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samedi 14 décembre 2024

Les dernières jérémiades de FMM font bondir « Mr T »…

Les dernières jérémiades de FMM font bondir « Mr T »

Il n’aura pas fallu attendre bien longtemps après la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre pour avoir de nouvelles de « Mr T »…Notre gorge profonde ironise tout d’abord sur la proximité qui existe entre Marie-Christine Saragosse et Jean-Louis-Bourlange ex-président de la commission des affaires étrangère de l’AN proche parmi les proches de François Bayrou.  

« C’est bon, la gabegie à FMM va pouvoir continuer » lance-t-il. France Média Monde devrait récupérer très vite 5M€ pris sur FTV par décision du Sénat après avoir entonné les mêmes chansons qu’Ernotte sur « la conjoncture délicate, marquée par des incertitudes persistantes, tant sur les plans politique, économique que budgétaire » 

« Si la pérennisation du mode de financement de FMM, adossé à une fraction dédiée de la  TVA, a été formellement entérinée par le vote de l’Assemblée nationale du 20 novembre 2024, cela ne résout pas la question cruciale du niveau des ressources allouées » a ajouté le group e public, fustigeant la non tenue de certains engagements, à commencer par ceux du COM 2024-2028 (qui n’ont donc plus lieu d’être ) estimant que les efforts auraient  déjà été faits !m  «Le résultat opérationnel atteignant 5 M€, contre 2,8 M€ prévus sur l’ensemble de la période du COM, tandis que la masse salariale se révélait inférieure de 3,2 M€ aux objectifs définis pour l’année 2023. » se lamente FMM. 

C’est apparemment cette dernière phrase qui a rendu fou notre inlassable bavard.  « C’est tromper son monde » s’emporte-t-il«  On dirait du Ernotte dans le texte ! Fraiure gober aux parlementaires qu’on réduirait la masse salariale d’un côté alors que de l’autre, il n’y a jamais eu autant de prestataires » peste notre homme qui finit par péter   un plomb « C’est dingue…et FMM continue de raconter aux parlementaires que la dépendance accrue à la sous-traitance limiterait sa capacité à mener de manière  souveraine les projets indispensables à son développement » !

D’ailleurs il suffit de lire le 3ème paragraphe du dernier comte rendu du CSE FMM intitulé « Une DTSI en difficulté structurelle » pour le constater et voir comment le groupe public se plaint de ne pas avoir assez de monde pour remplir ses missions !

« Pilier des transformations de France Médias Monde, la Direction Technique et des  Systèmes d’Information se trouve aujourd’hui confrontée à des défis structurels majeurs, qui limitent sa capacité à accompagner les indispensables évolutions de l’entreprise

Les sous-effectifs chroniques, amplifiés par des retards de recrutement et des postes vacants dans des secteurs clés, alourdissent la charge de travail des équipes en place et  ralentissent la mise en œuvre des projets techniques prioritaires.  

À ces difficultés s’ajoute des difficultés persistantes à attirer des profils hautement  qualifiés dans des domaines où les compétences sont particulièrement rares.

Cette  situation s’explique en partie par des niveaux de rémunération chez FMM inférieurs aux standards du marché, ce qui freine le recrutement dans des secteurs cruciaux tels que l’administration des réseaux et l’ingénierie, où la concurrence, notamment avec  le secteur privé, demeure vive. 

Pour pallier ces manques, FMM a été contrainte d’externaliser une partie de ses  activités, ce qui fragilise davantage son autonomie technique et génère des surcoûts. 

Cette dépendance accrue à la sous-traitance limite sa capacité à mener de manière  souveraine les projets indispensables à son développement. 

