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samedi 17 juillet 2021

Le Canard enchaîné donne des nouvelles de Francis Donnat l’ex-Secretaire général de l’ex-Orange.

Le Canard enchaîné donne des nouvelles de Francis Donnat l’ex-Secretaire général de l’ex-Orange.

Dans un article au titre qui ne laisse guère de trou dans la carrière de l’ex-Secreraire général ernottien « Une carrière exemplaire au service du droit », la palmipède révèle où l’énarque est parti pantoufler.

Le blog CGC Media vous propose de découvrirez les quelques lignes bien senties du palmipède.



« Après le passage dans le privé de l’ex-premier procureur du Parquet national financier, Eric Russo, voici que la maladie du pantouflage atteint la haute magistrature administrative. Francis Donnat, énarque comme il se doit et conseiller d’Etat, vient de se faire embaucher, comme l’avait annoncé « Le Canard » de la semaine dernière, par le cabinet d’avocats américain Baker McKenzie. En qualité d’associé, il s’y occupera des technologies, des médias et des télécommunications.

La carrière de Francis Donnat a tout pour ravir ces avocats d’affaires. Car, quasiment dès sa sortie de l’ENA – pro- motion « Valmy » –, il multiplie les postes, utiles pour se forger un joli carnet d’adresses, dans la haute fonction publique, avant de devenir commissaire section du contentieux du Conseil d’Etat, puis référendaire auprès du juge français à la Cour de justice de l’Union européenne. Deux fonctions qui séduisent la maison Google, qui va le transformer pour un temps en « pantoufleur ». Elle lui confie, dès 2012, sa « direction des affaires publiques ». En clair, son lobbying auprès des dirigeants politiques et administratifs français et européens. Un poste qu’il abandonne pour devenir, en 2016, secrétaire général de France Télévisions.

A 49 ans, il est plus que temps d’abandonner là le titre de conseiller d’Etat – grade auquel il a accédé en 2017 – pour devenir avocat. Et améliorer encore ses fins de mois. Au service, évidemment, du seul droit administratif. »



vendredi 16 juillet 2021

Voilà où passe une partie des économies de la télé publique !

Voilà où passe une partie des économies de la télé publique !

Certains avaient peut-être raté l’enquête EXCLUSIVE de Jamal Henni dans la version papier du Capital de juillet, intitulée « BHL : la télé publique le finance sans compter » mais le blog CGC Média qui en a fait lecture avec le plus grand intérêt, a choisi pour ses lecteurs avant qu’ils ne le découvrent, quelques morceaux croustillants à commencer par l’illustration (* ci-après) qui fait état de :

- 580.000 euros d’argent public pour son dernier documentaire ;

- 25 films cofinancés par Arte et/ou France Télévisions ;

- 1554 entrées (seulement) en salle pour son film « Mort à Sarajevo ».

(*)

Dans ce dossier de deux pages, le journaliste détaille montant des subsides exorbitants accordés par la Télé publique… mais pas que !

Le site internet du magazine qui décline sous le titre « France Télévisions et Arte, grands mécènes du cinéaste Bernard-Henri Lévy », complète le propos avec le tableau ses films écrits et réalisés par Bernard-Henri Levy avec budget et entrées en salle avec les budgets en kiloeuros des films produits par les Films du lendemain.

Le blog CGC Média vous propose deux très larges extraits de cet Exclu Capital pour laquelle le magazine indique : « Contactés, ni BHL ni son avocat Olivier Cousi n’ont souhaité faire de commentaires ».

« Bernard-Henri Levy est de retour. Le 5 mai est sorti son dernier livre, Sur la route des hommes sans nom, une série de huit reportages, en Grèce, en Libye, au Nigéria, en Irak, en Syrie, en Ukraine, en Somalie, au Bangladesh et en Afghanistan. Mais, comme souvent chez BHL, rien ne se perd et tout se transforme. Ces reportages avaient déjà été publiés dans Paris match et d’autres magazines étrangers (la Stampa, the Wall street journal…). Ils ont aussi été filmés, ce qui a donné naissance à un documentaire, qui s’appelle Une autre idée du monde (ex-L’adieu au monde ?). 

Le film est diffusé sur Canal Plus le 14 juin, avant de sortie en salles "à la rentrée".

