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samedi 19 juin 2021

Pas de soirée électorale sur les plateaux du siège de France Télés ce 20 juin 2021.

Pas de soirée électorale sur les plateaux du siège de France Télés ce 20 juin 2021.

Les Organisations Syndicales CGT, FO, CFDT, UNSA et SNPCA CFE-CGC ont déposé un préavis de grève le 7 juin 2021, appelant les salariés travaillant au siège à cesser le travail le 14 juin 2021 à partir de 0h00.

Depuis lundi donc - les revendications concernant principalement le service des électriciens éclairagistes des plateaux du siège via le projet d’évolution des modes d’exploitation des éclairages présenté en CSE Siège – ces derniers ont tous été en grève avec quelques techniciens d’autres secteurs le premier jour.

Laissant volontairement pourrir la situation, pensant probablement que les éclairos s’épuiseraient et que le mouvement ne prendrait pas, l’ex-Orange a pris la lourde responsabilité non seulement de priver les femmes et hommes politiques des plateaux de la télé publique pour les envoyer à La Plaine Saint-Denis dans les Studios d’AMP VISUAL sollicité en toute urgence mais plus grave encore, de pousser à bout l’ensemble des techniciens du Siège qui selon nos informations ont décidé de se mettre eux aussi en grève ce dimanche.

L’intransigeance et la méconnaissance chronique de l’entreprise sont évidemment pour beaucoup dans ce désastreux traitement des femmes et hommes qui la font chaque jour tourner. 

Le refus d’un terme à la place d’un autre, la tergiversation à l’outrance et la rouerie à chaque petit mot, ne pouvaient qu’aboutir à un tel pathétique résultat. 

La grogne à France Télés aujourd'hui est évidemment plus profonde et plus générale.

 

La succession de projets plus machiavéliques les uns que les autres - au nom de l'actionnaire donc l'État donc son représentant suprême -  visant à dégouter les salariés, à les pousser au départ, à les réduire comme peau de chagrin et à les contraindre à l’externalisation massive (cf les transferts illégaux que l’ex-Orange et ses thuriféraires avaient l’intention de faire avaler pour commencer à une centaine de collaborateurs) a fini par mettre le feu aux poudres…

Qui peut dire à présent jusqu’où ira la déflagration ?!

 

Emmanuel Macron déclarait, à mi-mandat que la gouvernance de France Télés était « La Honte de la République »Qu’a-t-il fait pour y remédier ?

Quelques proches et autres conseillers lui répétant que la télé publique n’a jamais intéressé personne et qu’elle n’a jamais été une priorité, il devrait comprendre très vite à présent que celle qui tient pourtant une place prépondérante dans l’expression populaire  de « Quatrième pouvoir », ne supportera pas ce fautif désintérêt.

Allez comprendre !! Le Senat écarte Emmanuel Kessler et Pierre Moscovici le nomme à la Cour des comptes !

Allez comprendre !! Le Senat écarte Emmanuel Kessler et Pierre Moscovici le nomme à la Cour des comptes !

Les comptes de Public Sénat qui bénéficie de 17 millions d’euros d’argent public grâce à la dotation de la Chambre Haute, pourraient bien selon nos informations, faire l’objet d’un audit interne depuis le départ d’Emmanuel Kessler.

Il se murmure - non, il se dit serait plus approprié - que la situation que laisse l’intéressé est loin, très loin de réjouir les sénateurs.  On parle même d’emprunts importants qui engagent évidemment le Sénat !

S’il n’y avait que cela – ce qui est tout de même le gros morceau – mais il y a les audiences, notamment celles des matinales qui engloutissent pas moins de 700.000€ euros par an pour ne toucher que 4.000 téléspectateurs en moyenne avec des jours à quelques centaines seulement.

Le remplaçant de Kessler qui déclare "Cette chaîne a besoin d'un souffle nouveau et d'une nouvelle exigence" dit miser beaucoup sur le numérique…l’arlésienne panacée qui devrait propulser la chaîne !! "Podcasts, appli mobile, nouvel espace de replay... Il nous faut repenser et moderniser l'ensemble de notre offre en la matière" a précisé l’intéressé dès sa prise de fonction. Tout un programme quoi !

Autrement dit, pour reprendre les incantations de son prédécesseur « s'adresser au plus grand nombre et retrouver l'ambition ». Waou !