Par ailleurs, plusieurs infrastructures vieillissantes dépassent largement leur durée de vie opérationnelle, ce qui engendre des coûts de maintenance croissants et expose  FMM à des risques critiques pour la continuité de ses antennes.  [Après des commandes passées chaque année pour beaucoup d’entre eux - hors les règles -  comme ces énièmes serveurs en leasing malgré le véto de Bercy et de la rue de Vallois :« Pour pallier de soi-disant défaillances au niveau d’un système de stockage de l’entreprise publique et alors que les Tutelles avaient mis leur véto à un nouvel achat »ndlr]

Ah ! il est colère notre « Mr T » « Et vous connaissez la dernière » s’étrangle-t-il « Il paraît même que la boîte négocierait le montant du chèque pour hâter le retour de celui quitté le secteur comme l’entreprise afin de monter TFA sa propre boîte »…et de conclure « moi aussi s’ils veulent, ils n’ont qu’à me filer du fric pour que je reprenne du service !!! »  

 

vendredi 13 décembre 2024

A France Télés certains se sont frottés les mains un peu trop vite, pensant à la nomination d'un autre Premier ministre.

A France Télés certains se sont frottés les mains un peu trop vite, pensant à la nomination d'un autre Premier ministre.

Hier soir, le blog CGC Média était destinataire de plusieurs messages donnant Roland Lescure Premier ministre. Pour autant, avait éviter d'écrire sur le sujet, n'étant pas vraiment certain de la rumeur colportée par quelques-uns prenant surement leurs désirs pour des réalités.  

Au siège de la maison Jean-Pierre Elkabbach, une poignée de "sachants" se frottait déjà les mains avec l'arrivée à Matignon du frère de celui qui sévit a presque 80 ans sur l'une des antennes de France Télés.

"Ça y est on a touché le gros lot" lançait un de ces apparatchiks ernottiens qui serait soi-disant dans le secret des Dieux (ou plutôt Dieu au piédestal bien branlant) et ajoutait "on va pouvoir faire passer tous les messages et continuer de communiquer tous azimuts sur l'équilibre des comptes qu'on leur sert depuis 10 ans ! "

Seulement voila, le président de la République allait, juste après midi, nommer François Bayrou Premier ministre et faire retomber très vite l'empressement bien imprudent de quelques-uns.

"Bah! de toute façon Bayrou va être contraint de renommer Dati à la Culture" affirmait ensuite cet autre, se consolant comme il pouvait tout en expliquant "Rachida a suffisamment de cartes en main pour faire passer la fusion que prône Delphine".

Ben voyons !!  Alors si tout va le mieux, que tout est calé pour faire comme si des renvois en Correctionnelle et/ou des procédures judiciaires en cours n'avaient aucun effet, personne ne s'étonnera en 2027 de ce qui pourrait advenir.  Consternant

La direction du pôle outre-mer de France Télévisions essuie une motion de défiance au Siège de Malakoff.

La direction du pôle outre-mer de France Télévisions essuie une motion de défiance au Siège de Malakoff.

Depuis plusieurs jours, le blog Cgc média, enchaîne les articles sur la chienlit qui règne au pôle outremer de France Télévisions. 

Il semble bien que le vendredi 13 ne soit pas un jour de chance pour le tandem Gengoul/Corteel contre qui Ies personnels concernés du futur directeur de la rédaction de Malakoff à partir de janvier, a fait l’objet d’une motion de défiance adoptée à la majorité des votants (*)

(*)

Soit dit en passant, les manœuvres de la direction pour essayer de faire pression sur les votants n’ont donc pas abouti.




jeudi 12 décembre 2024

Nouvelle soirée sinistrée sur France 2 (avec l'omnipotent et omniprésent Mediawan + le JT 20H)

Nouvelle soirée sinistrée sur France 2 (avec l'omnipotent et omniprésent Mediawan + le JT 20H)

Hier, mercredi 11 décembre France 2 s'est pris deux nouvelles taules avec un JT de 20H au raz des pâquerettes et une audience à 17,8% seulement pour 3,6 millions de curieux lorsque celui de TF1 réunissait 5,4 millions de téléspectateurs, soit un score de  26,3%

Juste après en Prime, "Ça c’est Paris" la série produite par une filiale de - allez devinez qui ?! - Mediawan évidement ou pour être plus précis "Mon voisin productions" (*) parmi la la presque trentaine que compte le groupe de Pierre-Étienne Capton (27 au total dénombrées par La Lettre) propriété du  redoutable fonds américain KKR, se tapait un nouveau bide avec 7,8% de personnes devant leur petit écran. (¤)

