Léa Salamé pour remplacer Anne-Sophie Lapix : Quelle époque !
Voici ce qu’elle déclarait, il y a 10 ans, au sujet de la présentation du 20 H.
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Léa Salamé pour remplacer Anne-Sophie Lapix : Quelle époque !
Voici ce qu’elle déclarait, il y a 10 ans, au sujet de la présentation du 20 H.
Plus de son plus d’image sur les antennes de France Télés pendant près d’une demi heure.
L’énorme panne qui a touché France Télévisions a partir de 23h59 ce vendredi 20 juin, est due au système de climatisation des salles hébergeant les serveurs de diffusion des chaînes France 2, France 3, France 4, France 5 et France Info.
Pendant près d’une demi-heure, plus de son et plus d’image sur l’ensemble des chaînes du groupe public. C’est le bandeau "dans quelques instants la suite de nos programmes" et une bande-annonce géante des programmes de France Télévisions qui a pris le relai pendant tout ce temps.
Les équipes de France Télévisions "mobilisées toute la nuit" ont permis un retour progressif de la diffusion à la normale. "Toutefois, une partie du matériel de la régie de production de la chaîne France Info a été endommagé au cours de l’incident, et la chaîne est pour le moment dans l’incapacité de reprendre ses programmes en direct. Nous nous excusons auprès de tous les téléspectateurs" précise France Télévisions dans un communiqué.
Un placard doré pour le très controversé Stéphane Bijoux ex-député européen d'EN MARCHE...
Le magazine d'ajouter : "Séparés depuis quinze ans, « ils ont été un power couple (¤) de la haute fonction publique », se souvient un patron de presse."
Nouvelle sortie de route de Rachida Dati sur France Télés.
Si Emmanuel Grégoire, député socialiste et membre du conseil d’administration de France Télévisions, a regardé "C à vous" sur France 5, ce mercredi 18 juin, Il a dû être consterné… il n’y a d’ailleurs pas d’autres mots ! Il n’y a pas que lui.
Comment le gouvernement Bayrou et plus particulièrement le Premier ministre, peuvent-ils tolérer un tel comportement devant les Français.
Les électeurs qu’ils votent à Paris ou sur l’ensemble du territoire, le déplorent chaque jour un peu plus.
C’est Ozap/Pure Medias qui détaille la prise à partie de Patrick Cohen, le chroniqueur de l’émission par la ministre
Invitée d'Anne-Elisabeth Lemoine, la ministre de la Culture n'a en effet pas apprécié que la journaliste et son chroniqueur, Patrick Cohen, évoquent la récente enquête de "Complément d'enquête" à son sujet.
Extraits:
«En plateau, l'actuelle ministre de la Culture a notamment évoqué le projet de réforme de l'audiovisuel public, adopté en commission des affaires culturelles quelques heures plus tôt. Mais en fin d'entretien, une question d'Anne-Elisabeth Lemoine a fait bondir la personnalité politique.
"Ce n'est pas un problème de fiscalité, c'est un problème de... conflit d'intérêts"
"Un mot sur cette enquête conjointe de l'hebdomadaire "Le Nouvel Obs" et de l'émission "Complément d'enquête" qui a mis au jour des documents d'un cabinet d'avocats suggérant que vous auriez perçu près de 300.000 euros d'honoraires non déclarés de GDF Suez entre 2010 et 2011, quand vous étiez eurodéputée et avocate. Qu'est-ce que vous répondez à cette enquête ?", lui a ainsi demandé la présentatrice du talk-show.
"Ce sont des factures, ce sont des honoraires qui ont été trouvés dans une comptabilité et ils ont trouvé ça dans le dossier qui est relatif à Renault. Tout ça a été scanné. Moi, je n'ai jamais vu un avocat au noir, des factures au noir, et une comptabilité au noir. Tout ça est connu, déclaré et validé" a indiqué Rachida Dati avant d'être interrompue par l'éditorialiste de France Inter.
"Déclaré au Parlement européen ?" lui a répondu Patrick Cohen. "Mais bien sûr. Les intérêts financiers sont tous déclarés. Je n'ai jamais eu, moi, ni de redressement fiscal, ni de problème ni fiscal, ni financier" a rétorqué la ministre de la Culture.
