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mercredi 16 avril 2025

L’indécent message d’Ernotte aux Français avec sa soirée privatisée chez Maxim’s : je vais rester reine du royaume du fric !

L’indécent message d’Ernotte aux Français avec sa soirée privatisée chez Maxim’s : je vais rester reine du  royaume du fric !

A France Télévisons depuis les nouvelles révélations de La Lettre sur la soirée organisée chez Maxim’s privatisé pour l’occasion par le boss de Médiawan  (eh oui, ils sont américains à présent depuis leur rachat par KKR le très puissant  fond d’investissement des States), que les salariés de France Télévisons ont pris comme « une énorme claque en pleine tronche »  (dixit un cadre de l’entreprise publique), la colère est dans tous les esprits et sur toutes les lèvres.

Aller se goberger dans ce monument du LUXE gastronomique où la plus petite entrée comme à La  tour d'Argent, Taillevent ou bien Lasserre, coûte un bras et où le prix d’un seul repas – vin compris – peut même dépasser un SMIC, alors que le Premier ministre et son gouvernement appelle les Français à faire des efforts à hauteur de 40 milliards, « c’est à vomir » (et le mot utilisé était encore plus cru) nous dit ce technicien qui en a marre que certain(e)s puissent salir à ce point l’image de la télé publique.

Le "LUXE" aussi qu'Ernotte disait se laisser devant 200 TOP pour attendre le 18 avril prochain avant d'officialiser ce qu'une certaine presse prédit - "Eh bien! je m’offre ce LUXE qui correspond à un temps de maturation et à un engagement"  - et l'ARCOM dont l'indépendance est une valeur cardinale, ne serait pas autre chose qu'une courroie de transmission ?

Allons donc...Dire qu'un ministre était tombé pour bien moins que ça avec un diner aux langoustes ! 

Alors que certains titres de presse affirment péremptoirement qu’Ernotte est la seule candidate à sa succession, notamment Le Parisien sous la plume d’un de ses journalistes mais aussi celui de chroniqueur sur France 5 de « C Médiatique »  l’une des multiples productions de celui à qui Ernotte signe chaque année pour des centaines de millions d’euros de contrats qui se chiffrent en milliards sur 10 ans et qui avait justement « privatisé, jeudi 10 avril, ce symbole de l’opulence pour y fêter ses 50 ans ».

Chacun imagine la somme exorbitante qu’une telle privatisation représente pour une seule soirée. Des dizaines et des dizaines de milliers de SMIC auxquelles le contribuable aura participé, bien malgré lui.

C’est ce que vient souligner Le Canard enchaîné de ce matin avec une titre plus que parlant « Les producteurs de France Télés reprogramment Ernotte » (*) avec une bonne demie page dans consacrée à cette indécente gabegie financière qu’évoque aujourd’hui Sosthéne dans la nouvelle publication de l’ADAP. (#)

(*)

(#) Extraits :

« Drôle d’époque où un business man arrive à faire cracher des milliards d’euros en dix ans à France Télévision, tout en bâtissant un ensemble, une myriade d’une centaine de  sociétés qui transfèrent leurs budgets les unes aux autres pour combler les  déficits. Cela s’appelle faire de « la cavalerie ». C’est le terme que la loi l’assimile à une escroquerie…sujet auquel la brigade financière de la police judiciaire devrait s’y intéresser et cela inquiète aussi les  Américains de KRR le puissant fonds d’investissement qui est le vrai taulier…KKR, un fonds d'investissement américain, qui a effectivement investi dans Mediawan. 

En 2020, Mediawan a fait entrer KKR à son capital, et ce dernier a  joué un rôle clé dans la création de Mediawan Alliance, une nouvelle société. KKR  a financé une offre publique d'achat sur les titres Mediawan non détenus par les  fondateurs et MACSF, et dispose de droits de veto spécifiques pour protéger son  investissement. Cette collaboration vise à renforcer la position de Mediawan en  tant que leader européen dans le secteur audiovisuel. Ce qu’il est loin d’être. Il ne  vit que de la manne de France Télévisions. 

