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samedi 6 mai 2023

L’ex-Orange qui a déjà siphonné une très large partie du capital social de France Télés (*), veut accélérer Tempo sa machine à broyer !

L’ex-Orange qui a déjà siphonné une très large partie du capital social de France Télés (*), veut accélérer Tempo sa machine à broyer !

Ce n’est pas le blog CGC Média qui le dit mais le document interne dont ne s’est pas vanté l’infirmière TV, révélé et publié le 24 avril dernier par nos soins, où il est écrit noir sur blanc (*) « "La liquidation de Salto vient réduire les capitaux propres de France Télévisions qui étaient déjà inférieurs de la moitié du capital social, ce qui va obliger l'entreprise et son actionnaire à rétablir la situation". »

(*) 

Ernotte imaginait surement que l’État allait piocher dans la poche des contribuables afin de recapitaliser l’entreprise qu’elle n’aura cessé de précipiter dans le vide année après année depuis l’été 2015 !

Seulement voilà, alors que la situation financière du Pays est aussi problématique que l’est la dette publique de près de 3 000 milliards d'euros qui pèse fin 2022 sur la tête de chaque Français, ce scénario ne risque pas vraiment de se produire, particulièrement lorsqu’il va devoir débourser près de 10 milliards d'euros pour reprendre en main l'avenir d'EDF.

L’insincère dépôt des comptes ces dernières années, devraient très vite conduire à une plainte au Pénal qui visera également l’ensembles des membres du Conseil d’Administration mais aussi le ou les financiers qui ont concocté voire permis ce genre de dérive !

A moins que Bercy, l’inspection Générale des Finances et la Cour de discipline budgétaire décident avant de passer à l’action et de sanctionner les responsables ou co-responsables

Histoire donc de trouver en interne les pépettes qui permettraient à France Télévisions de palier le manque d’argent public, il devient urgent de passer à la vitesse supérieure pour Termpo présenté par l’ex-Orange comme elle l’avait fait pour Salto comme un must et qui n’est en réalité qu’une invraisemblable machine à broyer.

Les soi-disant études promises aux élus des CSE concernés sur la pertinence de cette hallucinante décision de supprimer à partir de la rentrée prochaine dès la 4 septembre  les emblématiques « 12/13 » et « 19/20 » hexagonaux pour les remplacer par des JT baptisés pour l’heure « Ici 12/13 » et « Ici 19/20 » dont le contenu serait piloté par les antennes régionales de France 3, qu’elles aboutissent ou pas, ne changera rien au rouleau compresseur ernottien qui table ainsi sur un nombre considérable de départs après le fiasco du dispositif RCC.

Lorsque l’ex-Orange et ses thuriféraires racontent que « rien n’est encore totalement arrêté ou figé, du reste les propositions des OS auraient été intégrés au dispositif » et chantent à qui veut l’entendre que l’objectif serait de « recentrer l’information de la Trois sur la proximité, afin de mieux la différencier de l’offre de France 2 », personne n’est dupe.

Il suffit de lire les différents articles publiés dans la presse pour comprendre la manip ! 

« Rien ne serait encore totalement arrêté ou figé… », ben voyons !! Le Parisien de ce 6 mai qui parle du départ de Catherine Matausch qui dit le découvrir, prouve pourtant que tout cela est du pipeau.

Extraits :

« Figure historique de l’information de France 3, Catherine Matausch présentatrice du « 12/13 » et du « 19/20 » le week-end, s’apprête à quitter l’antenne du groupe public dans les mois qui viennent. La journaliste dément se disant par SMS « Stupéfaite d’apprendre une telle nouvelle par voie de presse, ajoutant « En l’état, je reprends le journal en juin et je n’ai pas programmé mon départ. » Contacté, France Télévisions n’a pas souhaité faire de commentaire.

