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samedi 13 avril 2024

Faut-il vraiment ressusciter l’ORTF pour "une gouvernance unique sans Ernotte" ?

Faut-il vraiment ressusciter l’ORTF pour "une gouvernance unique sans Ernotte" ?

« Selon plusieurs sources concordantes » écrit l'AFP « des tractations sont en cours au sein de l'Exécutif et au Parlement pour accélérer l'examen d'une proposition de holding pour l'audiovisuel public, déjà adoptée au Sénat qui pourrait arriver dès mi-mai en commission à l'Assemblée nationale. »

 

L’agence de presse ajoute «Sa mesure phare prévoit la création d'une holding France Médias, composée de quatre filiales (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, ainsi que l'Institut national de l’audiovisuel l’INA !) », tout en précisant encore « La ministre de la Culture Rachida Dati plaide pour "une gouvernance unique" dès cette année pour l'audiovisuel public. »


Puis de poursuivre « Cette proposition de loi relative à la réforme de l'audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle avait certes été adoptée au Sénat le 13 juin 2023 » mais s’était heurtée non seulement à « l'opposition de la Gauche » mais aussi et surtout de celle de RAM l’ex-conseillère culture et communication du président Emmanuel Macron (de novembre 2019 à  mai 2022).

  

« Si le Chef de l’État souhaitait attendre l’été 2025 que le second parachutage d’Ernotte prenne fin pour faire avancer la réforme, la perspective des élections européennes dans quelques semaines en juin prochain et possiblement un nouveau remaniement qui est dans tous les esprits mais aussi sur toutes les langues, il aurait chargé Rachida Dati d’aller vite pour tout boucler juste avant ou presque ! » explique ce proche du chatelain même si l’AFP relativisait son propos : « De sources concordantes, le camp présidentiel souhaite se concentrer sur son premier chapitre consacré à la réforme de l'audiovisuel public et laisser de côté ses autres volets ».

 

« Pour aboutir, l'Exécutif envisage donc d'inscrire à l'Assemblée le texte du sénateur Laurent Lafon (UC, Val-de-Marne) dont la proposition de loi relative à la réforme de l'audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle avait été adoptée au Sénat » précise également l’agence de presse qui cite la présidente de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée,  Isabelle Rauch (Horizons, Moselle) : "Nous prenons nos dispositions pour être en mesure d'examiner le texte à partir du 15 mai, sous réserve de son inscription".


Le même à l’origine du texte qui déclare de surcroit à l’AFP "A ma connaissance, un créneau de deux jours a été trouvé fin mai pour l'examiner à l'Assemblée…Notre souhait, c'est de faire passer rapidement" le texte sur la holding et de faire parallèlement inscrire la proposition de loi organique sur son financement par une fraction de TVA, pour aboutir sur les deux avant l'été."

 

Une source gouvernementale qui fait état de tractations en ce sens, détaille d'ailleurs  le dispositif : « le texte pourrait ensuite être soumis au vote dans l'hémicycle après le projet de loi agricole, dont l'examen suspendu à une décision du Conseil constitutionnel pourrait débuter le 14 mai, et celui sur la fin de vie, qui doit arriver le 27 mai ».

 

Enfin que ce dernier plaide pour un examen intégral du texte, invoquant d'autres mesures comme "les cinq ans d'interdiction de revente quand une chaine privée est frappée d'une interdiction d'émettre".

 

Il semble pourtant assez probable que cette réforme précipitée de l'audiovisuel public qui certes comprendra "l'évolution de sa gouvernance" comme "une réponse pérenne à son financement" aille droit dans le mur et devienne très vite pour ses promoteurs, une boite de sparadraps sur les joues du capitaine Haddock et de ses acolytes.

 

Ceux qui ont ouvert la boite de Pandore, devront alors en accepter les augures…  

PS : L’avis de « la dame du Majestic » (*)  qui caresse depuis peu Rachida dans le sens du poil et prétend totalement la soutenir - seul, le ciel sait pourquoi ?! - tout le monde s’en cogne…

...C’est au moins une certitude.


(*)


vendredi 12 avril 2024

Avant le retour au Majestic de Cannes (*) pour le festival 2024, Ernotte and co s’offrent un 4 étoiles à Saint Denis de La Réunion !

Avant le retour au Majestic de Cannes (*) pour le festival 2024, Ernotte and co s’offrent un 4 étoiles à Saint Denis de La Réunion (¤) !  

