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vendredi 6 juillet 2018

Ceux qui préconisent d’enterrer France Ô trinquent au lancement d’un réseau télé avec et pour les outremer !

Ceux qui préconisent d’enterrer France Ô trinquent au lancement d’un réseau télé avec et pour les outremer ! 

Ils étaient plusieurs (notamment des ex France Télés)  ceux qui prônent la suppression de France Ô de la TNT comme ils prônent d’ailleurs celle de France 4, à lever leur coupe le 4 juillet dernier lors d'une soirée de lancement à Paris à la santé des 22 chaînes françaises de métropole et d'Outre-Mer rejoignant officiellement le Réseau Vià.

Ces chaînes couvrent plus de 30 millions d'habitants : Wéo Lille, Wéo Picardie, Tébéo (Bretagne ouest), Tébésud (Morbihan), Télé Paese (Corse), LCN (La Chaîne Normande), Télénantes, LMTV (Le Mans Télévision), MaTélé (Saint-Quentin), TLC (Télévision locale du Choletais), Angers Télé, Mirabelle TV (Lorraine), Vosges Télévision, Demain TV (chaîne parisienne thématique sur l'emploi, la formation, l'entrepreneuriat et les diversités), viàGrandParis, viàOccitanie Toulouse, viàOccitanie Pays gardois, viàOccitanie Pays catalan, viàOccitanie Montpellier, ATV Martinique, ATV Guadeloupe, ATV Guyanese félicitent leurs auteurs. 

Voyez ce qu’en disait Cécile Chaigneau dans son article pour « La Tribune – Objectif Languedoc Roussillon » intitulé « Vià, premier réseau national de télévisions locales et d’outre-mer, est né » 

« Bouleversement dans le PAF : le 4 juillet, le premier réseau national de télévisions locales Réseau Vià est officiellement lancé par son président Christophe Musset et son associé, l’homme d’affaires Bruno Ledoux. Il compte à ce jour 22 chaînes locales. Dans le même temps, Sabine Torres est nommée P-dg du groupe Médias du Sud/Vià Occitanie, à Montpellier.

Le 28 septembre 2017, la télévision régionale languedocienne TVSud changeait officiellement d'identité et devenait ViàOccitanie. Un changement préfigurant le réseau national de télévisions locales Vià qu'ambitionnaient alors de créer Christophe Musset, le P-dg du groupe Médias du Sud, et l'homme d'affaires Bruno Ledoux. Leur projet : regrouper à terme la quasi-totalité des chaînes TV locales de France sur « le principe du maintien de l'indépendance capitalistique et éditoriale de chacune, regroupées au sein d'un réseau d'affiliées émanant des territoires ». 

Le 4 juillet 2018, ce sera chose faite : lors d'une soirée de lancement à Paris, les deux hommes officialiseront la naissance du Réseau Vià, premier réseau national de télévisions locales. Réunies sous une marque commune, elles partagent des programmes et des outils communs : habillages antennes, émissions, système de diffusion, site internet, mesure Médiamat, régie publicitaire, etc...

En septembre 2017, aux trois antennes existantes (Montpellier, Nîmes et Perpignan) étaient venues s'ajouter celle de Toulouse, le groupe ayant repris la fréquence de TLT, et celle de ViàGrandParis (ex-Telif).

Le 4 juillet, d'autres chaînes françaises de métropole et d'Outre-Mer ont officiellement rejoint le Réseau Vià, soit 22 chaînes au total…


Le réseau compte à ce jour quelque 200 journalistes.


Des conditions idéales


Président du Réseau Vià, Christophe Musset réalise une ambition née il y a dix ans, quand il avait repris sa première télévision locale, TVSud à Montpellier, et créé le groupe Médias du Sud. Une ambition qu'il avait aussi portée lorsqu'il était président du syndicat Télévisions locales de France (TLF), s'inspirant de l'expérience concluante du GIE des Indés Radio.

