à s’accumuler, ni au sortir du parking dans sa voiture de fonction…et pour cause, on ne peut pas être à la Ville et à la campagne…campagne municipale évidemment !

 

(*)


Il s’est pourtant pris une taule, celui qui se présentait comme "macroniste de centre gauche" avant de rejoindre les listes d’Hidalgo sévèrement défaite à la dernière élection présidentielle (1,74% des suffrages) et d’aller défier comme candidat PS la maire du 9ème arrondissement de Paris Delphine Bürkli (LREM, ex-LR)…ce qui n’a pas empêché la pote d’Ernotte de le nommer « Adjoint à la Maire de Paris en charge de l'Europe, des relations internationales et de la francophonie.

Voilà à présent que « le bras armé d’Ernotte » se déclare candidat à la présidence de France Médias Monde, désireux d’évincer la pédégère Marie-Christine Saragosse qui l’avait pourtant nommé "Conseiller éditorial auprès d’elle [c'est comme ça que se présentait l'intéressé sur son compte Facebook] dès 2015 lorsqu’elle était elle-même candidate à la présidence de France Télés.



 

Elle doit sûrement s’en mordre les doigts aujourd’hui.

 

Cet ex-collaborateur de Dominique Ambiel passé donc entre temps chez France Média Monde et recasé à France Télés depuis plus de 6 ans, grassement payé (*) plus de 100.000€/an comme le montre sa déclaration à la HATVP] par le contribuable français mais aussi parisien, veut donc devenir le premier pédégé PS adjoint d’Hidalgo et dirlo d’Ernotte, lâcheur des marcheurs et à La République en marche ce que la clé à molette est à la mayonnaise, de l’entreprise publique voix de la France dans le Monde !

 

Cela devrait plaire à Emmanuel Macron…confier l’entreprise publique de médias dédiés à l’International à ce genre de gus !

Si c’est bien un homme, selon nos informations qui devrait devenir PDG de FMM, il n’y a pas grand risque que ce soit l’intéressé qui a probablement lui-même rancardé La Lettre A sur sa candidature (¤)

(¤)


Aberrant…le ministre de la Justice adopte la propagande ernottienne !

Aberrant…le ministre de la Justice adopte la propagande ernottienne !

Pour sa première diffusion, "Justice en France" produit par France TV Presse (la soi-disant agence de presse totalement hors-cadre mise en place par France Télés) et Morgane Production, en collaboration avec le ministère de la Justice, n’a été suivi sur France 3, ce 19 octobre, que par 451.000 téléspectateurs pour 5,2% d’audience (selon Médiamétrie). 

C’est ce qui s’appelle un méga flop !

 

Cela n’a pas empêché le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti de se dire « ravi sur Twitter de l'audience de la nouvelle émission de France 3, "Justice en France" » !

 

"Malgré l'heure tardive [23 h à minuit, ndlr], vous étiez près de 500.000 pour 'Justice en France' sur France 3 !", a-t-il écrit, mentant au passage sur les chiffres, ajoutant quelques 50.000 téléspectateurs imaginaires comme c’est devenu une routine avec les propagandes permanentes de l’ex-Orange et de son ex-directeur de cabinet d’Ernotte.

 

Le garde des Sceaux qui s'était dit favorable, en 2020, à ce que "la justice soit désormais totalement filmée et diffusée", a choisi de fanfaronner alors que rien ne le justifiait mais surtout a choisi de changer la réalité des faits. Ce n’est effectivement qu’un programme télé qui est en cause mais le procédé est assez incroyable…




Canal + fondé à ne pas reprendre la diffusion des chaines du groupe TF1.

Canal + fondé à ne pas reprendre la diffusion des chaines du groupe TF1.

Ainsi a jugé la cour d’appel de Paris saisi par TF1 après une décision rendue en première instance le 22 septembre par le tribunal de commerce de Paris qui confirmait que faute d'accord financier pour le renouvellement de leur contrat,  Canal+ ayant cessé de diffuser début septembre les chaînes de TF1 sur tous ses canaux de distribution (box, appli myCANAL, TNT Sat) était dans son bon droit.

La cour d'appel de Paris a donc confirmé, ce jeudi que Canal+ n'était pas obligé de rétablir la diffusion des chaînes du groupe TF1 sur son offre satellite TNT Sat, selon un jugement dont l'AFP a eu connaissance.