Après le FIFO 2023 à Tahiti, les contribuables français vont adorer le FIFOI à la Réunion où Ernotte and co s’offrent un séjour dans un 4 étoiles de Saint Denis de La Réunion...et pas n’importe lequel (¤) ! Pas le Novotel avec lequel France Télés a normalement un accord, non ...le grand style, le faste, le luxe (ci-après)

Il s'agit selon nos informations d'un luxueux quatre étoiles : l'hôtel Bellepierre (¤) dont le président est aussi celui du JIR le JOURNAL DE L’ÎLE DE LA RÉUNION…ça peut servir pour un suivi local de cette nouvelle petite virée du groupe public, surtout après le passage du cyclone dévastateur qui avait traversé l'île et dont la télé publique n'avait pas parlé et qui n'avait guère amusé la préfecture comme l'avait écrit le blog CGC Média dans son article du 2 février dernier.

Extrait 

"Ça gronde à la Réunion où aucun cadre de direction n’a donné de consignes pour le dernier cyclone. La rédaction était livrée à elle-même….

« Économies ? Vous avez-dit économies ?? »

Sylvie Gengoul vient d’embaucher un directeur artistique. Pas mal pour un siège qui n’a pas de chaîne de diffusion depuis la fermeture de France Ô.

Il y a donc 1 directeur de l’info, 1 directeur des médias, 1 directeur des magazines, un directeur des documentaires, 1 directeur des productions.

Des postes et des salaires à gogo pour une absence flagrante de résultats !

Le directeur de l’info n’est pas allé à la Réunion après le passage d’un cyclone ravageur mais Il s’apprête à partir pour la Polynésie. Eh oui ! C’est le FIFO, beaucoup plus calme où rien n’est imposé…on n’est même pas obligé d’assister aux projections ! Il semble qu’un   comité d’accueil remonté comme une pendule, l’attende à la station et pas avec des colliers de fleurs..."

(¤) 



Economies…le maitre mot de Bruno Lemaire et le gouvernement qui cherchent toujours une vingtaine de milliards pour cette année mais « la dame du Majestic » (*) n’en a visiblement pas grand-chose à faire !

Ernotte est en déplacement avec la préposée aux Outremer Sylvie Gengoul et Alexandre Kara le directeur de l’Information à France Télés.

Laurent Corteel le dirlo des contenus et de l’info Outre-mer n’est, lui, pas du voyage !

L'argent public malgré l'enfumage ernottien récurrent sur a transparence soi-disant due aux contribuables ( ** écoutez c'est incroyable), on s'en cogne  !!

 (**) 

  

Verbatim: 

"Peu importe la trajectoire budgétaire. A partir du moment où on vit avec de l'argent public, l'exemplarité va avec.  
Est-ce qu'on est capable de dire à tout citoyen qui nous demanderait des comptes, les 1 euro que vous vous avez mis dans le service public parce que vous avez payé des des impôts, ils sont utilisés au mieux… Alors parfois oui, parfois non !"

Pour la galerie et afin de tenter de justifier que ca vaut le déplacement - c'est le cas de la dire ! - Gengoul fait marcher à plein la langue de bois "C’est important de rayonner dans l'Océan Indien et d’être un facteur de cohésion sociale. Le Festival International du Film de l’Océan Indien permet de vitaliser le territoire". 

Dire qu'il y a quelques semaines,  2 salariés de Martinique La 1ère se suicidaient !



La Lettre de l'ADAP aussi scandalisée par cette nouvelle gabegie écrit, concernant le séjour de cette direction qui n'a durement jamais diffusé sur les antennes de Télés, aucun des films de ces festivals où  il faut absolument être: "Réunion 1ere c’est une catastrophe en matière de Médiamétrie, télé et radio . La radio est écoutée par 7% de la population. Le record d’impopularité en Outre-mer. C’est aussi une direction absente dans le pays et totalement discréditée en interne comme en externe.
Après que Réunion 1ere a fait l’actualité de l’Océan indien, en refusant de couvrir les festivités du nouvel an tamoule...il a fallu une grosse pression syndicale pour que, depuis Malakoff, ordre soit finalement donné de couvrir les fêtes de la communauté indienne pour éviter que Delphine Ernotte n’arrive avec un préavis de grève déposé. Reste à savoir qui va payer cet oubli."

(*)


jeudi 11 avril 2024

Les dépenses pharaoniques de l’ex-Orange (suite) ou le passage de France Télévisions au privé.

Les dépenses pharaoniques de l’ex-Orange (suite) ou le passage de France Télévisions au privé.

Ce mardi, La Lettre publie un article édifiant intitulé « Les ambitions de France Télévisions pour son studio de production » indiquant clairement que l’ex-Orange « veut faire grandir sa filiale France.tv Studio à l'image de Studio Canal pour Canal + ou de Newen pour TF1 ».

Tout est quasiment dit avec ces quelques mots. Alors que France Télévisions est un groupe dont l’État est propriétaire à 100%, « la dame du Majestic » (*) a donc décidé d’accélérer sa casse en le vidant de ses missions comme de ses personnels avec un système de vase communiquant des plus cyniques.