Le budget envisagé était de 2,8 millions d’euros, selon le devis prévisionnel déposé début 2020 au CNC (Centre national du cinéma) et publié par cinefinances.info. Une somme plutôt élevée : le budget moyen d’un documentaire est de 570.000 euros pour le cinéma, et de 185.000 euros de l’heure pour la télévision, selon le CNC.

Selon ce devis prévisionnel, les voyages, l’hébergement des équipes et la régie sur place devaient absorber 1,2 million d’euros. La productrice du film Kristina Larsen précise que le devis prévisionnel diffère des sommes finalement dépensées, mais n’a pas souhaité donner les chiffres finaux. En tous cas, BHL a signé un contrat lui octroyant 50.000 euros pour le scénario et la co-réalisation.

Selon le dossier de presse, le film a été financé par le CNC, la région Ile-de-France, François Pinault, Orange, Canal Plus et France Télévisions.

La région évoque sur son site une aide de 80.000 euros.

Pour sa part, France Télévisions indique à Capital avoir financé le film à hauteur de 500.000 euros.

Le service public est un soutien de longue date des films écrits et/ou réalisés par BHL. Il a déjà financé Princesse Europe (à hauteur de 230.000 euros), Mort à Sarajevo (300.000 euros), American vertigo (225.000 euros), Bosna (600.000 euros) et Le jour et la nuit (1,26 million d’euros).

De l’argent un peu jeté par les fenêtres, car ces films ont ensuite été diffusés en pleine nuit, récoltant une audience microscopique.

Ainsi, American vertigo, diffusé à 1h30 du matin, a attiré 131.000 téléspectateurs, selon des chiffres Médiamétrie obtenus par Capital. Mort à Sarajevo, diffusé à 0h35, a réuni 258.000 curieux.

Mieux : France 5 avait aussi investi 150.000 euros dans un documentaire sur la maison de BHL à Tanger, finalement regardé par 21.000 aficionados... soit un coût de 7 euros par spectateur ! A l’époque, ce financement avait fait polémique, car la somme investie par la chaîne représentait le double de ce qu’elle verse en moyenne à un documentaire. Rony Brauman avait même menacé de démissionner du conseil d’administration de France Télévisions à cause de l’affaire…

Ce documentaire avait été produit par les Films du lendemain, une société de production détenue à 50/50 par BHL et Artémis, et présidée par le philosophe jusqu’en 2012. Cette société a surtout produit des longs métrages de fiction.

Là encore, le service public a été au rendez-vous, finançant un tiers des projets des Films du lendemain durant la période BHL [*]. Parmi ces neuf films, seuls quatre ont dépassé les 100.000 entrées en salles : les Adieux à la reine, Une vie meilleure, les Âmes fortes et le Temps retrouvé. Ces deux derniers films sont même un “double jackpot”, car ils sont à la fois produits par BHL et interprétés par son épouse Arielle Dombasle. Dans le lot, on trouve aussi un film cher au cœur de BHL, Terre et cendres, la première co-production franco-afghane. France 3 a investi 500.000 euros dans ce long métrage pour le diffuser ensuite à 1h10 du matin devant 70.000 spectateurs. Enfin, côté télévision, France Télévisions a aussi commandé deux téléfilms ayant Arielle Dombasle pour vedette : Sissi l’impératrice rebelle et Milady.

Cet amour des chaînes publiques pour BHL était parfois intéressé. Selon la biographie BHL de Philippe Cohen, l’écrivain aurait en retour soutenu la reconduction de Marc Tessier à la présidence de France Télévisions en 2005. Mais l’influence du philosophe ayant visiblement ses limites, Marc Tessier n’a pas été renouvelé…

France Télévisions ne pouvant soutenir tous les projets audiovisuels de notre prolifique penseur, ce dernier se tourne aussi régulièrement vers Arte, un autre soutien sans faille. La chaîne publique franco-allemande a financé cinq films écrits et/ou réalisés par BHL : Peshmerga (à hauteur de 250.000 euros), Le serment de Tobrouk (200.000 euros), Princesse Europe (200.000 euros), Le jour et la nuit (172.560 euros) et Irak : la bataille de Mossoul (90.000 euros). Là encore, du pur gaspillage, les films ayant été diffusés en catimini devant une audience lilliputienne. Peshmerga, diffusé à 22h40, a attiré 260.000 spectateurs, Le serment de Tobrouk, programmé à 0h15, a conquis 32.000 aficionados. Irak : la bataille de Mossoul, diffusé à 18h30, n’a réuni que 335.000 curieux.