"Ce n'est pas un problème de fiscalité, c'est un problème de... conflit d'intérêts" a réagi Patrick Cohen s'interrogeant ensuite sur ces déclarations "au Parlement européen". Une réponse qui n'a pas plu à la principale intéressée. "Mais monsieur Patrick Cohen, est-ce que vous êtes dans le dossier ? Non. Est-ce que vous êtes magistrat ? Non. Ce n'est pas à vous que je dois répondre si je dois répondre; Mais les réponses ont toutes été données, puisque mon dossier est clôturé" lui a lancé Rachida Dati, avant que le journaliste ne la reprenne en lui disant que ce dossier n'était pas "clôturé".
La suite en intégralité sur leur site:
La Justice devrait soulager Ernotte et lui épargner 5 ans de plus !
Ce mercredi, Le Canard enchaîné dans son article "Delphine Ernotte: Transe télévisions" (*) titrait "Les cinq dernières années seront les plus difficiles".
(*)
Le magazine d'ajouter : "Séparés depuis quinze ans, « ils ont été un power couple (¤) de la haute fonction publique », se souvient un patron de presse."
Michel Field continue à 72 ans de se prendre des taules que paient les Français.
Le septuagénaire protégé ernottien qui fait toujours partie des plus gros salaires de l’entreprise, vient de se prendre une nouvelle taule. Eh oui, c'est difficile de joindre les deux bouts par les temps qui courent !
D'ailleurs pourquoi ne pas proposer à toutes celles et ceux qui ont des fins de mois compliquées, de solliciter une embauche à France Télés ?
Dix-huit mois après sa
dernière animation pour France Télévisions, Michel Field – 2 motions de défiance
dont une partagée avec l’ex-Orange – a fait dépenser au groupe un
fric de dingue pour se planter lamentablement aux manettes de Sans filtre,
la nouvelle émission de France 3 diffusée ce lundi 16 juin 2025.
Le concept fumeux qui entend soi-disant donner la parole aux citoyens en région afin de dénouer certaines problématiques sociétales, locales et apporter collectivement des réponses, a résolument fait fuir le public.
De 23h22
à 0h25, Sans filtre a été déserté avec 111 000 téléspectateurs
au rendez-vous, représentant 1,8 % de l’ensemble du public.
Un
nouveau fiasco pour La Trois, se positionnant au 12e rang à l’échelon national,
devancée par TF1, France 2, M6, TMC, W9, TFX, France 5, 6ter, RMC Story, RMC
Découverte et Chérie 25.
Qu’importe c’est le contribuable qui régale…Devinez qui palpe encore et toujours ?
Médiawan évidemment qui a dû signer pour plusieurs modules et avec les moyens de France 3 qui plus est...
L'omniprésente et monopolistique de Pierre-Antoine Capton ne sait pas quelle sera la date du prochain rendez-vous...S’il y en a un !
De toute façon, France Télés paiera le dédit au cas où !
Le bloc central s'apprêterait à déposer à l'Assemblée, une motion de rejet de la réforme de l'Audiovisuel dans un déni total de démocratie.
Selon nos informations, le bloc central (composé des macronistes et de certains alliés de droite) s’apprêterait à déposer ce 17 juin, une motion de rejet visant le texte porté par le tandem Ernotte/Dati sur France Média. Le bloc central a récemment utilisé des motions de rejet comme stratégie pour contourner des obstructions parlementaires, notamment sur des textes comme la loi agricole Duplomb ou l’A69, en votant des motions déposées par LFI pour accélérer la procédure via une commission mixte paritaire (CMP).
C'est la même tactique dans le cas de la réforme de l’audiovisuel visant à créer une holding "France Médias" regroupant France Télévisions, Radio France et l’INA à partir de 2025avec une fusion prévue en 2026, que le bloc central souhaite utiliser pour éviter un débat prolongé face à une opposition forte !
Statut actuel : Le texte a été inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée pour le 30 juin 2025, juste avant la fin de la session ordinaire, après plusieurs reports (dissolution de l’Assemblée en 2024, censure du gouvernement Barnier, etc.). Les débats restent tendus, et la ministre insiste sur la nécessité de cette réforme pour renforcer l’audiovisuel public face à la concurrence. Tu parles, Charles !!