Quant au rapprochement des deux chaines – LCP et Public Sénat partagent le canal 13 de la TNT pour des budgets respectifs de 16,6 et 17,6 millions d'euros – il n’est pas plus à l’ordre du jour aujourd’hui qu’il ne l’était hier. Tout juste les deux feront-elle antennes communes pour le premier tour des élections régionales et départementales. (les 20 et 27 juin prochains)



vendredi 18 juin 2021

Nagui l’omnipotent animateur-producteur de France Télés délivre un message politique dans un jeu de culture générale !

Nagui l’omnipotent animateur-producteur de France Télés délivre un message politique dans un jeu de culture générale !

En préambule, il n’est absolument pas question ici de prendre fait et cause ou encore de défendre qui que soit et encore moins de nier l’importance de l’écosystème planétaire – bien au contraire – mais de souligner le caractère incongru des propos d’un animateur de France Télés qui n’ont évidemment rien à faire dans une émission jeu de culture générale.


Ça s’est passé sur le plateau de « Tout le monde veut prendre sa place » et le Quai d’Orsay a d’ores et déjà dû adorer !


Le blog CGC Média vous propose de découvrir le verbatim de la séquence dont il a fait copie.

Nagui pose la question au candidat « Quelle immense forêt tropicale recouvre en grande partie de la Guyane ? » 


« Cash » dit le candidat qui donne la bonne réponse : « l'Amazonie »

Nagui enchaîne : « Très bien. Sa superficie est de plus de 5millions de kilomètres carrés ; je parle de la Guyenne, la forêt amazonienne le poumon vert de notre planète. Si seulement un idiot de dictateur arrêtait de la détruire et de la brûler au Brésil » 


Chacun peut donc imaginer les questions à venir sur Cuba, la Russie, la Chine, etc…et les commentaires de l'animateur !

jeudi 17 juin 2021

Seul Maître Pierre-Olivier Lambert l’avocat de la CGC a plaidé « l’interdiction pour France Télévisions de transférer les contrats de travail visés par le projet de la direction ».

Seul Maître Pierre-Olivier Lambert l’avocat de la CGC a plaidé « l’interdiction pour France Télévisions de transférer les contrats de travail visés par le projet de la direction ».

Audience surréaliste ce 17 juin 2021 à l’audience du Tribunal judiciaire de Paris (N° RG : 21/04667) fixée 15h30 où Maître Pierre-Olivier Lambert l’avocat de la CGC intervenant volontaire dans ce dossier, est le seul à avoir plaidé « l’interdiction pour France Télévisions de transférer les contrats de travail visés par le projet de la direction ».


Les CSE de France Télés – Central et Siège – dont les représentants légaux respectifs Pierre Mouchel et Marc Chauvelot qui avaient pour avocate Maître Marie-Laure Dufresne-Castets la même que la CGT, n’ont plaidé qu’« une remise de documents au Cabinet SECAFI sous astreinte avec une simple prorogation du délai de consultation de trois mois à partir de là »

France Télés représentée par Maître Marc Borten, a proposé pour sa part que le « traité d’apport partiel d’actifs ne soit pas communiqué mais soit uniquement consulté sur place par les élus »

Pas la peine donc de faire croire aux salariés que les CSE et la CGT se seraient battus pour une suppression de la procédure illégale de transferts…Il n’en a rien été.

La seule question qui préoccupait la direction, la CGT et ses représentants dans les CSE, c’est de savoir de combien de jours la procédure pouvait être repoussée !!! HALLUCINANT.


L’avocate du cabinet Koskas qui plaidait pour le SNJ et la CFDT tous deux également intervenants volontaires, est curieusement allée dans le même sens en défendant ce délai de prorogation.

De ce principe légal d’intervention volontaire, il a d’ailleurs été grandement question...le magistrat semblant s’interroger sur la pertinence de cette disposition que dispose l’article 329 du Code de procédure civile et sur la notion d'intervention principale qui lorsqu'elle élève une prétention au profit de celui qui la forme est bien recevable dès le moment où son auteur a le droit d'agir relativement à cette prétentionCe qui est le cas en l'espèce.

C’est en tout cas ce qu’est résolument venu soutenir Maître Lambert qui n’a pas hésité à faire valoir le Droit européen dans ce dossier qui prévaut sur la législation française, si tant est qu’elle serait applicable en l’espèce !