Mais ce n’est pas tout. Arte a aussi financé la moitié des productions des Films du lendemain sous BHL. Parmi ces douze films [**], les deux tiers n’ont jamais dépassé 100.000 entrées en salles. Un seul a remporté un prix important : le César du meilleur film pour Lady Chatterley. Mais deux avaient pour vedette Arielle Dombasle : les Âmes fortes de Raoul Ruiz et Gradiva d’Alain Robbe Grillet.

Car Arte a aussi les yeux de Chimène pour l’épouse du philosophe. Elle a acheté pour 5.000 euros les droits de son documentaire La traversée du désir pour le diffuser à 0h10.

Sa sofica Arte Cofinova a financé à hauteur de 80.000 euros sa réalisation Alien crystal palace, qui attirera seulement 2.236 curieux en salles, et ne sera jamais diffusé sur Arte. Enfin, la chaîne culturelle a co-produit plusieurs films ayant pour vedette la blonde sylphide, comme Hors jeu ou Quand je serais star.

Arte a aussi financé deux films produits par un proche du couple, Matthieu Tarot. C'est le manager et producteur des chansons d’Arielle Dombasle. C'est aussi l'associé de BHL dans deux maisons de disques (l’un en France et l’autre en Grande Bretagne), baptisées Tempest Music et qui produisent les disques de la chanteuse. En 2008, Matthieu Tarot et BHL ont même fait équipe pour faire une offre sur les Cahiers du cinéma… Précisément, Arte a misé 400.000 euros sur Au fond des bois (2010), puis 500.000 euros sur Une histoire d’amour (2011). Ce dernier film, consacré au banquier Edouard Stern, était réalisé par Hélène Fillières, épouse à la ville de Matthieu Tarot. Là encore, l’argent d’Arte est largement parti en fumée, car ce dernier film a fait un bide en salles (44.082 entrées) comme lors de sa diffusion sur Arte (143.000 spectateurs), qui l’a diffusé à 23h30.

Enfin, en 2002, BHL avait aussi convaincu Arte France de financer à hauteur de 100.000 euros la réhabilitation de l'auditorium du lycée français de Kaboul, au titre du mécénat...»

Le magazine de poursuivre « Pour trouver l’origine de cette love story là, pas la peine de chercher bien loin : BHL est le président du conseil de surveillance d’Arte France depuis 1993. Grâce à ce poste, notre homme est membre permanent du comité de sélection des films financés par la chaîne. Toutefois, Arte assure qu’“un membre du comité lié à un projet de film se retire lors de l’examen du film et ne vote pas”. Et que BHL “ne participe plus aux réunions du comité depuis plus d’une dizaine d’années”….

Le poste (non rémunéré) de président du conseil de surveillance d’Arte a permis à BHL de jouer un rôle - parfois important - dans la nomination du patron de la chaîne. Il a notamment milité pour la nomination de Bruno Patino en 2020, ou auparavant pour la reconduction de Jérôme Clément. Ce dernier, lors de son départ en 2011, saluera “la confiance et l’amitié que M. Levy lui a toujours témoigné, amitié ininterrompue de 17 ans, au cours de laquelle il a toujours pu compter sur M. Levy, sur sa présence et sur son aide pour résoudre chaque difficulté”, indique le procès-verbal de l’assemblée générale.

BHL a même réussi à se maintenir à ce poste en contournant la limite d’âge de 70 ans figurant dans les statuts. Ce plafond a été instauré par l’assemblée générale des actionnaires d’Arte France du 18 juin 2019. Ce jour-là, notre philosophe a déjà dépassé les 70 ans depuis sept mois... Mais l’assemblée générale inscrit dans les statuts un plafond qui ne s’applique pas à BHL : “la limite d’âge du président du conseil de surveillance est fixée à 70 ans, et ce pour tout président élu après le 18 juin 2019”. Une phrase qui permet donc à BHL de rester à son poste. Interrogé, Arte répond que cette limite d’âge “ne s’applique pas aujourd’hui, mais s’appliquera au prochain renouvellement de la présidence du conseil de surveillance”, qui aura lieu mi-2024. BHL, qui aura alors 75 ans, devra quitter ce poste après 31 ans de magistère -une longévité inégalée dans l’audiovisuel français ».




jeudi 15 juillet 2021

Les traditionnelles promos estivales de France Télés

Le 7 septembre 2020, le blog CGC Média dans son article "Nouvelle pluie de nominations à FTV" écrivait, faisant suite à un précédent post « Des nominations et des recasages surréalistes à France Télés déjà annoncées pour partie par le blog CGC Média »: «  Pour remplacer Mayerfeld à la tête de France 3, selon nos informations, Philippe Martinetti le directeur des antennes et des programmes chez France 3 ViaStella tiendrait la corde ! ». Il sera finalement nommé le 12 octobre « directeur adjoint en charge de la coordination éditoriale des antennes régionales de France ».

