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vendredi 17 mai 2019

Hugo Clément sur France 2…ça s’en va et ça revient !

Hugo Clément sur France 2…ça s’en va et ça revient ! 



Qui est Hugo Clément ? Après un passage par la télé publique entre 2012 et 2015 où il fut l’un des journalistes de la rédaction des JT de France 2, Hugo Clément qui avait rejoint "Le Petit Journal" de Canal+ en 2015 avant de suivre Yann Barthès dans "Quotidien" sur TMC dès septembre 2016, va réintégrer La Deux, selon Ozap - puremedias.com !



Le site média indique « L'arrivée de Hugo Clément sur France 2 devrait par ailleurs signer la fin de sa collaboration avec le pure-player Konbini, après une arrivée remarquée, fin décembre 2017 ». L’Express écrivait à l’époque « Le  média Konbini inaugure un espace consacré au reportage, baptisé Konbini News et piloté par Hugo Clément. » 



Hugo Clément qui ne retournera certainement pas à la Rédaction « prépare notamment une soirée autour de l'environnement » écrit Puremedias qui ajoute « Cette soirée spéciale n'est pas la seule prévue. Tout au long de la saison, le journaliste de Konbini devrait proposer plusieurs prime-times sur France 2. Pour les délivrer, Hugo Clément devrait créer sa société de production, à laquelle devrait s'associer Régis Lamanna-Rodat, producteur éditorial de "C à vous" » .



Chouette…. Ce transfuge du privé passé par le public qui crée sa boite de prod pour revenir au moment où Ernotte et ses soutiens ont signé un texte qui prévoient de donner des clopinettes aux 2.000 salariés qui seraient volontaires pour se casser !!

jeudi 16 mai 2019

La CGT France Télés a déjà oublié ce qu’elle vient de signer avec Ernotte comme d’habitude…et d'essayer de faire croire le contraire dans un tract mensonger.

La CGT France Télés a déjà oublié ce qu’elle vient de signer avec Ernotte comme d’habitude…et d'essayer de faire croire le contraire dans un tract mensonger.

Après les explications grotesques de la CFDT de France Télés qui a signé avec la direction pour soi-disant « peser dans les projets del’entreprise » comme l’a fait le tandem CGT/FO le plan de départs au rabais, voici à présent ce que la CGT fait mine de dénoncer :

Voici ce qu'il y a dans cette espèce de plan massif de 2000 licenciements espérés qu’ont validé les trois signataires  (quoi qu’ils viennent baratiner ensuite) :

1. LE RENFORCEMENT DE L’INFORMATION NATIONALE

- France Télévisions doit accélérer sa transition vers le numérique tout en maintenant fortement sa présence sur le linéaire.
- Les Parties s’accordent sur les axes de développement suivants :
- Renforcer les équipes dédiées à l’offre numérique et accroître la puissance de la plateforme d’information, socle de la stratégie numérique ;
Etoffer l’offre linéaire et lui donner la capacité de devenir une offre d’information continue de référence en capacité de rivaliser avec la concurrence ;
-  Préserver les moyens de la rédaction consacrés aux éditions nationales ;
-  Préserver et renforcer les moyens dédiés à l’offre d’investigation, sur tous les supports. Le recours prioritaire aux moyens internes sera appliqué.

Voilà présent ce que la CGT fait mine de dénoncer et espère faire gober aux salariés :

« Renforcer l’information nationale

C’est l’engagement pris par Ernotte dans son projet d’entreprise. Alors, on renforce ou on démantèle l’info ? A quoi servent ces déclarations d’intention quand, dans les faits, on fait tout le contraire ? Que fait-on de l’utilité d’offrir une information fiable, de qualité et de référence au plus grand nombre ?
La volonté de la CGT et des salariés de sauver Soir 3 n’est pas en opposition avec le développement de France Info, mais la chaîne d’information n’a pas suffisamment d’assise dans les habitudes des téléspectateurs pour faire venir le public de Soir 3.
Il faut stopper ce projet. Soir 3 doit rester sur France 3, entre première et deuxième partie de soirée.


Les explications grotesques de la CFDT de France Télés qui a signé avec la direction le plan de départs au rabais pour « peser dans les projets de l’entreprise »!

Les explications grotesques de la CFDT de France Télés qui a signé avec la direction le plan de départs au rabais pour « peser dans les projets de l’entreprise »!

C’est ce que vient expliquer aux salariés de France Télés la CFDT dans son communiqué intitulé « Plusqu’une RCC, un accord-cadre sur le déploiement du projet d’entreprise qu’elle a signé ».  