Sur les conseils de Xavier Niels, KRR a injecté 383 millions d’euros dans  Médiawan et y détient une participation de blocage. 

Etonnant que ces Amerloques, chantres du libéralisme s’enrichissent en  tirant, chaque année, des centaines de millions d’euros d’un groupe public français France Télévisions, grâce à Delphine Ernotte.. »

Il y a eu les 90M€ foutus en l’air avec Salto

la recapitalisation par l’État en juin 2023 avec près de 32M€ d’argent des Français réinjectés dans FTV, 

le dernier scandale des carte corporate qui font l’objet d’une nouvelle plainte de la CGC Audiovisuel pour « détournement de fonds publics » dans la foulée de celle qu’avait déposée un an auparavant, celle concernant les 112.123€ dépensés dans les suites du Majestic de Cannes pour laquelle le Parquet  de Paris sur mandat du Procureur de la République près le TJ de Paris, a ouvert en fin d’année dernière une enquête qui devrait finir très vite, à présent, en Correctionnelle(¤)

(¤)




mardi 15 avril 2025

Les toutes dernières cruautés (a)sociales à France Télévisions… Et dire que certains disent que ça doit continuer !

Les toutes dernières cruautés (a)sociales à France Télévisions… Et dire que certains disent que ça doit continuer !



Pour que chacun comprenne bien quel est le système mis en place à France Télévisions, le blog CGC Média va vous en donner quelques mécanismes.

France Télévisions utilise à longueur d’années des boîtes de prestations. Certains prestataires font bien l’affaire et France Télévisions leur leur fait miroiter qu’elles souhaitent les garder. Elle les invite gentiment à démissionner du CDI de la boîte qui avait le marché afin d’être recrutés dans la boîte de prestation…à moins que ce ne soit en  afin d’êtreCDDU au sein du groupe, leur faisant miroiter, qu’ils seront recrutés au bout de leurs contrats.

Les années passant, 3, 4, 5 ans voire plus, la direction leur fait savoir qu’elle n’a plus besoin d’eux car une nouvelle société a été retenue et qu’ils ne peuvent rester. 

Tout cela étant lié aux restrictions budgétaires incessantes depuis des années qui impactent sur la vie de ces gens utilisés comme de vulgaires Kleenex. Ils se retrouvent retrouve donc dehors, une main devant et une main derrière , floué s comme des bleus. Sympa pour tous les soutiens de famille !!!!

Une autre conséquence, c’est que les permanents se retrouvent livrés à eux-mêmes et contraint de se débrouiller avec de moins en moins de services.

Martin Ajdari et les membres de l’Arcom auraient dû programmer leur audition chez Maxim’s, ça aurait gagné du temps !

Martin Ajdari et les membres de l’Arcom auraient dû programmer leur audition chez Maxim’s, ça aurait gagné du temps !

Ce lundi, La Lettre publiait un article intitulé « Pierre-Antoine Capton fête ses 50 ans chez Maxim's ».


Le commun des mortels et donc le contribuable qui va devoir ses serrer la ceinture dans les prochains mois avec ces 40 milliards d’économies qu’il va falloir trouver dans leurs poches, y apprend que « Pierre-Antoine Capton le PDG de Mediawan a privatisé le restaurant Maxim's, jeudi 10 avril, pour y fêter ses 50 ans »

Le tiré de presse détaille la liste des invités « Les cofondateurs de sa société de production, le banquier d'affaires Mathieu Pigasse et le PDG de Free Xavier Niel (LL du 10/03/25), figuraient parmi les VIP. Parmi les collaborateurs de Mediawan, il avait invité Justine Planchon, présidente de Mediawan prod (LL du 07/02/25), Anne-Elisabeth Lemoine (LL du 25/04/24) et Aurélie Casse, visages des émissions "C à vous" et "C l'hebdo", produits par Troisième Œil, propriété du groupe. Le directeur général de cette société et chroniqueur, Mohamed Bouhafsi (LL du 23/06/22), était également présent…. »

Le titre de presse d’ajouter « Côté télévisions privées, Régis Ravanas, directeur général du groupe RMC BFM fraichement nommé, a tenu à assister à la fête, sacrifiant au passage le séminaire de la régie publicitaire du groupe qui se tenait à Chantilly, trop loin de la rue Royale (8e arrondissement) où avait lieu la fête. 

