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samedi 22 janvier 2022

L’ex-Orange en route pour la Caraïbe, sans sa préposée à l’Outre-mer que la rumeur donne partante !

L’ex-Orange en route pour la Caraïbe, sans sa préposée à l’Outre-mer que la rumeur donne partante !

Comme le blog CGC Média l’écrivait hier dans son article « Christel Heydemann va succéder à Stéphane Richard à la tête d’Orange…pas Ernotte », l’ex-Orange doit selon nos infos, « partir en catastrophe dans les Caraïbes sommée de s’expliquer après le magazine de la télé publique applaudit par les antivax mais restés en travers de la gorge de l’Élysée comme de Matignon et d’une immense majorité de parlementaires ».

Le site de Défense de l’Audiovisuel Public, l’ADAP semble aujourd’hui le confirmer. Il écrit « Il y a des Carnavals qui ratent. Il y a des fêtes où de mauvais génies s’invitent. Cette année, le carnaval aura bien lieu. Il va commencer par un grand "déboulé" à Pointe à Pitre ». « Déboulé express » est-il précisé pour « la dame de chez Suez » qui arriverait en Guadeloupe mercredi soir et repartirait vendredi soir, juste après une visite éclair en Martinique et en Guyane.  

« Une visite de courtoisie a annoncé la direction régionale à son personnel plus que jamais divisé depuis la lamentable émission antivax qui a enflammé la Chambre de Commerce et d’Industrie de Guadeloupe, les syndicats de médecins libéraux, les professionnels de santé de Guadeloupe, le ministère de la Santé et le ministère des Outre-mer et surtout la population guadeloupéenne qui travaille et qui se fait vacciner. Soit 40% des 380.000 habitants de l’Archipel » précise encore l’ADAP qui rappelle que c’est bien « Le service public de l’audiovisuel, financé et coordonné par l’État s’est permis de mettre à l’antenne une émission antivax, farouchement anti-gouvernementale, guidée et présentée par une journaliste adventiste extrême ! »

« Plus reposante sera l'escale en Martinique. Un petit tour en bradjak [mot créole Martiniquais qui veut dire vieille voiture., ndlr] toujours aux couleurs RFO avec Filou le golfeur, chouchou de Gengoul que Wallès n'avait jamais voulu nommer au poste de directeur régional puis départ pour La Guyane » indique aussi l’ADAP qui ajoute  « Guyane La 1ère  dirigée par l'ex chargée de com’ de Taubira, Muriel Barthélémi, où le personnel attend toujours les excuses de Sylvie Gengoul depuis la lamentable visioconférence au cours de laquelle elle avait agressé gratuitement le secrétaire du CSE de la station ». 

Ernotte part donc en catastrophe pour tenter d’apaiser les esprits mais sans Sylvie Gengoul dont elle n’a pas jugé nécessaire la présence.

Celle-là même qui « avait visité la Guadeloupe au lendemain de ce scandale mais n’avait rien fait ou vu qui que ce soit :  ni préfet, ni élus, ni professionnels de santé ou de l’industrie et du commerce. Même bitin ["chose", en créole, ndlr] pour le syndicat des médecins libéraux qui n'a jamais été reçu par Sylvie Gengoul malgré la demande relayée par Ernotte elle-même » (sic)

Sylvie Gengoul dont certaines sources évoquent le départ au retour de l’ex-Orange, est priée de rester dans la Capitale pour préparer une émission pro-vaccination. Elle l’aurait du reste annoncé au comité de direction de Malakoff mettant en cause, à l’évidence, sa n+1 « Devant le visage déconfit des cadres lorsqu’elle a ouvert le parapluie :  "J'ai reçu des ordres"».

« Voilà donc la grande réforme de l'information promise par Gengoul ? L'ordre vient d'en haut mais de qui et avec qui ? Qui va présenter cette commande ? » s’interroge le site.

A Paris, son entourage qui assure que ce départ précipité n’a rien à voir avec le fait qu’elle ne retournera donc pas chez range et que « C’est l'actuelle patronne Europe de Schneider Electric qui devrait dans les tout prochains jours, être nommée à la tête d’Orange…et pas Ernotte ! » fanfaronne « Tout ce petit monde là-bas, elle va n’en faire qu’une bouchée » 

Quant aux courriers lui ayant été adressé et auxquelles elle prétendait pourtant avoir répondu (*), sa garde rapprochée en est sure « personne n’osera lui dire quoi que ce soit, du fait de sa présence »

 

(*) « Nous avons répondu au collectif de médecins » affirmait-elle au Parisien après que « Plusieurs médecins mais aussi des représentants de la société civile comme le président de la chambre de commerce et d’industrie, qui a qualifié   l’émission sur les effets secondaires des vaccins diffusée par la chaîne publique guadeloupéenne le 9 décembre dernier, de ‘’propagande délirante antivax’’ » l’avaient  saisie. 

