Camouflet tropical pour Ernotte qui paie ici son mépris pour l’Outre-mer !
Alors que France Télés imaginait tourner la saison 2 de « Tropiques
criminels » avec la reconduction des 500.000 euros de subventions
qu’avait accordé le Conseil régional de Martinique àl’Administratrice de
Suez et harangueuse européenne,la Région a cette fois-ci refusé l’attribution
de la subvention.
La claque est d’autant plus cinglante que, selon nos informations,
mêmeCatherine Conconne la sénatrice de la Martinique a voté contre…Histoire probablement
de remercier l’ex-Orange du traitement tout particulier qu’elle réserve à l’Outre-mer
privée de France Ô (ex-canal 19 de la TNT) aujourd’hui réduite à un simple portail
sur le Net que personne ne regarde.
Il faut dire que depuis le retour de Wallès Kotra dans son fief qui entretenait
encore quelques relations avec les régions ultramarines et son remplacement par
Sylvie Gengoul, tout cela est bien loin !
Une chose
parait acquise : l’ex-Orage qui depuis huit mois a passé son temps à
empêcher l’absorption de Suez par Véolia se terminant dernièrement par un
souper fin dans une chambre d’un palace parisien età canarder les
gouvernements européens depuis ses quartiers suisses de l’UER avec une
vidéo en sermonnant bon nombre, révolte au plus haut point et au plus haut
niveau !
C’est donc un nouvel et double échec (personnel et professionnel) pour la « dame
du Bristol » qui fait l’unanimité contre elle aujourd’hui. Un coup dur aussi pour la série portée, entre autres, par Sonia Rolland et
Béatrice de La Boulaye.
Pour Audrey Pulvar candidate auxélections régionales2021 en Ile-de-France, l'abstention est due au réchauffement climatique !!
Ils ne vont probablement pas en revenir, les électeurs qui vont avoir le choix en juin prochain de voter (ou pas) pour l’adjointe d’Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris, tête d’une liste de gauche aux régionales.
Sur l'abstention, Jean-Jacques Bourdin qui l'interroge ce vendredi 7 mai sur BFM TV, n'a pas dû en revenir.
"Ce qui se passe avec le vote des extrêmes et avec l'abstention, c'est la traduction concrète démocratique et antidémocratique, c'est la traduction concrète des effets du réchauffement climatique"déclare au micro du journaliste Audrey Pulvar .
Chacun imagine aisément les réactions sur la Toile qui se gondole face à de telles affirmations !
Le blog CGC Média en a gardé une pour ses lecteurs. Elle est signée Verlaine@ "Surtout ne pas en rire, pour Audrey Pulvar si les gens votent les extrêmes où s'ils s'abstiennent, c'est la traduction du réchauffement climatique...
Quand les politiciens ont tout raté et ne sont plus crédibles face aux électeurs, ils accusent le réchauffement climatique"
Après sa grotesque harangue aux
européens (*) Ernotte s’écrase lamentablement ce jeudi avec sa dispendieuse Spéciale
UE.
Elle avait
commencé sa propagande, ce lundi 3 mai sur Inter dans l’émission de Sonia Devillers.
« Cette semaine on a voulu mettre l'Europe à
l'honneur » s’était enorgueilli
l’ex-Orange.
« Rendre un peu
plus compréhensible ce qu’est l'Europe. C'est ma bataille pour les médias mais
c’est plus généralement une question de nos concitoyens et on a donc une grande
soirée jeudi soir [une grande
soirée, un matin aurait été plus incongrue ! ndlr] »ajoutait l’intéressée, mettant en avant « un documentaire sur les coulisses des
négociations européenne suivi d'un débat
qui promettait d'être vraiment passionnant », oubliant au passage de préciser que« L’omniprésent prestataire Brut qui assurait
donc la promo du livre de son monsieur culture Michel Field » en serait chargé.