Le tribunal de commerce comme la cour d'appel à présent, ont tous deux relevés que la loi n'imposait pas à Canal de distribuer le signal de TF1 sur TNT Sat, comme l'avait d'ailleurs reconnu le régulateur des médias, l'Arcom, au début du conflit.

Outre cette bataille judiciaire que se livrent les deux groupes – Canal+ assurant que TF1 était trop gourmand dans la renégociation du contrat, conclu fin 2018 après un conflit similaire et TF1 affirmant que c'est son rival qui n'a pas souhaité trouver d'accord – le fait est que dans certains territoires, le satellite reste seul moyen d

Enfin, la cour d'appel a condamné les six entités juridiques du groupe TF1 qui étaient allées en justice à verser chacune à Canal la somme de 4.500 euros au titre des frais de justice.

Alors que l'arrêt de la diffusion des chaînes du groupe TF1 par Canal+ a fait inévitablement chuter ses audiences  en septembre, l'ensemble de ses cinq chaînes a enregistré une part d'audience globale de 25,7%, contre 27,6% un an plus tôt et 26,8% en août, selon Médiamétrie – celui-ci va-t-il au bout du compte être contraint de signer une nouvelle convention pour limiter la casse ?

jeudi 20 octobre 2022

Le très ernottien Édouard Philippe vient de signer avec l’ex-Orange l’adaptation de son livre Dans l'ombre !

Le très ernottien Édouard Philippe vient de signer avec l’ex-Orange l’adaptation de son livre Dans l'ombre !

 

Sera-t-il président de la République en 2027 comme certains fidèles le croient ?

 

Rien n’est moins sûr ! La diffusion de la série en six épisodes qu’Ernotte vient de signer dont le tournage débutera en 2023, sera-t-elle l’étincelle qui allumera la mèche et le propulsera à l’Élysée ?  

 

Il n’y pense peut-être pas tous les jours en se rasant…et pour cause mais, il imagine probablement son destin tout tracé après le départ Emmanuel Macron avec l’infirmière TV à la Culture lorsque France Télés sera liquidé !!

Dans l'ombre publié dès 2011, « un thriller politique dans la veine de Baron Noir » claironnent l’intéressé, France Télés et que relaie une poignée de médias – rien que ça ! – il ne veut pas y rester visiblement.

Pour sa com’ rien de tel que la télé publique qui va commencer très prochainement les tournages dont il a co-écrit les scripts et les contribuables qui depuis la missive du Chef de l’État sur le gain de pouvoir dont ils vont disposer avec la suppression de la CAP (ex-redevance) ne mettrons plus directement la main à la poche mais n’y couperont pas avec le financement audiovisuel pris directement sur le budget de l'État .

Signée avec Gilles Boyer son ex-collaborateur et ami, devenu depuis député européen LaREM (faut bien crouter!), le feuilleton raconte l'ascension de César Casalonga, conseiller politique de l'ombre et excellent stratège, qui bosse pour Paul Francoeur, qui a la Présidence de la République en ligne de mire... 

Une pure fiction qui n’a rien à voir avec la choucroute élyséenne ! 

Quand le fils du nouveau directeur de Franceinfo: se plaignait sur sa chaine Russia Today des pratiques de l’Élysée !

Quand le fils du nouveau directeur de Franceinfo: se plaignait sur sa chaine Russia Today des pratiques de l’Élysée !

 

« Sur proposition de Laurent Guimier, directeur de l’information, Delphine Ernotte Cunci a nommé Erik Berg au poste de directeur de franceinfo » disait la communication de l’ex-Orange, ajoutant « Erik Berg qui était directeur régional de France 3 Hauts de France depuis décembre 2020, succédera ainsi à Sophie Guillin qui a été nommée le 29 août dernier directrice de ‘’Tempo’’, le projet de transformation de l’offre d’information du groupe France Télévisions ».


Voilà donc le monsieur nommé  par le tandem Guimier/Ernotte à la tête de  la chaine d'Info de  télé publique où plus personne ne se bouscule pour atterrir et qui avoue  traîner les pieds ("retour à la Capitale que j’effectue à pas lents, d’une démarche lourde, chaloupée, bovine") pour la rejoindre. La commission déontologie et les éventuels conflits d'intérêts, à France Télés c'est à géométrie variable !