Si le bloc central envisage une motion de rejet, ce pourrait être à nouveau perçu comme une manœuvre pour éviter un blocage par des amendements massifs de la gauche, comme observé dans d’autres cas.
La manipulation sera à son comble cet après-midi à l’Assemblée nationale, après la diffusion par la ministre des 17 pages que Laurence Bloch missionnée par Rachida Dati, est supposée avoir rédigées et celles et ceux qu'elle a rencontrés.
Hallucinant de vacuité et assez alambiqué pour que personne n'y comprenne grand chose, juste "qu'il faut...."
Quant au propos, un lycéen lambda aurait très bien pu rédiger sur le mode : thèse, antithèse et synthèse (*), le but serait maintenant que passe cette mention rejet pour qu’il n’y ait aucun débat à l’Assemblée dans un pur déni de démocratie.
Dit autrement de l'ex-Radio France hostile à cette réforme dans un premier temp, le texte explique :
Dans une première partie que : sans le holding rien ne peut fonctionner.
Puis dans une seconde partie, explique justement tout ce quine pouvait pas marcher…
Enfin, dans une troisième partie détaille tout ce qui n’a pas marché...Il n’y est question quasiment exclusivement que des échecs d’Ernotte, en oubliant volontairement de surcroit le catastrophiques échec de Salto ou encore NOWU la plate-forme écologique, arrêtée au bout de deux ans et demi…) qui ont coûté une blinde aux Français.
"S'ils font cela, aux prochaines élections, notamment en cas de nouvelle dissolution, ils sont cuits...archi cuits" lance ce fin connaisseur du secteur écœuré de tant de magouilles .
La HATVP doit invalider la récente désignation d’Ernotte tout comme celle de Martin Ajdari à la tête de l’Arcom pour conflit d’intérêts MAJEUR.
En février 2018, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) invalidait la désignation de Marie-Christine Saragosse à la tête de France Medias Monde pour manquement à l’obligation de transmission dans les délais requis (deux mois après le début de son mandat intervenu le 5 octobre 2017) à la HATVP de sa déclaration d'intérêts et de patrimoine.
Celle-ci étant une obligation légale pour les dirigeants d'organismes publics, un conseil d'administration extraordinaire avait été convoqué pour acter l’invalidation et établir une gouvernance transitoire, avec Francis Huss, doyen du conseil, assurant l'intérim. Saragosse nommée alors directrice générale chargée de la stratégie afin d' « éviter une rupture dans les activités du groupe public », avait néanmoins été autorisée à se représenter devant le CSA (l’Arcom aujourd’hui) voulant bien considérer qu'ils s'agissant d'un raté !
En 2025, l’affaire qui nous concerne, est extrêmement plus grave et ne peut en aucun cas être considérer comme un oubli ou un raté puisque qu' elle touche le président de l’Arcom lui-même qui a mené et organisé la procédure de désignation à la présidence de France Télévisions.
Martin Ajdari qui avait rappelé l’obligation légale, en vertu de l'article 47-4 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, interdisant à un membre du collège de l'Arcom ayant été salarié d'une entreprise candidate (en l’occurrence France Télévisions) dans les trois dernières années de participer au processus de nomination pour annoncer le déport d’Antoine Boilley, ancien cadre de France Télévisions, était donc légalement tenu de se déporter de ce vote, comme mentionné lors des soi-disant auditions des candidats à la présidence de France Télévisions en mai 2025.
Madame, chers collègues, en application de la délibération du 11 mars 2025 relative aux modalités de nomination de la présidence de France Télévisions, au terme de la loi de 1986, les candidatures sont évaluées sur la base d'un projet stratégique, sur critères d'expériences et compétences....L'auditionse déroule en deux parties, avec une première partie filmée, d'une heure, sur la présentation du projet stratégique, 30 minutes puis un premier échange avec le collège. Cet enregistrement sera rendu accessible sur le site de l'Arcom, lendemain après-midi. Une seconde partie se déroulera à huis clos, d'une durée maximale d'une heure également.
Je précise que le collège est composé de 8 membres, Antoine Boilley étant conduit à se déporter de cette procédure car il était salarié de France Télévisions il y a moins de trois ans.