Ernotte ne s’arrêtait pas
là. Dans une hallucinante vidéo de près de 6 minutes 30 adressé depuis son
nouveau bunker en Suisse,à l’ensemble des européens via l'UER,
la « dame du Bristol » exhortait les peuples et
les gouvernements, à commencer par le gouvernement Macron qui en 2018 réduisait
les subsides de France Télés, sur « La menace imminente d'une réduction des
financements, ici et là, qui contribue à la pression sur l’indépendance des
médias de Service Public… »
Les deux parties du
documentaire "Bruxelles, ton univers impitoyable", n’ont
attiré que 719.000 curieux pour 3,3% d’audience.
Ce vendredi matin, le constat est une
nouvelle fois sans appel.
Le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte s’écrase lamentablement
avec ce programme diffusé surFrance 2 battue par toutes ces chaînes.
Les deux parties du
documentaire "Bruxelles, ton univers impitoyable", n’ont
attiré que 719.000 curieux pour 3,3% d’audience.
A titre de comparaison, TF1
s'est largement imposée en tête des audiences grâce à la suite de la série "HPI". Les deux épisodes diffusés
jusqu'à 23h15 ont séduit 9,96 millions de téléspectateurs pour une audience à
42,4%, encore plus haut que le premier épisode qui avait franchi la barre
symbolique des 10 millions de téléspectateurs.
Roch-Olivier
Maistre dans les starting-blocks pour l’Après Macron !
A onze mois et
quelques de l’élection présidentielle de 2022 (*) celui qui plaidait sa cause,le 15 décembre 2020 devant la commission
ad’hoc du Sénat présidée par Laurent Lafon, celui qu’Emmanuel Macron nommait au
CSA en 2019 fourbit ses armes pour l’Après: sa
nomination à la présidence de l’ARCOM.
ROM a remis ça, il y a quelques jours le 13 avril dernier. L'inconditionnel ernottien débute ainsi ses affirmations gratuites "Lors de ma dernière audition au mois de décembre, j'avais pointé la nécessité de procéder à des évolutions législatives, notamment la nécessaire fusion entre la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) et le CSA, au sein de l'ARCOM" au cas où les sénateurs n'auraient pas bien capté.
(*)Emmanuel Macron ayant pris ses fonctions le 14 mai 2017, la
passation de pouvoirs éventuelle devrait avoir lieu le 13 mai 2022 au plus tard.
Le premier tour de l'élection présidentielle se tiendrait donc entre le 8 et le
23 avril 2022, le second tour ayant lieu deux semaines après le premier.
Il est
urgent pour celui qu’Emmanuel Macron nommait en janvier 2019 que celle-ci
intervienne avant le Monde d’Après donc avant le 13 mai 2022.
Lors de son
audition (voir le lien en fin de post) en fin d’année dernière, ROM affirmait déjà péremptoirement
devant les sénateurs présents« La nécessaire fusion
entre la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la
protection des droits sur internet (Hadopi) et le CSA, au sein d'une nouvelle
autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) »(sic)
Elle
est d’autant plus rendue nécessaire qu’après mai 2022, il sera trop tard.
Le blog
CGC Média vous propose de découvrir ci-après, les propos alors tenus devant les élus parROM particulièrement mécontent de l’incertitude législative qui plane sur
sa future nominationqui déclare aussi avoir pour moins d'1/4 des Français qui auraient selon lui, accès à la télé"engagé une consultation sur les évolutions et la modernisation de la
télévision numérique terrestre (TNT), seul moyen d'accès à la télévision pour
22 % de nos concitoyens."
Il était effectivement
venu prêcher pour sa paroisse, se réfugiant derrière les 300 salariés du CSA qui attendraient
un discours
clair sur leurs perspectives(Ça ne s’invente pas !), se réfugiant également
derrière les GAFAM, en déclarant « La nécessaire[ Rebelote…Décidément !
ndlr]
constitution d'un régulateur intégré, avec une taille critique suffisante, face
aux grands opérateurs internationaux ».