C’est  un ex de Radio France François Desnoyers qui s’y collera et deviendra ainsi « directeur du réseau régional de France 3 ». 

Aujourd'hui voici ce qu'indique la nouvelle com' interne de France Télévisions : "François Desnoyers rejoint la présidence afin de développer les projets d'audiovisuel public. Par ailleurs sur proposition de son ex-dircab, l'ex-Orange nommé Philippe Martinetti directeur du réseau régional de France 3. Il sera, à ce titre, membre du comité de direction et du comité de stratégie éditoriale." 

Si quelqu'un a compris ce que fera Desnoyers surnommé « le bébé Cavada » du nom de l’ex-pedégé de Radio France et ex-député européen soutien affiché d’Emmanuel Macron en 2017, à part la synergie (il n’y en avait donc pas avant!) par rapport à ce qu'il faisait depuis sa dernière promo, le blog CGC Media est bien évidemment preneur de l'information. 

Une chose est certaine, la période estivale est toujours propice à FTV à ce genre de manœuvre.



mercredi 14 juillet 2021

Le grand oublié des 10 ans de Musiques en fête

Ce mardi 13 juillet France 4 rediffusait sur sa "Boîte à Culture" l'émission diffusée sur France 3, le 27 juin dernier, "Musiques en fête" qui soufflait cette année ses dix bougies en ouverture du Festival des Chorégies d'Orange. 

Cette édition anniversaire avec des invités exceptionnels dans ce lieu spectaculaire, accueillait sur scène les plus grands artistes internationaux du monde lyrique, de jeunes artistes qui ont participé aux précédentes éditions et quelques invités "spéciaux" du monde de la chanson et du spectacle. 

Cette programmation prestigieuse, formidable façon de fêter la musique classique et populaire en direct du magnifique théâtre antique d'Orange, était annoncée un peu partout notamment sur les sites internet de France Télévisions. 

Une seule fausse note à ce programme musical exceptionnel. Ne cherchez pas le nom du réalisateur sur les sites de France Télévisions comme le blog CGC Média l'a fait, il n'y est pas. 

Franck Broqua qui est le réalisateur de ces superbes images figure bien sur d’autres sites comme celui, notamment du Figaro où de TV5MONDE mais pas sur ceux du groupe public comme le prouvent les captures d'écran ci-après.







mardi 13 juillet 2021

Au cas où Emmanuel Macron n’aurait pas bien compris, l’ex-Orange est très proche de Thierry Breton...Donc ?!

Au cas où Emmanuel Macron n’aurait pas bien compris, l’ex-Orange est très proche de Thierry Breton...Donc ?!

Ces derniers temps, les publications laudatrices pour faire l’article sur les visées européennes de l’ex-Orange, se multiplient.

Dernier en date avec un titre assez parlant « France Télévisions : comment l'Europe devient un levier d'influence pour Delphine Ernotte », celui de La Lettre A en date du 12 juillet.

Quand Emmanuel Macron proposait fin octobre 2019, Thierry Breton (66 ans aujourd’hui) l’ex-ministre de l’Économie, ex-pédégé du groupe Atos comme il l’était du groupe Orange, comme membre français de la Commission européenne, il était probablement loin de s se douter que sa proximité avec « la dame de chez Suez », lui reviendrait comme un boomerang jusqu’au 2ème tour de l’élection présidentielle en avril 2022.

La politique européenne, ce n’est finalement ni à l’Élysée, ni à Matignon, ni au Parlement qu’elle se décide mais au siège de l'UER basé à Genève.

La Lettre A dans le chapitre de l’article précité « Unir les forces » qui débute ainsi « La présidence de l'UER se révèle être un véritable tremplin pour Delphine Ernotte… » vient le rappeler au Chef de l’État.