S'il n'était pas présent physiquement, Emmanuel Macron, proche de Pierre-Antoine Capton, était de toutes les conversations. Son interview accordée à "C à vous", le 10 avril - dans laquelle il a fait des déclarations sur le Proche-Orient reprises par tous les médias - faisait office de parfait cadeau d'anniversaire. »

Enfin, pour France Télévisions qui est, il faut le redire, le premier acheteur des émissions de Mediawan devant Banijay et Brut, Ernotte flanquée pour l’occasion de son ex-dircab SSB. 

Manquait visiblement Marc-Olivier Fogiel. Toutefois, il est probable que l’ambiance entre ces deux-là, ait été un peu électrique…ou encore un patron d’entreprise, silencieux en ce moment mais à un carrefour entre grande distribution et holding radio-télé de télé pour 2026. 

Ni le président de l’Arcom, ni ses membres n’avaient été conviés mais chacun se dit que l’Instance de régulation et de nomination aurait gagné du temps en réalisant sur place la partie off de l’audition à la présidence de France Télés ! 


Quelqu'un pourrait-il prévenir l'Arcom et son président qu'une certaine presse a déjà décidé qui doit être à France Télés en mai prochain !?

Quelqu'un pourrait-il prévenir l'Arcom et son président qu'une certaine presse a déjà décidé qui doit être à France Télés  en mai prochain !? 

Il y a quelques jours, avant même que Matin Ajdari ne révélât les modalités de  candidature à la présidence de France Télévisions, Le  Parisien sous la plume de Benoit Darragon dans un article coécrit avec deux des ses collègues publiait 4 pages sur Pierre-Antoine Capton, le fondateur de Médiawan qui avec Banijay et Brut se partagent pas loin des 1/5ème du budget du groupe de télévisions public de près de 2,5 milliards.

L'encadré (en rouge) vaut son pesant de cacahuètes. A la question de Benoit Darragon and co "L’Arcom doit désigner au printemps le prochain président de France Télévisions. Delphine Ernotte devrait être candidate à un troisième mandat. A-t-elle été selon vous une bonne dirigeante ces dix dernières années ?" Capton chante le refrain habituel après les 10 ans de contrats qu'il a signé avec les centaines de millions voire les milliards de contrats signés avec FTV sur une décennie :  "Delphine Ernotte a été une excellente présidente parce qu’elle a réussi à transformer France Télévisions en gardant une vraie qualité éditoriale. Avec  S.S-G,  ils ont rendu France Télé ultra-compétitif. Pour moi, le meilleur choix serait celui de la stabilité."



A bon entendeur salut. Si c'est Capton qui le dit alors, mesdames et messieurs les membres de l'Arcom, vous voilà tranquilles et libres de vaquer !

Il n'est toutefois pas inutile de vous informer, si vous le l'étiez pas déjà que Benoit Darragon travaille pour Médiawan donc Capton

Benoît Daragon est certes un journaliste connu pour travailler au sein du service médias du journal Le Parisien où il couvre régulièrement des sujets liés à l’audiovisuel, aux médias et à la télévision mais il est également chroniqueur dans l’émission "C médiatique" diffusée sur France 5, la chaîne de France Télés  où il intervient chaque dimanche pour commenter l’actualité des médias.

Cool non ? 

Certains autres font encore plus fort. Ils méprisent, tentent d'invisibiliser jusqu'à discriminer  les potentiels candidats sur leur âge ou encore leur parcours, tout en enterrant pas avance  leur projet de 30 pages qu'il vont devoir présenter, en écrivant Delphine Ernotte-Cunci, doit dévoiler ses intentions cette semaine à ses équipes, mais il ne fait aucun doute qu’elle briguera un troisième mandat. 