Il n'a pas traîné, en tout cas comme l'écrit Le Canard enchaîné (µ), pour "commander à Erik Berg son fils, un documentaire sur les migrants de Calais pour une soirée spéciale sur France 3 Hauts-de-France 3 qui se tiendra en novembre."


C'est beaucoup plus facile et puis c'est l'État qui paie donc le contribuable...Un documentaire sur les migrants de Calais fait par un ex de Russia Today, ça doit envoyer du lourd !


L'État, il en avait justement été question, au moment où Russia Today n'était pas encore interdite en France...c'est justement le fils du nouveau patron de Franceinfo qui s'en plaignait. L'intéressé a eu beau faire un gros ménage sur le Net pour que ses publications n'y figurent plus, la toile est telle qu'il en reste toujours quelques chose.

"Aujourd’hui la presse était conviée à un briefing sur le déplacement d’Emmanuel Macron à Calais demain. Problème, malgré la présentation d’une carte de presse, les journalistes travaillant pour @RTenfrancais ne « sont pas journalistes ». Vive la liberté de la presse…— @KEVIN_RT (@KEVINBERG_RT)" tweetait RT le 15 janvier 2018. (*)

La chaine russe aujourd'hui interdite, celle où bossait donc le fils Berg, se payant même au passage le Chef de l'État : "Le président Macron, qui protège la baguette au lieu de la liberté de parole, ferait mieux de relire attentivement la Constitution de la France".

(*) 

Pas sûr que le président de la République trouve ce nouvel et énième parachutage ernottien très anecdotique voire drôle ! Il pourra toujours se divertir en regardant la série qu'Ernotte vient de signer avec l'ex-Premier ministre,  l'adaptation du  livre d'Edouard Philippe Dans l'ombre, thriller politique publié en 2011 que  France Télés va diffuser (dont le blog CGC Média reparlera)

(µ) 


"Nouveau patron de Franceinfo, arriver le 10 octobre, Erik Berg, dirigea précédemment France 3 Hauts-de-France qu’il a quitté le cœur gros, adressant ce drôle de messages à ses troupes nordistes: "Demain, direction Paris. Et au bout de la route, Franceinfo… Un retour à la Capitale que j’effectue à pas lents, d’une démarche lourde, chaloupée, bovine"

Son départ à pas lents n'a toutefois pas empêcher Erik Berg de commander un ultime documentaire sur les migrants de Calais pour une soirée spéciale sur France 3 Hauts-de-France, qui se tiendra en novembre

Un docu confié à un jeune réalisateur, un certain Kevin Berg, son fiston, lequel s’est associé pour l’occasion à une boîte de Prod, Kraken Films. 

Chaloupé, mais audacieux, il y avait du "bovin" à son pot de départ?"

mercredi 19 octobre 2022

Laurent Guimier directeur de l'Info sur Twitter et Linkedin !

Laurent Guimier directeur de l'Info sur Twitter et Linkedin !

Une fois n'est pas coutume, le blog CGC Média a décidé de publier un des message reçus régulièrement sur le site, cette fois-ci sous forme de questions.

Il ne s'agit pas, ici, du type de commentaires totalement bidons dont le blog CGC Média est destinataire mais qu'il ne publie bien évidemment jamais car venant toujours des mêmes toutous de l'infirmière TV qui dans leur propos "Anonymes" bien entendu, enchaînement systématiquement les mêmes puérilités et remuent la queue à la mondre caresse de leur maitresse.

Certes l'intéressé ne s'est manifesté ni sur Twitter, ni Linkedin depuis plus de deux semaines mais cette réaction qui, elle, porte un nom (que nous ne divulguerons pas bien sûr) est tout à fait légitime.

Deux questions, parfaitement dans le ton qui dans le contexte, interpellent évidemment tout un chacun, tant la télé d'Emmanuel Macron fait honte aux contribuables.

"Bonjour,

Merci pour vos articles bien détaillés. En revanche, je ne comprends pas comment Laurent Guimier qui n’est plus directeur de l’info garde  son profil Twitter et LinkedIn comme s’il était toujours à ce poste ?!

D’ailleurs quel est sa fonction maintenant ?"










Les contribuables français n'en peuvent plus de ce petit monde de l'entre-soi qui règne à France Télés.