Les ministres des Finances du Groupe des Vingt (G20) qui viennent d'annoncer dans une déclaration commune « être parvenus à un accord historique sur une architecture fiscale internationale plus stable et plus équitable », reposant sur deux piliers, l'un portant sur la répartition des bénéfices et l'autre sur la garantie d'un niveau minimum d'imposition d'au moins 15 %, ne seraient sûrement pas à la hauteur des « efforts qu’Ernotte ne ménage pas, pour renforcer le rôle politique de I'Union européenne de radio-télévision (UER) » (sic).

Elle qui, selon le titre de presse, « s'emploie à renforcer les liens entre les 115 membres de l'UER répartis dans 56 pays, convaincue que l'union fait la force et qu'il s'agit du seul moyen pour les services publics européens de se maintenir dans la course face à Google et Facebook d'une part, Netflix, Amazon Prime, Apple TV+ et Disney + » (sic) serait donc devenue la seule à pouvoir porter la parole de la France à Bruxelles !!

Le président de la République qui qualifiait pourtant, la gouvernance de France Télévisions de « Honte de la République »  (voir L'Opinion ci-après) doit s’en étrangler.

Il n’aurait plus d’autre choix que de promouvoir « la chasseuse d’homme blancs de plus de 50 ans » à la Commission ou dans son périmètre « pour répondre à tous ces enjeux réglementaires » (sic) en matière de médias !

Elle pourra d’ailleurs y continuer « un lobbying bruxellois offensif alors que se tiennent encore pour plusieurs mois d'intenses négociations relatives aux Digital Market Act (DMA) et Digital Services 4ct (DSA), deux textes destinés à réguler les activités des géants du net et qui constitue une opportunité historique dont elle s'est emparée afin de  se rapprocher des éditeurs de presse, ainsi que de l'Association of Commercial Télévision (ACT), et de l'Association of European Radios (AER), également très offensifs face aux GAFA » (sic)

Elle serait aidée pour se faire par « Thierry Breton et Margrethe Vestager qui sont les atouts d’Ernotte » écrit également le titre de presse.

Extrait :

« Pour peser à Bruxelles, Delphine Ernotte part avec un avantage non négligeable sur son prédécesseur, le Britannique Tony Hall. Il est vrai que le Brexit plaçait l'ancien directeur général de la BBC dans une posture délicate vis-à-vis des institutions communautaires.

La nouvelle présidente bénéficie en outre d'une excellente relation avec Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, très actif sur les textes DMA et DSA. L'ancien PDG de France Télécom demeure depuis 2005 président d'honneur de l'opérateur (rebaptisé Orange en 2013), tandis que Delphine Ernotte a assuré la direction générale d’Orange France de 2011 à 2015.

Elle a ainsi profité de cette proximité pour convier Thierry Breton à la dernière assemblée générale de l'UER, le 1er juillet 2021.  [A Bruxelles, le conflit d’intérêts, ça doit être un concept abscond, ndlr]

Delphine Ernotte s'appuie également sur les eurodéputés français comme Stéphanie Yon-Courtin (groupe Renew Europe auquel adhère LREM), particulièrement mobilisée sur le DMA.

Au-delà de cette connexion française, I’UER doit également composer avec un acteur clé sur ces sujets, la commissaire à la concurrence, Margrethe Vestager l’ancienne ministre danoise de l'éducation, puis de l'économie et de l'intérieur, qui était jusqu'à présent surtout sollicitée par les patrons d'audiovisuels nordiques.

Le bureau bruxellois de l'UER, dirigé depuis mars 2020 par Wouter Gekiere, qui fut son lobbyiste pendant douze ans, est également en contact régulier avec Vera Jourova, la commissaire aux valeurs et à la transparence. Cette dernière prépare d'ailleurs, conjointement avec Thierry Breton, le Media Freedom Act, un nouveau texte structurant pour le secteur, relatif à l'indépendance et à liberté des médias, qui devrait être discuté dès cet automne ».

Enfin, ajoute La Lettre A « Pour servir ses ambitions de voir émerger une vraie place de marché européenne pour la fiction, elle qui insuffle une nouvelle dynamique en matière de coproduction, dans l'optique de contrer l'hégémonie de Netflix, Amazon Prime, Apple TV+ et Disney + sur les formats fictionnels ou documentaires, a monté un groupe de travail dédié à la coproduction quelques semaines après son arrivée à l’UER.