(*) 


(¤) Pour info :

Premier épisode: 12 % de PDA
Deuxième épisode : 11,2 % de PDA
Le 2 épisodes suivants :  8,4% de PDA
et donc les deux derniers : 7,8% de PDA


A Polynésie la 1ère, la récente nomination d’une journaliste "non-bilingue" à un poste de responsable d’édition devant pourtant avoir « des notions de reo maohi » et chapeauter les 3 médias (télé, radio et web) pose vraiment question au sein d’une partie de la rédaction.

Ça craque de partout à France Télés particulièrement dans le pôle Outremer.

Décidemment les décisions prises par Sylve Gengoul ont le don de susciter la colère. Le récent « Studio des Outremers » dont la campagne confiée à l’extérieur comme de coutume a coûté bonbon, a remonté le 8ème étage du siège comme jamais qui a visiblement stoppé l’initiative perso.

Le récent parachutage Gengoulo/Corteelien de Jean-Claude Samyde au poste de la directeur de la rédaction au siège du pôle Outremer de France Télévisions à  Malakoff, a fait l’effet d’une bombe dont la déflagration continue de faire des dégâts.

En Polynésie, c’est la même chanson. A Polynésie la 1ère, la récente nomination d’une journaliste "non-bilingue" à un poste de responsable d’édition devant pourtant avoir « des notions de reo maohi » et chapeauter les 3 médias (télé, radio et web) pose vraiment question au sein d’une partie de la rédaction.

Voici le texte du tract publié par la CGC sur place « De qui se moque-t-on à Polynésie La 1ère ? »

Imaginez que votre direction régionale décide de recruter un(e) responsable d’édition capable de chapeauter les 3 médias (télé, radio et web) et de surcroît qui soit bilingue (français - tahitien) ou du moins qui comprenne le tahitien (avoir des « notions de reo maohi » comme précisé dans la fiche de poste), puisque la rédaction de Polynésie La 1ère a cette particularité de diffuser chaque soir et depuis des décennies 2 journaux télévisés en langues tahitienne et française

Début octobre, plusieurs candidat(e)s bilingues ou non (et même de Métropole) ont alors postulé, celles et ceux qui maîtrisent au moins 2 médias sur 3, et rarement les 3. C’est le cas d’une collègue, présentatrice depuis quelques années, qui selon les dires avait « toutes les qualités » requises. Un peu trop même, ce qui n’a semble-t-il pas été du goût de quelques syndicats, dont le sien, qui lui ont reproché, entre autres, sa trop grande proximité avec la DCI ou directrice des contenus informatifs, nouvelle fonction de l’ancienne rédactrice en chef suite à la réforme des rédactions des outre-mer du début d’année. 

Des syndicats qui ont mis en avant leur propre candidate, une journaliste radio comprenant à peine le tahitien, le prononçant mal, donc ne maîtrisant pas cette langue, et n’ayant que très peu d’expérience en télé. Les syndicats en question ont fait alors circuler une pétition au sein de la rédaction pour faire pression sur la DCI et la direction régionale afin que leur candidate soit retenue.

De quoi choquer des candidat(e)s bilingues et conduire à d’énormes tensions au sein de notre petite rédaction.

En effet les bruits de couloir pronostiquaient qu’ « à 98% » le poste de responsable d’édition devait revenir à celle qui a « toutes les qualités ».

Au final, et à la stupeur d’une partie de la rédaction de Polynésie La 1ère, c’est la candidate qui n’a que quelques notions de reo maohi qui a été retenue ! « Ça y est, la paix est revenue », a-t-on pu entendre parmi les membres actifs de son syndicat le lundi 2 décembre, jour de l’annonce des nominations par la DCI, elle-même bilingue, accompagnée par le directeur régional. 

Que penser de cette paix « achetée » destinée à calmer les tensions (surtout pas de grève en Polynésie !) au détriment du bon sens et de la qualité professionnelle ?