Cette mesure vise à éviter tout conflit d’intérêts comme à garantir l'indépendance et l'impartialité de l'Arcom dans ses décisions.
De conflits d’intérêts et d’indépendance, il en a effectivement été question dans les prises de positions publiques de Juliette Théry impliquée justement dans le processus de nomination, comme détaillé dans les délibérations de l’Arcom, entre autres celle du 5 mars 2025 stipule que « les candidats à la présidence de France Télévisions doivent soumettre une déclaration sur l’honneur attestant qu’ils sont à jour de leurs obligations fiscales et « qu’ils ne se trouvent pas dans une situation d’interférence ou de dépendance vis-à-vis d’intérêts publics ou privés susceptibles d’influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif de la fonction. Cette déclaration doit également confirmer que les candidats ont pris connaissance des obligations légales, notamment celles de la loi n° 2013-907 relative à la transparence de la vie publique. Tout dossier non conforme est jugé irrecevable. »
Juliette Théry, en sa qualité de membre de l’Arcom, avait également souligné, lors d’une conférence de presse, les enjeux de la nomination, notamment la nécessité d’assurer « la singularité et l’impartialité du service public », suggérant une attention portée à l’intégrité et à la neutralité du processus qui vaut également et surtout pour les membres de l'Agence d'État.
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), créée par les lois du 11 octobre 2013, impose aux responsables publics de déclarer leurs intérêts et situations patrimoniales afin de prévenir et détecter tout risque de conflit d’intérêts dans l’exercice de leurs fonctions.
Voici les points clés :
1. Déclaration d’intérêts : Les responsables publics, tels que les membres du gouvernement, les parlementaires, les élus locaux ou les hauts fonctionnaires (environ 18 000 personnes), doivent soumettre une déclaration d’intérêts à la HATVP.
Cette déclaration inclut :
- Les activités professionnelles exercées au cours des cinq dernières années.
- Les participations financières (actions, parts dans des sociétés).
- Les activités bénévoles, associatives ou de conseil.
- Les activités et liens d’intérêts du conjoint, partenaire ou concubin, si pertinents.
- Toute situation susceptible de générer un conflit d’intérêts, c’est-à-dire une interférence entre les fonctions publiques et des intérêts privés.
2. Objectif : La HATVP vise à garantir la probité et l’exemplarité des responsables publics en rendant ces déclarations publiques (pour certains, comme les ministres, sur le site de la HATVP ; pour d’autres, comme les parlementaires, en préfecture). Cela permet aux citoyens de vérifier l’intégrité de leurs élus et de s’assurer qu’aucun intérêt personnel n’influence les décisions publiques.
3. Liens entre responsables : Bien que la HATVP ne demande pas explicitement de déclarer des relations interpersonnelles entre responsables publics, tout lien (par exemple, une collaboration professionnelle, une participation commune à une structure ou une relation familiale) doit être signalé s’il est susceptible de créer un conflit d’intérêts.
4. Contrôles et sanctions : La HATVP vérifie l’exactitude, l’exhaustivité et la sincérité des déclarations. En cas de manquement (omission, fausse déclaration, ou conflit d’intérêts non résolu), elle peut :
- Demander des explications au déclarant.
- Saisir le procureur de la République si une infraction est suspectée (par exemple, enrichissement illicite ou prise illégale d’intérêts).
- Émettre des recommandations ou des injonctions, comme un déport (retrait d’un dossier pour éviter un conflit d’intérêts).
Tout manquement à ces règles peut faire l’objet d’une saisine du procureur de la République même en cas de suspicion, disposent les textes. mais également de la HATVP, ce qui selon nos sources serait individuellement le cas.
Alors oui, « L’intégrité du processus », il convient d'en parler !
Les lecteurs de l’article de Challenge (*), ce 14 juin (soit un mois jour pour jour apres le troisième parachutage ernottien et quasiment 5 mois après la nomination de Martin Ajdari, en janvier, à la tête de l’Arcom par le président de la République) ont dû tomber de leur chaise.
(*)
Le magazine d'ajouter : "Séparés depuis quinze ans, « ils ont été un power couple (¤) de la haute fonction publique », se souvient un patron de presse."
"Rebâtir un plan de coopération avec les partenaires de l'audiovisuel public en s'appuyant sur les conclusions de la mission Bloch."