L’ex-Orange prévoyait également de répondre à la lettre de Sébastien Lecornu (¤) relayée par l’AFP dont le quotidien précisait dans son article « Guadeloupe : France TV rappelée à l’ordre par le gouvernement après une émission sur les effets secondaires des vaccins. » que « "Ce courrier comme l’indiquai le ministère des Outre-mer, ‘’faisait suite à plusieurs signalements reçus"».

Dans les allées du Pouvoir où plus personne ne la soutient, l’agacement (c’est peu dire) est à son comble.

(¤) 



Il n’y a guère que ses quelques appuis du petit monde de l’entre-soi, Roselyne Bachelot, Thierry Breton et Roch-Olivier Maistre et quelques gros producteurs en situation de monopole, pour s’agenouiller encore…Pour combien de temps à présent ?

vendredi 21 janvier 2022

Christel Heydemann va succéder à Stéphane Richard à la tête d’Orange…pas Ernotte.

Christel Heydemann va succéder à Stéphane Richard à la tête d’Orange…pas Ernotte.

C’est donc l'actuelle patronne Europe de Schneider Electric qui devrait dans les tout prochains jours, être nommée à la tête d’Orange…et pas Ernotte ! Ça tombe donc très bien… « la dame de chez Suez » qui a prétendu sur tous les toits qu’elle n’était pas candidate, a fait s’étrangler énormément de monde. "Je suis heureuse d'être là, je suis bien dans mon rôle…et j'ai bien l'intention de continuer à l'exercer, jusqu'au bout" chantait l'intéressée au micro de Léa Salamé. 

A France Télés si certains basés dans les étages supérieurs se réjouissent de la nouvelle, le personnel  - chacun peut le comprendre - fait triste mine (pour rester correct).

L’ex-Orange qui selon nos infos, doit partir en catastrophe dans les Caraïbes sommée de s’expliquer après le magazine de la télé publique applaudit par les antivax, restés en travers de la gorge de l’Élysée comme de Matignon et d’une immense majorité de parlementaires, devrait là aussi faire tousser pas mal !

C’est donc un homme en qui deviendra le président non exécutif dans le cadre du binôme mis en place pour gérer l’entreprise.

L’Express cite, aujourd’hui, les deux noms qui tiennent visiblement la corde : « Pascal Cagni et Jacques Aschenbroich apparaissent comme des candidats crédibles pour le poste de président non exécutif. »

Le magazine précise également « Au terme du processus de sélection enclenché le mois dernier, Christel Heydemann était l'une des trois personnalités retenues par le comité de sélection d'Orange, avec Ramon Fernandez, directeur financier du groupe, et Frank Boulben, l'un des dirigeants de l'américain Verizon. Il y a encore une semaine, un scénario différent semblait se dessiner. Au sein même du conseil d'administration d'Orange, et du côté de l'Etat actionnaire, ce trio de candidats ne faisait pas l'unanimité. Au point que d'autres noms étaient évoqués, comme celui de Delphine Ernotte. Cette piste-là s'est donc refermée. Comme celle, bien plus tôt, du patron de Bpifrance, Nicolas Dufourcq. »   

jeudi 20 janvier 2022

La SDJ de France 2 s’inquiète de la nouvelle formule d'"Elysée 2022" et le fait savoir.

La SDJ de France 2 s’inquiète de la nouvelle formule d'"Elysée 2022" et le fait savoir.

Dans son article « Élysée 2022 : Comment l’émission politique de France 2 va muscler son jeu », Le Parisien du 18 janvier expliquait comment la chaine allait pour la 3ème fois modifier son concept.


Le nouveau titre du magazine « Élysée 2022 : face à France Télévisions » qui sera lancé le jeudi 10 février à 20h40 avec Jean-Luc Mélenchon comme invité principal, est en réalité la version 2.0 de l’émission toujours présentée par Léa Salamé et Laurent Guimier de directeur de la rédaction de France Télés.