« Je ne vois pas qui d’autre pourrait lui faire de l’ombre, note un très bon connaisseur du secteur. Certes, les récents dérapages de France Info sur la libération de 200 ‘otages’ palestiniens par Israël ont entaché son dossier. Et les tests de dépistage de drogue réalisés à l’Assemblée par Élise Lucet pour Envoyé spécial ont été peu appréciés des parlementaires.

Mais aucune alternative crédible ne semble se dessiner.»

Puis de poursuivre, en tirant un trait sur l'annonce pourtant récente du gouvernement, formalisée par le courrier du ministre des relations avec le Parlement sur l'abandon du projet de holding rachido/ernottien qu'il remettent sur la table pour tenter vainement de justifier leur parti pris : "Enfin, et surtout, ce poste pourrait n’être qu’un CDD de quelques mois car la réforme de l’audiovisuel public prévoit de créer une holding commune regroupant France Télévisions avec Radio France, peut-être France Média Monde et l’INA. Dès lors, le patron du groupe télé changerait, et ne serait plus nommé par l’Arcom, mais par le président de cette holding baptisée France Médias. 

Cette réforme, lancée sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, est une véritable arlésienne. Déjà enterrée trois fois, elle vient de voir son examen repoussé une quatrième fois : elle devait être étudiée par l’Assemblée nationale le 11 avril, mais le gouvernement l’a retirée de l’ordre du jour, sans fixer de nouvelle date. La ministre de la culture Rachida Dati, fervent soutien de ce projet, espère le réinscrire à l’agenda avant la fin de la session – peut être fin mai ou fin juin. Si les députés finissent par l’adopter, il devra encore faire l’objet d’une seconde lecture dans les deux chambres. Le texte, même s’il est vivement combattu par les syndicats et la gauche, est soutenu par le bloc central et le Rassemblement national, et devrait donc a priori trouver une majorité dans la chambre basse. [Ah bon ? ndlr] Au plus tôt, cette holding serait alors créée le 1er janvier 2026. 

Dans ce cas, il faudrait d’abord nommer son PDG. Ce dernier choisirait ensuite des directeurs généraux pour chaque filiale. Delphine Ernotte-Cunci n’a jamais caché son intérêt pour diriger l’ensemble. 

Pour en tirer comme conclusion du style il pleut alors je vais mettre mes escarpins en daim :  "L’Arcom se retrouve donc à lancer un processus pour désigner un dirigeant dont le mandat pourrait être très bref. De quoi refroidir pas mal d’ambitions et favoriser la patronne en place."

Vous voilà prévenu mesdames, messieurs de l'Instance de régulation ! 

Ne perdez pas votre temps à lire les professions de foi des candidats et leur plan stratégique pour les 5 ans à venir. 

Ne réfléchissez pas puisqu'on vous dit que le mandat de la future personnalité qui présidera France Télés serait très bref [En vertu de quelle loi, nul ne sait, ndlr] 

Mettez vous dans les pas de Schrameck, ROM and co... 

Attendez le coup de fil dernière minute avant de désigner la candidate du Pouvoir...qu'il s'agisse de Matignon ou du château: 2027 est en ligne de mire  !



lundi 14 avril 2025

La nouvelle coqueluche matignonesque cale le départ de Field (72 ans) sur le démarrage de la nouvelle présidence de France Télés.

La nouvelle coqueluche matignonesque cale le départ de Field (72 ans) sur le démarrage de la nouvelle présidence de France Télés.

Les sénateurs qui s’étaient récemment penchés sur le cas de celui qui aura 72 ans le 17 juillet 2025, à savoir Michel Field l’ex-directeur de l’Info à France Télé, le seul parmi la demi-douzaine qui se sont succédés à compter 2 motions de défiance à son encontre dont 1 partagée avec Ernotte (quand on pense qu’à TF1 c’est le même depuis une dizaine d’années, c’est assez parlant !), n’attendaient surement plus une telle annonce.