Comment des parlementaires peuvent-ils valider les objectifs rachido-ernottien sans la moindre stratégie sauf celle d'aller dans le mur ?
Les propos de Rachida Dati recueillis par Aude Dassonville et Brice Laemle pour Le Monde dans un article intitulé "Audiovisuel public : « Le statu quo n’est pas une option »" en plus d'être totalement hors sol, ont de quoi laisser pantois !
Le statu quo ne serait pas une option selon Rachida Dati, la la putative maire de Paris qui remet ça la fin du mois avec sa méthode Coué pour faire avaler non plus des couleuvres mais, le boa-holding dont elle affirme l'indispensable mise en œuvre à partir, en fixant de soi-disant des objectifs !
Il ne suffit pas de raconter fixer des objectifs sans la moindre stratégie pour convaincre les Français et encore moins la Représentation nationale pour leur faire gober que cela déboucherait sur des économies ! Ce qui est une fable, à l'évidence.
Fixer des
objectifs sans stratégie, c'est comme tracer une destination sur une carte sans
plan pour y arriver. Les objectifs donnent une direction, un sens, mais sans
stratégie, ils risquent de rester des vœux pieux.
Une stratégie définit les étapes, les ressources et les actions concrètes pour atteindre ces objectifs. Sans elle, on peut se retrouver à gaspiller du temps, de l'énergie et surtout de l'argent - des milliards - voire s'éparpiller.
En gros, les objectifs motivent et orientent mais la stratégie est le moteur qui transforme l'intention en résultats.
Deux exemples simples pour le comprendre:
L'actuel gouvernement se donne comme objectif de trouver 40 milliards mais qu'elle est sa stratégie pour y parvenir ?
L'État se donne comme objectif de diminuer l’emprunte carbone mais comment compte-t-il y parvenir ?
CQFD.
L'ex-pote d'Ernotte qui indique au quotidien qui l'interroge "Après la diffusion, le 5 juin, d’un numéro de « Complément d’enquête » qui vous était consacré, vous auriez réclamé le « scalp » de Mme Ernotte. C’est une façon de faire pression…"
Christophe Tardieu, le secrétaire général de France Télévisions a révélé à PureMédias qu'il avait été contacté à plusieurs reprises par Emmanuelle Dauvergne, l’une des plus proches conseillères de Rachida Dati, avant la diffusion du numéro de "Complément d'enquête" : "J'ai cru comprendre, via son cabinet, que la ministre n’était pas forcément très heureuse à l’idée de voir un 'Complément d’enquête' qui lui était consacré..."
De son côté Tristan Waleckx, visage de l'émission depuis 2021, a assurait auprès du "Monde" : "Les pressions de Rachida Dati ont été bien réelles à l’égard de notre équipe, mais l’essentiel est que cela n’a eu aucune répercussion sur notre travail".
Quant aux 17 pages dont parle le titre de presse, à savoir la pseudo mission d’accompagnement confié à Laurence Bloch, ex-directrice de France Inter, Dati a beau répéter que "l’audiovisuel public périra(it) de n’être pas réuni", ce document ne démontre rien, en tout cas n'apporte pas la moindre petite piste quand bien la ministre qualifie ce galimatias de "justifications à cette organisation en entreprise unique".
Pour Rachida Dati qui "considère l’approbation des députés comme acquise" et l'a dit au Monde, après ledit "rapport devant être remis à la Représentation nationale, ce lundi 16 juin, l’audiovisuel public entrera alors dans une nouvelle ère". Ben voyons !!
Lorsque les journalistes lui demandent "Que retenez-vous du rapport de Laurence Bloch ?", elle ose encore affirmer : "A part des députés socialistes, tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut une réforme. Il est nécessaire d’avoir un PDG unique et une stratégie partagée, afin d’éviter des divergences opérationnelles telles qu’elles peuvent exister entre ces sociétés, qui ralentissent les rapprochements et coopérations indispensables."
Totalement faux mais on n'en est plus à un gros bobard près !!! Il semble que même des députés dits du Centre n'y croient pas.