Le titre de presse cite d’ailleurs ce dernier qui indique « Comme prévu, on entre dans la deuxième phase de lancement avec une ambition renforcée, faire de ce rendez-vous la grande émission politique du service public et même de la campagne présidentielle ».

Ben voilà, tout se passerait donc comme prévu ?!

Il semble que la SDJ de France 2 qui a visiblement appris par la presse cette nouvelle ligne, ne soit pas exactement de cet avis :

« Suite à la parution dans la presse de fuites sur une nouvelle formule d'Elysée 2022, l'émission politique de la rédaction, le bureau de la SDJ de France 2 a demandé dès ce matin des clarifications à la Direction de l'Information. Laurent Guimier et Germain Dagognet nous ont donc reçus en début d'après-midi.

Une nouvelle formule est bien en préparation, avec un nouveau décor. La première émission aura lieu le 10 février et ce sera, pour 6 semaines, une hebdomadaire.

Contrairement à ce qui a été dit dans la presse, Stéphane Bern ne fera pas partie du casting de cette nouvelle formule. Pour le reste, très peu de précisions. Laurent Guimier affirme qu'il y a sur les antennes de France Télévision des "personnalités", pas forcément journalistes, qui peuvent participer à l'émission, en fonction de leur "expertise" ou de leur "vécu". Il ajoute que le casting de ces intervenants variera à chaque émission, en fonction de l'invité.

Nous avons exprimé d'une part notre étonnement d'un changement de formule, si tard dans la saison, et à 3 mois seulement de l'élection.

D'autre part, nous avons insisté sur le fait qu'Elysée 2022 doit rester une émission "de la rédaction", et par conséquent être dirigée, incarnée et animée par des journalistes. Laurent Guimier veut "faire tomber les barrières" avec les autres entités de France Télévisions, notamment les programmes.

Nous sommes en vif désaccord sur ce point. Nous estimons au contraire que cette émission, qui est un symbole du service public, doit être présentée exclusivement par les journalistes de nos antennes. Il nous semble problématique d'y faire intervenir des animateurs, quel que soit leur talent dans leur domaine. Nous pensons que l’heure n’est pas au mélange des genres et que le contexte actuel mérite au contraire, de notre part, davantage de sérieux et de vigilance. Nous devons être irréprochables tant sur le fond que sur la forme dans le traitement de la campagne présidentielle.

Nous faisons une émission politique d’information, nous ne souhaitons pas qu’elle devienne un show d’"infotainment". »

 

Le Canard enchaîné du 12 janvier épingle RFI sur une demi page.

Le Canard enchaîné a publié le 12 janvier dernier, une demi page où il épingle RFI la radio de France Média Monde.

La façon dont a été traitée une enquête avec visiblement un virage à 180° en interne (*) "secoue la station" comme l'écrit le palmipède, citant la direction qui parle de "manque de coordination et de défaut de communication".

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'article du titre de presse en question.


(*)




mercredi 19 janvier 2022

Le portail FTV des Outre-mer : Ça pour de la visibilité, c’est de la visibilité !

Le portail FTV des Outre-mer :  Ça pour de la visibilité, c’est de la visibilité !

Le blog CGC Média ne résiste pas à vous faire découvrir, l’info essentielle que le portail des Outre-mer mis en place par l’ex-Orange dès la suppression de France Ô, a publié ce 19 janvier.

Certes et heureusement faudrait-il dire, personne ne va guère sur le site (quelques dizaines milliers tout au plus malgré la propagande de FRV qui en dénombre 1,5M chaque semaines ) mais l’info vaut son pesant de cacahuètes : «  Un couple tout nu a été filmé sur le ponton de Saint-Pierre dimanche 16 janvier, entre 15h30 et 16h. La vidéo devenue rapidement virale, montre l'homme à poil en train de rejoindre sa compagne déjà dévêtue dans l’eau, avant de regagner à la nage un navire de plaisance ancré dans la baie… » 

Comme de longs discours ne serviront pas à grand-chose, nous vous proposons les captures d’écrans qui n’ont besoin d’aucun commentaire.

Vous l'allez voir...Ça pour de la visibilité, c’est de la visibilité...mais aussi de la Découvrabilité pour reprendre le mot du tandem Ernotte/Bachelot !








A France Télés, FO vs FO beaucoup plus violent que Kramer vs Kramer !