L'avocat de la CGC a brillamment plaidé que « La directive 77/187/CEE du 14 février 1977 relative au maintien des droits des travailleurs en cas de transfert d'entreprises, d'établissements ou de parties d'établissements, et reprise par la Directive 2001/23/CE du 12 mars 2001, qui permet notamment au travailleur de rester au service du nouvel employeur dans les mêmes conditions que celles convenues avec le cédant » avant d’ajouter que celle-ci  « garantit au salarié la possibilité choisir son employeur » comme l’a jugé la Cour de Justice des Communautés.

Ainsi a-t-il redit « une telle obligation a tout salarié mettrait en cause les droits fondamentaux du travailleur, qui doit être libre de choisir son employeur et ne peut pas être obligé de travailler pour un employeur qu'il n'a pas choisi. Ainsi donc, en application des directives européennes précitées, le transfert de contrat de travail ne peut se faire qu’avec l’accord du salarié »

Il a également précisé si besoin était que « Conformément au droit européen, les transfert  en application de l’article L.1224-1 du code du travail, vers France TV Studio de l’activité de production d’émissions des Emissions de l’ensemble des contrats de travail rattachés à l’activité transférée,  ne peut se faire sans l’accord du salarié et ne peut donc être automatique »  enfonçant un peu plus le clou en relevant que « Le projet de France TV était contraire au droit européen et plus précisément contraire à la directive 77/187/CEE du 14 février 1977 relative au maintien des droits des travailleurs en cas de transfert d'entreprises, d'établissements ou de parties d'établissements, et reprise par la Directive 2001/23/CE du 12 mars 2001 »

Maitre Lambert a martelé que « La règle communautaire qui garantit au salarié le choix de son employeur, et lui permet donc de s’opposer au transfert de son contrat de travail, doit donc primer sur le droit national » avant de revenir à l’esprit et au texte de « La Loi 2009-258 qui transforma le groupe France Télévisions en une entreprise commune, par fusion-absorption de la quarantaine de sociétés qui composaient jusque-là une holding (art 86 de la Loi 2009-258) et créait une entreprise unique et donc indivisible dont la mission est la conception et la programmation d’émissions audiovisuelles »

En conséquence de quoi a, entre autres, il a demandé au juge de « Faire interdiction à la société France Télévisions de transférer les contrats de travail visés par le projet, et en toute hypothèse, déclarer inopposables aux salariés concernés tout transfert de contrat de travail ».

Délibéré le 8 juillet prochain…

Il est clair en tout cas que le combat judiciaire que mène la CGC bien décidée à faire obstacle à ce projet de la direction de FTV, tout aussi invraisemblable qu’illégal, ne fait probablement que commencer.

Chacun le sait, le syndicat et son Conseil iront jusqu’au bout pour protéger et défendre les salariés même s’il doit être le seul comme aujourd’hui.


Le SNPCA-CGC demande clairement à la Justice de « faire interdiction à France Télévisions de transférer les contrats de travail visés par le projet de la direction ».

Le SNPCA-CGC demande clairement à la Justice de « faire interdiction à France Télévisions de transférer les contrats de travail visés par le projet de la direction ».

Comme l’avait rappelé dans son article du 15 juin dernier intitulé « La procédure écran des cégétistes du CSEC et du CSE Siège de France Télés qui validera les transferts illégaux des personnels vers Le Studio », il n’a jamais été dans les intentions de la CGC de demander comme le font Pierre Mouchel et Marc Chauvelot respectivement Secrétaire CGT du CSE Central de France Télés et secrétaire CGT du CSE Siège de France Télés« une remise de documents au Cabinet SECAFI sous astreinte avec une simple prorogation du délai de consultation de trois mois à partir de là »

C’est assez inouï tout de même les deux cégétistes Pierre Mouchel et Marc Chauvelot auraient donc mis le point sur les transferts à l’ordre du jour faisant courir le délai légal SANS SAVOIR DE QUOI IL S’AGISSSAIT

Allons donc, personne ne va croire de tels bobards…Et ils saisiraient à présent la Justice pour obtenir des documents qui auraient dû leur être communiqués avant qu’ils engagent leur signature et le sort de nombreux salariés en détresse à France télés, à cause de ce pas-de-deux avec la direction. 

Pitoyable !