Pour
tordre la main au Législateur, ROM indiquait avoir d’ailleurs déjà « signé une
convention de préfiguration » avant même une future
loi.
Extraits :
« Les constats ayant présidé
à la création de l'Arcom restent d'actualité.
Cela fait sens d'avoir un
régulateur renforcé, avec des moyens confortés, allant de l'audiovisuel à la
préservation des droits d'auteur, en passant par la lutte contre le piratage.
La Hadopi a communiqué sur la flambée du piratage ces derniers mois. Il y a une
forte attente de tous les acteurs sur le projet de loi.
La constitution d'un
régulateur intégré, avec une taille critique suffisante, est nécessaire face
aux grands opérateurs internationaux. Cela fera d'autant plus sens que le DSA
verra le jour... Le CSA est prêt pour jouer un rôle actif dans sa mise
en œuvre en France…
La constitution de
L'Arcom, par le rapprochement du CSA et de la Hadopi, fournirait le cadre
institutionnel adapté à la mise en œuvre de ces nouvelles régulations.
Ainsi, dès le
13 janvier 2020, le président de la Hadopi et moi-même avons signé
une convention de préfiguration, qui a donné lieu à des travaux tout au long
de l'année 2020, mais, je tiens à le dire, l'incertitude qui plane sur
cette fusion et sur son calendrier complique la planification des travaux et la
communication à destination du personnel.
C'est très déstabilisant
pour les deux institutions ; le CSA compte
300 personnes ; il faut pouvoir leur tenir un discours clair sur nos
perspectives… »
C’est dans
ces conditions que « Les sénateurs ont adopté mercredi en commission un projet
de loi renforçant la lutte contre le piratage audiovisuel et organisant la
fusion entre le CSA et l'Hadopi(ARCOM donc) »
« Le
texte sera examiné en première lecture dans l'hémicycle du Sénat les 20 et 21
mai avant d'aller à l'Assemblée nationale.
Ce projet
de loi "relatif à la régulation et à la protection de l'accès aux œuvres
culturelles à l'ère numérique", reprend une partie de la grande réforme
présentée à l'automne 2019 par l'ancien ministre de la Culture Franck Riester.
Il prévoit
la création d'un super régulateur : l'Autorité de régulation de la
communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), fruit de la fusion entre le
Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et la Haute Autorité pour la diffusion
des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi), l'agence publique
de lutte contre le piratage » indique
une dépêche AFP.
« Pour
le président centriste de la commission de la Culture du Sénat Laurent Lafon ce
texte "extrêmement allégé" par rapport à la réforme initialement
prévue est "une déception". Le Sénat, dominé par l'opposition de
droite, souhaite ainsi lui "donner du muscle", a-t-il indiqué
lors d'une conférence de presse » ajoute l’agence de presse qui poursuit « Parmi
les modifications apportées en commission, les sénateurs ont inscrit dans la
loi la nécessité qu'une des chaînes du groupe France Télévisions soit consacrée
à des programmes dédiés à la jeunesse. Une manière de pérenniser France 4
dont l'arrêt programmé a été repoussé à cet été, après sa mobilisation pendant
la fermeture des écoles pour cause de Covid-19. Selon l'amendement adopté
par les sénateurs, les programmes seraient exclusivement consacrés à la
jeunesse de 6 heures à 20 heures et dépourvus de toute forme de publicité. Le
programme Culturebox, qui doit également s'arrêter en août à l'issue de l'arrêt
de France 4, pourrait prendre le relais en soirée.»