A France Télés, FO vs FO beaucoup plus violent que Kramer vs Kramer !


Ce 19 janvier, les élus du CSE Siège de France Télés n’ont pas dû en revenir. C’est un adhérent FO bien peu clément qui va flinguer en direct son collègue (le sera-t-il toujours après cette hallucinante diatribe ? )

Le représentant de FO s’est non seulement érigé en procureur dans un liminaire surréaliste qu’il a lu en séance (également publié sur leur site duquel ils viennent de retirer la publication mentionnée dans ce post ) mais qui plus est, a brutalement cartonné en direct un autre membre de son propre camp pourtant intervenu, lors d’une précédente séance, au nom du syndicat soutien de la première heure de l’ex-Orange.

Utilisant le « Nous » comme l’avait pourtant utilisé ce dernier, l’intéressé déclare « Nous rejetons aujourd’hui les propos tenus dans le liminaire au CSE de novembre 2021Nous présentons nos excuses aux victimes et aux personnes qui se sont senties abandonnées et blessées par ces propos regrettables. »

« Propos regrettables que NOUS rejetons aujourd’hui » déclame donc ce représentant FO au CSE qui vomit ainsi son collègue, le même qui avait utilisé lui aussi le NOUS  dans sa déclaration  (*) et donc parlé au nom du collectif Force Ouvrière.

Personne n’imagine franchement que ce texte n’avait pas été relu avec la trentaine de NOUS qu’il contient !

Délirant !

Que s’est-il passé entre les deux séances ? 

Pourquoi un tel retournement ? 

Celui qui se fait pourrir aujourd'hui a-t-il raté un épisode ?  

Certaines mauvaises langues évoquent un coup de téléphone venu des étages supérieurs, tant la déclaration du paria ainsi montré du doigt, embarrassait la direction face aux diverses procédures engagées par les salariés licenciés !

Pour que chacun se rende bien compte du ridicule de ce virage à 180 degrés effectué par FO, le blog CGC Média propose de vous faire découvrir stricto sensu, la retranscription du texte en question qui a été adopté, semble-t-il, en séance par les élus du dit syndicat (*)  

«  Avant d'aborder les points inscrits à l'ordre du jour, il nous semble impossible de ne pas aborder une affaire dont toute la presse s'est récemment fait l'écho. Une affaire grave qui concerne les conditions de travail à France Télévisions, la sécurité de l'ensemble de ses salariés et qui concernent également l'image du Groupe. D’ailleurs, comment nommer cette affaire ? C'est presque une affaire sans nom, qui s'est construite d'abord sur des rumeurs, puis sur des accusations qui ont été formulées de manière suffisamment insidieuse pour que les personnes mises en cause ne soient même pas en mesure de se défendre réellement.

Je le redis, comment aujourd'hui évoquer cette affaire, au singulier, puisqu'elle n'est en fait pas isolée puisque le même scénario s'est déroulé à plusieurs reprises sur des sites différents, dans un climat bien particulier. Il faut bien lui trouver un nom, ne serait-ce que pour vous exposer les faits et vous expliquer ce qui, selon nous, pose un grave problème au sein du Groupe France Télévisions.

Faut-il l'appeler l'affaire des renvois ? L'affaire des virés ? L'affaire du « service des porcs », même si cette dernière appellation ne concerne que l'un des volets de ce scandale ? Je vous le dis, personnellement, cela me pose un problème parce que cette appellation est désobligeante, dégradante et injurieuse à l’égard de ceux qui ont été sanctionnés, qui protestent de leur innocence – je le dis d’emblée – qui crient à l'injustice et surtout, cette appellation semble donner raison à ceux qui les accusent et cela semble indiqué que la cause serait entendue, ce que nous contestons. C'est l'essentiel de mon propos. J'y viens. Pardon d'avoir été un peu long pour cette introduction.

L'essentiel pour nous dans cette affaire, c'est que des salariés de France Télévisions ont été durement sanctionnés. Vous le savez, plusieurs ont été licenciés et leur vie a été brisée en raison d'accusations à notre sens infondées, des accusations de harcèlement, des accusations d'attitudes sexistes, sans qu'il soit possible de déterminer sur quels éléments objectifs cette dernière qualification a été retenue. Petit rappel. Je vais être assez court. Ces accusations ont d'abord été lancées sur la place publique, par le biais d'une campagne de presse dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle ne respectait pas vraiment ni le principe de la présomption d'innocence ni celui du contradictoire et encore moins la sérénité et la confidentialité qui devraient théoriquement présider à ce type de procédure disciplinaire.