Chacun notera que ni les deux cégétistes en question ,ni leur avocate Maître Marie-Laure Dufresne-Castets ne demandent le retrait du projet (*) contrairement aux Conseils de la CGC maître Camille Grosshans et maître Pierre-Olivier Lambert qui mettent en avant, à titre principale, le non-respect du droit européen qui prévaut sur le droit français pour « faire interdiction à France Télévisions de transférer les contrats de travail visés par le projet de la direction ».

(*)


Sans vouloir déflorer trop avant l’argumentaire du SNPCA-CGC qui précise clairement que « de tels transferts sont en conflit complet avec la loi de 2009  qui a transformé le groupe France Télévisions en une entreprise commune, par fusion-absorption de la quarantaine de sociétés qui composaient jusque-là une holding (art 86 de la Loi 2009-258) » mais surtout le Droit européen qui prévaut en la matière, notamment « la directive 77/187/CEE du 14 février 1977 relative au maintien des droits des travailleurs en cas de transfert d'entreprises, d'établissements ou de parties d'établissements, reprise par la Directive 2001/23/CE du 12 mars 2001, qui garantit au salarié la possibilité choisir son employeur. »

Le blog CGC Média vous tiendra informé évidemment des suites judiciaires données à cette affaire où comme de coutume le SNPCA-CGC a fait ce qu’il disait et dit ce qu’il faisait, en saisissant le Tribunal judiciaire de Paris pour faire interdire ces transferts illégaux qui visent à vider l’entreprise France TV de sa substance, et d’une manière plus générale, à bafouer la loi de 2009 qui l’a créée.

mercredi 16 juin 2021

A 3 jours du scrutin pour les Élections régionales, France Télés fait de la retape pour Audrey Pulvar et la liste Hidalgo.

A 3 jours du scrutin pour les Élections régionales, France Télés fait de la retape pour Audrey Pulvar et la liste Hidalgo.

Du jamais vu !

Dans la lettre que l’ex-Orange adresse au quotidien (du lundi au vendredi) à des milliers de destinataires, celle du 16 juin 2021 a de quoi vous cisailler les pattes…

A trois jours du vote pour le 1er tour des élections régionales, France Télévisions fait de la retape pour Audrey Pulvar et soutient donc l'adjointe d'Anne Hidalgo et candidate PS à ces dernières (*document à l’appui)  



« 18h45 : "Grand meeting" de soutien à Audrey Pulvar » peut-on lire dans la rubrique Agenda qui se poursuit ainsi « 19h00 : "Discours d’Olivier Faure" avec Anne Hidalgo, Christiane Taubira, Emmanuelle Cosse, Raphaël Gluksmann, Marie-Noëlle Lienemann, Guillaume Lacroix – Gymanase Japys (11e) ».



Chacun attend le Like sur les réseaux sociaux du remplaçant de SCHRAMECK au CSA Roch-Olivier MAISTRE.


Emmanuel Macron doit être aux anges de découvrir que l’ex-collaboratrice de son commissaire Thierry Breton qui la montait encore en épingle l’été dernier, ne laisse absolument pas tomber sa pote Hidalgo à qui elle claque la bise et pour y apporter plus de poids, n’hésite pas à se servir France Télés entreprise de Servie public pour mettre ses listes en avant.

Il devrait l'être encore encore plus au printemps 2022 !



mardi 15 juin 2021

La procédure écran des cégétistes du CSEC et du CSE Siège de France Télés qui validera les transferts illégaux des personnels vers Le Studio.

La procédure écran des cégétistes du CSEC et du CSE Siège de France Télés qui validera les transferts illégaux des personnels vers Le Studio.

Le 2 juin dernier, le blog CGC Média dans son article « Après avoir inscrit les transferts illégaux de salariés à l’ordre du jour du CSE, le cégétiste va quitter France Télés dans le cadre d’une rupture conventionnelle » expliquait comment Pierre Mouchel et Marc Chauvelot respectivement Secrétaire CGT du CSE Central de France Télés et secrétaire CGT du CSE Siège de France Télés, tentaient d’enfumer tout le monde avec une pseudo assignation qui n’est en rien destinée à stopper les transferts illicites de salariés de l’entreprise unique vers Le Studio la SASU prod mise en place pour contourner la loi mais à la valider en la repoussant de quelques semaines.

C’est le 17 juin 2021 à 15h30 en salle des référés qu’a été fixée l’audience qui n‘est en réalité qu’un écran de fumée pour faire croire à tout un chacun à France Télés que « tout aurait été fait »Tel n’est absolument pas le cas et il convient de le démontrer ici.

