Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

samedi 20 septembre 2025

Le Premier ministre s’apprêterait à renommer Rachida Dati à la Culture...

Le Premier ministre s’apprêterait à renommer Rachida Dati à la Culture...Probablement au nom de la rupture et de l'exemplarité ?!

"C'est confirmé" indique cette source jointe par le blog CGC Média, ajoutant "La rupture c'est juste pour la galerie !"

Voilà qui a le mérite d'être clair. Certes, l'annonce du prochain gouvernement ne devrait intervenir qu'au tout début octobre mais malgré les diverses procédures judiciaires en cours visant la putative maire de Paris, le bruit de sa nomination par le nouveau Premier ministre venant toujours du bloc dit central, s'est transformé en quasi certitude. Voilà qui devrait plaire aux Français qui en ont ras le bol de voir tous "ces petits arrangements en "gens de bonne compagnie", gangréner leur quotidien.

Quel est, au 18 septembre, la situation concernant celle qui avait prévu de quitter le gouvernement à l'automne pour se consacrer à la campagne des municipales à Paris, se déclarant pourtant candidate à une législative partielle dans la 2ème circonscription de la capitale avant de se retirer face à Michel Barnier qui l'avait pourtant maintenue dans son gouvernement et qui devrait donc se maintenir dans celui de Lecornu où elle fera campagne pour la ville ? 

Elle pourrait se résumer ainsi : 

La ministre de la Culture démissionnaire du fait du départ de François Bayrou, candidate potentielle à remplacer Anne Hidalgo, fait l'objet de plusieurs procédures judiciaires en cours. Ces affaires, principalement liées à des soupçons de corruption et de non-déclaration de patrimoine, ont été abondamment relayées via des enquêtes journalistiques et des signalements.  A noter que si ces procédures sont en phase d'instruction ou de renvoi et non encore jugées au fond.

- Affaire Renault-Nissan / Carlos Ghosn (corruption et trafic d'influence) : Rachida Dati est mise en examen depuis 2021 pour corruption passive, recel d'abus de pouvoir, abus de confiance et trafic d'influence. Les juges soupçonnent qu'entre 2009 et 2012, alors qu'elle était avocate et eurodéputée, elle a perçu environ 900 000 euros d'une filiale de Renault-Nissan pour des missions de conseil fictives, servant en réalité à du lobbying au Parlement européen au profit de Carlos Ghosn, ex-PDG du groupe.

Le 22 juillet 2025, les juges d'instruction parisiens ont renvoyé l'affaire devant le tribunal correctionnel de Paris, aux côtés de Ghosn (visé par un mandat d'arrêt international). Rachida Dati a formé un appel non suspensif contre ce renvoi, et une audience de mise en état est prévue le 29 septembre 2025 pour fixer la date du procès (*). Elle conteste les faits, arguant d'une prescription et d'irrégularités procédurales (comme l'absence d'une pièce du dossier), et a déposé plusieurs recours, dont un pourvoi en cassation rejeté en partie en octobre 2024.

(*)

Une condamnation pourrait entraîner une inéligibilité avec exécution provisoire, menaçant sa candidature aux municipales de 2026.

Tout cela Sebastien Lecornu en a pleinement conscience. Cependant,  il se murmure que les téléphones n’ont jamais autant chauffé et que les mails, visant à faire comprendre qu’elle doit être maintenue en place jusqu’aux élections municipales dans 6 mois, ont fait bondir le bilan carbone en cette fin d’été.

- Enquête sur la non-déclaration de bijoux à la HATVP


Soupçonnée d'avoir omis de déclarer de 19 à 30 pièces de joaillerie d'une valeur totale estimée entre 420.000€ et plus de 600.000€ acquises depuis 2017 dans sa déclaration de patrimoine à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), le Parquet de Paris a annoncé ces derniers jours, l’ouverture d’une enquête confiée à la brigade financière et anti-corruption (BFAC) de la police judiciaire. Elle fait suite à des révélations de Libération et Blast en mars et septembre 2025. Rachida Dati conteste toute irrégularité et affirme que les biens sont déclarés.

Comment Sébastien Lecornu peut-il, dans ces conditions, prôner la rupture et l'exemplarité mais s'asseoir encore sur tout cela ? 



- Signalements en cours d'analyse (GDF Suez, outrage à magistrat)

Il semble que l’affaire fasse l’objet depuis le « Complément d’enquête » diffusé (enfin !) sur France 2, d’un signalement pour non-déclaration d'honoraires de 299.000 euros perçus en 2010-2011 de GDF Suez (aujourd'hui Engie), alors qu'elle était eurodéputée et avocate.

