L'Arcom incompétente à prévenir un décès en direct mais convoque l'ex-Orange et la pédégère de Radio France pour des images volées dans un resto.

L'Arcom incompétente à prévenir un décès en direct mais convoque l'ex-Orange et la pédégère de Radio France pour des images volées dans un resto.

Après la diffusion d'une vidéo montrant les journalistes du service public Thomas Legrand et Patrick Cohen avec des dirigeants du Parti socialiste dans un resto parisien, le régulateur de l'audiovisuel (Arcom) saisi visiblement par Rachida Dati, s'apprête à auditionner Delphine Ernotte Cunci et Sibyle Veil.

"Le collège de l'Arcom (...) a décidé de recevoir en audition successivement, dans les prochains jours, Delphine Ernotte et Sibyle Veil, afin de recueillir leurs explications et observations", a fait savoir l'Agence à l'AFP. L'autorité dite de régulation a également été saisie à plusieurs reprises par des députés ou du public, après la diffusion de ces images volées où l'on voit Thomas Legrand, chroniqueur à Libération et France Inter, et Patrick Cohen, chroniqueur qui intervient également sur France Inter et sur C à vous (France 5), échanger avec Pierre Jouvet, secrétaire général du PS et Luc Broussy, président du conseil national du PS. 

Sibyle Veil pour Radio France avait annoncé suspendre Thomas Legrand le temps d'une "enquête", celui-là même qui a renoncé mardi à son émission hebdomadaire sur France Inter mais devrait continuer d'intervenir à l'antenne sur cette radio.

L'ex-Orange de son côte n'a pris aucune mesure. La direction de France Télévisions lui a emboité le pas, les uns et les autres expliquant que l'employeur était Médiawan et non l'entreprise de Service public.

L'Arcom qui dit vouloir auditionner les deux femmes à huis clos, raconte avoir depuis quelques mois avoir "décidé d'engager une réflexion plus large sur l'exigence d'indépendance et d'impartialité du secteur public de la communication audiovisuelle"....juste après la mascarade du 14 mai dernier, exécutée le doigt  sur la couture du pantalon.

Le comité d'éthique de France Télévisions qui a de son côté annoncé dans un communiqué s'être emparé aussi de ce dossier (de l'ordre du privé), écrit "Compte tenu de l'ampleur de la polémique concernant la diffusion d'une conversation entre deux journalistes de l'audiovisuel public et de deux responsables du PS, le Comité d'éthique de France Télévisions a décidé de se saisir de cette affaire et publiera prochainement son avis".

Sébastien Lecornu affirme qu’il faut « des ruptures sur le fond » et « pas que sur la forme » mais reconduirait presque tous les ministres ?!

Sébastien Lecornu affirme qu’il faut « des ruptures sur le fond » et « pas que sur la forme » mais reconduirait presque tous les ministres ?!

Lors de la passation des pouvoirs avec François Bayrou, le nouveau Premier ministre affirme qu’« il va falloir changer » pour ne pas « continuer le décalage entre la vie politique intérieure et la géopolitique globale ». Il faudra selon lui « être sûrement plus créatif, parfois plus technique, plus sérieux, dans la manière de travailler avec nos oppositions ».

S’agissant de la Culture et de celle qui visait un mandat de député il y a peu, en imaginant également devenir maire de Paris dans moins de 6 mois, le tout malgré ses problèmes judiciaires, Le Parisien (¤) croit savoir qu’elle en serait (*) !

Assez hallucinant…C’est probablement au nom « du changement et des ruptures sur le fond » que cette pantomime pourrait se jouer.  

Voilà qui devrait faire remonter la cote de l'Exécutif et faire que les 86% des Français qui trouvent que "le spectacle politique est affligeant", changent d'avis ?!

(*)

(¤) Le Parisien dont les salariés se mobilisent contre leur cession.

L’ex-dircab ernottien soutient toujours le tandem Kara/Pleynet !

L’ex-dircab ernottien soutient toujours le tandem Kara/Pleynet !