ROM aurait
dû leur dire que c’est déjà le cas comme l’a révélé
le blog CGC Média le 27 avril dernier dans son article «La "Culture en boite" bascule sur France 4 à partir du 1er mai »aprèsle communiqué
de Roselyne Bachelot« Face au succès rencontré par la chaîne et
avec le soutien de l'État, France Télévisions a décidé de prolonger
l'expérience Culturebox en soirée (à partir de 20H, Ndlr) sur le canal 14 de la TNT (celui de France 4), à compter du 1er mai et ce jusqu'en août»
Les parlementaires
tchèques par exemple à qui elle se permet d’écrirepour vilipender
leur Exécutif mais également pointer du doigt« Les
gouvernements de certains pays qui ont tenté de profiter de la crise pour
accélérer l'adoption de lois controversées parfois dans le but délibéré
d’affaiblir le rôle des médias indépendants », vont surement
adorer se voir donner des leçons par la conduite et les règles à tenir par celle
qui les enfreints.
Extrait de
l’article « Orléans n'est pucelle qu'on croyait »…UN
PETIT ÉCHO du « Canard » sur les fêtes de Jeanne d'Arc a allumé le feu à Orléans.
"La
semaine dernière, le Palmipède raconte que France 3 va diffuser, le 8 mai, un
publireportage sur ces fêtes de la Pucelle financé et livré clés en main par la
municipalité LR avec, en prime, une surprise : la douce voix de Charlotte d'Ornellas,
journaliste à « Valeurs actuelles » vedette télé extrême-droitière et copine du
maire d'Orléans, Serge Grouard… Aussitôt paru l'article du « Canard », le
directeur régional de France 3 assure « tombe[r] de sa chaise » en
découvrant le casting du film et renonce à son beau partenariat…
Il
écrit illico à Grouard pour lui expliquer que, outre le choix de la consœur
Ornellas, il s'aperçoit que des « personnalités politiques » doivent s'exprimer
dans le film, lequel devait être préalablement visionné pour s'assurer que « la
ligne éditoriale conv[enait] ». Bref, que la donne a changé…La « lettre d '
intention » que France 3 avait signée[n’aurait pas été une commande, ndlr] et
que de toute façon,le programme que la mairie a financé à hauteur de 25
000 euros via une boîte privée, devait être préalablement visionné pour s'assurer
que « la ligne éditoriale conv[enait] ».
Vendredi
30, le même Grouard passe à l'offensive médiatique…et s’en va crier à la
censure et au complot.« C'est une police de la pensée ! ( ...) Il y a eu
des pressions qui se sont exercées par ailleurs pour qu'on ne puisse même pas
tourner le film »et unebrochette de journaux reprend en chœur
la chanson de Grouard sur la censure de sa copine d'Ornellas (« Valeurs
actuelles », « Le Point », « Marianne »)…"
Michèle Léridon nommée membre du CSA en 2019 est décédée.
La journaliste Michèle Léridon, membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) depuis deux ans après une longue carrière à l'Agence France-Presse(AFP), dont elle fut directrice de l'information, est décédée lundi à l'âge de 62 ans, a annoncé mardi l'autorité de régulation.
"Michèle m'a énormément appris à mon arrivée à l'AFP, alors qu'elle y était directrice de l'information. Elle incarnait pour moi les valeurs humaines que j'aime à l'Agence : empathie, curiosité pour tout, rectitude, pondération de jugement et sens de l'humour", a réagi le PDG de l'agence de presse, Fabrice Fries, saluant "une personne formidable, amoureuse de la vie".
"Nous sommes tous choqués et anéantis par la disparition soudaine de Michèle", a témoigné Phil Chetwynd, qui lui avait succédé à la direction de l'information évoquant "non seulement une journaliste remarquable, mais aussi une cheffe courageuse de la rédaction de l'AFP, très admirée pour son honnêteté et son intégrité".
Début 2019, elle avait rejoint le CSA où elle était chargée notamment "de la déontologie des programmes et du pluralisme politique, elle avait assuré le suivi de plusieurs scrutins", mais aussi joué "un rôle majeur dans l'élargissement des missions du Conseil à l'égard des plateformes" et des réseaux sociaux, "contribuant ainsi à la transformation d'une institution qu'elle aura marquée de son empreinte", résume le Conseil qui rend hommage à cette "Femme de convictions et grande journaliste unanimement reconnue".