Les contribuables français n'en peuvent plus de ce petit monde de l'entre-soi qui règne à France Télés. 

C’est encore Le Canard enchaîné qui révèle les petits arrangements entre amis et parfois en famille dont France Télévisions les a habitués jusqu’à la nausée. 

Le nouveau et énième patron de Franceinfo: qui traîne les pieds pour prendre son poste, a signé avec Kraken Films un documentaire dont il est fier...son propre fils! Dire que l'ex-Orange imposait aux uns et autres de déclarer tout conflit d'intérêt.



mardi 18 octobre 2022

France Médias Monde: La pétition contre un 3ème mandat de sa pédégère.

France Médias Monde:   La pétition contre un 3ème mandat de sa pédégère. 

Dans un texte explicatif de quelques lignes (*) qu’un journaliste visiblement de France Médias Monde  qui se déclare « engagé », s’apprête à envoyer la  pétition au capitaine de l’Arcom enterprise une fois les signatures obtenues, ce dernier appelant à dire « NON  à un 3ème mandat consécutif pour les dirigeants de l'audiovisuel public »

Comme le blog CGC Média l’écrivait, il y a peu, « La saisine de la Cour des comptes, vendredi 14 octobre un peu avant 16h, sur les conditions d'attribution par FMM de divers marchés publics, en violation des règles de commande publique passés par une entreprise d'État »  qui devrait déboucher rapidement sur le dépôt d’une plainte après les nombreuses révélations de « Mr T » ce haut cadre du groupe (histoire de régler une situation personnelle qui lui pèse!), exclurait de toute façon l’hypothèse.

 

Comme l’écrivait le 28 septembre dernier, Amira Soltane pour Ecran Libre « La candidature de Marie-Christine Saragosse à un troisième mandat comme P-DG de France Médias Monde, suscite un grand étonnement dans le milieu du paysage audiovisuel français » [ (¤) chacun se souvient de sa lettre aux salariés à pie nommée pour dire qu'elle était candidate à la présidence de France Télés et tenter de la démentir quelques temps après, ndlr], avant d‘ajouter « La présidence de France Médias Monde sera désignée au plus tard le 23 janvier par l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel, pour un mandat de cinq ans. Depuis une loi de 2013 sur l'indépendance de l'audiovisuel public, c'est à l'Arcom (autrefois nommé CSA), et non plus au président de la République, que revient la tâche de nommer les présidents de France Télévisions, Radio France et France Médias Monde.

La liste des candidatures pour la présidence de France Médias Monde sera rendue publique le 27 octobre prochain pour des auditions qui démarreront le 14 novembre par l'Arcom qui rappelait récemment que "France 24 s'adresse à 482 millions de foyers fin 2021 (+37% par rapport à 2017) et que RFI et MCD disposent respectivement de 152 et 28 relais FM à travers le monde. Le budget de France Médias Monde pour 2022 était d'environ 254 millions d'euros"».

 

La dernière sortie de la pédégère dans la presse, il y a un mois environ, après la suppression de la CAP (ex-redevance qui représente à peu près 3,7 milliards d’euros, soit 90% du budget des médias audiovisuels publics) désormais pris en charge par les caisses de l’État, qui n’a pas été du goût de tous – loin s’en faut – ne plaide pas en sa faveur.


Marie-Christine Saragosse déclarait, en effet :  « Un média financé par des recettes affectées est en général qualifié de média indépendant de service public ; un média financé sur le budget de l’État est en général qualifié de média gouvernemental (…) la budgétisation porte en elle le germe du doute, on le voit en Allemagne ».

  

Le PDG qui sera nommé – c’est, selon nos informations, un homme qui devrait la remplacer – aura fort à faire, à commencer dans un tout premier temps par le recours incontrôlé, outrancier et chaotique à toutes ces boites de prestations dont la plupart font leur beurre sur le dos du contribuable vache à lait.

 

Découvrez ci-après le texte de la pétition :  

 

« Il y a plus de 10 ans, François Hollande avait pris la décision de nommer Marie-Christine Saragosse à la présidence de l’Audiovisuel extérieur de la France, qui porte aujourd’hui le nom de France Médias Monde, société regroupant France 24, RFI et Monte Carlo Doualiya.