En réalité, les deux cégétistes mis devant leurs propres turpitudes n'ont d'autre choix que de faire croire qu'ils s'activeraient à présent ! Ben voyons.

Bref rappel des faits:

Courant mars, le secrétaire CGT du CSE Central de France Télés Pierre Mouchel signait avec la direction l’ordre du jour comprenant l’information-consultation sur le transfert de salariés de l’entreprise unique vers la SASU du groupe Le Studio.

C’est donc au minimum 8 jours avant l’ouverture des débats (délai légal incompressible) – les séance étant prévues sur 3 jours, les 31 mars, 1er et 2 avril 2021, que l’employeur adressait au plus tard le 23 mars la convocation et l’ensemble des documents afférents, particulièrement celui intitulé (*)« Information/Consultation sur le projet d’apport par France Télévisions à France Télévisions Studio de l’activité de production (siège) d’émissions en gestion directe », faisant donc courir les délais  à compter de la transmission des informations requises et écrites nécessaires à l’information et à la consultation de l’instance.

(*)

Une quinzaine de jours plus tard un autre cégétiste Marc Chauvelot inscrivait lui aussi à l’ordre du jour du CSE Siège le même point que son collègue Mouchel.

Comme lors de la séance du CSE Central, le ton étant particulièrement monté entre certains élus de l’instance sur le fait que ce point ait pu être inscrit en totale illégalité – les deux représentants ont fait voter le principe d’une procédure pour soi-disant faire obstacle à la direction.

Ça, c’est pour faire croire qu’on s’oppose mais la dure et sordide évidence est tout autre comme nous allons le démontrer le plus simplement qui soit ci-après.

Il ne s’agit ici que de gagner quelques semaines pour ces transferts illégaux, histoire de faire croire à une supposée opposition qui n’est malheureusement qu’une opposition d’opérette.

Alors même comme nous le maintenons, que la saisine du tribunal judiciaire ne stoppera pas le compte à rebours orchestrée par la direction et les deux cégétises, les demandes de l’assignation en procédure accélérée au fond à heure indiquée déposée près le président du tribunal judiciaire de Paris, relèvent d’une véritable mystification.

En effet, voici les demandes faites par le CSE central de France Télévision et le CSE siège de France Télévision prise en la personne de leurs représentants légaux à savoir les deux secrétaires CGT des instances.

1°) « Ordonner à la société France Télévisions de communiquer au cabinet SECAFI dans un délai de 10 jours à compter de la signification les documents suivants :

Contrat d'apport partiel d'actifs dans une version consolidé,

Process d'évaluation du pourcentage d'affectation sur les émissions/activités,

Le détail des éléments corporels et incorporels qui seront transférés à France TV Le studio,

Les comptes de résultats et bilans analytiques des émissions/activités concernées sur 3 ans et l'année en cours ;

Le business plan ou la projection post-projet des émissions/activités concernées sur 3 ans ;

La liste des conventions avec France Télévisions Studio et documents détaillant les flux actuels. »

C’est assez incroyable tout de même de constater que le Secrétaire CGT du CSE Central de France Télés et le secrétaire CGT du CSE Siège de France Télés Pierre Mouchel et Marc Chauvelot ont pu inscrire à l’ordre du jour des transferts de salariés en prétendant aujourd'hui ne pas avoir eu les documents afférents 

D’autant plus surréaliste de voir dans ces d’ordonner également à France Télés de remettre au CSE Central et au CSE Siège dans un délai de 10 jours à compter la signification de la décision et en vue de sa consultation, le contrat d'apport partiel d'actifs dans une version consolidée, sachant que Jacques Denoyelle l’ex-directeur associé de SECAFI en qualité de membre de la direction de France Télés à savoir directeur des Relations Sociales de France Télés, faisait partie de la délégation avec Laure Haguenauer l’ex-directrice de la coordination France 3, Alexandre Kara l’ex-directeur de la Rédaction puis dégé de "franceinfo:" , Olivier Pinson l’ex-drh Engie Réseaux (sur le départ) et Stéphane Sitbon-Gomez l’ex-dircab d’Ernotte qui baratinaient les salariés concernés sur le bienfondé de la pseudo réforme.

Autrement dit l’ex-SECAFI n’aurait pas transmis à SECAFI les docs pour les transferts !?