Prérequis de son projet : « la conviction qu'en se mutualisant, en agrégeant leur audience et en accédant aux standards nationaux, les chaînes de télévision locale indépendantes vont gagner en notoriété et faire rayonner davantage les territoires qu'elles couvrent ».

« Le groupe Hersant avait déjà tenté l'expérience de la mutualisation, à mon avis dans un contexte qui n'était pas encore adapté et en négligeant l'indépendance capitalistique des chaînes, précise-t-il. Il n'y avait alors que 7 chaînes, ce qui n'était pas suffisant pour accéder à Médiamat (mesure d'audience de la télévision en France, NDLR). Il n'y avait pas d'interconnexion les unes avec les autres, et pas de marque commune. Le travail était à moitié fait... Les progrès technologiques, facilitant notamment le partage des vidéos, le soutien du Conseil supérieur de l'audiovisuel, l'appétence du public pour le "près de chez vous" réunissent les conditions idéales aujourd'hui pour réussir le premier réseau de télévisions locales en France »… 

À l'horizon 2020, le Réseau Vià ambitionne de couvrir les principales métropoles françaises avec près de 30 chaînes locales, et de toucher plus de 40 millions d'habitants. Et avec cette marque forte conquérir 1 % de part d'audience nationale.

"Aujourd'hui, il manque par exemple Marseille, Nice, Bordeaux, Lyon ou Rennes, souligne Christophe Musset. Nous allons faire notre possible pour les convaincre d'adhérer. Sinon, on ouvrira des chaînes" » précise Christophe Musset a pris les rênes du Réseau Vià...

jeudi 5 juillet 2018

Audience au Sénat pour l’avenir de France Ô

Audience au Sénat pour l’avenir de France Ô

Ce jeudi 5 juillet 2018 depuis 9h, la délégation sénatoriale aux outre-mer  organise des auditions sur  l'avenir de la chaîne France Ô :
 
A 9 heures ont été entendus : Catherine Smadja- Froguel « secrétaire générale de la commission de concertation sur la réforme de l'audiovisuel public »- excusé du peu ! - accompagnée d'Isabelle GIORDANO et de Frédéric LENICA, membres de la commission ;
à 10 heures : Walles KOTRA, directeur exécutif en charge de l’outre-mer, de France Télévisions ainsi que des représentants du collectif Sauvons France Ô.


SAISINE PARLEMENTAIRE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL CONCERNANT LA LOI RELATIVE À LA PROTECTION DU SECRET DES AFFAIRES.


SAISINE PARLEMENTAIRE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL CONCERNANT LA LOI RELATIVE À LA PROTECTION DU SECRET DES AFFAIRES. 

38 organisations (associations et syndicats) ainsi que 10 sociétés de journalistes [Ci-après dénommées « La coalition »] déposent une contribution au Conseil constitutionnel (sous forme d’une « porte étroite » *) afin de s’associer aux recours déposés par les parlementaires contre la loi sur le secret des affaires. 

* On dénomme « porte étroite » le texte de la contribution déposée au Conseil constitutionnel par des acteurs de la société civile lors du contrôle « a priori » de la loi, à l’initiative des  acteurs politiques et notamment des parlementaires de l’opposition [Aucune règle n’encadre cette pratique qui s’est pourtant développée depuis de nombreuses années.  Il est  très fréquent que des entreprises, des organismes professionnels, des associations ou des syndicats prennent l’initiative d’exposer  au Conseil leur point de vue sur tel ou tel aspect de la constitutionnalité de la loi, pour la critiquer ou, au contraire, la défendre] 


Cette loi, en faisant du secret la règle et des libertés des exceptions inverse nos principes républicains, fragilise un certain nombre de principes constitutionnels et notamment la liberté de la presse et d’expression ainsi que le droit à la participation et à la mobilité des travailleurs. 