Nouvelle case pour Carole Gaessler également concernée par cette réforme, Carole Gaessler, présentatrice du « 19/20 » la semaine, va prendre les commandes d’une nouvelle émission quotidienne autour du sport dans la société. Attendue aux alentours de 20 heures et plusieurs fois reportée, celle-ci devrait finalement débarquer dès cet été à l’antenne, comme révélé récemment par « l’Équipe ». Le nouveau programme doit servir de rampe de lancement aux Jeux olympiques 2024 de Paris, dont France Télévisions sera le diffuseur officiel. [Alors même qu’Ernotte a supprimé la chaîne dédiée aux JO qu’elle avait pourtant vendu à ROM et son navire amiral, ndlr]

Quant à Émilie Tran Nguyen, l’incarnation du « 12/13 » en semaine, elle discuterait actuellement de plusieurs projets pour la saison prochaine. Visage depuis 2020 de « C à vous », la journaliste bénéficiera déjà d’une plus grande exposition dans l’émission de France 5 lors du Festival de Cannes. Elle présentera ainsi la première partie de la quotidienne durant cette période, avant qu’Anne-Élisabeth Lemoine ne prenne l’antenne en direct depuis la cité des Alpes-Maritimes. »


Puisque l’infirmière TV et son « équipe d’urgentistes média » le disent et le répètent : « Rien n’est encore totalement arrêté ou figé… tout est fait uniquement pour recentrer l’information de la Trois sur la proximité » !!

Tu parle Charles comme on dit à London ce samedi …

vendredi 5 mai 2023

L’Audiovisuel public malade de ses dérives dans le marigot de l’entre-soi…

L’Audiovisuel public malade de ses dérives dans le marigot de l’entre-soi…    

Au lendemain des législatives de 2022, Sandrine Mörch l'ex-députée LaREM de Haute-Garonne qui venait de se prendre une grosse claque, sèchement battue par la candidate NupesEELV Christine Arrighi dans la 9e circonscription, avait semble-t-il à l’époque demandé sa réintégration à France Télés.

L’ex-journaliste de France 3 Occitanie qui avait suspendu son activité le temps de son mandat avait déclaré – histoire probablement de pimenter sa reprise – « J’espère me venger dans une nouvelle carrière de journaliste », remarque qui avait naturellement fait bondir le SNJ. (ci-après)

 

Quasiment un an plus tard, où en est la vengeresse rédactrice ?

Celle qui proposait pendant son court mandat de « réformer à grande échelle le Code du travail » est en effet toujours au tableau de service. (¤) Très vite en maladie après sa défaite dans les urnes, puis en congés, tantôt inscrite en absence à justifier ou en formation (sans préciser laquelle comme c’est pourtant la règle) elle est aujourd’hui « toujours en attente ». Qui paie l’ex-députée LaREM à France Télévisions ?  

(¤) 

Dire qu’il y a quelques semaines le tandem Gengoul/Ernotte se faisait ramasser par l’Inspection du travail, exigeant la réintégration de Ronan Ponnet que les deux femmes avaient décidé de licencié pour deux adjectifs utilisés sur son compte Facebook perso où il n’est pas fait référence à son entreprise et encore moins à son emploi et ce alors même qu’en tant que RSS il était salarié protégé pour un an...en revanche il aura fallu une médiatisation de tous les instants pour que le même binôme licencie le journaliste Gilbert Pincemail qui avait perçu 3 chèques de l'entourage du toujours président régional macroniste de Guadeloupe.


Mais à France Télés comme dans l’illusoire France Médias (Radio France, FMM, l’INA, FTV) défendu bec et ongle par Laurent Lafon le sénateur-administrateur proche d’Ernotte au sein du groupe de télés public, les règles beaucoup s’en cognent.

C’est deux poids, deux mesures voire cinq, dix quinze… 

Sandrine Mörch (en disponibilité donc) qui voulait « créer un groupe de travail pour la moralisation des journalistes » mieux traitée qu’un magasinier ou une administrative !?

Celle qui déposait à l’occasion une gerbe ici ou là - rien de prémonitoire avec l’enterrement en grande pompe de son mandat de députée (*)  aurait mieux fait lors de ces 5 ans passés sur les bancs de l’Assemblée nationale de « trouver un moyen de moraliser la vie publique, plus spécifiquement dans l’audiovisuel public » 

 (*)


On fait en sorte de faire taire les lanceurs d’alertes, de virer de préférence les « petites mains » pour qui l’on démultiplient les tâches, histoire de trouver un prétexte à un licenciement le plus souvent bidon afin de plaire à de petits groupes qui font la loi et ne pensent qu’à une chose continuer à se gaver...mais aussi, afin de contenter tout ce petit monde de l’entre-soi et ses quelques huiles qui se gavent toujours plus le dos du contribuable.

Le retour de bâton risque d’être cinglant…Pauvre France ! 

jeudi 4 mai 2023

Après l’échec Salto, Laurent Lafon sénateur-administrateur de France Télés propose une loi pour lutter contre « l’irruption des plates-formes »…Un gag !?