Nous devons souligner que les accusations à l'encontre des salariés de France Télévisions rapportées par ces articles de presse ont été immédiatement validées par des déclarations publiques émanant de la présidence de France Télévisions avant que la moindre enquête sérieuse et impartiale ait plus établir la vérité des faits ou l'infirmer. Il y a eu une « enquête », je ne sais pas si le terme est bien choisi. Une enquête a été ensuite menée par un cabinet d'audit. Je ne suis pas sûr non plus que cette qualification corresponde à la réalité. Bref, une enquête a été confiée par la direction de France Télévisions à une entreprise externe, Interstices pour ne pas la nommer.

Selon l’ensemble des informations qui nous sont parvenues, tant en interne que par l’intermédiaire d’articles de presse publiés dans des journaux sérieux, ces enquêtes ont été menées et – nous le disons solennellement – ont été menées d'une manière que nous n'hésitons pas à qualifier d'ubuesque, voire kafkaïenne.

Les interrogatoires des salariés, pardon les entretiens, semblent avoir été menés de manière biaisée. Seuls les éléments à charge ont été retenus après avoir été recueillis de manière fort contestable, tant au regard du droit du travail que du droit tout court. De nombreux témoignages à décharge ont été systématiquement écartés. Bref, ces enquêtes semblent avoir été menées de manière aberrante, avec pour seul but de se mettre au diapason d'un mot d'ordre militant qui avait été forgé dès la genèse de cette affaire. Au détour de tout ce que nous avons voulu vérifier, nous avons appris que le cabinet Interstices ne bénéficiait pas de l'agrément qui doit théoriquement être délivré par le ministère du Travail pour ce genre de mission. Dans ces conditions, nous sommes fondés à nous interroger sur le sérieux du travail de ce cabinet, sur ce qui fonde sa légitimité et nous rappelons que c'est sur la base de cette enquête que plusieurs salariés ont été licenciés. Ces errements que j’évoque, ces dysfonctionnements, ce n'est pas nous qui les inventons, on ne surinterprète pas la réalité. Vous le savez aussi bien que moi, c’est sur la place publique, tous ces errements ont été rapportés par des journaux aussi sérieux que Le Point, Le Journal Du Dimanche, L'Opinion, pour ne citer que ceux-là. Je le redis, au-delà de l'injustice et de l'iniquité faite aux salariés, cette affaire, par son retentissement négatif, est extrêmement dommageable à l'image de France Télévisions. Ce que nous avons également appris, c'est que face à de telles lacunes, au moins sur l'un des sites où s'était déroulé l'un des relais de cette affaire, le Comité Social et Économique de France Télévisions a sollicité un deuxième cabinet pour mener ce qu'il est maintenant convenu d'appeler une enquête sur l'enquête qui avait été menée dans les Hauts-de-France par Interstices. À en juger par les informations précises qui nous sont parvenues, les conclusions de ce deuxième cabinet sont accablantes, à tel point que l'Inspection du Travail a demandé à France Télévisions de revoir sa copie. Face à un tel scandale, à la fois social, humain et juridique, la moindre des choses que nous dépendons (sic) – parce que nous demandons des choses précises – c'est que l'enquête, qui a été menée à Paris par le même cabinet Interstices et qui a conduit au licenciement de trois salariés au service des Sports, fasse pareillement l'objet d'une vérification par un autre cabinet indépendant et agréé par le ministère du Travail.