Proposition 1 : créer
une holding exécutive avec un mandat clair et ambitieux pour son Président,
lui-même doté d’une vraie capacité de décision et d’arbitrage, notamment en
matière d’allocation de ressources, pour accélérer le virage numérique des
trois entreprises, augmenter leur capacité de dialogue avec tous les Français
et lutter contre la désinformation.
Proposition 2 : mettre
en place quatre filiales autour des quatre plateformes propriétaires existantes
France.TV, Radio France, ICI et Franceinfodont les DGD sont rattachés au PDG de
la holding, avec des objectifs clairs et chiffrés pour doubler leurs audiences
numériques d’ici 2030. L’INA restera une filiale distincte mais sa
participation au collectif sera décisive, notamment en matière de recherche, de
soutien aux autres filiales et dans le domaine crucial de la formation.
Proposition 3 :
intégrer les réseaux de proximité radio-télé-web pour créer une offre en phase
avec les aspirations d’un public en rupture et mieux mailler le territoire
national. Désigner dès la création de la holding cinq territoires pilotes pour
initier la dynamique de ce nouveau média.
Proposition 4 :
développer une offre d’information en continu radio-télé-web centrée sur
l’actualité chaude, le temps 1 de l’Info, pour affronter à armes égales les
entreprises de désinformation en rassemblant, là encore, les forces et les
énergies.
Proposition 5 : donner
des objectifs communs aux salariés de l’audiovisuel public, leur proposer des évolutions
professionnelles croisées entre les filiales et définir des objectifs
d’évolution à moyen / long terme des métiers pour les adapter aux nouveaux
enjeux médiatiques.
Proposition 6 :
mutualiser les investissements dans le numérique et dans l’intelligence
artificielle, pour être à la pointe de l’innovation.
Proposition 7 :
recentrer le pilotage de la holding sur la base d’indicateurs robustes de
transformation et d’audiences numériques.
Proposition 8 :
garantir à l’audiovisuel public un cadre budgétaire stable et pérenne pour l’accompagner
dans sa transformation.
Seriner longueur d'interviews "la nécessité de la réforme" avec des pourcentages sortis de nul part comme les supposés "62 % de Français qui s’informe(raie)nt sur les réseaux sociaux ou les concurrents de l’audiovisuel public ne sont plus TF1, M6, RTL, ou Europe 1, mais YouTube, TikTok, Prime et Netflix…", c'est se moquer du monde surtout après l'échec catastrophique de Salto. Oubliés les presque 100M€ jetés à la poubelle pour la plateforme qui aura été liquidée an 2 ans 1/2 seulement.
Tout est hors sol…l’espèce de truc en 8 points avant sommaire, n'est rien d'autre qu'un catalogue des impossibilités flagrantes de mettre tout ce ridicule inventaire d'objectifs où, redisons-le, aucune stratégie et aucun chiffrage ne sont donnés.
Comment d'ailleurs, fait pour faire travailler radio-télé-web ensemble? Ça fait 10 ans que cela a été annoncé par Ernotte mais n’a pas été fait....Autrement la toujours ministre ne remettrait pas le couvert !
Pour conclure deux allégations tout autant grotesque l'une que l'autre:
A la question "La future holding est-elle de nature à contrecarrer le projet de privatisation qu’entend effectivement mener le Rassemblement national (RN) s’il arrive au pouvoir ?", Rachida Dati entonne derechef sa chanson sur les socialistes "Indépendamment de ce risque, il y a urgence à rassembler les différentes entreprises, car leur dispersion les fragilise. Même la gauche en est consciente. Regrouper les moyens et partager une stratégie financière constitueront une protection ultime contre la privatisation, y compris au regard du droit des concentrations."
"Si vous deviez être renvoyée devant le tribunal correctionnel dans l’affaire Ghosn, cela remettrait-il en question votre participation au gouvernement ?"
"Cela ne remettrait rien en cause, car je suis déterminée sur tout.
« Complément d’enquête » et « Le Nouvel
Obs » ont révélé que vous aviez reçu 299 000 euros de la part de GDF-Suez, par
le truchement d’un cabinet d’avocats, alors que vous étiez députée européenne.
Pourquoi ne pas leur avoir répondu ?"
"Cela n’entre pas dans le débat
qui nous occupe. Je porte la réforme de l’audiovisuel public, qui, si elle est
adoptée, sera une vraie avancée pour le pays."
Ben voyons...