Allons donc, les juges vont adorer…si tant est qu’ils ne rejettent pas tout simplement la procédure en référé parce qu’elle ne se justifie pas ou parce que chacun peut l’imaginer France Télés aura demandé un renvoi dans le temps ou a minima sur le fond !

2°) Quant à la 2ème demande, elle est tout bonnement hallucinante et ne stoppe en rien la procédure de la direction, il faut le répéter. Elle la valide tout simplement preuve à l’appui.

La voici : « Proroger le délai de consultation du CSE Central pour une durée de 3 mois à compter de la transmission des documents précités »…

Oui, oui…pas la peine de se pincer pour le croire…c’est écrit noir sur blanc avec une demande annexe de pépètes, « sous astreinte fixée à 1000 € par jour de retard à l'issue d’un délai de 10 jours et de 10 000 € par infraction constatée sous astreinte de 10 000 € par infraction constatée en cas de mise en œuvre le projet à l'issue de la procédure d’information/consultation qui est déjà juridiquement révolue.

C’est se moquer du monde…Le blog CGC Média devrait dans les tout prochains jours, développer en exclusivité pour ses lecteurs la stratégie judicaire qu’est en train de finaliser la CGC de l’Audiovisuel pour mettre en cause ces transferts illicites et faire condamner leurs auteurs.

lundi 14 juin 2021

La pression au quotidien des salariés comme outil de gestion à France Télévisions.

Ce lundi 14 juin, plusieurs organisations syndicales du Siège de France Télévisions appelaient à la grève les personnels du service Electriciens-Eclairagistes des plateaux après l'avis à l’avis négatif formulé à l’unanimité par les élu(e)s du CSE le 11 mai 2021, suite au rapport accablant de l’expert désigné par le CSE et à son rejet unanime .

Outre le retrait de ce projet spécifique d’évolution des modes d‘exploitation des éclairages des plateaux du siège, ils réclament l’élaboration d’un projet alternatif associant les personnels concernés par cette évolution, la réévaluation des effectifs nécessaires au bon fonctionnement du service en incluant le comblement des postes vacants,  le retour d’une maintenance en interne, en coordination avec les besoins du service, la remise aux normes de sécurité de l’ensemble des installations électriques. 

C'est une forte mobilisation qui a marqué cette journée avec des personnels qui au-delà du secteur ont en tous ras-le-bol

La CGC publiait d'ailleurs un tract avant ce weekend pour décrire la situation dégradée que connait tout un chacun dans l'entreprise. (ci-après)

La pression au quotidien des salariés comme outil de gestion à France Télévisions.

Le harcèlement est avéré lorsque des modifications des conditions de travail du ou des salariés nuisent à leur santé et qu’il y a répétition des agissements qui en sont la cause. 

C’est bien de cela dont il a été question au CSE Siège qui s’est déroulé les 9 et 10 juin. C’est avec la plus grande consternation que les élus ont découvert la situation gravissime que subissent les salariés du PC info. 

Après de nombreuses alertes concernant la surcharge de travail et l’ajout de nombreuses nouvelles tâches pour la chaîne info, suite également à l’arrivée de Paris-Ile de France au siège mais aussi avec les nouvelles technologies 4G (enregistrement des TVU, Aviwest et autres), la direction a fait la sourde oreille et a laissé prospérer cet accroissement du travail sans que cela lui pose problème. 

Pas moins de 7 courriers ont été adressés à la direction par le collectif de ce service, dénonçant la dégradation de leurs conditions de travail et l’impact négatif sur leur santé physique et mentale. Ne sachant plus quoi faire, le service du PC Info vient de rédiger une lettre ouverte qui a donc fait l’objet d’un point à l’ordre du jour du CSE. Cette lettre se termine par « Comprenez-bien, Monsieur le Directeur, que cette lettre vaut pour SOS ».

Face à l’ampleur des dégâts déjà constatés : des salariés abîmés, des arrêts maladie en cascade et de très nombreux techniciens souhaitant d’ailleurs quitter le service… la direction affirme – ENFIN – « avoir entendu l’alerte ». Pourtant cette dernière avait dès les premiers signes, obligation d’assurer la santé physique comme mentale des personnels. 

Le hic, c’est que le mal est fait. Cette situation ressemble tellement à ce qu’ont déjà subi les salariés de la Fabrique. Une surcharge de travail, une hyper mutualisation des personnels, des effectifs insuffisants qui selon les services ont même diminué !