Nous tenons d'ores et déjà à dire que compte tenu de tous ces dysfonctionnements et dérives constatés au cours de cette procédure, le syndicat Force Ouvrière tient à manifester sa solidarité avec les salariés injustement sanctionnés dans cette affaire. Elle les soutiendra devant les Prud'hommes et ne manquera pas d'exiger leur réintégration lorsque la justice aura fait litière des accusations infondées et déshonorantes dont ils ont fait l'objet. Deux autres points – plus rapidement – que nous souhaitons évoquer, d'une part le projet de développement d'un CDE unique. Ce projet et les modifications qu'il implique dans l’organisation du temps de travail suscitent des inquiétudes légitimes chez les salariés concernés. Ils ne sont pas fermés à ces évolutions, mais ils nous ont fait encore très récemment part de leurs préoccupations face à l'absence totale de négociations et, je cite, « face au mépris et à l'arrogance de leur hiérarchie » qui, semble-t-il, oppose une fin de non recevoir à toutes leurs demandes. Beaucoup sont préoccupés par le passage en force à la semaine de quatre jours, avec des journées de travail qui seront plus donc longues, qui leur seraient imposées et qui auraient des conséquences très négatives sur leur vie quotidienne et notamment familiale. Cette modification autoritaire des amplitudes horaires n'est pas acceptable et nous réaffirmons qu'elle doit passer par une négociation qui prenne en compte l'intérêt bien compris de chacun. Par ailleurs, toujours sur ce même dossier, nous attirons votre attention sur la nécessité d'une étude de l'impact sur le plan médical de ces modifications du temps et des conditions de travail. Cela concerne des points très précis : visionner des programmes sur écran durant près de 9 heures par jour (8 heures 45, pour être précis), ce n'est pas anodin alors que ce temps de travail était précédemment de 6 heures 20, temps pour lequel la pénibilité était déjà reconnue. Également la nouvelle technique qui est demandée à ces salariés, de procéder à un visionnage en accéléré avec le son qui l'accompagne, est un exercice qui n'est pas sans conséquences sur l'état physique et mental lorsqu'on se livre à cet exercice de manière répétée et sur des plages horaires importantes. Cela doit aussi faire l'objet d'une expertise et d'une évaluation de la part de la Médecine du Travail, raison supplémentaire pour laquelle nous réitérons notre demande de négociation sur le projet de CDE unique. Enfin, dernier point, qui sera abordé et qui est à l'ordre du jour également, c'est la sécurité sur les plateaux. Nous voulons l'évoquer de manière liminaire parce que sur ce problème de la sécurité sur les plateaux du Siège, vous nous avez fait parvenir de très nombreux documents et nous vous en remercions, mais précisément, cette quantité d'informations est parfois difficile à interpréter et ne permet pas toujours d'y voir clair. Ce qui est clair en revanche, c'est qu'il y a un déficit chronique de maintenance sur l'ensemble des plateaux et il y a une urgence à y remédier. L'urgence aujourd'hui, c'est de savoir avec précision quels travaux ont déjà été réalisés et surtout ceux qu'il reste à faire. Nous espérons avoir des informations précises, concrètes et synthétiques lors de cette réunion. » 

L’ex-Orange morigène Emmanuel Macron et son gouvernement sur l’Audiovisuel.

L’ex-Orange morigène Emmanuel Macron et son gouvernement sur l’Audiovisuel.

Il est bien passé le temps où Roselyne Bachelot la toujours ministre de la Culture, taclait sa nouvelle pote Delphine Ernotte : « Je suis stupéfaite devant la communication de Delphine Ernotte. Elle nous annonce ce qu'elle va faire une chaîne d'info continue; elle est démentie par sa ministre de Tutelle en l'occurrence la ministre de la Culture. Puis on revient parce qu'on ferait quand même néanmoins la chaîne info.

Elle nous annonce cette redevance sur les ordinateurs et les Smartphones qui est une décision politique qui n'a pas a être faite a priori comme ça, une n'annonce par celle qui vient d’arriver à France Télévisions.

Puis maintenant, on nous annonce que la publicité qui reviendrait entre 20h et 21 heures. » 

Elle devrait s’étrangler aujourd’hui lorsque l’ex-Orange non seulement tente de lui piquer son job mais aussi  sermonne par médias interposés, les parlementaires donc par conséquent le Chef de l’État sur ce qu'elle qualifiait, il y a peu sur la scène de Pleyel, de « dérèglement médiatique ».

« La dame de chez Suez » qui chante depuis des mois son lancinant refrain sur la place des Gafa dans le PAF et ce malgré son partenariat signé avec Amazon, estimait la semaine dernière sur France Inter que, pour lutter "contre l'hégémonie des médias mondiaux américains aujourd'hui et peut-être demain asiatiques (...), on a besoin de médias privés et publics forts".

"J'ai toujours mis à mon soutien affiché à la fusion TF1/M6 une condition (...) c'est d'avoir un service public fort", ajoutait l'intéressée. 

Autrement dit, elle est d’accord pour la fusion TF1/M6 – comme si quelqu’un lui demandait son avis ! – mais à une condition, d’un service public (celui qu’elle a totalement abîmé !) fort et donc financé correctement !