On allait voir ce qu’on allait voir concernant l'arrivée de Léa Salamé à la présentation du journal de 20 heures sur France 2, à partir du 1^er septembre 2025. L’ex-dircab ernottien avait tenu à justifier ce choix stratégique par la baisse d'audiences du JT (environ 3,8 millions de téléspectateurs en moyenne, la saison précédente, contre 5,2 millions pour TF1).

Tous azimuts dans la presse, l’ex-Vert Sitbon-Gomez, anticipant les polémiques liées à la vie privée de la journaliste, en couple avec le député européen Raphaël Glucksmann (engagé à gauche et potentiel candidat à la présidentielle de 2027), avait présenté cette nomination comme une "audace maîtrisée" pour "décoincer et renouveler le 20 heures"…Il mettait en avant la personnalité de Léa Salamé visant à "insuffler de la vie" et de l'"authenticité" dans une émission jugée en "essoufflement".  Il enchérissait "Elle se place à hauteur des téléspectateurs et amène de la vie dans une institution comme le 20h. Léa Salamé ne cherchera pas à faire le buzz, elle sera Léa Salamé" avant de poursuivre "Évidemment, elle y imprimera sa marque et son style. Mais sa volonté, c’est d’abord de valoriser pleinement l’exercice du journal télévisé, qui reste une institution."

"Léa Salamé va imprimer un style et une nouvelle marque. Les deux dernières années, nous avons été distancés par la concurrence : le paysage médiatique s'est étoffé, TF1 a progressé, et dans un contexte de crise de modèle des journaux télévisés, le nôtre a subi un essoufflement en audiences." ajoutait l’ex-collaborateur de Cécile Duflot, avant quasiment de conclure "Léa Salamé va très vite trouver son rythme".

Elle l’a visiblement trouvé son rythme.

Après 6 éditions du JT seulement, l’écart entre TF1 et France 2 non seulement ne s’est pas résorbé mais pire, il se creuse pour se situer à -2 millions de téléspectateurs.

Hier mardi,

Le "20 Heures" de TF1 signé Gilles Bouleau atteignait une fois encore des sommets : 5,76 millions pour 28,5% d’audience quand
le "20 Heures" de Léa Salamé sur France 2 stagnait à 20,1% pour la première partie (19h58-20h30) pour tomber à  3,48 millions et un score de 17,1%, en seconde partie  (20h34-20h54) avec une moyenne de 18,6%.

Encore une fois, deux millions de téléspectateurs de moins que La Une.

Le 1^er septembre, celui qui avait eu en charge la campagne d’Eva Joly à la présidence de la République pour les résultats que tous les Français connaissent, il exultait : "Pari tenu"  après avoir pourtant affirmé "Oui, le 20h est bousculé par les nouvelles façons de s'informer des Français. Mais il résiste ! Soyons ambitieux mais modestes : on a du terrain à reconquérir et cela ne va pas se faire en quelques jours."

On voit ça…

Celui que la rumeur donne comme prenant « une partie » des rênes de l’Info et qui insiste aujourd’hui sur « la modernisation du plateau, le nouvel habillage mais aussi le  générique, pour un JT d'environ 50 minutes, tout en respectant "l'ADN" de l'émission : une info "libre et experte" », soutient donc toujours le tandem Kara/Pleynet !

Gilles Bouleau met une fois encore la pâté à Léa Salamé dont le 20H plonge un peu plus.

Gilles Bouleau met une fois encore la pâté à Léa Salamé dont le 20H plonge un peu plus.

Gilles Bouleau met une fois encore la pâté à Léa Salamé dont le 20H ne décolle absolument pas mais attention, il se murmure que l’ex-dircab d’Ernotte qui, voilà une semaine chantait ici et là « pari réussi », pourrait reprendre les rênes de l’Actu !

Le même qui en plein maelstrom politique s’est visiblement personnellement occupé du départ du chef du service politique de France Télés vers les Studio, comme le révélait Catherine Boullay dans La Lettre (*), en milieu de semaine dernière, sans prévoir de remplaçant au regard même du contexte politique particulièrement chargé ces derniers jours comme dans les mois à venir !