Madame Saragosse vient d’annoncer son intention de briguer un 3ème mandat pour rester 5 ans de plus à la tête de France Médias Monde. Une candidature qui interroge au sein même de l'entreprise où de nombreux salariés aspirent au changement et un nouveau souffle. il y a moins d'un an, les rédactions de France 24 et RFI ont adopté à une large majorité deux motions de défiance contre leurs directions.

A France Médias Monde ou ailleurs, nous sommes fermement opposés à trois mandats consécutifs pour les dirigeants de notre service public audiovisuel.


A l’heure même où l’audiovisuel public est appelé à se transformer, les règles de nomination des patrons des médias publics doivent aussi évoluer pour restreindre la possibilité pour les présidents sortants d’enchaîner plus de deux mandats consécutifs.


Le renouveau étant un axe fort de la vie publique dans une démocratie, les médias de service public doivent être, dans leurs programmes ainsi que dans leur mode de fonctionnement, le reflet du pluralisme et des valeurs démocratiques dans notre pays. » 


(¤) 




lundi 17 octobre 2022

Les oreilles de Laurent Guimier ont largement sifflé vendredi dernier.

Les oreilles de Laurent Guimier qui explicitait ses projets, il y a tout juste un mois dans Le Parisien, ont largement sifflé vendredi dernier.

Vendredi dernier (14/10) le bureau de la SDJ de France 2 avait demandé à rencontrer la nouvelle direction de l’Information, après les nominations d’Alexandre Kara au poste de Directeur de l’Information nationale et de Nathalie Saint-Cricq à celui de  « coordinatrice en charge des évolutions éditoriales de l’Information » (intitulé de poste inédit qui a nécessité des éclaircissements d’emblée sur son rôle au sein de la nouvelle direction de l’Information.

« Je ne me suis pas portée candidate mais à la demande d’Alexandre Kara et de Delphine Ernotte, je souhaitais travailler sur les contenus, sur les sujets qu’il peut y avoir au 20 heures ou pas, la nature, l’ordonnancement de ces sujets. Pas que pour le 20 heures d’ailleurs. J’ai la volonté d’anticiper les choses qui peuvent clocher, les invités qu’on peut retrouver 15 fois dans la même journée, ou des choses qui pourraient dysfonctionner (…), mais pas de reprise en main. » a tenu à préciser cette dernière, au début de cette rencontre qui a duré un peu plus d’une heure.

Alexandre Kara annonçant d’entrée de jeu que Michel Dumoret restait directeur de la Rédaction a, pour sa part, indiqué « Nous ne ferons pas de journalisme de la demande, nous allons rester dans l’offre. » détaillant sa vision de ce secteur qu’il a en charge « J’assume ces responsabilités. Mais pas d’autoritarisme. Les éditions, elles ont des patrons, et les patrons, ce sont les Directeurs adjoints de la rédaction et moi-même. On peut accepter une certaine largesse éditoriale, il n’y a pas qu’un seul conducteur, qu’une ouverture… En revanche, il y a des choses évidentes. Je ne suis pas là pour expliquer aux gens comment faire un journal mais l’actualité s’impose à nous à certains moments et ça, les éditions doivent l’entendre. »

Le projet « Tempo" actant la suppression des éditions nationales de France 3, n’est pas négociable !

« La question n’est pas en jeu, il y a la suppression des éditions nationales de France 3, mais elle doit s’accompagner d’une montée en puissance des éditions régionales. Je précise d’ailleurs que tout mouvement de personnel se fera sur la base du volontariat, je ne peux pas être plus clair » a-t-il affirmé, ajoutant « Aujourd’hui, mon objectif est de faire de “Tempo“ un projet positif : c’est à dire réfléchir à comment on le fait au mieux pour toutes les personnes concernées, comment on en fait une chance éditoriale, comment ça nous permet de réfléchir à nos identités et à notre maillage collectif. » 

Qu’aurait-il pu dire d’autre ?

Si personnellement et même affectivement, il avoue que « De prime abord, j’ai pu être choqué par ce choix.  Ça a été quelque chose qui m’a interpellé, il n’y a aucun doute là-dessus », il explique « c’est parce que j’ai travaillé dessus que j’ai modifié mon appréciation ».

Et de tenter de rassurer chacun – ce que Mayerfeld à la DRH priée selon nos infos de tailler dans le gras, n’a pas su faire jusqu’à en tomber malade !   « Je veux transformer ce plan qui, pour certains, a pu apparaître comme un plan d’économies ou un plan ETP, en une chance éditoriale, organisationnelle positive. Si j’ai embrassé “Tempo“, c’est que je crois qu’il peut en sortir de bonnes choses, sinon je ne le ferais pas.