- Un autre signalement serait egalement en souffrance pour des propos tenus le 22 juillet 2025 sur LCI, critiquant violemment les magistrats instructeurs dans l'affaire Ghosn comme refusant de "faire leur travail" et bafouant les droits de la défense.

Ces signalements, déposés en juillet et août 2025, sont en cours d'examen par le Parquet de Paris et le Parquet national financier (PNF). Aucune mise en examen n'a pour l’heure été prononcée à ce stade, mais des enquêtes préliminaires seraient en cours.

Il convient de rappeler dans ce contexte particulièrement chargé que  :

- Rachida Dati a perdu plusieurs procès en diffamation contre des médias (Le Nouvel Obs en septembre 2025, Libération en juin 2025) pour des articles sur ces affaires, ce qui n'impacte pas directement les procédures pénales mais alourdit évidemment le climat judiciaire.

A noter enfin que Rachida Dati nie systématiquement les faits et dénonce des procédures biaisées. Comment le cumul de toutes ces affaires pourraient ne pas avoir de répercussions politiques majeures, notamment pour les mois à venir ?   

Pour être le plus complet possible, le blog CGC Média vous propose de découvrir, à six mois du premier tour des élections municipales à Paris (prévu les 15 et 22 mars 2026) le sondage de l'été commandé par l'équipe d'Emmanuel Grégoire (PS).

Exclusivité Le Parisien (juillet/août 2025), réalisé à huit mois du scrutin donc avec des tendances se portant uniquement sur 2 candidatures et surtout une Gauche unie ou pas - Il peut se passer tant de choses d'ici là ! - et ne tenant pas compte pour l'heure d'un poids lourd de dernière minute se lançant dans la bataille.  

- Sans union, Rachida Dati (environ 30 %) sur l'ensemble des votants 

- Avec l'union gauche (Emmanuel Grégoire, David Belliard, Ian Brossat), le candidat PS donné entre 28 et 30 %, à égalité avec Dati.

Après un long parcours législatif, les députés ont voté le jeudi 10 juillet une loi instaurant un double scrutin à Paris, Lyon et Marseille revenant ainsi au droit commun. (Ses opposants s’en remettent désormais au Conseil constitutionnel).


vendredi 19 septembre 2025

Martin Ajdari enfin démasqué après les bobards aux Parlementaires pour qu'ils valident sa nomination à l’Arcom.

Martin Ajdari enfin démasqué après les salades aux Parlementaires pour qu'ils valident sa nomination à l’Arcom.

Lors de ses auditions, devant l’Assemblée nationale et le Sénat, Martin Ajdari a annoncé ses priorités. Il a insisté devant les parlementaires sur trois d’entre elles :

- Le soutien au pluralisme et à la création audiovisuelle.

- L'adaptation de l'Arcom aux mutations numériques (IA, streaming, etc.).

La régulation des plateformes en ligne et la lutte contre le piratage.

Quant à l’indépendance de "sa mission", il a répété à l’envie qu'elle était quasiment impérative. Seulement voilà, depuis rien ne va plus et les promesses n'engageant que ceux qui y croient, tout cela vole aujourd'hui en éclat.

Quelques mois après son entrée en fonction, chacune de ses soi-disant priorités a été allègrement violée. Pire, Ajdari est parvenu a mettre le souk tous azimuts en piétinant ces soi-disant engagements. 

Question soutien au pluralisme, voila les Français servis. Après la mascarade du 14 mai dernier qui a conduit au troisième parachutage de Delphine Ernotte, une pétition circule aujourd’hui pour demander son départ après qu'elle accuse CNews d'être d'extrême droite...histoire de se la jouer rempart, le cas échéant ! 

Une posture voilà tout, particulièrement après le recrutement des deux chroniqueurs de "L'Heure des Pros" et les consignes qui circulent à France Télés/Amazon pour embaucher des "collaborateurs de sensibilité extrême" ! 

Il devra d'ailleurs comme sept autres de ses acolytes, répondre devant le Justice dans le cadre de la plainte que la CGC de l'Audiovisuel a déposée pour faire annuler la décision de l'Agence et condamner au Pénal l'ensembles de celles et ceux qui se sont prêtés à cette pitoyable mise en scène.

      


Ils sont nombreux à demander aujourd'hui son départ, quelques semaines d'ailleurs après cette pathétique comédie  arcomienne  

Une autre pétition circule pour demander tout bonnement la suppression de l'Arcom (L'Autorité dite de régulation de la communication audiovisuelle et numérique).  

