Le départ de Christian Vion le 'financier" de France Télévisions n'empêchera pas les poursuites judiciaires d'aller à leur terme (*), fut-il remplacé par Sitbon-Gomez dans le fog total sur la poursuite de son contrat au sein du groupe...
Pas
plus que l'invraisemblable communication de Christophe Tardieu à la Cour des comptes
empêcheront le rapport qui devait sortir à l'automne d'être avancé à mai.
S'agissant du poste que laisse Vion (DGA, en charge de la gestion, de la production et des moyens) 5 ans plus jeune que Michel Field à quelques jours près (72 ans en juillet prochain) prolongé, lui, par dérogation ernottienne, il serait redessiné pour devenir un poste de directeur général délégué aux fonctions élargies que l'ex-dircab sans réelles compétences financières pourrait récupérer car Christian Vion est également impliqué dans plusieurs filiales du groupe, où il occupe t des postes de président ou d’administrateur dans des entités comme France Télévisions Publicité, France.tv Studio, France Télévisions Gestion Immobilière, et d’autres sociétés liées à la production et à la distribution audiovisuelle.
Autrement dit, tout est fait comme si l'ex-Orange était là "for ever", formule qu'elle a utilisée, il y a quelques semaines devant les 200 top managers sidérés: "Je suis là FOR EVER"
"Mais on s'en fout du rapport de l'IGF et de celui de la Cour des comptes comme de l'Arcom d'ailleurs" éructe l'un des passeurs de plats ernottien en chef qui ajoute "tout s'est joué jeudi dernier chez Maxim's que Pierre-Antoine avait la bonne idée de privatiser pour son demi-siècle mais surtout pour célébrer un avant goût de victoire".
La même se gonflant comme un paon de poursuivre "Deplhine leur a effectivement laissé entendre qu'elle avait, à présent, les assurances nécessaires pour se présenter avec à la clé le vote de la holding dont elle prendra la tête"...
"C'est en gros ce qu'elle va écrire en filigrane dans un mail au personnel - ça fait toujours mieux - pour dire avant la fin de semaine qu'elle allait continuer...que ça leur plaise ou non " et de conclure "A l'Arcom, ils feront ce qu'on leur dit de faire"
Une dernière petite chose tout de même, les membres de l'ARCOM qui ne seraient donc selon certains clowns que de simples exécutants, doivent tout de même savoir que pour que puisse se déployer le GOLDEN PARACHUTE que l'ex-Orange s'est fait voter en 2020 par le Conseil d 'Administration, juste après les condamnations de la Cour des comptes concernant le montant des indemnités pharaoniques distribuées à quelques-uns priés de ne plus faire de bruit, elle n'avait d'autre solution que de se déclarer.
Soit dit en passant, voici ce que sont les règles en la matière et surtout les principes déontologiques à mettre en avant que le blog CGC Média s'est confirmé par plusieurs sources de la ru Cambon:
Normalement RIEN, si démission ou fin de mandat.
Si départ anticipé, c'est un maximum de 12 mois de rémunération [comme cela le serait pour une fin de CDD, ndlr], hors indemnités éventuelles de non concurrence et/ou indemnités de départ le cas échéant, plafonné à 24 mois de rémunération quoi qu'il advienne (fixe et variable).
Tout cela, en fonction des éléments dont dispose l'APE (Agence des Participations de l'État)
extrait
Il y a eu les 90M€ foutus en l’air avec Salto,
la recapitalisation par l’État en juin 2023 avec près de 32M€ d’argent des Français réinjectés dans FTV,
le dernier scandale des carte corporate qui font l’objet d’une nouvelle plainte de la CGC Audiovisuel pour « détournement de fonds publics » dans la foulée de celle qu’avait déposée un an auparavant, celle concernant les 112.123€ dépensés dans les suites du Majestic de Cannes pour laquelle le Parquet de Paris sur mandat du Procureur de la République près le TJ de Paris, a ouvert en fin d’année dernière une enquête qui devrait finir très vite, à présent, en Correctionnelle. (¤)
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