Tout changement d’une organisation provoque cela, et c’est normal. J’en ai bien conscience. Aujourd’hui, on a des contraintes. Il faut qu’on soit capable de transformer ces contraintes en chances. Je pense que si on le fait bien, on peut préserver les équipes, préserver les gens, et on s’en occupera au cas par cas. »

Un récit – puisqu’aujourd’hui, il est de bon ton de parler de récit – qui ne convainc probablement personne tant « chat échaudé craint l’eau froide » !

dimanche 16 octobre 2022

France Télés et le retour des transferts : Combien seront lourdés au bout du compte ?

France Télés et le retour des transferts : Combien seront lourdés au bout du compte ?

Comme l’a écrit le blog CGC Média à de nombreuses reprises, dernière en date le 26 février dernier, l’ex-Orange et son ex-dircab qui « Après la version 1 de TEPI totalement hors la loi que le SNPCA-CGC ne cesse de dénoncer et combattre malgré le pipeau de la direction qui raconte toujours que « les salariés pourront choisir mais que la production de ces émissions sera bien transférée » mais  reprend le vidage de l’entreprise avec l’externalisation programmée des personnels (en imaginant passer à un TEPI 2)

 

La propagande interne se poursuit voire s’amplifie, à la façon ou des tchats bidons avec les salariés ou encore des webinaires que l’infirmière TV organise mensuellement avec quelques 200 cadres  pour leur raconter que tout va bien « les finances, les audiences, l’ambiance, etc…tout est au beau fixe et FTV n’enregistrerait que des succès »

La technique pathétique et grotesque est l’application systématique de la méthode Coué…Il suffit de lire les quelques lignes pour essayer d’abuser les salariés qu’elle entend déplacer :

« France.tv studio est ainsi à l’origine de nombreux nouveaux programmes à succès dans le domaine de la fiction (Alex Hugo, Un Si Grand Soleil, Sophie Cross, etc.), du documentaire (Dans Les Yeux d’Olivier, Le Monde de Jamy, Les affaires Sensibles, etc.), mais aussi du magazine et du flux, avec le développement de nouveaux formats aussi bien pour les offres linéaires que non linéaires de france.tv (nouvelle formule de Télématin, programmes LUMNI pendant le confinement, Culture BOX l’émission, C’est Toujours Pas Sorcier, Le Goût Des Rencontres, la fête de la musique, l’Eurovision, Sexy Soucis, notamment). »

Consternant et mensonger

Le reste sur « La description de l’organisation en place au sein de france.tv des émissions dites "en gestion directe"» est du même tonneau et ne suit qu’une logique, imaginer faire gober à l’État que la masse salariale baisserait et que la réduction des effectifs se poursuivrait…Tu parles Charles !

Extrait

« La direction des programmes, à travers son unité dédiée au genre concerné effectue la commande du programme et sa validation tout au long du processus de production, dans le respect du projet éditorial. Les équipes de ces émissions (équipes éditoriales) proposent à leur unité de rattachement le contenu pour chaque émission (thème, sujets, invités, etc.) et mettent en œuvre la réalisation du contenu éditorial (sujets, plateaux…) jusqu’à leur livraison ou enregistrement. La validation finale par l’unité de programme du sujet/plateau produit en interne déclenche le PAD (Prêt à Diffuser). [Tout ce charabia pour ne rien dire ! ndlr]

à L’unité de programmes valide ainsi le contenu des émissions en amont de la fabrication puis à la livraison, comme pour toute émission produite par un producteur extérieur.

Tout au long du processus éditorial, les équipes de production (administrateur.trice, chargé.e de production, adjoint.e.s d’administrateur.trice.s, adjoint.e.s de production) organisent, dans le cadre budgétaire défini en amont, la production de l’émission du projet jusqu’à la livraison : établissement du devis, réservation des moyens techniques et humains et organisation logistique des tournages ou enregistrements (moyens techniques qui peuvent être externes ou internes à france.tv via le recours à la Fabrique), acquisition des images d’archives, relations avec les ayants-droits, planification de la post-production et de la livraison.