Lancée le 24 juillet 2025 sur la plateforme officielle des pétitions de l'Assemblée nationale, elle a rapidement pris de l'ampleur, atteignant déjà plus de 19 000 signatures à la mi-septembre.


L'initiative est portée par un citoyen nommé Arnaud Borderie, qui dénonce l'Arcom comme une institution "coûteuse et inefficace". 

Parmi les arguments principaux :

- Le coût budgétaire : Environ 50 millions d'euros par an en fonctionnement, pour 355 agents en 2022, sans "rentabilité stérile" selon l'auteur.

- Le manque de pluralisme: La pétition critique la décision récente de l'Arcom de ne pas renouveler la fréquence TNT de C8 (et NRJ12), vue comme un "scandale démocratique" et un "virage vers la dictature culturelle et intellectuelle". Cela favoriserait un "formatage médiatique dicté par l'État", au détriment de la diversité des opinions.

- L'auteur évoque un retour aux "temps de l'ORTF" (l'office d'État de l'époque), contrastant avec la libération des fréquences FM par François Mitterrand en 1981

Le texte conclut : "Il est temps d'abolir ces privilèges et ces donneurs de leçons."

La pétition a été attribuée à la Commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée, qui pourrait la classer ou la débattre si elle gagne en visibilité.

S'agissant l'adaptation de l'Arcom aux mutations numériques comme le streaming, là aussi c'est un énorme zéro pointé. Probablement trop trop occupé à orchestrer et mettre en scène cette farce du 14 mai dernier à France Télévisions, lui et son "collège" pourtant alertés depuis octobre 2024 sur les images insoutenables du traitement d'un homme de 46 ans que la ministre déléguée à l’Intelligence artificielle (IA) et au Numérique, qualifiait  d’« horreur absolue » après les « violences subies ».

La régulation des plateformes en ligne, une vaste fumisterie après le calvaire de Jean Pormanove humilié et maltraité pendant des mois sur la plate-forme Kick devant quelques 500.000 « followers », mort en direct sans que l'Arcom ait levé le petit doigt.

Il n'aura pas fallu très longtemps pour qu'Ajdari et quelques suiveurs démonétisent totalement l'Agence, mettent le feu au PAF et s'attirent les foudres des politiques mais aussi d'une très large majorité de Français.






jeudi 18 septembre 2025

France Télés : Une interview lunaire pour une plainte au Pénal bien réelle

France Télés : Une interview lunaire pour une plainte au Pénal bien réelle

Le SNPCA-CGC confirme les informations de La Lettre publiées dans son édition du 18 septembre, sous la plume de Catherine Boullay avec son article intitulé « France télévisions : devant la justice, la CFE-CGC conteste la nomination de Delphine Ernotte. » (*)

L’article de La Lettre, hasard du calendrier, vient torpiller l’interview LUNAIRE - c’est le mot le plus utilisé dans les commentaires que le blog CGC Média a déjà reçus pour tenter de qualifier les propos tenus par l’ex-Orange à Aude Dassonville - et démontre que la plainte visant à faire annuler la mascarade du 14 mai dernier avec  le 3ème parachutage bidonné à France Télés et condamner l’ensemble des protagonistes par la Justice, est bien réelle. (*)

C’est Maitre Pierre-Olivier Lambert qui représentait déjà la CGC dans l’affaire dite « Carolis-Millot-Bygmalion » qui s’était soldée par des condamnations en cascade à commencer par celle, définitive, de l’ex-pédégé de l’entreprise publique, qui a été mandaté pour ce nouvel épisode judiciaire.

Il est grand temps que le Justice se penche enfin sur enfumage décennal truffé de mensonges au quotidien et mette un terme à ce lamentable spectacle que la France entière ne supporte plus, le tout sur fond de conflit d’intérêts majeur.

(*)



Extraits :

« Cinq mois après la reconduction par l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) de Delphine Ernotte-Cunci pour un troisième mandat à la tête de France télévisions, le syndicaliste Jean-Jacques Cordival mène toujours campagne pour déloger la dirigeante de son poste. Le secrétaire général du Syndicat national des personnels de la communication et de l'audiovisuel CFE-CGC vient de déposer une nouvelle plainte contre la présidente du groupe audiovisuel. La saisine adressée au procureur de Paris expose plusieurs griefs pour "faux intellectuel, recel et complicité de faux intellectuel". 

Jean-Jacques Cordival y liste une série d'irrégularités qui, selon lui, ont entaché la procédure de reconduction menée par l'Arcom. Il en profite pour dresser un véritable réquisitoire du bilan de Delphine Ernotte-Cunci à la fin de son second mandat….