Ainsi comment la candidate retenue, qui prétend avoir des notions de reo maohi, c'est-à-dire qui doit comprendre a minima le tahitien (sans pour autant le parler), fera en télé pour découper des ITW en tahitien, vérifier que le commentaire du présentateur en tahitien soit en rapport avec les images d'un Off ou contrôler un sujet en tahitien si elle ne maîtrise ni la langue concernée ni le montage télé ? 

Idem en radio : comment fera-t-elle pour découper des ITW en tahitien quand il s’agira de superviser des sujets complexes de politique, d'économie ou de justice puis d’écrire les lancements adéquats ? Faudra-t-il qu’un(e) autre journaliste bilingue fasse son travail en plus du sien (ce qui est le cas jusqu’à présent) ? Où est la logique ?

Autant de questions que la DCI et le directeur régional n’ont pas voulu se poser pour préserver le calme dans la rédaction et peut-être d’autres objectifs de carrière.

Une direction régionale et une DCI qui ont surtout réussi à démontrer le peu de considération qu’elles portent finalement à la langue tahitienne, aux langues polynésiennes en général, en choisissant une journaliste non-bilingue qui aura sans doute bien du mal à comprendre et faire modifier des sujets télé et radio en tahitien sans l’aide justement d’un(e) bilingue. Visiblement, ce n’est pas grave, pourvu qu’il y ait la paix sociale et que cela ne remonte pas jusqu’à Paris.

Récemment, la Direction a retiré le titre de référent en tahitien à un journaliste bilingue qui est pourtant membre de l’Académie tahitienne (le pendant de l’Académie française, toutes proportions gardées), ce dernier ayant dû faire la grève de la faim. Lamentable !

Et que pensent la Direction et la DCI des journalistes bilingues qui ont postulé et qui se sentent pour la plupart méprisés, dénigrés et sont aujourd’hui déçus ? Certains n’ont plus confiance, sont dans un état psychologique fragilisé et sont démotivés.

 PS: Demain, le blog CGC Média vous parle du raz-le-bol la guyanais

mercredi 11 décembre 2024

A France Télés, pour cette toujours directrice : les propos racistes tenus contre un salarié, sont des boutades et l’enchaînement de 73 CDDU sur 5 ans pour une autre, seraient prévus dans les textes !!!

A France Télés, pour cette toujours directrice : les propos racistes tenus contre un salarié, sont des boutades et l’enchaînement de 73 CDDU sur 5 ans pour une autre, seraient prévus dans les textes !!! 

Il y a quelques jours, dans son article "Chronique d’un inadmissible racisme à France Télévisions...Le dossier qui va faire l'effet d'une bombe."le blog CGC Média révélait la convocation à un entretien préalable pouvant aller jusqu'à un licenciement, d'un salarié - élu qui plus -  par une directrice de la DRH au siège de France Télés, accompagnée d'un prestataire extérieur - ce qui est totalement illégal, la Cour de cassation a tranché à ce sujet (*) - qui avait monté un dossier bidon pour tenter de se débarrasser d'Hakim (appelons le Hakim ici) salarié de France Télévisions, admiré de ses collègues et dans la conscience professionnelle et la rigueur ne sont plus à démontrer.

Le même qui avait sollicité sollicité à plusieurs reprises, l'accusatrice de la direction pour qu'elle intervienne après divers de propos racistes dont il a été victimedu style - ne prenons que celui-ci parmi quelques-uns, tous plus inadmissibles et insultants les uns que les autres  « Allez, fais pas ton juif, paie ton café ? » sans que celle-ci ne bouge le petit doigt...ou plutôt, lui répète, à chaque fois «  Vous n’allez pas en faire toute une histoire… ce sont des boutades, rien de bien méchant ! Y’a pas mort d’homme…etc… ». 

La suite est édifiante. Peu après,  alors que ces propos racistes étaient énoncés dans le cadre d'une journée pour lutter contre toute forme de discrimination, devant l'intervenant qui se demandait pour quoi rien avait été fait, l'intéressée visiblement agacée à lancé "Moi aussi j'ai été victime de racisme". Chacun appréciera le Moi aussi !

