Le feu allumé à Réunion La 1ère par le tandem Gengoul/Ernotte pourrait bien s’étendre rapidement.
Le 30 juin dernier dans un article
intitulé « Deux Stéphanie pour le poste de Directeur Régional de
Réunion La 1ère…à moins que ! », le blog CGC
Media révélait la nomination de Frédéric AYANGMA comme directeur régional de
Réunion La 1ère.
Cette nomination Gengoulo-ernottienne
fait déjà couler beaucoup d’encre.
Le site « Zinfos974 » sous la plume
de Pierrot Dupuy son fondateur, n’y va pas avec le dos de la cuiller dans l’article
intitulé « Réunion
La 1ère : Le successeur de Gora Patel arrive avec des casseroles accrochées à
ses valises »
Extrait
« Gora
Patel a fait l'unanimité pour son professionnalisme et sa gentillesse à la tête
de la station de Réunion La 1ère. Pendant les trois ans de sa direction, non
seulement l'ambiance à l'intérieur de la station s'est apaisée mais les
chiffres d'audience se sont nettement améliorés.
Pas sûr
que l'ambiance soit aussi bonne avec son successeur, Frédéric Ayangma, qui
arrive à son poste à La Réunion avec quelques dossiers à son passif : une condamnation de la
station de RFO dont il était directeur en Guyane en 2010/11 pour harcèlement
moral après qu'il avait tenté de muter une rédactrice en chef qui se plaignait
de harcèlement.
Quant à
son passage à la direction de la station de Martinique, il a été marqué en 2009
par une grève très dure qui a duré deux mois et par une grève de la faim d'une
autre journaliste...
La direction de Réunion La 1ère s'est bien gardée de révéler le
passé pour le moins tumultueux de Frédéric Ayangma dans la biographie
officielle qu'elle a transmise à la presse et que nos confrères se sont
empressés de reproduire.
C'est en
consultant la presse en ligne antillaise que nous avons découvert plusieurs
événements qu'on comprend que la station locale ait préféré cacher aux
Réunionnais.
Nommé en mai 2006 directeur régional de RFO
Martinique, Frédéric Ayangma avait été obligé de quitter son poste en 2009
après une grève très dure qui avait duré deux mois et avait été accompagnée de
fortes tensions.
Selon Bondamanjak, "durant la grève
générale, deux clans se sont affrontés entre les grévistes, minoritaires, et
les non-grévistes, majoritaires. Les tensions ne se sont pas apaisées depuis.
D’ailleurs, la journaliste Lisa David a entamé hier (NDLR : le 25 mars 2009) une nouvelle grève de la faim
dans la cour de la station pour contester une demande d’explication qui lui a
été adressée pour un JT de 13h qui n’a pas eu lieu la semaine dernière".
En
consultant d'autres sources en ligne, on apprend que la direction l'aurait
accusée d'avoir "saboté" le journal télévisé.
Le
conflit a dû être très violent car, dans l'article de Bondamanjak, on apprend que Fred Ayangma a même fait "un malaise dans la cour de la
station de Clairière. Il a été évacué par le SAMU. Un malaise consécutif aux
tensions qui règnent à RFO depuis deux mois".
France
Télévisions condamnée pour harcèlement moral et manquement à son obligation de
sécurité de résultat
Une fois
parti de Martinique, Frédéric Ayangma a atterri à la direction de la station de
RFO Guyane en août 2009. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le pire
était à venir.
C'est un article du Canard enchaîné qui a révélé l'affaire en
juillet 2014, faits qui ont ensuite été racontés en détails dans des termes
identiques par les sites Montray Kréyol et Free Pawol, reprenant des informations de Guyaweb…
et ça
continue sur le site où chacun pourra retrouver l’intégralité de l’article en
question.
(*)
Extrait: Un an après la fin de France Ô, quelle place pour les Outre-mer sur France
Télévisions ?
Voilà un an que France Ô a tiré le rideau, sur décision du gouvernement.
France Télévisions avait alors promis de déployer les programmes ultramarins
sur l'ensemble de ses antennes. Bilan.
« On a beaucoup de regrets. » Un an après sa fermeture, France Ô compte
toujours ses orphelins, comme Tony Rebus, président de l'association des auditeurs
et téléspectateurs des Outre-mer (Aatom). « Certes, la chaîne avait une
faible audience [0,4 % en 2019, ndlr], mais elle nous assurait un niveau de
visibilité. C'était une vitrine des Outre-mer, et une source de production de
reportages et de documentaires », regrette celui qui a vu France 4
sauvée, mais France Ô enterrée.
C'était le 23 août 2020 : la chaîne créée quinze ans plus tôt pour couvrir
tous les territoires ultramarins (1) tirait sa révérence au son d'un ultime
spectacle d'artistes... Et d'un concert de promesses. « Tous nos concitoyens
auront une meilleure visibilité de ce qui se passe dans ces territoires »,
promettait Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, assurant que les
programmes ultramarins trouveraient leur place sur toutes les autres antennes
du groupe audiovisuel public.
Le groupe signait alors vingt-cinq engagements dans un « pacte de
visibilité des Outre-mer », intégré depuis à son cahier des charges. Parmi ces
engagements ? La diffusion d'un programme par mois en prime time (sur France 2,
France 3 ou France 5), plus de reportages dans les JT, ou un programme
quotidien sur France 3. Un comité de suivi est même constitué. Mais, deux
ans après la signature de ce pacte, le contrat est-il rempli ?....
L'intégralité de l'article à retrouver sur le site du magazine télé.