Dans son appel à candidatures émis le 5 mars 2025, l'autorité indépendante fixait en effet plusieurs priorités afin de départager les candidats. Pour arrêter son choix, l'Arcom précisait se fonder sur les résultats d'audience à la fois sur les chaînes linéaires et la plateforme France TV. Chiffres à l'appui, Jean-Jacques Cordival souligne l'absence de rajeunissement de l'audience et l'échec de la stratégie numérique de France télévisions, avec l'abandon de la plateforme Salto, en partenariat avec TF1 et M6, entraînant une perte sèche de 90 millions d'euros. Il reproche également à Delphine Ernotte de n'avoir pas su, en dix ans, faire décoller les audiences de France info, toujours sous la barre des 1 %, et pointe les difficultés de la chaîne Ici commune avec Radio France…. 

L'Arcom exigeait aussi des candidats qu'ils prouvent leur "capacité à assurer la soutenabilité financière de la société et le développement des coopérations avec les autres sociétés nationales de programme". Or Delphine Ernotte-Cunci a fait voter un budget en déficit d'au moins 41,2 millions d'euros pour 2025. Dans sa plainte, le syndicaliste déplore surtout que la mise en place d'une comptabilité analytique, préconisée dès 2016 dans un rapport de la Cour des comptes, soit restée lettre morte…

(#)

La CGC de l’Audiovisuel avec les nombreuses pièces qu’elle fournit dans le cadre de la procédure,  revient entre autres sur les pages 120 et 121 de «  l’Avis motivé de l’ARCOM sur les résultats de la société France Télévisions de 2020-2024 » qui énonce clairement les artifices comptables utilisés (#) :  

« France Télévisions souligne s’être maintenue à l’équilibre d’exploitation sur l’ensemble de la période 2019-2023, conformément à l’objectif fixé par le COM. Cet équilibre s’entend « hors éléments non récurrents »le groupe ayant corrigé l’agrégat comptable de façon à neutraliser les coûts liés au projet Salto et au plan de départs. L’indicateur du COM a ainsi été corrigé en ce sens a posteriori. Les coûts de Salto considérés comme non récurrents ont en pratique été imputés chaque année jusqu’à l’extinction de cette société en 2023.

En outre, en 2023, après l’abandon du projet Salto qui met fin à la correction, l’équilibre du résultat d’exploitation a résulté d’une modification des modalités d’amortissement comptable des programmes, qui représente selon les tutelles une amélioration de 30 M€/an. Sur l’ensemble de la période, l’équilibre d’exploitation doit ainsi être resitué dans un contexte de retraitements comptables.

Le résultat net connait en revanche deux années de déficit en 2021 et 2022 (-12 M€ et - 48 M€), imputable ici aussi au projet Salto. Les années d’excédent proviennent du résultat exceptionnel (provision en prévision du plan de départs volontaires) ».

« Comme déjà évoqué plus haut, de nouvelles modalités d’amortissement des programmes ont aussi permis d’améliorer facialement le compte de charges (30 M€/an de gains) » ».

Nul doute qu’il en sera question dans le prochain rapport de la rue Cambon qui devrait être saignant et qu’évoque Le Monde dans cette entretien signé Aude Dassonville qui a probablement dû s’étrangler à chaque nouvelle parole de la propagande ernottienne, disant tout et son contraire.

A la journaliste qui l’interroge « La Cour des comptes présentera son rapport sur France Télévisions le 23 septembre : redoutez-vous ses conclusions, alors que les comptes sont dans le rouge ? », elle répond « Depuis dix ans, France Télévisions a toujours tenu ses engagements budgétaires et présenté des comptes à l’équilibre – à l’exception du prévisionnel pour 2025. Oui, nous affrontons des contraintes très fortes, mais que nous gérons avec responsabilité. Ce rapport ne nous inspire donc aucune inquiétude. »

On voit ça tout de suite avec les conclusions de l’Arcom  (#)

Comme par exemple, les fallacieux arguments que l’intéressée donne à présent pour dire qu’elle est CONTRE le projet Dati de fusion-holding; les mêmes qu’elle donnait il y a quelques semaines encore pour affirmer sa nécessité absolue et se prononcer publiquement POUR une telle structure !

Lorsque la journaliste l’interroge encore « Jusqu’au début de l’été, vous défendiez le projet de réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public. Pourquoi ne vous convient-il plus ? », Ernotte continue son grotesque narratif, tapant copieusement sur l’État actionnaire, indiquant « douter de sa réelle et sincère volonté politique de renforcer l’audiovisuel public » ajoutant que « Dans ce cadre là, il est difficile d’envisager une réforme ».