(*) 

Comme si cela n'était déjà pas assez grave, l'intéressée va cette fois-ci répondre à une salariée qui venait d'enchainer de 73 CDDU sans discontinuité et candidatait à juste titre, sur le poste qu'elle occupait tout ce temps et qui était transféré - le plus illégalement qui soit, là aussi - vers France Télés Le Studio que "L'entreprise n'avait aucune obligation de reclassement !"..."qu'elle n'avait droit à aucune indemnités" (au prétexte qu'elle aurait enchainé un nouveau contrat et un avenant dans un autre secteur "...en affirmant qui plus est que "Les CDDU pouvaient s'enchainer bien au-delà des 18 mois prévus dans le Code du travail et des 24 mois prévus dans la Convention de branche (qui concerne, soit dit en passant les contrats de droit commun)"

La salariée a vu sa collègue qui travaillait quasiment les même fonctions au motif qu'elle était "prioritaire à l'embauche mais pas elle ?"...alors même que 2 extérieurs étaient recrutés sur le poste qu'elle occupait depuis 5 ans   !

Tout juste a-t-elle eté " invitée" à postuler sur des offres en interne - qui sont la plupart du temps pourvues d'avance quand elles ne font pas l'objet d'éternels détachements des années durant  - et qu'elle devrait se débrouiller à trouver.

Pour la petite histoire, elle a postulé sur une trentaine de postes et lorsqu'elle parvient à être recue c'est pour s'entendre dire "Vous êtes trop qualifiée pour le poste ou bien, vous ne l'êtes pas assez ".

Dans le traitement des ces deux cas aussi lamentables l'un que l'autre, le blog CGC Média qui écrivait, il y a quelques jours :

C’est cette personne qui doit quitter l'entreprise sur le champ et être licenciée immédiatement pour faute grave sans la moindre excuse...et certainement pas Hakim qui ne peut toujours rester a victime. Les responsables de ce racisme insidieux doivent disparaitre définitivement....

 

Il rajoute donc le cas de cette jeune femme traitée de la sorte, quand bien même aura-t-elle perçue une toute petite indemnité de fin de mission alors qu'il n'a jamais été question d'une soi-disant mission mais d'une succession illégale de 73 CDDU sur 5 ans avec, en prime, certains de motifs qui ne correspondaient pas aux contrats.

La commission d'interprétation de la branche audiovisuelle (CPPNI) a d'ores et déjà été saisie.

Le blog CGC Média vous informera de la façon dont celle-ci a décidé de traiter le problème, avant que ne s'enclenche par le fait la machine judicaire dans ces dossiers qui montrent le mépris des salariés que peut avoir une seule personne que la direction laisse faire et qui, il faut le redire, n'a rien à faire dans l'entreprise de service public.

 

mardi 10 décembre 2024

Il faudra plus d'une boite de kleenex pour la poignée de sénateurs qui soutenaient le projet Ernotte/Dati de holding-fusion pour l'Audiovisuel public

Il faudra plus d'une boite de kleenex pour la poignée de sénateurs qui soutenaient le projet Ernotte/Dati de holding-fusion pour l'Audiovisuel public.


La nouvelle vient de tomber, la La proposition de loi, adoptée par le Sénat, relative à la réforme de l’audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle, dite PPL Lafon, ne sera finalement pas examinée par la commission des Affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale ce mardi. 

La commission saisie au fond étant dans l'attente d'un nouveau gouvernement, n'est pas en capacité d'examiner le texte dont la mesure première est la création de France Médias, usine à gaz composée de quatre filiales France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'lnstitut national de l'audiovisuel (lNA) adoptée au Sénat le 13 juin 2023.

La semaine dernière, la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, avait également adopté plusieurs amendements visant à exclure FMM de la holding ainsi qu'une augmentation de la réduction des 50 millions d'euros demandés à FTV.

Plusieurs autres amendements, ont aussi été déposés sur le texte ce lundi, dont ceux du  groupe LFl-NFP e pour s'opposer à la création de la holding.