« Michel Field quitte France télévisions » écrit La Lettre aujourd’hui, ajoutant  « Après dix années passées dans le groupe audiovisuel public, le contrat de ce protégé de Delphine Ernotte-Cunci (LL du 31/03/25) prendra définitivement fin en juillet, au lendemain de son entrée dans sa 71ème année ». Il s’agira en réalité de sa 72ème année qui débutera donc le 17 juillet 2025. Un salarié lambda aurait été dehors depuis belle lurette !!

Et certains osent encore parler de l'âge du capitaine à France Télés avec tous les exemples comme celui de l'âge de BHL reconduit en fin d'année dernière à 75 ans qui entamera après modification statutaire (une formalité) son huitième mandat comme président du conseil de surveillance de la chaîne franco-allemande !!!! 

La Lettre de poursuivre « Après dix années passées dans le groupe audiovisuel public… plusieurs CV sont sur le bureau de Stéphane Sitbon-Gomez, pour lui succéder ». 

"Avant que celui-ci laisse la place à Marco" ironise ce sachant qui affirme être dans les petits papiers !! Lesquels ceux de Matignon ou du "cabinet élyséen" ? 

Incroyable. Alors que l’Arcom a lancé le processus de désignation à la nouvelle figure qui va présider aux destinées jusqu’en aout 2030 de France Télés, celle qui fut parachutée à l’été 2015 continue de nommer quelques semaines quelques semaines avant.  

 « C’est bien la preuve que les jeux sont faits. Matignon a pris les choses en main.  

Entre Séverine qui arpentait les couloirs de l’Assemblée nationale pour convaincre les députés que la holding défendue bec et ongles par Delphine était la seule chose à faire passer  – ça n’a pas fonctionné, certes, pas plus que le lobbying de Laurence qui n’aura servi à rien – ils sont trois, à présent à œuvrer en coulisses dont Régis, lui qui avait organisé il y a peu, un déjeuner avec François et Delf afin de vérifier que le modem électoral était bien connecté et fonctionne à plein régime jusqu’à la présidentielle de 2027... à laquelle Jupiter ne participera pas évidemment » explique ce thuriféraire politico-ernottien qui s’apprêterait à sabler le champagne.

Avec tous ces prénoms : François, Régis, Séverine, Laurence en dehors de Jupiter dont chacun a bien une petite idée, on s’y perdrait presque. On devrait très vite tout de même avoir le décryptage.

Ernotte candidate de Matignon mais pas du château ?

L’Arcom n’aurait donc aucune prérogative dans la désignation ? Sauf peut-être à répondre au téléphone, venant de l’un ou de l’autre ?!

Ceux qui le croient vraiment, n’ont certainement  pas encore compris la notion d’indépendance  à l’Instance de régulation !?

Surtout après le récent rapport au vitriol de l’IGF et celui de la Cour des Comptes avancé à mai qui devrait selon nos sources, se saisir du parachute doré que s’est concocté Ernotte dès 2020..

Lire égalementUn ex président à France Télés alerte la Cour des comptes et l’Arcom sur cette dernière décennie de scandaleuses turpitudes.


Nommer un successeur à Field sans attendre les quelques jours qui nous séparent du 22 mai (date limite pour la désignation) est d’ores et déjà nouveau scandale.

C’est pourtant ce qu’indique le titre de presse précité : 

« Atteint par la limite d'âge de 70 ans l'année dernière, il avait obtenu de la patronne de France télévisions une dérogation, approuvée par le contrôleur d'Etat, afin de poursuivre son activité encore un an, jusqu'à la fin du deuxième mandat de Delphine Ernotte.  

Appelé par cette dernière dès sa prise de fonction, en août 2015, il avait pris la direction de France 5. Moins de trois  mois plus tard, en décembre, elle l'avait propulsé à la direction de l'information du groupe. L'expérience, émaillée de fortes tensions avec les journalistes, a duré moins de deux ans. Au printemps suivant, sa nomination, son projet de transformation en profondeur des modes de fonctionnement, et des propos tenus lors d'une interview sur Canal+ avaient dérouté la rédaction, qui avait voté à 65 % une motion de défiance à son encontre.

