Michel Field :
un Siècle ne suffira pas pour que retombe la colère générale ! Ni Julien
Dray, ni Denis Pingaud, ni Patrick
Buisson n’y pourront rien.
Cette fin de semaine qui clôt la période de
vacances scolaires pour la zone C supposée être plus calme, est finalement l’occasion
de nouvelles révélations concernant le toujours directeur des rédactions à France
Télé que l’ex Orange a confirmé en dépit de la défiance votée à plus
de 65% contre lui et qui comme l’écrit Daniel Psenny dans « Le
Monde » (*) du 29/04, attendrait le moment pour « résoudre
le problème des rédactions sans préciser quand les têtes vont tomber » !
Autrement
dit, celle que « Denis Pingaud conseille
de manière discrète et amicale et à qui, il n’a pas hésité de recommander Michel Field pour prendre la direction de France 5 avant de
l'orienter vers la direction de l'information », devrait faire payer celles et
ceux qui s’en sont pris à ce « matou » (sic « Le
Monde ») vanillé de l’Info !
Il se pourrait bien
pourtant que fragilisée comme elle l’est avec les nombreux dérapages qu’elle
accumule
depuis la fin de l’été dernier et ce soutien sans faille à celui qui «limogé de France 3, en 2001 par Pflimlin
(nommé PDG de France Télévisions par Nicolas Sarkozy en 2010) alors directeur
général de la chaîne, s’était alors répandue dans toute la presse en disant
avoir "l’impression d'être en Russie sous Brejnev avec cette télé"», l'ex Orange n’en ait pas l’occasion !
Michel
Field a beau garder le silence comme l’écrit Daniel Psenny « D’habitude, Michel Field parle
beaucoup. Avec sa "tchatche" méridionale et son goût pour les mots,
il est même difficile de l’arrêter. Mais,
aujourd’hui, le patron de l’information de France Télévisions a choisi le
silence. Lorsqu’on le sollicite pour lui "tirer le portrait"
dans Le Monde, il répond
sobrement par SMS qu’il a eu sa "dose"
et qu’il a décidé d’observer "une
abstinence médiatique totale, pour un moment"»…le dossier s’alourdit au fur et à
mesure que la Presse ne cesse de gloser sur
les conditions catastrophiques d’organisation de l’émission « Dialogues
Citoyens » et son audience infinitésimale.
Le conseiller com de François Hollande Gaspard Gantzer avec qui Field soi-disant
tout calé et à qui il avait assuré que tout « roulait »,
a dû s’étrangler en lisant l’article
d’André Bercoff ce jeudi qui écrivait fort d’une révélation qui fait froid dans le dos sur l’un des quatre
intervenants retenus par Field « Si
François Hollande, avec l’arrivée d’Ernotte et Field, se disait qu’il allait
enfin renouer avec les bons sondages et l’inversion tant attendue de sa courbe
de popularité, « Dialogues citoyens » a été un superbe chausse-trappe où tout respirait l’amateurisme.
Exclusion d’une syndicaliste et d’un
agriculteur sous prétexte que ça rallongerait l’émission, présence d’un blogueur de gauche dont les tweets et les propos sur
Amedy Coulibaly et l’Hyper Cacher sentaient bon un radicalisme sans nuance –
gloire du petit écran – la présence de Léa Salamé que l’on avait déjà vue aux dîners
du président, et qui n’a eu envers lui, en bonne journaliste, aucune
reconnaissance du ventre. »
Tous
les signaux sont au rouge – sans jeu de mot – et le mal est apparemment trop profond, le
bouchon jeté trop loin, pour que s’arrête la machine.
Ni Denis
Pingaud l’ancien trotskiste reconverti comme Field que ce dernier
a connu dans sa jeunesse « signant les éditoriaux au vitriol
contre la politique giscardienne » (sic), ni « le sulfureux Patrick Buisson,
ex conseiller de Nicolas Sarkozy et
Julien Dray, le baron noir du parti socialiste » (sic) n’y peuvent
plus rien.
Quant
à ces « réseaux » et
autres « amitiés de gauche comme de droite » qu’évoque Daniel Psenny
dans son article « Homme de réseaux et membre du club
d'influence le Siècle, dénoncée
dans le film « Les nouveaux chiens de garde » de Gilles Balbastre et
Yannick Kergoast (2012) Michel Field a toujours aimé faire le grand écart entre Éric Zemmour, le sulfureux Patrick Buisson, ex
conseiller de Nicolas Sarkozy, et Julien
Dray, le baron noir du parti
socialiste ou Henri Weber, le député PS européen qu'il a repéré à l'âge de
14 ans lorsqu’il militait à la Ligue Communiste
pour lui confier la rubrique lycéenne Rouge…», personne n’imagine à présent
qu’ils soient en mesure de plaider sa cause.
Rien n’y
fera et la décontraction affichée qu’arbore Michel Field dans la demi-page du
Monde [il pose en pantalon cuir et bottes de moto dans
une petite chambre/bureau – style piaule d’étudiant – son chat sur un lit d’appoint
au cas où il devrait plancher tard mais avec vue sur la tour Eiffel tout de même]
n’est absolument pas de nature à calmer le jeu…au contraire !
La seule
interrogation qui demeure encore c’est quand « tout ça va péter » - parce que
ça va péter – et surtout combien de personnes « le choix de Delphine » entrainera
avec lui lorsqu’il choira ?
D’habitude, Michel Field parle
beaucoup. Avec sa « tchatche » méridionale et son goût pour les mots,
il est même difficile de l’arrêter. Mais, aujourd’hui, le patron de
l’information de France Télévisions a choisi le silence. Lorsqu’on le sollicite
pour lui « tirer le portrait » dans Le Monde, il répond sobrement par SMS qu’il a eu sa « dose » et qu’il a décidé
d’observer « une abstinence
médiatique totale, pour un moment ».
Pourtant, même s’il ne faisait pas
l’unanimité, beaucoup y ont cru, à France Télévisions, lorsque, le
7 décembre 2015 – à la surprise générale –, Delphine Ernotte, PDG du
groupe public, a annoncé sa nomination à la direction de l’information. Dans
les rédactions de France 2, France 3 et Francetv info, on y a vu le véritable
signe du changement attendu depuis l’arrivée de la nouvelle patronne, fin
août 2015.
Agitateur d’idées
Certes, la société des rédacteurs de
France 2 a aussitôt publié un communiqué qui s’inquiétait du « profil choisi » pour remplacer
Pascal Golomer, éclaboussé par l’annulation de la venue de Marine Le Pen à
l’émission « Des paroles et des actes » et sa difficulté à composer
une équipe. Mais la plupart des journalistes se sont réjouis, pour une fois, de
voir débarquer à leur tête un agrégé de philo, écrivain, créateur du
« Cercle de minuit », doté, de surcroît, d’une expérience
audiovisuelle riche et variée.
Loin du profil de manageur souhaité
ou du baroudeur habitué du terrain, personne n’avait oublié le journaliste
agitateur d’idées, l’ancien trotskiste reconverti à tous les plaisirs de la vie qui avait su passer sans heurts de "Marx à Bouygues"....
La suite à lire dans la version papier.