Inutile de préciser que les conditions n'ont pas changé et surtout pas depuis le départ de Rima Abdul-Malak (2023) en tout cas pas ce qu'elle a mis en avant dans sa rencontre avec l'Arcom en mars (à savoir le holding) pour laquelle elle taxe à présent l'État d'aveuglement et de retournement...c'est sa veste qu'elle a retournée.

Extrait :

« Fin 2023, nous avions arrêté, avec la ministre de la culture de l’époque [Rima Abdul Malak], un contrat d’objectifs et de moyens. L’instruction du financement de France Télévisions à horizon 2028 était faite. Mais, en quelques mois, le choix a été fait de baisses budgétaires aveugles et successives. Dans ce cadre-là, il est difficile d’envisager une réforme de l’audiovisuel public sans douter de la réelle et sincère volonté politique de le renforcer. »

Et de pousser le bouchon toujours plus loin, sans rire : « J’ai toujours défendu l’union, mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir que les conditions ont changé. L’urgence est de donner des garanties sur notre indépendance. Discuter du Meccano de gouvernance sans aucune visibilité sur nos prochains budgets n’a pas de sens… Il y a désormais une vraie contradiction entre l’ambition demandée à l’audiovisuel public et les moyens qui lui sont accordés…

Comment l’État actionnaire peut-il continuer de se laisser piétiner et ridiculiser de la sorte ?  A moins qu'il ne soit ravi de la spirale de démonétisation dans laquelle l'ex-Orange a entraîné depuis 10 ans la télé publique ? 

Quant à ses annonces comme celle de Vincent Meslet et de la pédégère de Radio France ou encore de Céline Pigalle que cette dernière nommait à la tête du réseau de radios locales publiques mais qui doit probablement oublier qu’elle avait rejoint Canal + en 2011  comme rédactrice en chef de l'émission quotidienne La Matinale, avant d’être nommée en mai 2012, comme directrice de la rédaction d'i>Télé la chaîne d'information en continu du groupe de Vincent Bolloré: « Il faut admettre que CNews est un média d’opinion. Qu’ils assument d’être une chaîne d’extrême droite ! », elles n’ont qu’un effet, augmenter la fracture entre « Les France », à l’opposé du  baratin que servait pourtant Ernotte à Ajdari et ses acolytes dans ses 30 pages d’une vacuité sans nom : (¤)

C’est aussi sûrement pour cela qu’elle vient de recruter deux chroniqueurs pendant 4 ans de «  L’Heure des Pros » sur CNews !!!

Extrait «Le regard que nous portons aujourd’hui sur la France, souvent depuis Paris, est forgé par le constat de fractures profondes, tous azimuts, creusées par les crises successives traversées par notre pays. Devenu proverbial jusqu’à la caricature, « l’archipel français », constitué d’une multitude d’îlots sans ponts ni liens, serait sous cet angle impossible à réunir, condamné à s’éloigner toujours plus et à se parler de moins en moins. Si les inégalités de tous ordres sont une réalité incontestable, le service public se distingue depuis toujours en renonçant pour sa part à souffler sur les braises et à en faire le ferment d’une division nationale. Ces dernières années, ses choix stratégiques ont au contraire porté France Télévisions à prendre toute sa part, comme média, dans l’engagement à les résorber et à mettre en valeur ce qui relie les citoyens entre eux »..  

C’est évidemment dans cet optique de « Rapprocher les France » (sic) qu’Ernotte vomit aujourd’hui sur le groupe de Vincent Bolloré "La galaxie médiatique de Vincent Bolloré veut la peau de l’audiovisuel public, réclame sa privatisation, et l’exprime avec violence. Avec nos obligations en matière de pluralisme, d’indépendance, et de garantie de la liberté d’expression, etc., nous lui posons problème. A un moment, il faut dire stop. On a besoin de toutes les bonnes volontés républicaines de ce pays pour s’élever contre cette violence verbale de nature presque politique."

 (¤)

Une fumisterie sans nom dans laquelle l’Agence à 50M€ détient une énorme part de responsabilités qu’un juge d’Instruction n’aura aucun mal à démonter...

 le tout, redisons-le, sur fond de conflit d’intérêt majeur.