Ernotte alerte les Européens mais aussi le Monde entier sur les menaces que représente la politique du Chef de l’État français.
Non, non, vous ne rêvez pas.
C’est bien le propos que l’ex-Orange vientde tenir, dans une hallucinante vidéo de près de 6
minutes 30 adressé depuis son nouveau bunker en Suisse,à l’ensemble des européens via l'UER [« qui se dit EBU en anglais »précise dans le texte, l’intéressée] qui
représente 114 diffuseurs en Europemais plus largement àses associés
du Monde entier « en Asie, en Afrique, en Australie, en Amérique »(sic).
« La menace imminente d'une réduction des
financements, ici et là, contribue à la pression sur l’indépendance des médias
de Service Public… »(dixit)lance
Ernotte dans sa harangue.
Elle fait probablement référence à la réduction fixée par le gouvernement en juillet 2018 qui établit à 190 millions d’euros les économies pour l’ensemble de l’audiovisuel public à horizon 2022 dont 160 M€ pour France Télévisions, dans le cadre de sa trajectoire budgétaire.
Cette adresse aux peuplesdont le blog CGC Média a réalisé le verbatim (*fin de post) mais qui plus est, a pris soin d’enregistrerafin d'éviter qu’elle soit remontée après coup, histoire de supprimer quelques passages voire qu’elle disparaisse totalement et où Ernotte à l'instar des gilets jaunes accuse le(s) gouvernement(s)"les citoyens ont besoin de médias libre et indépendants qui leur fournissent des informations exactes, facilitent le débat public et des échanges éclairés et tiennent les gouvernements responsables de leurs actes", nous vous proposons d'en découvrir les invraisemblables embardées.
Lundi 3 mai, « la
dame du Bristol » (le surnom de l’ex-Orange
depuis le diner organisé dans le palace parisien après 8 mois d’intrigues pour
faire capoter l’absorption de Suez par Veolia) invitée
de Sonia Devillers sur Inter dans l’Instant M, en avait déjà mis
une bonne couche.
L’ex-Orange annonçait,
en effet, avoir pris la plume pour exhorter les parlementaires tchèques
à« protéger l’indépendance de leur télé nationale »mais égalementpour« Lancer un message d'alerte sur l'indépendance des médias publics en
Europe » et affirmer
« Qu’en Europe - "On sait par exemple qu'en Hongrie, en Slovénie…il y a des pressions exercées
sur les journalistes, les journalistes femmes aussi beaucoup par
ailleurs"- le Pouvoir en place cherche à prendre la main par tous les moyens sur la télévisions
publique ».
C’était déjà
totalement surréalistemais la récidive qui sermonne les gouvernements
européens à commencer par celui d’Emmanuel Macron où elle déclare "Si on veut protéger les médias libres et indépendants, les politiques doivent évoluer en conséquence pour être adaptés à l'avenir", ne pourra pas
rester sans répercussion.
Extraits :
« Dans certains pays, des gouvernements
ont tenté de profiter de la crise pour accélérer l'adoption de lois controversées
parfois dans le but délibéré d’affaiblir le rôle des médias indépendants.
La menace imminente d'une réduction des
financements, ici et là, contribue à la pression sur cette indépendance.
Leur financement était déjà sous pression avant
la crise.
Aujourd’hui 80 % des médias publics, selon une enquête de
l’UER, s'attendent à voir leur financement encore plus impacté par la crise du
Covid.
Une réduction de leurs ressources a aussi des
répercussions sur l'ensemble des industries culturelles et de la création.
Nous tous, ici ensemble, nousne laisserons
pas s’effondrer un des derniers piliers des démocraties éclairées : une
information libre, indépendante,vérifiée… pour laquelle les journalistes sont
bien aujourd'hui parmi les derniers gardiens de la Démocratie, notamment
ceux des médias de Service public…
Il est plus que jamais nécessaire de pouvoir
compter sur les valeurs partagées de médias de Service public libres, forts et
indépendants dans lesquelles les citoyens peuvent avoir confiance.