C’est bizarre tout de même, Bachelot qui coanimait avec ROM la semaine dernière le fiesta ernottienne, ne se dit pas cette fois-ci « stupéfaite devant la communication de Delphine Ernotte ».

 

Pauvre télé publique qui depuis une demi-douzaine d’années n’a cessé de descendre pour tomber au plus bas, jusqu’à ne plus avoir comme seule vision erronée que celle d’être visible sur le Net !


Le blog CGC Média vous propos de découvrir la dépêche de l’AFP intitulée « Concentration des médias : les magnats français de la presse convoqués au Sénat » où l’ex-Orange admoneste Pouvoirs publics et Représentation nationale sur ce qu’il convient de faire…mais attention, à ses conditions !  

Dépêche de l’AFP - Paris, 17 janv. 2022




mardi 18 janvier 2022

L’ex-Orange et son ex-dircab passent à la trappe le Pouvoir d’achat.

L’ex-Orange et son ex-dircab passent à la trappe le Pouvoir d’achat.

Alors que fin 2021, 90% des Français estimaient que le pouvoir d'achat était un sujet majeur de préoccupation, selon un sondage Odoxa pour Europe 1 qui ne se démentit pas en 2022 loin ’en faut, France Télés a décidé de déprogrammer sans raison l’émission qui lui était consacré !

Dans un communiqué diffusé ce lundi, repris par plusieurs médias dont puremedias.com, France 2 annonce en effet la déprogrammation de "La grande soirée du pouvoir d'achat" présentée par Julian Bugier et qui était prévue le jeudi 3 février prochain à 21h10. 

Le programme qu’il incarnait, promettait un gain total pour une famille moyenne, de plus de 6.000 euros par an d’économie passant par des solutions sur le carburant, l'énergie, l'alimentation et entre autres les assurances. 

Le site qui a contacté la chaîne écrit « France 2 a justifié cette déprogrammation "en raison de l'actualité" mais n'a pas été en mesure d'expliquer de quelle actualité il s'agissait » et ajoute « En lieu et place, France 2 proposera un numéro d'"Envoyé spécial", puis de "Complément d'enquête" à 23h05 et de "Nous les Européens" à minuit » !

Pour l'émission produite par Enibas à grand renfort de com’ qui consistait à « Faire baisser la facture des Français, à travers plusieurs reportages proposant des solutions censées réduire les dépenses du quotidien », pas de nouvelle date en vue.

« Elle sera reprogrammée ultérieurement » se contentent d’indiquer l’ex-Orange et son ex-dircab !  

En mai après la Présidentielle…sait-on jamais ?!

Nos amis belges ne sont pas en reste...



Les chaises musicales du petit monde de l’entre-soi à Radio France vs Arte et France Télés, tournent à plein.

Les chaises musicales du petit monde de l’entre-soi à Radio France vs Arte et France Télés, tournent à plein.

 

« La Correspondance de la Presse » de ce 18 janvier 2022 la nomination d’Alice ANTHEAUME comme membre du comité relatif à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information et des programmes de Radio France. (*)

« La Correspondance de la Presse » rappelle que « Ce comité a été créé en application de la loi du 14 novembre 2016 visant à renforcer la liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias et de son décret d'application du 21 mars 2017. A Radio France, il se compose de cinq personnalités indépendantes nommées pour trois ans, et dont le mandat est renouvelable. »

(*)



Il est le pendant du « Comité relatif à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information et des programmes de France Télévisions » composé, lui, de 12 membres dont la liste figure (ci-après).



Mais revenons à la nomination d’Alice ANTHEAUME en remplacement de Mme Julie JOLT qui a quitté ses fonctions au sein du comité, début janvier 2022. 

« En cette période électorale, le comité assure, dans un communiqué de presse du groupe public, "porter une attention particulière au pluralisme et à la juste représentativité des différentes idées exprimées sur les antennes de Radio France" » précise le titre de presse qui ajoute « Le conseil d'administration de Radio France nomme, pour trois ans, Mme Alice ANHEAUME au comité relatif à l’honnêteté, à l’indépendance et au pluralisme de l’information et des programmes de Radio France. Cette dernière est journaliste, directrice exécutive de l'Ecole de journalisme de Sciences Po et spécialiste des questions liées à l'information, au numérique, à la formation et à la diversité ». 