Ernotte qui ambitionne de porter à 500 millions d'euros par an les investissements de France télévisions dans la création - elle s'y est engagée [lors de la mascarade intervenue en juillet 2020, ndlr] devant le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) - veut miser sur la puissance de la marque "Eurovision" concours de chansons, que l'UER organise depuis 1956. » (sic)

Elle remet doncça avec son discours sur « les marques » et d’enchérir « L'idée serait de capitaliser sur cette marque bien identifiée, afin qu'elle serve de référence pour de futurs contenus de l'UER, comme des fictions jeunesse ou encore des documentaires. »

Parce que bien entendu, avant elle, personne n’avait pensé à utiliser le logo de l’Eurovision et le célèbre Te Deum en ré majeur de Marc-Antoine Charpentier qui l’accompagne pour rassembler des millions de téléspectateurs !!

Puisque Thierry Breton le lui a dit et n’a cessé de lui répéter…Ernotte est la femme de la situation [Bigre, laquelle ? ndlr], qu’est-ce qu’il attend Emmanuel Macron pour la propulser ?

Peut-être les résultats des procédures judiciaires dont elle fait l’objet, entre autres l’instruction judicaire toujours en cours, s’agissant des conditions de son parachutage en 2015 ou encore l’enquête préliminaire du Parquet National Financier (*) ouverte sur le contrat de 100 millions signé par elle avec la société de Nagui donc Banijay d'où venait Candilis son ex- numérobis ?!

 (*) 

lundi 12 juillet 2021

« Le Parisien dimanche » fait le bilan des Tops et des Flops des chaînes depuis le début de l’année…France Télés touche encore le fond.

« Le Parisien dimanche » fait le bilan des Tops et des Flops des chaînes depuis le début de l’année…France Télés touche encore le fond.

« VOUS LES AVEZ REGARDÉS… OU PAS » titre « Le Parisien dimanche » (*) qui fait le grand bilan des audiences pour cette fin de saison.

A la question qu’il pose « Qui a brillé et qui a ramé, depuis le début de l’année ? » le quotidien constate que les chaînes du groupe TF1 tiennent bien évidemment la corde alors que celles de France Télés sont régulièrement à la ramasse à l’exception du grand concours de l’Eurovision 2021.

« Le succès éclatant de "Quotidien"sur TMC, la prouesse de « HPI » avec Audrey Fleurot sur TF 1, CNews qui rattrape et devance BFMTV, l’Eurovision de Barbara Pravi sur France 2... Il y a eu les hauts de la saison télé, mais aussi les bas : « Domino Challenge » sur M 6, "Opération renaissance" animée par Karine Le Marchand, également Le petit  "Échiquier" d’Anne-Élisabeth Lemoine » écrit  le titre de presse qui ironise ainsi sur le programme lancé et présenté par Jacques Chancel qu’il classe évidemment dans « Les FLOPS » et qu’il rebaptise pour l’occasion.

Extraits.

« Le petit "Échiquier" d’Anne-Élisabeth Lemoine.

Récupérer « le Grand Échiquier » sur France 2 n’a pas été un cadeau pour Anne-Élisabeth Lemoine. La présentatrice de « C à vous » avait d’abord remplacé au pied levé Anne-Sophie Lapix, positive au Covid-19, le mardi 2 février (1,5 million de téléspectateurs, 7,7 % du public).

Ensuite, elle a officiellement hérité du programme culturel, déplacé au samedi soir le 3 avril. Et là, catastrophe, seulement 1,2 million de personnes (6 %) étaient au rendez-vous, la chaîne étant même battue par France 5 ce soir-là. »

Après les 7 premiers numéros présentés par Anne-Sophie Lapix et les deux derniers donc par Anne-Élisabeth Lemoine, c’est au tour de Claire Chazal de récupérer le bébé. Il se murmure que la Première dame ne serait pas étrangère à cette décision…c’est en tout cas ce qu’admet à mots couverts l’un des très proches thuriféraires ernottiens. 

« "C raté" sur France Télé » poursuit le Parisien qui enfonce le clou «  Beaucoup de nouveaux magazines, peu de résultats concluants. Reconduit, "Bel & bien" avec Agathe Lecaron et Ali Rebeihi, le samedi matin sur France 2, n’a été regardé que par 350 000 téléspectateurs (8 % du public).

Même chose pour "C Jamy" sur France 5, avec 220 000 fidèles (2,8 %).