Comme l’a indiqué le blog CGC Média dans ses derniers post concernant ce plan massif de licenciements - il s’agit bien de 2.000 départs et non 900 comme voudraient le faire croire certains ! - validé par le trio CGT/FO/CFDT avec la direction de France Télés et rebaptisé pour la Presse par le responsable des effectifs à France Télés « plan de de développement ambitieux, déterminant pour l’avenir de cette maison », a été transmis à un cabinet d’avocats pour que la Justice en soit saisie, principalement sur le caractère illégal de certaines dispositions.

Ni le SNPCA-CGC, ni l’UNSA, ni le SNJ ne sont dupes d’une telle manœuvre et de la vaine tentative d’explications « vaseuses » à laquelle se livre aujourd’hui la CFDT l’un des 3 signataires.  Voici ce que cette dernière ose écrire « Même si nous ne pouvions nous réjouir de la disparition de 900 postes, il fallait regarder la situation en face, notamment depuis 2011. » 

Ce serait même parce que « plus de 770 Equivalents Temps Plein ont disparu sans aucun contrôle des organisations syndicales » depuis  cette période que la CFDT qui va jusqu’à avouer qu’elle n’opérait aucun contrôle - attention demain elle va les opérer !!!! – qu 'elle a signé avec la direction au détriment des salariés.

« Regarder la situation en face » pour une CFDT qui ne sait apparemment pas compter et mène les salariés en bateau – en galère serait plus pertinent - faut oser !

Rappelons également à la CFDT que ce sont bien 2.000 départs qu’espère France Télés (900 postes c’est le différentiel entre les 2000 départs et 1100 hypothétiques embauches qui soit dit en passant ne sont absolument pas garanties…

Les engagements de recrutements chiffrés pour 2019 et 2020 qui ont disparu (page 11 du précédent projet d’accord), de même que l’engagement de recruter prioritairement les précaires que la direction a elle-même reconnus « réguliers ou historiques voire premium »: Compte tenu de l’objectif poursuivi dans le cadre du présent Accord, les recrutements se feront en priorité sur les emplois permettant à la Société de disposer de profils nouveaux et complémentaires et lui permettre, notamment, de réaliser sa transition vers le numérique (page 11 de l’accord)  - et que signer une telle entourloupe pour soi-disant « peser dans les projets de l’entreprise » c’est lamentable !
Quant à la couverture conventionnelle des salariés - la garantie de ne pas dénoncer unilatéralement l’accord collectif du 28 mai 2013 – la CFDT s’est aussi assise dessus. En effet, elle  n’apparait pas non plus dans la nouvelle mouture…pour cause, c’est tout le contraire qui a été dit à la Presse !

S’agissant des piètres arguments qu’avance la CFDT (*) pour avoir signé cet accord « basé sur le volontariat » dit-elle , ils sont affligeant et plus bidons les uns que les autres.

(*) France télés s’engagerait selon les signataires :

D’exclure tout licenciement économique pendant la période. [tu parles ! ndlr]
De faciliter le départ des salariés qui souhaitent quitter l’entreprise dans le cadre d’un départ à la retraite, ou dans le cadre d’un projet professionnel) avec des indemnités pouvant aller jusqu’à 15 mois de salaire brut [tu parles ! ndlr] 
De recruter de nouveaux collaborateurs avec une priorité pour les CDD historiques [tu parles ! ndlr] 
D’accompagner des salariés dans les projets de développement technologique [tu parles ! ndlr]
D’envisager le retour de la prime d’intéressement jusqu’en 2022 pour tous les personnels [tu parles ! ndlr]
De maintenir des budgets des actions sociales et culturelles malgré la baisse des effectifs. [tu parles ! ndlr]
D’exclure les départs contraints  [tu parles ! ndlr]

Quant à la conclusion les bras vous en tombe « Le plus important pour la CFDT qui  veut peser dans les projets de l’entreprise, c’est de pouvoir se projeter dans l’avenir en permettant la transformation nécessaire de l’entreprise, dans l’intérêt de tous les salariés »

TU PARLES ….

mardi 14 mai 2019

« Ernotte renonce…. »

« Ernotte renonce…. »


Il ne s’agit pas encore de France Télévisions mais la nouvelle suite au post que venait de publier le blog CGC Média "Ernotte étrillée pour «une opération de blanchiment du management libéral» et remise des «trophées de l’imposture»" (*) à savoir sa participation au jury pour les « Trophées de la Paix économique » dans le cadre de « la grande journée de management organisée ce 14 mai par Gem (Grenoble École de Management) à la MC2  pour la « Paix économique, mindfulness [pleine conscience] et bien-être au travail » dont elle faisait partie.