Mediawan et sa filiale Électron Libre remercient France TV et Radio France pour le gros chèque…

Mediawan et sa filiale Électron Libre remercient France TV et Radio France pour le gros chèque…

Dire que le 20 novembre dernier, Le Canard enchaîné révélait la fâcherie entre Emmanuel Macron et Delphine Ernotte au sujet de la p’tite note qu’allait générer l’émission spéciale sur la réouverture de Notre-Dame que paierait les Français (*)

Chacun a pu découvrir dans le palmipède, la part que France 2 a dû débourser pour la retransmission (*), à savoir « Jusqu’à 700.000€ » (sic)

Les salariés de France Télés mais aussi l’ensemble des contribuables viennent de découvrir qui avait empoché les pépettes…ils ne sont pas surpris puisque tellement habitués mais en colère au regard du contexte !!

En tout cas avec 19 millions de téléspectateurs et un pic de 8 millions lors de  l’hommage rendu au pompier, c’est forcément mieux que le double payé à chaque Grand Échiquier  pour quelques 5 ou 6% d’audience à chaque fois.

(*)



lundi 9 décembre 2024

Copinage à outrance au pôle Outremer de France Télés. Corteel et Gengoul menacés de défiance.

Le copinage à outrance au pôle Outremer de France Télés. Corteel et Gengoul menacés de défiance !

Les salariés de la radio, de la télé et du Web au siège du pôle Outremer sont dans une rage folle...Ils viennent de découvrir à 6 mois du déménagement que le tandem Corteel/Gengoul annonce avoir nommé Jean-Claude Samyde en tant que directeur de la rédaction au siège du pôle Outremer de France Télévisions à  Malakoff, en remplacement de Valérie Filain ex-directrice de la rédac TV-WEB-RADIO particulièrement appréciée de certains mais qui vient d'être confirmée à La Réunion.

Les collaborateurs de l'établissement qui savent à quoi s'en tenir sur celui qui a été détaché dès mars 2023 de l'établissement de Guadeloupe La 1ère, en qualité de Rédac chef de l'invisible portail Outremer afin d'assurer  des fonctions à Malakoff, avec cela va sans dire un salaire indexé mais aussi tous ses frais de missions et de déplacements entre Paris, Point-à-Pitre mais aussi différents points du globe (puisqu'agissant de façon transverse pour les différentes autres stations), pris en charge par le groupe public donc le contribuable.

Il gérait en effet la rédaction web de Malakoff depuis les Antilles - évidemment en total décalage horaire total avec les équipes de Paris (8h) - et il n'est pas rares que ses collègues ont du passer très régulièrement derrière lui. Certains parlent même de placard doré....

"C'est la première fois qu'un tel parachutage provoque une colère immédiate et de rare intensité" constate un collaborateur de Malakoff qui comme ses collègues quasiment unanimes veulent à présent faire adopter une motion de défiance commune visant le duo Corteel/Gengoul. (* A droite et à gauche de l'image)

La fronde ne fait que commencer et ne s'arrêtera pas sans l'annulation de cette nomination !

(*) 










Plan de suppression de postes à Canal+ après la décision de ROM & co d’arrêter C8…Colère des salariés.

Plan de suppression de postes à Canal+ après la décision de ROM & co d’arrêter C8…Colère des salariés.

Le 22 novembre dernier, le Conseil d'État saisi par le groupe  Canal + après la décision de l’Arcom d’arrêter en février 2025 la diffusion de C8 sur la TNT, jugeait après un premier référé qu’il "n’y avait pas urgence", déclarait ensuite "irrecevable" le recours car déposé avant la finalisation de la procédure du régulateur de l'audiovisuel.

"Pour le Conseil d'État, c'est trop tôt mais, pour nos salariés, c'est trop tard", avait d’ailleurs réagi Gérald-Brice Viret du groupe Canal+ France auprès de l'AFP, estimant que l'absence de C8 de la présélection était "extrêmement préjudiciable dès maintenant".