Tout comme "C ce soir" et ses 270 000 habitués (2 %), 70 000 de moins que la rediffusion de "C dans l’air" l’an passé. En revanche, "6 à la maison" avec Anne-Élisabeth Lemoine et Patrick Cohen, le mercredi sur France 2, s’arrête, et "Antidote", avec Michel Cymes, doit complètement revoir sa formule le dimanche après-midi. »

Même si « M 6 déchante, en voulant faire tomber ses dominos avant TF 1 » et a fait « chuter son audience, avec le lancement fin juin, de "Domino Challenge"  qui n’a attiré que 1,7 million de curieux, soit 8,5 % de PDA - les deux numéros suivants en ayant égaré 300 000 au passage - celui de jeudi dernier, s’est même classée cinquième, après France 5, bien loin du succès inattendu de "Lego Masters" (3,2 millions) que la chaîne espérait reproduire », France Télés est bel et bien  queue de peloton. 

Dans la catégorie « Les TOPS » le groupe TF1 les enchaine…

« "Quotidien" au plus haut. Pas de lassitude pour les fans du talk-show de Yann Barthès. "Quotidien" a cumulé les records, loin devant "Touche pas à mon poste", qui bénéficie pourtant d’un découpage horaire favorable. Sur les six derniers mois, la deuxième partie de l’émission phare de TMC a séduit plus de 1,9 million de fidèles, soit 7,3 % de part d’audience (PDA). C’est 110 000 de plus que la précédente saison, qui était déjà au plus haut. À Barthès de combler le départ de Paul Larrouturou, parti sur LCI, et Salhia Brakhlia, qui se consacrera uniquement à France info.

D’après nos informations, le présentateur de 46 ans compte sur des jeunes journalistes « jamais vus à la télé » pour cette année présidentielle. Son chroniqueur Julien Bellver aura également un prime time…

"Ici tout commence" n’en finit pas d’impressionner. Lancé en novembre 2020, le nouveau feuilleton de TF 1, programmé du lundi au vendredi à 18 h 40, a brillamment su se faire une place dans la grille. Les aventures d’élèves et professeurs au sein d’une prestigieuse école de cuisine enregistrent ainsi une moyenne de 3,8 millions de téléspectateurs (replay inclus). Après le succès de "Demain nous appartient", c’est un nouveau pari gagné pour TF 1 qui a même dépassé les espérances des dirigeants de la chaîne.

Vendredi encore, le feuilleton a battu le record de son histoire en part d’audience, avec 24,8 % du public… » enchérit le quotidien qui n’évoque absolument pas le feuilleton concurrent de FTV "Un si grand soleil" diffusé sur La Deux ! 

Le journal note tout de même qu’avec « Tous derrière Barbara Pravi, le concours de l’Eurovision a réalisé son meilleur score depuis 2009, en réunissant 5,6 millions de téléspectateurs (30,4 % de PDA) sur France 2 le samedi 22 mai. »

« Voilà » chantait la représentante tricolore à Rotterdam aux Pays-Bas ; elle aurait été bien inspirée de dédier un couplet au tandem Sitbon-Gomez/Ernotte avec une accroche du style « Voilà où est tombé France Télés » !

Le big-bang probablement qu’annonçait Emmanuel Macron après avoir qualifié la gouvernance de France Télés de « Honte de la République ».

 

(*) 



dimanche 11 juillet 2021

La « dame de chez Suez » remonte l’Outremer contre l’actionnaire et promeut une nouvelle forme de programmes : le « self home made » !

La « dame de chez Suez » remonte l’Outremer contre l’actionnaire et promeut une nouvelle forme de programmes : le « self home made » !

Dans environ 8 mois, les Français se rendront aux urnes pour élire le prochain président de la République et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’après la suppression de France Ô de la TNT pourtant concoctée par le duo Nyssen/Ernotte, les outre-mer ne croient plus les sornettes que leur a débitées l’ex-Orange tout comme elle l’a fait devant le Représentation nationale à qui elle ressasse l’État est le donneur d’ordres.

Ernotte qui claque la bise à Anne Hidalgo - cette dernière venant de dévoiler dans le 351ème numéro du "1 hebdo" son projet présidentiel : Hidalgo une chance pour la Gauche (*) - fait donc monter la grogne partout dans les territoires ultramarins, tout comme Sylvie Gengoul qu’elle nommait fin 2019 en remplacement de Wallès Kotra. 