Rappelons que l'Arcom écrivait « les candidats à la présidence de France Télévisions doivent soumettre une déclaration sur l’honneur attestant qu’ils sont à jour de leurs obligations fiscales et « qu’ils ne se trouvent pas dans une situation d’interférence ou de dépendance vis-à-vis d’intérêts publics ou privés susceptibles d’influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif de la fonction. Cette déclaration doit également confirmer que les candidats ont pris connaissance des obligations légales, notamment celles de la loi n° 2013-907 relative à la transparence de la vie publique. Tout dossier non conforme est jugé irrecevable. »

Juliette Théry, en sa qualité de membre de l’Arcom, avait également souligné, lors d’une conférence de presse, les enjeux de la nomination, la nécessité d’assurer « la singularité et l’impartialité du service public », suggérant une attention portée à l’intégrité et à la neutralité du processus...qui vaut bien entendu également et surtout pour les membres de l'Agence d'État.

PS: Ne cherchez pas d’image de la fête de l’humanité cette année dans les JT, consignes avaient  été données de n’en diffuser aucune, du fait de l’invitation qu’avait lancé les organisateurs à la candidate (le mot avait-il un sens ?) malheureuse dont le projet stratégique d’avenir aurait pu changer en profondeur France Télévisions. 

mercredi 17 septembre 2025

Le 20h de Salamé continue de plonger et France Télévisions s'excuse pour avoir donné une fausse information.

Le 20h de Salamé continue de plonger et France Télévisions s'excuse pour avoir donné une fausse information. 

Ce mardi 16 septembre, Gilles Bouleau a une nouvelle fois creusé l'écart avec le 20H de Léa Salamé qui passe en moyenne sous la barre des 3,5 millions de téléspectateurs.

Le "20 Heures" de TF1 réunit (19h58-20h42) réunit 4,93 millions de fidèles grandissant pour un score de 27,0% d'audience quand France 2 continue de décrochera vec 3,47 millions (19h57-20h28) soit 19,2% d'audience en première partie et  3,41 millions et 18,0% dans la deuxième partie du journal.

France Télévisions qui a même dû s'excuser pour une fausse information..."décryptée, vérifiée et sourcée" comme le chante tous azimuts l'ex-Orange. 


mardi 16 septembre 2025

Léa Salamé en perdition…le naufrage du 20H sur France 2.

Léa Salamé en perdition…le naufrage du 20H sur France 2.

Hier lundi 15 septembre, Léa Salamé avait invité  Marion Cotillard sur le plateau du 20H de France 2. Un nouveau bide doublé avec 3,4 Millions de curieux et seulement 17,9% d'audience pour "L'invitée du 20 Heures" de France 2 (de 20h42 à 20h50)  quand l'intégralité du "20 Heures" de TF1 présenté par Gilles Bouleau (19h58-20h43) totalise 5,05 millions de téléspectateurs pour un score de 27,3%.

La présentatrice de « Quelle époque » a cru devoir évoquer sa séparation avec Guillaume Canet, l’homme qui a partagé la vie de l’actrice pendant de nombreuses années.

Malaise

Tout d’abord, Salamé commence par se planter "Dans quelques semaines sortira Karma, le nouveau film de Guillaume Canet. C’est votre sixième film. Ça sort en octobre, je crois" lance-t-elle a la à la comédienne qui n’en revient pas de la question.

"Non, non ça sort dans un an" corrige-t-elle interloquée.

"Ah oui !? Mais j’ai lu ça pour octobre" n’hésite pas à répliquer la présentatrice

"Je pense que c’est en octobre 2026" rectifiera Marion Cotillard, juste avant d’essuyer le « Ouais !  » de celle qui va l’interroger ensuite sur sa vie privée.  Un vrai sujet d’actu donc !

"Ma question est qu’on a appris cet été votre séparation après 18 ans de vie commune. Vous êtes un des couples qui a fait le plus rêver les Français. Je voulais juste savoir comment vous alliez ? Est-ce que vous allez bien Marion Cotillard ?" l'interroge Salamé.

Nouveau malaise sur le plateau et réponse de l'actrice qui n'en revient pas:  "Merci ça va. Et vous, vous allez bien ?"

25.000€ par mois, ça fait cher la séance de psychanalyse pour celle qui n'a d'autre issue que de conclure ainsi l'interview "Merci beaucoup d'avoir été avec nous".


Les responsables de cette débâcle avec cette erreur flagrante de casting, à commencer par Ajdari et ses 7 acolytes qui se sont exécutés, en maintenant le 14 mai dernier Ernotte qui revendique haut et fort ce choix mais également son exdircab Stéphane Sitbon-Gomez tout comme Alexandre Kara le directeur de l'Info...etc, ils devraient déjà tous en avoir tiré les conséquences en annonçant une démission en bloc.