"Il y a 400 collaborateurs qui attendent avec beaucoup d'angoisse ce qui va se passer à partir du 28 février" poursuivait le dirigeant, ajoutant "Le 28 février, c'est demain. On envoie les grilles de fin d'année, et les collaborateurs me demandent: +Qu'est-ce qu'on fait à partir du 1er mars?+. J'ai 400 familles qui dépendent de ça" et ont "une épée de Damoclès au-dessus de la tête".

Bien entendu, le groupe pourra à ce moment-là redéposer son futur recours mais n’est-il déjà pas trop tard ?

Les faits montrent aujourd’hui que tel est le cas !  Ce sont bien les salariés qui vont trinquer. Ils pourraient être 250 visés dont 150 liés à l'arrêt de C8.

Vendredi 6 décembre, lors d’un CSE extraordinaire, les élus de Canal+ ont en effet appris ont appris avec consternation le choix de la direction de faire un plan social, concernant 150 postes (CDI, CDD, pigistes et intermittents) liés à l’arrêt de la chaîne C8 et 100 autres « additionnels » (postes dans l’UES du groupe Canal+), sans plus de précisions.

Les organisations syndicales se disent en total désaccord avec ces décisions, indiquant qu’« aucun argument économique ne justifie ce plan social "additionnel"».

Elle demandent évidemment à la direction de revenir sur ces décisions et se réservent la possibilité de contester cette décision. (*)

(*)


Ils vont pouvoir remercier Roch-Olivier Maistre encore pour quelques semaines à la tête de l’Arcom enterprise. 

Celui qui avait assuré le second parachutage de l'ex-Orange quasiment à l'identique de celui réalisé cinq ans plus tôt par la Schrameck factory, avant que son remplaçant nommé, selon nos informations, pour donner au dicton "Jamais 2 sans 3" tout son sens, vient juste de désintégrer 150 femmes et hommes d’un seul coup.  


dimanche 8 décembre 2024

Ce ne sont pas 50 postes qu’Ernotte devrait supprimer à France Télés mais de 30 à 40 fois plus.

Ce ne sont pas 50 postes qu’Ernotte devrait supprimer à France Télés mais de 30 à 40 fois plus.

(*)

Dans un récent article intitulé « France Télévisions envisagerait de supprimer une cinquantaine d'équivalents temps plein » (*)La Correspondance de la Presse  indique que « La direction de France Télévisions aurait pour volonté de supprimer une cinquantaine d'équivalents temps plein (ETP) au sein des directions du siège.. » et de poursuivre « Il ne serait cependant pas question de suppressions de postes mais de CDD et de non remplacements de départs naturels ».

Le titre de presse entre même dans le détail « En interne, les rumeurs bruissent depuis le début de la semaine, anticipant même l'annonce d'une suppression d'une trentaine d'ETP au sein de la direction de l'information, qui porterait l'essentiel de la mesure. »

Au risque de jeter à nouveau un énorme pavé dans la marre, ce n’est pas d’une cinquantaine de postes dont il est question – fussent-ils seulement répertoriés au sein de la Rédaction du siège –  mais de 30 à 40 fois plus dans tout France Télévisions.

L’effort – c’est en tout cas le vocable utilisé par « la dame du Majestic » (¤) et ses  lieutenants – devrait effectivement porter sur une bonne  trentaine de postes effectivement supprimées (entre 30 et 38 selon ,nos dernières informations)…mais il portera sur tous les secteurs de France Télévisions qu’il s’agisse tous territoires et établissements confondus.

Au total, ce seront des centaines et des centaines de postes supprimés tous azimuts qui pourraient atteindre le niveau du précédent plan de départ volontaires (2000 prévus) qui fut un véritable fiasco avec moins de la moitié de départs dont plus des trois quarts qui, éligibles à la retraite, partaient dans ce cadre afin d’éviter la fiscalisation induite.

Seulement voilà l’ex-Orange ne peut guère en faire état avant le printemps 2025 (date d’ouverture du processus pour la présidence de FTV) -  elle qui a dit à ses 200 Top managers qu’elle allait rester en place « La question de la présidence de France Télés ne se pose pas, moi "Je suis là FOR EVER" » (sic) - car si elle le faisait, elle risquerait justement de ne pas pouvoir continuer de chanter Magnolias !