Au fur et à mesure que la pandémie a progressé,
nous avons vu apparaître de réelles menaces pour la liberté des médias… »
Certains observateurs politiques y voient la
patte du Secrétariat général de l‘Élysée pour qui l’ex-Orange serait une sorte
de ballon d’essai qui servirait, soi-disant, le président français avant
le 1er janvier
prochain lorsque la France prendra la présidence tournante de l'Union européenne
pour six mois…
D’autres fins analystes médiatico-politique
révoltés devant de tels propos, emploient plus volontiers les termes « roue
libre, imposture, hors contrôle, hors sol, folie des grandeurs, délire, mégalomanie, etc… », indiquent clairement quele Président de la République n’a d’autre choix que detaper ferment du poing sur la table et
prendre les mesures qui s’imposent,sauf s’il n’est pas candidat à la
présidentielle de 2022 et qu’il laisse sa place à celledont les élucubrations indignent au plus haut point...à moins que le poste visé ne soit celui d'Ursula von der Leyen présidente de le Commission !?
"Face aux réelles menaces, des populismes, de la censure [ elle sait de quoi elle parle avec celle réservée la semaine dernière aux chasseurs et au doc sur Jean d'Arc ! ndlr], de la manipulation, de la désinformation des "fake-news", de la propagande ; les hommes et les femmes de bonne volonté c'est vous! » déclare ainsi « la dame du Bristol » citant Aimé Césaire prévenant ses compatriotes,« Où
que nous regardions, l'ombre gagne. L’un après l'autre les foyers s'éteignent.
Le cercle d'ombres se resserre parmi les cris d'hommes et les hurlements de fauves » et ajoutant « Pourtant, nous sommes de ceux qui disent
non à l'ombre. Nous savons que le salut du monde dépend de nous aussi. Les hommes
de bonne volonté feront au monde une nouvelle lumière ».
Avant le verbatim promis, le blog CGC Média vous propose une conclusion à la Pierre Desproges dans style "La minute de monsieur Cyclopède" certes très approximative mais in english.
Chers amis, au siècle dernier l'écrivain et homme
politique français Aimé Césaire prévenait ses compatriotes. « Où que nous
regardions, l'ombre gagne. L’un après l'autre les foyers s'éteignent. Le cercle
d'ombres se resserre parmi les cris d'hommes et les hurlements de fauves »
mais il ajoutait immédiatement « Pourtant, nous sommes de ceux qui disent
non à l'ombre. Nous savons que le salut du monde dépend de nous aussi. Les hommes
de bonne volonté feront au monde une nouvelle lumière »
Chers amis, aujourd'hui face aux réelles menaces,
des populismes, de la censure, de la manipulation, de la désinformation des « fake-news »,
de la propagande ; les hommes et les femmes de bonne volonté c'est vous. C'est
nous, nous tous, ici ensemble qui ne laisserons pas s’effondrer un des
derniers piliers des démocraties éclairées : une information libre,
indépendante,vérifiée par des journalistes professionnels dont le
courage face aux pressions ou sur les terrains difficiles, nous emplit si
souvent admiration et de gratitude.
Oui, les journalistes sont bien aujourd'hui
parmi les derniers gardiens de la Démocratie, notamment ceux des médias de Service
public. A la tête depuis quelques mois de l'union européenne de radio-télévision
EUR qui se dit EBU en anglais et qui représente 114 diffuseurs en Europe et les
associés en Asie, en Afrique, en Australie, en Amérique, j'ai fait comme à France
télévisions de l'indépendance de l'information et de la liberté d'expression,
deux des toutes premières priorités de mon mandat car dans le bruit actuel, il
est plus que jamais nécessaire de pouvoir compter sur les valeurs partagées de
médias de Service public libres, forts et indépendants dans lesquelles les
citoyens peuvent avoir confiance.