Il est temps que commence l'instruction judiciaire concernant la plainte déposée par la CGC de l'Audiovisuel visant à faire annuler la mascarade et condamner celles et ceux qui l'ont organisé, orchestré et y ont participé.


lundi 15 septembre 2025

Léa Salamé et Laurent Delahousse copains de tôle…

Léa Salamé et Laurent Delahousse copains de tôle…

Nouvelle soirée de Bérézina, hier, sur France Télévisions.

Le JT de 20 heures d’Anne-Claire Coudray sur TF1 affiche plus de 2 millions d’écart avec celui de Laurent Delahousse sur France 2. Finalement, le 20H du week-end et celui de Salamé du lundi au jeudi, c’est bonnet blanc et blanc bonnet…Allez encore un p’tit effort il n’y a que sept points de différence avec le 19.45 de M6.

Le jeu de chaises musicales orchestré dernièrement après qu’Ernotte a débarqué Anne-Sophie Lapix du 20H/semaine et recasé sur le week-end une rédactrice en chef avec ses deux adjoints, ne fonctionne pas à l’évidence. Tous ces choix qui tirent France Télévisions, vers le fond sont ceux d’une même équipe, l’ex-Orange et son ex-dircab qui selon une rumeur insistante, pourrait prendre la main sur le directeur de l’info et son adjointe !


Voilà les premiers effets de la mascarade organisée le 14 mai dernier par l’Arcom, l’unes des agence d’État dont Sébastien Lecornu dit vouloir s’occuper dans sa volonté de "repenser l'organisation de l'État"en fermant, supprimant ou fusionnant certaines d’entre elles Un objectif qui s'inscrit dans un effort plus large de réduction des dépenses publiques, face à un déficit budgétaire estimé à plus de 5 % du PIB et à la dégradation récente de la note souveraine de la France par l'agence de notation Fitch (passée de AA- à A+ le 12 septembre). 







dimanche 14 septembre 2025

Vincent Meslet l'ex dirlo ernottien accuse : "CNews et Europe 1 ne font pas de journalisme" et France Télés s’absout…

Pour Vincent Meslet l'ex dirlo ernottien: "CNews et Europe 1 ne font pas de journalisme"...La radio télévision publique : "résonne avec une demande croissante d’éthique journalistique et de rupture avec toute forme de connivence". 

Comment après une telle interview qu'il donne ce jour au Parisien Dimanche (*) Vincent Meslet le toujours directeur éditorial de Radio France, ex directeur exécutif de France 2 viré par Ernotte "en raison de divergences sur la stratégie de l'entreprise" à qui pourtant, cette dernière "assurait un soutien infaillible" lors d'un  petit déjeuner un an plus tôt, peut-il rester en place après de tels propos ? 

Comment cette demande croissante d’éthique qu'il évoque dans son questions/réponses avec le titre de presse, vient-elle de se manifester à France Télés ? 

Dans un évident souci de rupture avec toute forme de connivence mais aussi d’éthique et d'indépendance, le comité d’éthique de France Télévisions, officiellement appelé « Comité relatif à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information et des programmes », vient de décider qu'il n'y avait pas d'affaire Thomas Legrand/Patrick Cohen !

Conformément à la loi, ce comité composé de cinq personnalités indépendantes nommées pour 3 ans par le conseil d’administration du groupe tout aussi indépendant, est chargé de veiller au respect des principes d’honnêteté, d’indépendance et de pluralisme dans l’information et les programmes, mais sans pouvoir de sanction et sans traiter les questions d’éthique interne au groupe !

Voici quatre des cinq personnalités réputées indépendantes (personne ne sait réellement qui est la 5ème )...Niveau indépendance attention, ça décoiffe !

- Christine Albanel, ancienne ministre de la Culture et de la Communication (2007-2009) qui a été directrice exécutive d’Orange, en charge de la responsabilité sociale d’entreprise, présidente déléguée de la Fondation Orange jusqu’en août 2020. 

- Brigitte Benkemoun est actuellement auteure et directrice de collection...Devenue rédactrice en chef de l’émission politique Ripostes sur France 5 puis directrice adjointe de la rédaction de France Inter. En 2010, elle devient productrice éditoriale de l’émission C à vous sur France 5 et rédactrice en chef de l’émission politique Mots croisés, diffusée sur France 2, jusqu’en 2015.   