Pour concilier protection des savoirs et savoir-faire avec nos libertés, la coalition propose depuis plusieurs mois une disposition simple : restreindre le secret des affaires aux seuls acteurs économiques concurrentiels, afin d’exclure clairement les risques de poursuites les journalistes, lanceurs d’alertes, syndicalistes ou associations.

Cette proposition n’a malheureusement pas été entendue.

Avec une définition large et floue du secret d’affaires, la loi ouvre la porte à des abus  sous forme de procédures baillons des entreprises, qui pourront empêcher la divulgation d’informations d’intérêt général.

La coalition compte sur le Conseil constitutionnel pour faire respecter les équilibres fondamentaux  et garantir le respect des libertés, pilier de notre démocratie. 

mercredi 4 juillet 2018

Alors que la toujours ministre Françoise Nyssen devrait passer son « entretien annuel », Édouard Philippe botte en touche.


Alors que la toujours ministre Françoise Nyssen devrait passer son « entretien annuel », Édouard Philippe botte en touche. 

« Les propositions (que fera le Gouvernement) seront rendues publiques au fur et à mesure du temps et au fur et à mesure de notre disponibilité, de notre volonté, de transformer tel ou tel sujet. » déclarait hier mardi 3 juillet, Edouard Philippe au micro de RTL.  

Rappelons que c’est à l'automne dernier que le gouvernement mettait en place un comité d'experts baptisé CAP 22 (Comité action publique 2022) pour l'aider à trouver des pistes d'économies et à revoir en profondeur le mode d'intervention de la puissance publique.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Le plus grand flou règne d’ailleurs sur la remise d’un document final suscitant des interrogations sur la volonté du gouvernement de le rendre publique, d'un seul tenant ou à la découpe. Certains des « experts » notamment ceux qui conseillaient s’agissant de la télévision publique sont discrédités. « Ce que je vais rendre publique, c'est ce que nous allons faire pour réformer l'action publique qui me semble plus intéressant que n'importe quel travail, même de qualité, fait par n'importe qui »  a, du reste, ajouté le Premier ministre toujours au micro de RTL. 

Pendant ce temps-là, la nouvelle pote de Françoise Nyssen qui comme elle a déclaré la guerre à l’homme blanc de plus de 50 ans continue de nommer pour mettre en place la soi-disant réforme de l’audiovisuel public que lui aurait commandée le gouvernement ! L’ex Orange a même déjà commencé l’immatérielle transformation puisqu’elle vient de transformer le poste de son dircab le Vert Sitbon-Gomez justement en « directeur de la transformation ».   La transformation concernant cette dernière, serait dit-on imminente !

mardi 3 juillet 2018

Encore un de viré...pendant les promotions quotidiennes à France Télés, la machine à virer tourne à plein.

Ghislain Faribeault directeur du service vidéo (direction numérique) - encore un - s'est fait virer jeudi soir par la nouvelle directrice numérique en moins de 5 minutes chrono. 

Pendant ce temps-là et après la nomination de Germain Dagognet ex directeur délégué à l’information et directeur délégué de « franceinfo : » pour France Télévisions depuis août 2016 comme directeur du projet de régionalisation, l’ex Orange a mis au vert (sans jeu de mot…l’intéressé, souvenez-vous était le conseiller spécial de Cécile Duflot) son ex directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez qu’elle nomme directeur de la transformation ! 

Une véritable mascarade. Ernotte nomme depuis au moins deux mois à tour de bras des chefs et encore des chefs…C’est honteux et scandaleux au moment même où l’on veut arrêter France 4 et pourquoi pas France Ô sur la TNT !

A France Télévisions comme pour la Presse, le message est clair: c’est Emmanuel Macron et le son gouvernement qui sont derrière tout ça dans le cadre de la mise en place de la réforme de l’audiovisuel public ânonnée il y a peu par la toujours ministre de la Culture Françoise Nyssen.   

De mauvaises langues se plaisent même à faire courir le bruit que l’Élysée et Matignon laisseraient faire une partie du sale boulot avant de prendre très prochainement le mors aux dents !