En prenant sa retraite, il y a quelques
semaines, le respecté patron de l’information du Washington Post Martin Baron,
d'une carrière auréolée de multiples prix Pulitzer « Values are what
matters most » - les valeurs sont ce qui compte le plus - [Values Matter Most, est en réalité le slogan consacré, ndlr].
Lescitoyens européens peuvent ainsi compter sur notre soutien
inébranlable pour ces valeurs qui sont notre raison d'être : L’accessibilité,
l’exactitude, la responsabilisation, la créativité, l’impartialité,
l'indépendance et la rigueur journalistique.
Armé d'une des plus grandes rédactions mondiales
avec plus de 40 000 journalistes directement employés, les médias de Service public de l’UER jouent un rôle crucial
dans la vie des citoyens, en leur fournissant des informations fiables comme
cela a été démontré pendant cette pandémie.
Dans les trois quarts des pays européens, ils
figurent d'ailleurs parmi les trois premières sources d'information les plus
fiables. Comme bien public, l'information doit être
offerte à tous. C'est le rôle de nos médias dans l'accès gratuit aux savoirs,
aux opinions les plus diverses, dans les conditions les plus optimales : compréhension,
appropriation par les citoyens de tous milieux, de toutes conditions, de toutes
origines.
Ils constituent aussi un atout essentiel dans
la lutte contre la désinformation grâce à une série d'initiatives pour
identifier les fake-news avec des actions forte en matière « fact-checking »
et d'éducation aux médias.
Nous allons aussi renforcer nos échanges
d'articles afin d'élargir les fenêtres sur le monde de nos concitoyens.
Répétons-le : les citoyens ont besoin de
médias libres et indépendants qui leur fournissent des informations exactes,
facilitent le débat public et des échanges éclairés, tiennent les
gouvernements responsables de leurs actes et travaillent dans l'intérêt public.
Mais attention, il existe des liens étroits
entre services publics bien financés et des Démocraties saines qui fonctionnent
bien.
Or au fur et à mesure que la pandémie a
progressé, nous avons vu apparaître de réelles menaces pour la liberté des
médias.
Dans certains pays, des gouvernements ont tenté
de profiter de la crise pour accélérer l'adoption de lois controversées parfois
dans le but délibéré d’affaiblir le rôle des médias indépendants.
La menace imminente d'une réduction des
financements, ici et là, contribue à la pression sur cette indépendance.
Leur financement était déjà sous pression avant
la crise.Aujourd’hui 80 % des médias publics, selon
une enquête de l’UER, s'attendent à voir leur financement encore plus impacté
par la crise du Covid.
Une réduction de leurs ressources a aussi des
répercussions sur l'ensemble des industries culturelles et de la création.
Rappelons qu'ensemble, tous les médias de l’UER
ont investi près de 20 milliards d'euros l'an dernier dans des contenus, tous
genres et formats confondus, de la fiction aux documentaires, télévision, radio
et numérique mais vous le savez, nous évoluons dans un environnement
concurrentiel de plus en plus mondialisé.Les revenues des géants d’Internet, grand gagnant de la crise sanitaire,
explosent.
Pire les plates-formes sont passés du statut de
distributeur à celui de barrière, bouleversant la manière dont le contenu est
affiché, attribué et rémunéré.L’émotion et
la désinformation se propage sur les réseaux sociaux.
Si on veut protéger les médias libres et
indépendants, les politiques doivent évoluer en conséquence pour être adaptés à
l'avenir.
La déclaration du xxxxxx plus 30 doit refléter
cette situation, et soutenir fermement un journalisme libre, indépendant dans
le monde entier.
Elle doit aussi reconnaître le rôle que jouent
les médias de Service public dans les sociétés démocratiques et souligner
l'importance des conditions de réussite : un financement durable, la souplesse nécessaire
pour innover et surtout l'absence d'ingérence politique.
L’UER est depuis longtemps un partenaire actif
de l'Unesco et de ses initiatives et je me réjouis de poursuivre notre riche
collaboration.