Laurence Franceschini, énarque qui a débuté sa carrière au Ministère des Finances, effectuant sa mobilité d’administrateur civil au Conseil d’Etat puis rejoignant le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) comme directrice des affaires juridiques, devient sous-directrice en charge de l’audiovisuel puis des questions économiques du secteur des médias au sein des services du Premier ministre. Elle fut directrice adjointe du cabinet du ministre de la Culture et de la Communication entre 2004 et 2007 puis nommée directrice du développement des médias au sein des services du Premier ministre avant de devenir directrice générale des médias et des industries culturelles au Ministère de la Culture et de la Communication. (La DGMIC dont Martin Ajdari et Florence Philbert, la mère de leur fils, ont tous les deux été les patrons)

Francis Balle est professeur en science politique à l’université Paris-II, où il a créé deux masters (le master Médias, sociétés et mondialisation en 1985 et le master professionnel Communication et multimédia en 1999)..Il est nommé en 1989 membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (ex-CSA) en charge des nouvelles normes et des technologies.

Le cinquième membre n’est nul part explicitement mentionné...en tout cas pas sur le site de FTV et il y a peu de chance que vous le trouviez en écrivant à l’adresse comite.ethique@francetv.fr ! 

Ces quatre là viennent donc de dédouaner France Télés surtout après que le tandem Kara/Ernotte a expliqué que comme Patrick Cohen est salarié de Médiawan, le groupe public n'a rien à voir avec tout ça...


...abandonnant de facto la responsabilité éditoriale du groupe de télévisons public au trio Capton/Niel/Pigasse ! 


Vincent Meslet l'ex-éphémère lieutenant ernottien n'est pas en reste, chacun l'aura compris mais, lui, il accuse  avec la retenue et l'honnêteté qui s'imposent ! (*) 

Dans l'article de l'hebdomadaire "Après l’affaire Legrand/Cohen, Radio France riposte : « Nous ne laisserons pas CNews et Europe 1 nous déstabiliser »", ce dernier charge sans modération le groupe Bolloré.

(*)
Extraits des propos  recueillis par Benjamin Meffre

"Alors que Thomas Legrand et Patrick Cohen sont accusés de connivence avec le PS, le directeur éditorial Vincent Meslet pointe l’hostilité des médias de la galaxie Bolloré.

Depuis la semaine dernière, le service public radiophonique est secoué par la polémique Thomas Legrand - Patrick Cohen. Les deux éditorialistes politiques de France Inter sont accusés de connivence avec le PS, le premier s’étant depuis retiré de l’antenne, mais pas son collègue.

Vincent Meslet, le directeur éditorial de l’entreprise publique, pointe notamment du doigt « l’oligopole hostile » à Radio France que constituent selon lui les médias de la galaxie Bolloré...Il écrase les identités des marques qu’il rachète pour qu’elles ne fassent plus qu’une — alimentée par les mêmes auteurs — et augmentent ainsi sa force de frappe. 

Ce groupe est précisément la négation du pluralisme qu’il nous reproche de ne pas assez défendre. Il est aussi la négation du métier de journaliste puisqu’il considère que faire du journalisme, c’est faire de la politique.

A la question "CNews et Europe 1 ne font pas de journalisme ?", il vitupère "Nous ne faisons pas le même métier. Ce sont des médias d’opinion, des médias militants, d’obsessions. Et cela n’a rien à voir avec le fait qu’il s’agisse de médias privés. Nous partageons par exemple les mêmes valeurs journalistiques que des groupes comme M6, TF 1, ou RMC BFM. Nous avons avec eux le même souci du débat contradictoire, d’une rigueur fondée sur les faits et la confrontation à la réalitéCe n’est pas le cas de CNews et Europe 1.

Puis de rétorquer ainsi à cette évidente interrogation "Ne déclarez-vous pas ainsi la guerre aux médias de la galaxie Bolloré ?" "Non, nous ne sommes pas en guerre. Nous ne devons pas non plus être obsédés par leur existence ni leurs attaques quand nous faisons notre travail. Nous ne devons cependant pas nous priver de dénoncer leurs méthodes, pas seulement pour nous mais pour toute la profession."

Voila donc les journalistes radio et télés du groupe Bolloré qui n'en sont donc pas selon Meslet, habillés pour l'hiver au titre de la demande croissante d’éthique journalistique et de rupture avec toute forme de connivence mais aussi en toute  "impartialité et indépendance" car il faut rappeler que [la radiotélévision publique, ndlr] nous sommes indépendants vis-à-vis des gouvernements, des partis politiques, mais aussi de toutes les pressions qui peuvent venir de l’extérieur. Nous sommes également impartiaux, c’est-à-dire que nous faisons attention à ce qu’il n’y ait aucun conflit d’intérêts... [C'est quand même la meilleure, ndlr]