La démission de François Bayrou et de son gouvernement, actée hier soir lundi 8 septembre, après que l’Assemblée nationale lui a refusé sa confiance (364 contre et 194 pour) a fait bondir l’audience  déjà au plus haut du "20 Heures" de TF1 de 19h58 à 20h43, Gilles Bouleau a réuni 5,76 millions (28,5%) de téléspectateurs contre
4,06 millions pour la première partie du "20 Heures" de France 2 (19h58-20h30) présenté par Léa Salamé, chutant à seulement 3,48 millions (17,1%) en seconde partie dans laquelle elle interviewait le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon (20h34-20h54).

En faisant la moyenne de ces deux parties, l’écart est de 2 millions de entre TF1 et F2.

La récente affaire Cohen / Legrand (ce dernier suspendu d'antenne sur Inter) n'a pas été pour arranger les choses. Les réactions sur le Net sont légions et retrouver Patrick Cohen dans c'est à vous comme si de rien n'était - l'ex-Orange et son monsieur info expliquant que l'employeur étant Médiawan, aucune intervention ne pouvait être faite [reconnaissent de facto que la responsabilité éditoriale n'est donc plus du ressort du groupe de télés publiques] - n'a pas incité le flot de mécontents à se déplacer sur le JT de La Deux.

Extraits: 

"Alerte publiée le 05/09/25 à 11 h 05 - 

Cyril Graziani, chef du service politique de France télévisions depuis 2021, quitte son poste pour rejoindre France TV studio afin de suivre la prochaine campagne présidentielle. Un mercato est en marche pour le remplacer.

À la tête du service politique de France Télévisions depuis 2021. Cyril Graziani va laisser son poste vacant, le 15 septembre. Il  a fait savoir en août à la direction de l’information qu’il souhaitait évoluer dans le groupe audiovisuel et la confirmé ce vendredi 5 septembre en interne par écrit. En accord avec Stéphane Sitbon-Gomez, il rejoindra Le Studio studio  pour réaliser plusieurs reportages dans lequel de la campagne présidentielle, à venir. Il devrait intervenir également sur Franceinfo:  en tant que éditorialiste politique dans la tranche 18-20 de la chaîne diffusée sur le canal 16 de la TNT." 

TV5 Monde en décalage total avec son intervention au Sénat après le rapport Syndex.

TV5 Monde en décalage total avec son intervention au Sénat après le rapport Syndex.

"TV5 Monde est une chaine crédible en tant que média de confiance qui génère une émotion positive " déclarait, Kim Younes devant la Commission des Affaires étrangères et de la Défense. Pourtant à la lecture de l'article de La Lettre du 3 septembre dernier "TV5 Monde : la méthode Kim Younes passe mal", il semble que le portrait qu'elle fait de la chaîne, ne soit pas si rose que cela.

Le Sénateur Roger Karoutchi, l’un des deux rapporteurs pour avis de ladite commission, n’a pas mâché ses mots.

Extrait : «  Madame la présidente, je ne sais que dire, ou plus exactement je vais en quelques mots redire que si la France continue d’avoir un audiovisuel public extérieur aussi faiblement soutenu, ça va très mal finir. 

Quatre milliards chaque année sur l’audiovisuel et  franchement quand on voit ce que l’on met sur l’Audiovisuel public que ce soit sur TV5 ou sur France Medias Monde, c’est désolant. On se plaint ensuite de la chute de l’influence de la France… »

Dans sa réponse, Kim Younes Charbit a notamment mis en cause les problèmes qu’a rencontré la Rédaction avant son arrivée: 

« Cette Rédaction, elle a rencontré des difficultés - je parle sous contrôle du secrétaire général, puisque, je n’étais pas en fonction - qui ont été soulevées à travers une enquête interne menée par un cabinet extérieur, le cabinet Cédaet qui nous a restitué un nombre de conclusions avec des risques psychosociaux qui ont été mis en avant avec des problèmes manageriaux, liés à une direction qui n’est plus plus en place. Cette direction est renouvelée. Nous avons un intérim qui s’est très bien passé, le climat a été apaisé. Nous avons des échanges constructifs, récurrents, réguliers avec l’ensemble des salariés de la direction et la Rédaction en particulier. Suite à cette enquête nous avons mis en place des chantiers très concrets avec la construction de manière paritaire d’une nouvelle organisation et la mise en place de nouveau Prospect. Nous avons depuis deux début janvier, un comité de pilotage qui se réunit chaque semaine avec les représentants de la direction des ressources humaines et les représentants des salariés pour pouvoir échanger et mettre en place les différents chantiers. Donc de ce point de vue, le climat est apaisé et nous allons dans la bonne direction »

Pas sûre que le climat soit apaisé et que les risques psychosociaux se conjuguent au passé, à lire La Lettre qui évoque sous la plume de Catherine Boulay, le rapport d’expertise Syndex organisme mandaté par  le CSE.