Le Grenoble École de Management (GEM) annonce en effet que « Delphine Ernotte renonce à sa venue à Grenoble mardi 14 mai où elle était membre du jury pour la remise des trophées de la « paix économique, mindfulness, et bonheur au travail ». 

« Delphine Ernotte craignait-elle d’affronter les huées de salariés d’Orange, elle qui était Directrice commerciale nationale de France Télécom pendant la période des suicides?

Voulait-elle éviter d’avoir à s’expliquer sur ses actes de l’époque et expliquer comment elle était parvenue à ne pas se trouver sur le banc de accusés ?


Ou était-ce pour éviter de croiser le regard des salariés de France 3 Grenoble, suite à la très récente tentative de suicide d’une journaliste, et à sa politique managériale que les rédactions régionales nomment « management à la France Télécom » ? s’interrogent Solidaires Isère comme les organisations départementales iséroises suivantes Solidaires, CGT Métallurgie, SUD Collectivités territoriales, CGT culture et spectacles, Attac qui appellent dans leur dernier communiqué à un rassemblement contre « Cette grande opération est financée par des entreprises, des banques, des compagnies d’assurance. Elle est parrainée par le Medef, le préfet de l’Isère, la Chambre de Commerce et d’industrie, la gendarmerie nationale, et des écoles de formation des élites… ainsi que le ministère du travail, le ministère des solidarités et de la santé, le maire de Grenoble Éric Piolle, et le président de la communauté de commune Christophe Ferrari. Et avec le soutien officiel de médias publics et privés » .


Ils concluent ainsi « En tout état de cause, Delphine Ernotte ne nous manquera pas, ni pour sa politique anti-sociale antérieure, ni pour sa politique anti-sociale actuelle » !
(*)


Takis Candilis le numérobis ernottien pianote sur son mobile à la soirée des Molières 2019 !


Takis Candilis le numérobis ernottien pianote sur son mobile à la soirée des Molières 2019 !

« Mesdames, messieurs, chers spectateurs nous vous demandons de bien vouloir éteindre votre téléphone portable par respect pour les comédiens mais aussi par respect de vos voisins autour de vous que vous dérangez pendant la représentation » rappellent tous les théâtres de France et de Navarre avant que ne commence la représentation.

« Par respect »c’est bien là le principe.

Le numérobis ernottien Takis Candilis qui était présent  à la 31ème soirée des Molières 2019 à la droite de Field et d'Ernotte, n’a pas dû savoir de quoi il était question !

Pendant la remise des statuettes, voici une des images de la soirée qui en dit long ! (le replay est même signé France Télévisions)



Ernotte étrillée pour «une opération de blanchiment du management libéral» et remise des «trophées de l’imposture».

Ernotte étrillée pour «une opération de blanchiment du management libéral» et remise des «trophées de l’imposture».

« Plus que des trophées d’une paix imaginaire, c’est bien de la prise en compte des lanceurs d’alertes et des contrepouvoirs syndicaux dont nous avons besoin. Ceci pour mettre un terme aux drames humains et aux burn-out causés des entreprises qui, Green’washées ou pas, sont responsables de leurs actes devant l’ensemble de la société » écrit Solidaires Isère ( * communiqué ci-dessous).

L’organisation dénonce cette « mascarade managériale » des « Trophées de la Paix économique » et ironise sur « la grande journée de management organisée ce 14 mai par Gem (Grenoble École de Management) à la MC2  pour la "Paix économique, mindfulness [pleine conscience] et bien-être au travail"  avec remise de trophées et petits fours»  

« Nous ne sommes pas dupes et nous refusons de rester silencieux et silencieuses » ajoute le texte qui appelle à un rassemblement sur place « Ce mardi nous serons devant la MC2 pour rappeler la réalité du management » 

« Un exemple pour montrer l'absurdité de cet événement et la duplicité de ses soutiens : Delphine Ernotte (aujourd’hui à France  Télévisions où règne le chaos et où la casse sociale est quotidienne) membre du jury de ces trophées, était directrice nationale de France Télécom lors de la terrible crise des suicides des salariés à cause du management.
La tentative de suicide d’une journaliste à France 3 Grenoble, le 9 avril dernier, après celle d’une salariée de France 3 Orléans, ébranle les rédactions régionales de France Télévision qui dénoncent un management « à la France Télécom». C’est une virtuose de la paix économique !...» enchérit l’appel à manifester qui indique qu’en plein « procès d’anciens dirigeants de l’entreprise face à la “vague” de suicides intervenue parmi ses salariés », cette dernière devrait être sur un autre banc que celui du jury de ces Trophées !