Après l’échec Salto, Laurent Lafon sénateur-administrateur de France Télés propose une loi pour lutter contre « l’irruption des plates-formes »…Un gag !?

Quasiment au moment où l’ex-Orange lançait Salto pour faire face à « l’irruption des plates-formes » plus particulièrement Netflix qu’elle déclarait vouloir concurrencer, Laurent Lafon était nommé administrateur de France Télés (*) faisant aujourd’hui le pendant avec Aurore Bergé chantre de l’ultracrépidérianisme au sein de l’instance publique.

(*)

Aude Dassonville soulignait hier dans Le Monde (fin de post) : « Toute la volonté du sénateur d’aider un secteur audiovisuel confronté à l’irruption des plates-formes, au développement des réseaux sociaux et à l’évolution des usages… » et de préciser ses intentions comme celles soi-disant de la majorité de sénateurs « Créer un holding avec les 4 sociétés de l'Audiovisuel public pour lutter contre "les asymétries de concurrence". Ainsi, par exemple, afin de "favoriser l’accès de tous aux événements sportifs’’, un article suggère d’obliger les plates-formes à rétrocéder certains droits de compétitions sportives à des chaînes gratuites de la TNT, pour les installer sur un pied d’égalité avec les chaînes payantes »

Franchement c’est un gag… Laurent Lafon ce proche d’Ernotte qui en tant qu’administrateur de France Télés est légalement et juridiquement coresponsable du fiasco Salto, validant à chaque réunion les chansons de cette dernière qui vantait l’équilibre année après année des comptes mais qui appelle aujourd’hui dans le document que s’est procuré le blog CGC Média (¤), l’État à recapitaliser l’entreprise : "Les capitaux propres de France Télévisions étaient déjà inférieurs de la moitié du capital social et ce malgré la liquidation de Salto, obligeant l'entreprise et son actionnaire à rétablir la situation donc recapitaliser" .

  

(¤)

La loi est claire « La perte de la moitié du capital social traduit une situation financière alarmante pour la société (SARL/EURL, SA, SAS/SASU). La survenance de cette situation conduit soit à la dissolution de la société, soit à l'obligation pour les associés de reconstituer les capitaux propres.

Elle précise également « En cas de perte de la moitié du capital social, le non-respect de la procédure de régularisation peut donner lieu à plusieurs sanctions ».

« Le "temps politique", fait d’une absence de majorité à l’Assemblée nationale » est propice précise encore le titre de presse qui ajoute « Il a paru opportun au sénateur qui plaide pour une ressource publique "de nature fiscale, pérenne, suffisante, prévisible"…d’avancer ses pions :  "On sait aussi qu’il y aura besoin de réviser la LOLF [loi organique relative aux lois de finances]", glisse-t-il, pour pérenniser le dispositif qui remplace la redevance, supprimée ».

Et d’embarquer Hugonet et Karoutchi dans le bateau dans son aventure que beaucoup qualifient de personnelle, affirmant que «  la proposition de loi "a(aurait) des chances de prospérer" à la faveur du climat politique actuel » rappelant qu’« Il y a un peu moins d’un an, ce dernier plaidait encore pour une fusion pure et simple des entreprises de l’audiovisuel public ; étape à la fois, qu’il semble admettre aujourd’hui : "Je suis certain qu’elle [la fusion] viendra, assure-t-il cependant. (...) car c’est le sens de l’histoire".»

Ben voyons ! Vos avez bien lu !! Si c'est le sens de l'histoire, alors !

NB: Surtout ne pas confondre Laurent Lafon qui veut avec la loi pour concrétiser la nouvelle ORTF et ce supposé Géant de papier qui ne peut conduire qu'à une catastrophe avec Jean-Jacques Lafon qui lui les chante ses Géants de papier  !



mercredi 3 mai 2023

Les gesticulations d’un sénateur pour tenter de sauver la tête d’Ernotte comme la sienne d’ailleurs !

Les gesticulations d’un sénateur pour tenter de sauver la tête d’Ernotte comme la sienne d’ailleurs !

Il y a quelques jours Les Echos titraient « France Télévisions en campagne pour obtenir plus de moyens » (*) expliquant sur un demi-page comment Ernotte dans un contexte financier national particulièrement tendu, demandait à l’État de recapitaliser l’entreprise qu’elle a conduit à sa perte.