C’est l’objet même de la « Lettre ouverte, adressée depuis Pamataï, à Sylvie Gengoul, directrice exécutive du Pôle Outre-mer chez France Télévisions » que le site ADAP vient de publier sous le titre « Décidemment ça tangue dans l'Outremer ! Après la Guyane, la Polynésie ... »

Avant de la découvrir, le blog CGC Média qui s’interrogeait le 30 juin dernier dans son article « Deux Stéphanie pour le poste de Directeur Régional de Réunion La 1ère…à moins que ! », croit comprendre à sa lecture que ni Stéphanie GAUMONT nommée en 2019 au poste de directrice déléguée en charge de l’International et de l’Outre-mer, ni Stéphanie MARTIN fût-elle très proche de Laurence MAYERFLED l’actuelle DRH groupe, deviendraient donc directrice régionale de Réunion La Première !

« Nous fonçons droit sur le récif mais le directeur [Gérard Hoarau a été nommé en 2019 directeur de Polynésie 1ère, ndlr] sera bientôt muté à la Réunion selon nos informations. Il espère sauter du bateau avant le naufrage financier dont il est fin spécialiste. » est-il écrit dans la missive que nous vous proposons de lire ci-après.



« Lettre ouverte, depuis Pamataï, à Sylvie Gengoul, Directrice de l'Outremer à France Télévisions.

Madame la directrice,

Vous avez donné comme consigne à vos directeurs de diminuer les ETP.

Notre directeur en CE nous a déclaré vouloir préserver l'emploi et garder les 154 ETP de la station alors que nous avons aussi appris que le budget notifié était de 151 ETP.

Nous fonçons droit sur le récif mais le directeur sera bientôt muté à la Réunion selon nos informations. Il espère sauter du bateau avant le naufrage financier dont il est fin spécialiste.

A moins de baisser les coûts de production et pour cela notre directeur a eu une idée incroyable : faire produire des émissions par les salariés chez eux en mode boite privée.

Nous avons une émission musicale à Polynésie la 1ère qui consiste à faire venir des formations musicales sur notre plateau et à les enregistrer pour diffusion sur nos antennes. Le produit réalisé en interne plaît au public.

Mais voilà qu’une régie et un plateau armés pour une émission coûtent cher.  Donc le directeur régional pour baisser le coût de production a demandé à un OPV de faire ça chez lui. Ça tombe bien il a un petit orchestre. Dans son jardin avec son orchestre, le switcher et 2 collègues il a enregistré une émission qui a été validée par la directrice adjointe des programmes qui vient d'arriver et qui ne connaît rien à son nouveau métier.

Avant d'être parachutée chez nous elle était rédactrice en chef en Martinique. Une catastrophe aussi mais ce n'est pas notre problème du moment.

L'OPV a même signé l'opération en se déclarant Réalisateur au générique.

Comme il appartient au syndicat majoritaire l'affaire a vite été étouffée localement.

Mais nous vous interpellons sur plusieurs questions :

- Ce mode opératoire va t'il se développer ?

- Est-ce là votre consigne pour faire des économies ?

- L'OPV va-t-il devenir réalisateur à la prochaine commission des salaires ?

- Fabriquer des émissions chez soi est-ce la nouvelle tendance validée par les instances dirigeantes et syndicales de l'entreprise ?

-  Est-ce une expérience tentée par le directeur régional pour laquelle nous sommes station pilote ou station cobaye ?

Allez-vous visionner l'émission pendant votre séminaire si ce mode opérationnel doit se généraliser à toutes les stations ?

- Quel est le budget de cette émission ?

- Combien ont touché les collègues au détriment des CDD qui interviennent sur notre plateau et qui trouvent avec nos émissions de quoi nourrir tant bien que mal leur famille.

-   Il n'y a pas d'Assedics en Polynésie, comment garantir des revenus à nos CDD dévoués et compétents ?

-  Est-ce avec ce type d'organisation que nous allons lutter contre la concurrence ?

Nous attendons vos réponses à toutes nos questions en espérant vous les poser en direct un jour peut-être, si vous daignez nous rendre visite au fenua. 

Votre prédécesseur passait chaque année mais depuis son départ "Rien n'a bougé " dit-il en privé à nos collègues de Nouméa. Il n’a pas tort. Vous, en 2 ans on ne vous a jamais vue et rien n'a bougé pour nous.

Défiance ou mépris ?

On vous le demandera aussi à moins d'organiser une réunion sur TEAMS comme vous venez de le faire avec nos collègues de Guyane. »