lundi 13 mai 2019

« Un plan de départs » (licenciements) au rabais rebaptisé « plan de développement ambitieux »


« Un plan de départs » (licenciements) au rabais rebaptisé « plan de développement ambitieux »


Tout aussi invraisemblable que cynique. C’est en tout cas ce que déclare Arnaud Lesaunier qui n’a pas peur du ridicule  à Renaud Revel pour le JDD « Désormais on mêle un plan de départ et un plan de de développement ambitieux, déterminant pour l’avenir de cette maison ».

Il faut quand même oser expliquer au journaliste vouloir développer l’entreprise de façon ambitieuse et déterminante alors qu’on pense virer 2.000 salariés (il faut d’ailleurs avoir une bonne dose d’imagination en croyant que des salariés vont signer leur départ avec la moitié voire le tiers des indemnités légales donc conventionnelles qui sont dues en cas de licenciements) et qu’on externalise des émissions à outrance, qu’on supprime France Ô avec environ 400 personnes potentiellement impactées , qu’on dégage France 4 à la veille des JO, etc…!

Une fumisterie sans précédent pour paraphraser l’un des signataires soutien d’Ernotte où seules les personnes pouvant partir à taux plein en retraite bénéficieraient  d’un léger plus…pas tous les autres évidemment.

Renaud Revel a eu beau s’interroger (*) sur le fait que ce qui n’était pas signable 3 jours avant l’est devenu ensuite avec des conditions identiques voire moindres. Pour aller vite à l’essentiel – le blog CGC Média vient de publier, chiffres à l’appui, un long post sur l’arnaque – Lesaunier envoie un mail  aux collaborateurs de France Télés à prendre un café et discuter « La Transfo avec vous ! ».


NB : Transfo ça fait probablement plus jeune, plus branché mais tellement  éloigné de la réalité et surtout plus vas-y que je t’embrouille !

« Venez échanger, autour d’un café, avec l’équipe de la direction de la Transfo sur les grands chantiers de l’entreprise, ses orientations stratégiques. 

Voici les premières dates proposées, d’autres suivront.

Merci de choisir une date 

Jeudi 16 mai de 10h à 11h au siège (Foyer)

Mercredi 22 mai de 10h à 11h au siège (lieu précisé ultérieurement)  

Mardi 28 mai de 15h à 16h au siège (Valin M4100)  

Lundi 3 juin de 15h à 16h à Malakoff (restaurant d'entreprise)

(*)  « Rien de nouveau pourtant en apparence: même plan de départ (le plus important jamais engagé depuis la création de l’entreprise, il y a 27 ans), même nombre de suppressions de postes (900 sur trois ans), même mode de calcul aussi pour les indemnités (plafonnées à 160 000 € par salarié), même nombre de recrutements encore (1100 au total), mêmes aménagements sur le plan social…Alors ? » lance Renaud Revel.

Oui mais « Ce qui manquait, c’était l’accompagnement de ce dispositif » lui rétorque Lesaunier ! 

L’accompagnement vers la sortie avec quasiment une main devant, une main derrière - redisons-le -  car un salarié touchant environ 4.000€ bruts par mois en fin de carrière et a 37 ans de maison soit 148 trimestres seulement , qui partirait avec l’accord du quatuor Ernotte/CFDT/FO/CGT avec 52.266.66€ au lieu des 48.000€+24.000€+16.000€+7.000€ soit 95.000€ qu’il percevrait avec la Convention collective…autrement dit, il s’assiérait sur environ 42.829€ !

Quant au baratin complémentaire « La production de contenus pour le pôle outre-mer; la création à Bordeaux d’un site pilote de fabrication de Webséries » mais aussi l’intégration de CDD régulier [environ 1 millier de contentieux prud’homaux, ndlr] la mise en œuvre d’une politique d’embauche inclusive à partir des accords avec Pôle emploi et Le Monde associative et le déblocage d’une aide financière plafonné à 12.000 €, destinée à faciliter le démarrage d’une nouvelle activité pour un salarié sur le départ », c’est une  grosse farce.


« Cerise sur le gâteau » écrit encore Renaud Revel « Un plan d’intéressement qui constituera une première dans l’audiovisuel public est également à l’étude». Une  première de rien du tout car des plans d’intéressements à France 2, France 3 et France Télés SA, il y en a eu et il n’y en a plus tellement les paramètres d’attribution étaient devenus inatteignables.