Extrait: 

« Mandaté par le CSE de TV5 Monde, l'organisme d'expertise Syndex a rendu son rapport sur les risques psychosociaux encourus par les salariés à la suite de la suppression des journaux du matin. 

Sur le papier, ce plan stratégique 2025 2028 propose de moderniser la marque, de créer de nouveaux formats magazines, de développer une offre à destination des jeunes en particulier en Afrique et de lancer des synergies entre production, linéaire et Web. Mais les salariés sont tenus à l’écart de sa mise en œuvre. ''Le projet n’est pas explicité sur la manière dont le travail va s’organiser à l’avenir'' décrivent les experts de Syndex, selon lesquels ''la direction ne donne pas d’informations précises et documentées sur l’organisation cible, les périmètres de nouvelles activités et leur organisation, le calendrier précis des déploiements,  etc.'' 

La lettre de poursuivre  ''Ce manque de visibilité pour les salariés est d’autant plus anxiogène que les matinales de TV5 Monde, rythment le travail des rédactions depuis de nombreuses années. Les permanents retrouveront certes, un nouveau point d’ancrage au sein de la chaîne et un plan de formation au numérique à destination des journalistes budgété pour 71 600 €, pourtant ''Reste qu’une partie des salariés ont perçu leur nouveau poste comme une régression, une déqualification voir une placardisation'' est-il expliqué dans le rapport bien que personne n’exprime d’opposition frontale.

C'est probablement ''le climat apaisé et la bonne direction dans laquelle va l'entreprise" dont parle Kim Younes devant la Représentation nationale ?! 

On croirait du Ernotte pur jus, devant les députés !

Le scalp de Dati bientôt à la ceinture d’Ernotte !

Le scalp de Dati bientôt à la ceinture d’Ernotte !

À France Télévisions, ils sont une poignée à beaucoup s’amuser de la dernière affaire qui touche celle dont Le Canard enchaîné avait affirmé qu’elle aurait « le scalp d’Ernotte » avant son départ du gouvernement.

« En réalité, c’est Delphine qui l’a eu son scalpe. Lundi soir, tout sera terminé pour elle après la démission du gouvernement, suite à la défiance qu’il aura essuyé de l’Assemblée nationale » ricane en petit comité, ce lieutenant ernottien.

« Dans son grotesque message sur X (publié vendredi soir) la  candidate LR à la mairie de Paris, a même demandé que des mesures soient prises envers les deux chroniqueurs, dénonçant des «propos graves et contraires à la déontologie» » se gondole cet autre qui ajoute « Elle a même saisi l’Arcom qui avait pour mission de maintenir Delphine pour qu’elle prenne la tête de son holding prôné par ses services (DGMIC) dans une note aux parlementaire de 22 pages ».

Interrogée par l'AFP, l'Agence d’État a confirmé avoir été saisie ce samedi: «Elle recueillera dans les meilleurs délais tous les éléments d'explication auprès de Radio France et France Télévisions afin de s'assurer du respect, par le service public de l'audiovisuel, de ses obligations d'impartialité et d'indépendance, dont l'Arcom se voit confier par la loi la mission d'être la garante», a-t-elle indiqué.

«Que voulez-vous que l’Arcom prenne comme décision dans cette affaire de vidéo privée qui ne touche pas les antennes, à part se déclarer incompétente comme c’est presque toujours le cas » conclut quasiment ce troisième qui enfonce le clou « Quant à la suspension de Thomas Legrand par Sibyle Veil, elle est tout bonnement idiote. Au moins Ernotte, elle, a fait savoir qu’elle ne prononcera pas celle de Cohen».