Reprenant à l’évidence, le parcours non exhaustif que Radio France a publié après que cette proche de Bruno Patino le lui a visiblement fourni, le blog CGC Média tenait à revenir sur certains articles de presse qu’il avait en son temps relayés et qui donnent une parfaite approche de ce qu’indépendance et pluralisme signifient.

Qui se souvient encore de cet article du Monde "Harcèlement dans les médias : les étudiants de Sciences Po interpellent leur direction (Des élèves s’émeuvent de la mise en cause de trois intervenants de l’école de journalisme)" dont la nouvelle promue faisait partie ? 

Reprenons tout d’abord l’article de Challenges intitulé "A Sciences-Po, Frédéric Mion lâche Bruno Patino" (¤)  que le blog CGC Média relayait dans son post du   30 janvier 2015 « Patino...Sciences-Po c'est fini ! France Télé ça devrait l'être....»C’est-à-dire quelques mois avant le parachutage à France Télés depuis France Télécom (Orange) d’Ernotte qui ne connaissait rien à la télé au poste que lorgnait l’ex-numéro 2 de Pflimlin sur place.

" Le Président de Sciences-Po [de l’époque, ndlr] Frédéric Mion reproche à Patino d'avoir licencié la directrice, par ailleurs journaliste productrice à France Culture, avec l'idée de la remplacer par Alice Antheaume, directrice adjointe responsable de la prospective de l'école de journalisme sans en avoir discuté avec sa hiérarchie et sans même l'avoir prévenu..."


 

Le blog CGC Média écrivait alors « Quant au remplacement de la directrice sortante voire "sortie" Agnès Chauveau par Alice Antheaume qui suit Patino depuis des lustres, renvoyons le Président de l'école à l'article d'"Arrêt sur images" intitulé « Bruno Patino : enquête sur le cumulard le plus discret de Médialand » qui expliquait notamment « David Kessler, ex- conseiller medias de François Hollande [aujourd’hui décédé, ndlr] enseignait à Sciences Po. Il avait favorisé l’arrivée du nouveau numéro deux de France télé à France Culture en 2008, en glissant son nom à Jean-Paul Cluzel, alors président de Radio France. Il se raconte d’ailleurs que Kessler a glissé le nom de Patino à Aurélie Filippetti au moment de la constitution de la commission Roch-Maistre sur les aides à la presse » (sic – papier à la fin de cet article) 

Le même Patino que les médias donnaient effectivement au printemps 2015 parmi les candidats à la présidence de France Télés bien que tout soit déjà calé en coulisses (cf. l’article du Canard enchaîné et une plainte au Pénal toujours pendante depuis plus de 6 ans) et qui se retrouve aujourd’hui à la présidence d’Arte France qui contrairement à France Télés et Radio France ne dépendait pas de l’ex-CSA (ça n’aurait surement pas changé grand-chose !) mais de son Conseil de surveillance qui le 5 juillet 2020, avec les voies de  Sibyle Veil, BHL et Ernotte entre autres (qui évinçait ainsi un possible challenger, au cas où tout n’aurait pas bien été calé pour elle ! ) qui le nommait président du directoire.

BHL et Ernotte qui se connaissent bien selon l’enquête EXCLUSIVE de Jamal Henni dans la version papier du Capital de juillet 2021, intitulée « BHL : la télé publique le finance sans compter » qui faisait état des chiffres :

- 580.000 euros d’argent public pour son dernier documentaire ;

- 25 films cofinancés par Arte et/ou France Télévisions ;

- 1554 entrées (seulement) en salle pour son film « Mort à Sarajevo ».


Le blog CGC Média avait d’ailleurs écrit, dès le 3 juin 2020 un long article sur le sujet « Présidence d’Arte France…qui pour succéder à Véronique Cayla ? » qui renvoyait à celui du 10 février précédent signé Jérôme Lefilliâtre pour Libération qui posait alors la question « Présidence d’Arte France : à qui le tour ? »

Comme dit l’adage, la boucle est quasiment bouclée !

 

D’où notre titre avec ce « petit monde de l’entre-soi à Radio France vs Arte et France Télés qui continue de tourner à plein ».

 

Ce qui rassure et réchauffe le cœur, c’est de constater combien « l’honnêteté, l’indépendance et le pluralisme » restent les préoccupations essentielles et permanentes d’une République enfin exemplaire ! 

Retrouvez l’intégralité de l’enquête, cliquez ici