Tous les problèmes ont systématiquement été remontés vers la hiérarchie mais rien n’a été fait. On laisse les choses se dégrader et surtout la santé des femmes et hommes qui travaillent au quotidien dans notre entreprise! 

A tel point qu’aujourd’hui, des personnels de certains secteurs se voient caler par la direction des consultations avec un psychologue. 

Réunions de service, ateliers, préavis de grève, saisines fleurissent de toute part dans l’entreprise mais la direction qui prétend entendre laisse toujours filer jusqu’au point de rupture. 

Le «laisser dépérir» vaut aussi pour le matériel. L’illustration flagrante de ce laisser dépérir est le bâtiment du Siege qui n’est plus aux normes sur de nombreux points en matière de sécurité et dont les cabinets d’experts font état dans des rapports plus édifiants les uns que les autres (comme dernièrement celui concernant le service éclairage du siège) quand il n’est pas question d’interdictions préfectorales d’effectuer tout travaux dans le bâtiment avant remise en conformité ! 

Il n’est plus temps d’entendre mais d’agir. L’attitude de la direction, plus particulièrement la non prise en compte des alertes faites par les salariés quel que soit leur secteur, est coupable. 

Le SNPCA-CGC n’en peut plus de voir se dégrader à vitesse grand V cette entreprise et surtout la santé des salariés lorsque les conditions de travail se dégradent au point de nuire inévitablement à leur santé. Il n’est plus temps de prévenir, non plus… Le SNPCA-CGC prendra ses responsabilités comme il l’a toujours fait et si la Justice doit être saisie d’un contentieux collectif pour harcèlement, elle le sera. 




dimanche 13 juin 2021

Flop pour France 2 ce samedi 12 juin avec la nouvelle émission de devinez qui ? Nagui évidemment !

Flop pour France 2 ce samedi 12 juin avec la nouvelle émission de devinez qui ?  Nagui évidemment !

On ne compte plus le nombre impressionnant d’émissions que la télé publique a signée avec Nagui. Il s’agit d’une création signée Banijay Production Média évidemment  dont l’animateur-producteur est actionnaire, et Tooco, qui a produit Guess My Age, pour C8. 

Samedi soir sur France 2, "Le Club des invincibles" passe sous la barre des 10% avec 9,9% d’audience pour 1,81 de curieux  contre  13,3% et 2,65 millions de téléspectateurs une semaine plus tôt.

Dix célébrités, chacune experte dans un domaine, s’affrontent en trois temps. À chaque manche, la meilleure d’entre elles se qualifie pour affronter, seule, le Club des invincibles, un cercle formé par quatre des plus grands champions en titre des jeux télé. Sur son thème de prédilection, la personnalité doit répondre aux mêmes questions que les quatre invincibles. Celui qui donne le plus de bonnes réponses remporte le match. Tous jouent au profit d’une association.

La semaine dernière Bruce Toussaint, Bruno Guillon, Laurent Mariotte, Valérie Damidot, Sylvie Tellier, Thomas Isle, Mélanie Page, Carole Tolila, Florian Gazan et Frank Tapiro ont défié les quatre Invincibles autour de questions populaires.

C’est madame Nagui Mélanie Page qui avait battu Les Invincibles et remporté 21 667 euros pour une association.

Pour ce second numéro de l'émission, Nagui recevait Valérie Bègue, Sidonie Bonnec, Patrick Bosso, Michel Cymes, Hélène Gateau, Gérard Holtz, Philippe Lelièvre, André Manoukian, Florent Peyre et Léa Salamé vedette de la chaîne mais aussi de France Inter où il anime également « La bande originale » qui avait déjà eu l’occasion de faire comme ce soir, la pub du livre de la journaliste « Femmes puissantes ».

Battus donc la semaine précédente par madame Nagui sur la thématique de Charlie Chaplin, les quatre plus grands champions de jeux télévisés du Club des invincibles, à savoir Paul et Romain des 12 coups de midi ainsi que Marie-Christine et Sandrine de Tout le monde veut prendre sa place, ont remporté samedi 12 juin le pactole pour le Secours populaire, à savoir 35.000 euros en battant Léa Salaméjustement sur le thème des Femmes puissantes.

Bilan de l'opération:  près de 850.000 téléspectateurs perdus en une semaine.