(*)

C’est le moment que le sénateur (UDI) président de la commission des affaires culturelles du Sénat Laurent Lafon choisit curieusement pour relancer le projet du holding audiovisuel public, à l’insu de ses collègues, à commencer par David Assouline, son vice-président (PS) qui ne comprenant pas vraiment pourquoi, balance « Ce sujet important est porté par la commission des affaires culturelles depuis longtemps. Il est étonnant que M. Lafon ait pris cette initiative sans l’en informer ni la faire délibérer » !

Pourquoi donc ? …Le blog CGC Média va essayer de donner un petit éclairage à ce dernier qui lui permettra de voir les choses avec un tout autre regard.

(¤)

Dans un document que s’est procuré le blog CGC Média (¤), mettant en exergue l'hallucinante phrase de fin, précisant bien que "Les capitaux propres de France Télévisions étaient déjà inférieurs de la moitié du capital social et ce malgré la liquidation de Salto, obligeant l'entreprise et son actionnaire [l’État, ndlr] à rétablir la situation donc recapitaliser" avec l’argent des Français évidemment !

Autrement dit, la propagande sur des comptes à l'équilibre claironné année après année depuis 2015 par l’infirmière TV que le blog CGC Média n’a cessé de dénoncer, s'écroulait lamentablement.

Rappelons que l'insincérité des comptes est un délit passible de graves sanctions pénales et d'une interdiction de gestion d'une entreprise...Condamné en première instance à une peine de trois ans de prison avec sursis pour sa gestion du groupel'ancien PDG de Vivendi Universal, Jean-Marie Messier en sait quelque chose !

Si le représentant légal de l’entreprise est donc bien le premier responsable de ne pas avoir donné une vison sincère des finances et à ce titre passable de lourdes sanctions allant même jusqu’à l’interdiction de gérer toute société aprs condamnation, l’ensemble des membres du Conseil d’Administration considérés eux comme co-responsables encourent les mêmes peines.

Ce qui nous amène, entre autres, à la proposition de ce proche d’Ernotte membre du Conseil d’administration de France Télévisons comme l’est la toute aussi ernottienne Aurore Bergé. (ci-dessous)  


Tout ce petit monde est donc prêt à relancer le projet de réforme porté par Franck Riester l’ancien ministre de la Culture, abandonné au moment du confinement de mars 2020 – OUF – où Radio France, France Médias Monde France Télévisions mais aussi l’Institut national de l’audiovisuel, se retrouveraient tous ensemble, arrangerait donc les bidons de ces administrateurs de France Télés bien peu regardants quand on y songe ! Même le nom de la future entité :  France Médias, serait celui déjà avancé à l’époque, que Laurent Lafon remet sur la table.

Pour la gouvernance de cette ORTF ressuscitée qui va coûter une blinde comme dirait Emmanuel Macron, en cette période où la France est endettée jusqu’au cou dont une première agence de notation vient de rétrograder la note et où il va falloir trouver 3,8 milliards d’euros sur le budget depuis l’arrêt de collecte de la CAP, gageons que le pendant sénatoriale de l’omnisciente Aurore, a probablement déjà pensé à l‘ex-Orange qu’il est urgent de sauver tout comme il l’était pour le soldat Ryan…car oui,  c’est le conseil d’administration de l’entité qui nommera et non l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom, ex-CSA).

Histoire enfin de torpiller un peu plus Rima qui s’apprête à signer les nouveaux COM (contrats d’objectifs et de moyens) avec ces entreprises, supposés fixer d’ici à la fin de l’année leurs budgets mais aussi leurs orientations stratégiques, pour les cinq prochaines années et qui seront quasiment violés dès leur entrée en fonction comme tous les précédents d'ailleurs, la ficelle semble un peu grosse !

Il est donc grand temps que le Justice se penche sur les comptes de France Télés dont l’insincérité de dépôt et de diffusion ne fait guère mystère aujourd’hui comme l’Inspection Générale des Finances mais aussi et surtout les services de dont ils ont la fâcheuse impression d’avoir été pris pour des jambons !


mardi 2 mai 2023

Le journaliste de France Télés en Guadeloupe qui a empoché 3 chèques (*) signés du toujours président de région, maintenu en poste !?

Le journaliste de France Télés en Guadeloupe qui a empoché 3 chèques (*) signés du toujours président de région, maintenu en poste !?