Delphine Ernotte avait alors préféré le maintenir à son poste, avant qu'un épisode supplémentaire ne dégrade définitivement ses relations avec la rédaction.  En septembre 2016, un autre bras de fer, plus politique cette fois, l'avait de nouveau opposé aux journalistes…Alors qu'une deuxième motion de défiance s'apprêtait à être votée au printemps, il avait préféré démissionner de son poste pour se consacrer au lancement de la chaîne de télévision France info sur le canal 27 puis au développement de Culture Prime (LL du 19/10/23). 

Pour lui succéder, Michel Field pousse le nom de Sonia Djallali , qui travaille à ses côtés…ou encore Bertrand Delais (LL du 21/06/24) en charge du pôle documentaire de France TV Studio (ex plume d’Emmanuel Macron en 2017 dont chacun se demande à France Télés ce qu’il fait depuis sa nomination par l’ex-Orange ! ) »   

dimanche 13 avril 2025

Combien de plaintes pour « détournement de fonds publics » faudra-t-il à France Télés pour que cessent les pathétiques intrigues de palais ?

Combien de plaintes pour « détournement de fonds publics » faudra-t-il à France Télés pour que cessent les pathétiques intrigues de palais ?

Comme le révélait le blog CGC Média, le 3 avril dans son article "Nouvelle perquisition à France Télévisions", c'est à la suite d'une enquête ouverte  par le Parquet de Marseille en août dernier  pour des soupçons de "détournement de fonds publics", "prise illégale d’intérêts", "recel", et "faux en écriture publique" concernant l’organisation et le financement de deux événements à Nice : le "Nice Climate Summit" et  l’"Eurovision Junior 2023" auquel France Télés est mêlée donc Ernotte ès qualité, que la perquisition a eu lieu dans l'immeuble dit Quadrans en face le siège. 

Il est reproché à Christian Estrosi, maire de Nice, d’avoir fait adopter des subventions municipales pour ces événements (605 000 € pour l’Eurovision Junior et 526 175 € pour le Nice Climate Summit). L’opposition, notamment des élus écologistes, dénonce un possible "conflit d’intérêts", soulignant que Christian Estrosi aurait participé au vote de ces subventions sans déclarer le lien avec sa femme. Une mention dans un compte rendu, indiquant qu’il était absent lors du vote, a été qualifiée de « mensongère » par certains - le conseil métropolitain étant filmé - sans préciser que que sa femme, "Laura Tenoudji", journaliste à France Télévisions, était impliquée dans leur organisation. 

Elle avait notamment animé la cérémonie d’ouverture de l’Eurovision Junior à l’hôtel Negresco. (Ne pas confondre avec Le Majestic * qui apparait dans une autre plainte plainte visant encore Ernotte, entre autres) 

Ernotte qui décidément depuis quelques temps déjà, accumule les procédures pénales, en avait même fait  la promotion avec le maire de Nice dans une plaquette propagande dont elle raffole. (¤)

Problème supplémentaire pour "la dame du Majestic"(*) , c'est au nom de l'UER de son bureau en Suisse qu'elle impliqué non seulement France Télés mais également les dizaienes de télés européennes principalement.

(¤)



Aucune mise en examen n’a été confirmée à ce stade pour les chefs d'accusation de "détournement de fonds publics", "prise illégale d’intérêts", "recel", et "faux en écriture publique" mais l'enquête se poursuit évidemment...

Rappelons que ce n'est pas la première fois que la presse s'intéresse au tandem Estrosi/Ernotte comme Le Canard enchaîné par exemple.

Le blog CGC Média avait déjà eu l'occasion de relayer les révélations du Canard qui avaient fait, fin mai 2021, l'objet d'un article intitulé "Sur la côte, France 3 paierait cher  pour déménager chez Estrosi" (*)

La conclusion du palmipède dont le blog CGC Média vous propose de découvrir l’intégralité de l’article (ci-après) si vous l’aviez manqué, est sans équivoque « Et de refiler les surcoûts de l’opération qui fait s’étrangler les équipes de France 3, régulièrement priées de se serrer la ceinture, aux prochaines générations sur plusieurs décennies… »




(*)