Il faut ensuite qu’elle continue de faire croire aux sénateurs – certains béats  d’admiration devant ce qu’elle aurait accompli [A part la ruine de la télévisions public à tous niveaux, de quoi d’autre pourrait-il être question ?? ] – mais aussi aux députés que les COM auraient été respectés et les engagements tenus ! Tu parles Charles.

Une fois les bijoux de famille vendus, c’est-à-dire, la vente de tout bien immobilier possible et imaginable,  donnant l’impression d’un budget bien tenu alors que structurellement l’entreprise s’est appauvrie comme jamais – l’État a même dû discrètement la recapitaliser avec presque 32M€ d’argent public, en juin 2023 – il n’y a que la masse salariale sur laquelle elle pourrait se vanter d’avoir justement fait des efforts ! 

Pourtant, là-aussi c’est concert de pipeau en hors-sol majeur !

Le dernier rapport de l’inspection général des finances donc Bercy, est formel.

Ernotte peut bien chanter avoir réduit sa masse salariale, se vantant de l’avoir fait passer de 11.000 salariés à 8.900 (8 980 équivalents temps plein dans le budget 2024 pour être précis et ce, après 4 ou 5 plans de licenciements collectifs d’ailleurs),  cette dernière qui était de 894,2M€ à son premier parachutage puis atteignait 910M€ au second, passera de 984 M€ en 2024 à 1 045 M€ en 2028.

Plus d’un milliard d’euros  soit une augmentation stratosphérique de près de 17%

Chacun comprend mieux pourquoi certains de ses relais parlementaires  pressent la Représentation nationale de recréer l’ORTF, rebaptisée pour faire mieux par Rachida Dati, Aurore  Bergé et quelques autres « BBC à la française » mais surtout pour planquer la poussière sous le tapis et faire supporter aux autres sociétés de l’usine à gaz, le poids des turpitudes multiples et autre fautes de gestion à commencer par Salto par exemple, sans parler d'ICI, de Franceinfo: (toujours à Zéro virgule quelque chose après une décennie de TNT)... 

Ils sont du reste montés en boucle, les supporters ernottiens avec leur ridicule propagande qu'ils continue de colporter en chantant que leur "number one" incarnerait la stabilité, la paix sociale ou encore les soi-disant bonnes audiences (toujours aussi mauvaises chez les publics éloignés).

Enfin et s’il devait y avoir encore quelques doutes sur cette nouvelle réduction drastique d’effectifsLa Correspondance de la presse qui cite un dirigeant de France Télés dans son papier  et écrit « A date, aucun plan détaillant les modalités et la ventilation n'a été officiellement présenté par la direction. "Nous n'avons même pas de budget", tempère un dirigeant du groupe …mais des pistes d'économies sont à trouver dans un contexte budgétaire en baisse. »

Quant à Ernotte qui défie l’État et que cite la CP, reprenant ses propos devant les députés de la commission de la Culture et de l'Education, début novembre "Le niveau de ressource a été revu à plusieurs reprises, déjà 33 millions en 2024, 86 millions en 2025. Nous avions déjà une trajectoire exigeante(...). Demander 100 millions en 2025, c'est un effort qu'on ne sait pas faire au 1er janvier, c'est impossible à réaliser sans toucher à nos missions", certaine d’être maintenue – de l’Elysée à l’Arcom, en passant par les chambres, le Conseil de surveillance d’Arte (tiens donc ! ) et quelques séculaires relations comme certains frangins ou frangines politico-médiatiques – il n’y a pas grand-chose à dire que : Circulez, y a rien à voir !


Ah si, peut-être ….Vive la République (« exemplaire » évidemment) et Vive la France (de la transparence mais aussi de l’entre soi…et par-dessus tout des petits arrangements entre amis qui gangrènent chaque jour un peu plus notre Pays et sont, en plein, la cause de cette crise politique et de confiance qu’il connait aujourd’hui avec de plus en plus de Français qui sont en colère).

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