Dans son récent article « Plus de règles éthiques, plus de règles de discipline à France Télévisions ! », l’ADAP pourrait presque paraphraser Shakespeare avec les papiers qui se succèdent et montrent quIl y a quelque chose de pourri dans le royaume de l’Outremer…

D’entrée de jeu, l’Association de Défense de l’Audiovisuel Public donne le ton : « Loyauté, droiture, honnêteté, désintéressement, voilà les mots oubliés dans la Bergerie des Outremers…Mais que se passe-t-il ? » puis détaille dans le  cadre d’une instruction judiciaire « Après publication dans Le Canard enchaîné, puis deux fois dans Le Monde, puis dans Libération puis sur le site d’enquêtes Blast, la Brigade financière de la Police Judiciaire trouve trois chèques dans les comptes de l’association Baie-Mahautienne, signés Ary Chalus [le toujours président de région renvoyé en Correctionnelle, ndlr] le tout pour un montant de 21980 euros, destinés à Gilbert Pincemail…»

Le site média revient sur l’attitude de France Télés après ces différentes publications dans l’affaire dite « Chalus/Pincemail/Gengoul/Ernotte ».

Le journaliste est finalement convoqué à un entretien préalable pouvant aller jusqu’à son licenciement : « Pincemail passe devant le directeur régional de Guadeloupe La Première…Puis en route devant la Commission de discipline à Paris, composée de 6 membres de la direction et 6 membres représentants les syndicats de journalistes… »

Que découvre ensuite l’ADAP que « Gilbert Pincemail figure bien sur le tableau de service de la première semaine de mai de la rédaction de Guadeloupe La Première, un document contractuelet d’ajouter « Pincemail ne serait pas licencié pour la faute la plus grave que puisse commettre un journaliste de service public…de France Télévisions ? »

Chacun imagine aisément ce que peut ressentir l’ensemble de la profession assez bien résumé dans la suite du papier mais une foule d’observateurs extérieurs qui n’en croient ni leurs yeux, ni leurs oreilles, en constatant l’inimaginable déroulé des faits.

« Le directeur, chargé de l’éthique s’emporte, dénonce l’insupportable situation...Les syndicats approuvent et en rajoutent dans les commentaires et les questions pour dénoncer une situation intolérable !

La DRH nationale (nouvellement nommée) fait parvenir à tous les cadres, à tous les journalistes, une demande de déclaration d’intérêts ! On se demande pourquoi, puisque la chose est claire : un journaliste de service public est structurellement honnête, incorruptible et ceux qui franchissent la ligne jaune doivent être exclus de la profession. Mais pas là !?

Il y a un délai de 1 mois entre la tenue de la Commission de discipline, dont on sait qu’elle envisage le licenciement et la lettre que doit recevoir l’intéressé. C’est la procédure. La date butoir est le 6 mai…Et que voit-on sur le tableau de service de la première semaine de mai de la rédaction de Guadeloupe Première : Gilbert Pincemail ! »

L’ADAP dénonce « Cette jurisprudence qui consacre(rait) dès lors, que la corruption ne sera(it) plus un motif de licenciement devant un Conseil Prudhommal ! » et de s’étrangler « Plus de Commission de discipline pour des journalistes achetés par des hommes ou femmes politiques ! »

Le site de s’interroger « C’est très grave ce qui se passe dans les Premières ! La Loi ne s’applique plus ?! Pourquoi ?

C’est la porte ouverte à n’importe quoi sur France Télévisions ! Plus de règles éthiques, plus de règles de discipline, la possibilité de faire casser la figure à n’importe quel dirigeant dans une structure en faillite financière dont on s'aperçoit qu’elle est en totale faillite morale.

Mais cela va durer jusqu’à quand, dans le silence atterrant des syndicats [pro direction évidemment, ndlr] et des ministères ?

Vive la République exemplaire, vive la télé publique et vive la France !

(*)




lundi 1 mai 2023

« L’État renflouera les pertes incroyables d’Ernotte pour éviter un "scénario à la grecque" »...ou pas !?

« L’État renflouera les pertes incroyables d’Ernotte pour éviter un "scénario à la grecque" »...ou pas !?