L’activité de production en gestion directe des émissions regroupe ainsi l’ensemble des activités et des équipes qui participent à leur conception et au suivi budgétaire et organisationnel des émissions, jusqu’à leur réalisation complète. Le dimensionnement des équipes dédiées à la production d’une émission dépend étroitement du contenu de l’émission et de son format.

Peuvent ainsi faire partie des équipes, pour la réalisation du contenu, coté éditorial : des rédacteur.trice.s en chef, rédacteur.trice.s adjoint.e.s, assistant.e.s de rédaction, journalistes, reporters, enquêteur.trice.s, responsables d’édition, documentalistes, chargé.e.s d’édition numérique, réalisateurs.trices., présentateur.trice.s, chroniqueurs.euses, animateurs.trices, coordinateurs.trices, collaborateurs.trices artistiques, etc.

Le suivi budgétaire et organisationnel est assuré par les administrateur.trice.s et/ou adjoint.e.s, chargé.e.s de production, adjoint.e.s de production, etc... »

Le ridicule ne tuant plus, FTV embraie sur « L’organisation opérationnelle cible, avec france.tv studio »

« La Direction des programmes de france.tv, à travers son unité dédiée au genre concerné, effectue la commande du programme auprès de france.tv studio et valide les différentes étapes de développement et de production, tels que prévus contractuellement (choix puis écriture du sujet, choix des intervenants le cas échéant, visionnage avant mixage, PAD).

Les équipes éditoriales de france.tv et france.tv studio travaillent ensemble pour proposer à l’unité de programme Magazines le contenu pour chaque émission (thème, sujets, invités, etc.) et mettent en œuvre la réalisation du contenu éditorial (sujets, plateaux…) jusqu’à leur livraison ou enregistrement. 

à Ainsi les équipes éditoriales de france.tv et france.tv studio sont-elles amenées à travailler ensemble, tout en restant chacune sous la responsabilité de leur hiérarchie respective, dans le cadre fixé par leur contrat de travail. Les équipes de france.tv sont ainsi pilotées :

• Pour Thalassa, Faut pas rêver, Des racines et des ailes, par l’unité Magazines, sous la supervision de la direction des programmes ;

• Pour des chiffres et des lettres, par l’unité Jeux et divertissements, sous la supervision de la direction des programmes.

Les équipes de france.tv studio sont, quant à elles, sous la responsabilité de la direction déléguée du pôle flux/événements, en lien avec le conseiller stratégie éditoriale sur les questions éditoriales. L’unité de programmes valide ainsi le contenu des émissions en amont de la fabrication puis à la livraison, comme elle le fait pour toute émission produite par un producteur extérieur.

Tout au long de ce processus éditorial, les équipes de production de france.tv studio, qui a le rôle de producteur exécutif, organisent, dans le cadre budgétaire défini en amont, la production de l’émission, du projet jusqu’à la livraison : établissement du devis, réservation des moyens techniques et humains et organisation logistique des tournages ou enregistrements (moyens techniques qui peuvent être externes ou internes à france.tv via le recours à la Fabrique), acquisition des images d’archives, relations avec les ayants-droits, planification de la post-production et de la livraison.

En parallèle, l’unité de production de france.tv assure les différentes opérations du process d’engagement de programme et de suivi (mandat, alimentation des outils Oscar et Ariane, suivi budgétaire et contractuel, validation générique, suivi livraison et PAD) comme pour tout programme fourni par un producteur extérieur.

Les équipes permanentes affectées jusqu’ici à la gestion directe des émissions continueront à se consacrer à ces différentes activités pour l’émission en question tout en gérant en direct les émissions encore produites en interne, s’agissant d’une unité de production commune… »

Que des foutaises d’ouverture de portes ouvertes !

Des dizaines et des dizaines de pages pour faire croire que la loi fait obligation à France Télés de fabriquer, réaliser et diffuser des programmes permettrait d’envoyer des personnels vers des SASU (entités où pour l’employeur tout est permis) qui lorsque l’émission sera arrêtée, se retrouveront dehors avec une main devant une main derrière.

Il suffit pour s’en convaincre de constater comment a supprimé Des chiffres et des lettres du lundi au vendredi et viré manu militari, Bertrand Renard et Arielle Boulin-Prat que le blog CGC Média dénonçait dans on article : « Les méthodes à vomir de France Télés ! »