Voilà la dernière moquerie en vogue à France Télés après la connaissance aujourd’hui qu’a l’État de la situation financière dans laquelle Ernotte a plongé l’entreprise en piochant discrètement dans "Les capitaux propres de France Télévisions qui, déjà inférieurs de la moitié du capital social, viennent encore se réduire après la liquidation de Salto…" : « L’État paiera et devra recapitaliser France Télés, il n’a pas le choix car personne ne peut imaginer la liquidation de l’entreprise publique comme dans le privé » ! (*)

Invraisemblable. Au moment où Fitch est la première agence de notation a abaisser la note de la France d'un cran (de AA à AA−) l’ex-Orange reste persuadée que les Français vont encore mettre la main au porte-monnaie pour couvrir ses échecs !

(*)

AA−

« Il ne faut pas prendre à la légère les 3 000 milliards de dettes que nous avons à financer. Même si l'on peut avoir des opinions divergentes sur le système financier, personne ne devrait prendre ces chiffres ni cet avertissement à la légère » s’inquiètent certains membres de l'Exécutif.

Ce n’est pas le blog CGC Média qui l’écrit après pourtant avoir annoncé à de très nombreuses reprises et bien en amont la catastrophe industrielle qui se profilait…non, c’est le site Franceinfo: qui relaie les propos d’Elisabeth Borne et tape justement sur le Pouvoir  (¤)

(¤) Extraits : « Quelles conséquences pour la France ? Pas de panique pour l'instant. Les investisseurs continuent de rechercher la dette française. Cela fait dix ans que la France a perdu son prestigieux triple A, mais la finance et la politique sont parfois une question de dynamique. Si demain, nos créanciers doutent, ils demanderont plus de garanties. La crainte d'être lâché par les marchés est réelle. La Première ministre, Élisabeth Borne nous avouait récemment : "Un scénario à la grecque est possible. Si on dit qu'on se fiche des réformes, ça peut nous arriver." 

La hausse des taux a déjà commencé, et l'exécutif a des sueurs froides. Mais ce serait la faute des marchés ? Facile à dire. La réalité, c’est que pendant le Covid, le "quoi qu'il en coûte" a sauvé notre tissu productif, à grands coups de milliards. C'était coûteux, mais nécessaire. Sauf que l'Exécutif a voulu faire croire que cette dette se rembourserait par le seul mécanisme de la croissance. À ne pas vouloir parler des chiffres, à ne pas sensibiliser les Français aux effets de l'endettement, à une nécessaire rigueur, c'est comme pour les retraites, on prend le risque de perdre le contrôle. »

(*)

Que l’infirmière TV rende son financier responsable de ne pas l’avoir alertée en petits comités ou qu’elle n’ait pas de mots assez doux à l’encontre Rodolphe Belmer, son éphémère conseiller (1,5 mois) qui en qualité de pédégé de TF1 est le premier à avoir décidé d’arrêter la plateforme Salto qui affiche en un peu plus de 2 ans un déficit de près de 200M€ entraînant sa liquidation, la situation est telle que personne ni le Secrétaire général de l'Élysée, ni tel ou telle conseiller(e) ne réussiront à convaincre Emmanuel Macron.

Il est très peu probable que le gouvernement Macron refile des millions et des millions à Ernotte qui n’a cessé de chanter depuis l’été 2015 avec cette exaspérante et pathétique propagande que « Pour une nouvelle année les finances de France Télés étaient à l’équilibre » elle qui appelle à la recapitalisation à présent !

dimanche 30 avril 2023

TF1 et M6 en reprennent pour 10 ans !

TF1 et M6 en reprennent pour 10 ans !

ROM et l'Arcom enterprise, ont formellement réattribué aux chaînes TF1 et M6 leur fréquence sur la télévision numérique terrestre (TNT) pour une durée de dix ans à partir du 6 mai prochain.

A l’issue de cette procédure - une première depuis 1987, année de la privatisation de TF1 mais aussi de l'arrivée de M6 sur le sixième réseau de la TNT –TF1 et M6 ont signé avec l'Arcom des conventions qui "définissent leurs obligations et engagements "sociétaux" (entre autres), visant également la "protection des publics": "l’éducation aux médias, à l'information et à la citoyenneté numérique", "la parité femmes/hommes", "la diversité de la société française", "l’accessibilité des programmes aux personnes handicapées" ou encore "la transition écologique".

Il ne reste plus à Niel voire Capton - individuellement ou en binôme – à attendre que France Télés au bord du gouffre si l’État ne remet pas au pot, privatise une des chaines du groupe pour qu’il (s) puisse(nt) s’en emparer ?!