Tout mettre en œuvre pour faire gober au Gouvernement de Gabriel Attal que l’entreprise continuerait de réduire sa masse salariale alors qu’en réalité, à part les nombreux départs en retraites rarement remplacés, elle consiste à transférer illégalement des salariés de France Télés vers ladite filiale de prod.  

L’ex-Orange faisant porter la responsabilité de la manœuvre sur son ex-dircab dont le sort pour 2025 semble d’ores et déjà scellé selon nos informations, présente d’ailleurs Le Studio comme une soi-disant demande d’Emmanuel Macron et de sa pote RAM qu’elle pleure encore !

« Le plan de La Grande Fabrique de l'image / France 2030 dévoilé par la ministre de la Culture est un accélérateur d’une ampleur totalement inédite des industries culturelles et créatives françaises. Je suis très fière que le projet porté par notre filiale France Télévisions Studio soit sélectionné. » chante Ernotte qui ajoute « C’est dans le cadre du plan de financement « France 2030 » lancé par Emmanuel Macron l'an dernier afin de dynamiser les industries françaises, que le dossier a été retenu suite à l’appel à projets…»

Parachutée à l’été 2015 dans les conditions surréalistes que chacun connait, elle poursuit sa casse de l’entreprise chapeautée donc, selon elle,  par l’Élysée : « Depuis quatre ans, France Télévisions Studio développe une offre de tournage innovante à Vendargues (Occitanie) avec plus de 16 000 m2 de plateaux et des infrastructures modernes de postproduction et d’effets visuels numériques, qui accueillent notamment la fiction quotidienne ‘’Un si grand soleil’’.

La filiale France Télévisions Studio, filiale commerciale et de diversification de France Télévisions, va ainsi pouvoir développer un second studio de tournage encore plus ambitieux sur son site historique de Vendargues. »

« Dans trois semaines, France.tv Studio, la filiale consacrée à la production de France télévisions, va déménager non loin du siège de sa maison mère, à Balard dans le 15ème arrondissement de Paris. Ses 160 salariés permanents, installés quai du Président-Roosevelt à Issy-les-Moulineaux, prendront donc leurs quartiers dans l'immeuble Quadrans, appartenant à Altice, juste à côté de BFM TV » précise également La Lettre qui indique de surcroit que « Cette montée en charge impliquerait une augmentation du nombre de salariés ».

En plus de toutes celles et ceux dont l’activité n’a cessé d’être illégalement transférée – le secteur des Bandes annonces tout dernièrement (La société va notamment s'en charger de toutes les bandes-annonces interprogrammes, jusqu'ici fabriquées par la maison mère, pour un budget de 8 millions d'euros) France.tv Studio pourrait s'accompagner de nouvelles embauches...ce sont donc de nouvelles embauches que programme Ernotte.

« En plus des 160 salariés, plusieurs centaines d'intermittents, comptabilisés comme 680 équivalents temps plein (ETP), travaillent pour la société. Et parmi eux, certains producteurs pourraient passer en contrat permanent » écrit encore La Lettre soulignant que « Le déménagement de cette société privée présidée par Arnaud Lesaunier, filiale à 100 % de France télévisions, est concomitant à cette montée en charge du Studio… »

La conclusion est là dans ces quelques lignes: « France.tv Studio cette société privée présidée par Arnaud Lesaunier, pourtant filiale à 100 % de France télévisions, à la fois société de production et agence de presse, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 113 millions d'euros en 2023 (contre 55 millions en 2018) dont le déménagement est prévu dans moins d’un mois », va continuer de vider la télévision publique dans un invraisemblable enfumage destiné à laisser silencieux la Représentation nationale !

Que Mediawan, Banijay, Brut mais aussi certaines autres sociétés de production plus petites se rassurent, elles devraient pouvoir tout de même continuer à se partager entre 1/4 et 1/3 du gâteau payé avec l’argent des contribuables !

ON SE DEMANDE POURQUOI TF1 A OSÉ PORTER PLAINTE SOULIGNANT LES AGISSEMENTS DELOYAUX DE FRANCE TÉLÉVISIONS ?! 


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mercredi 10 avril 2024

Catherine Vautrin confirme l'annulation du licenciement de Christophe Nobili le journaliste du Canard enchaîné, invalidé à 2 reprises par l'inspection du travail.

Catherine Vautrin confirme l'annulation du licenciement de Christophe Nobili le  journaliste du Canard enchaîné, invalidé à 2 reprises par l'inspection du travail.

La Lettre révèle que la ministre du travail Catherine Vautrin,  saisie par la direction de l'hebdomadaire satirique pour entériner le licenciement du journaliste Christophe Nobili, s'y oppose clairement.

« C'est désormais la ministre Catherine Vautrin elle-même qui inflige un revers à la direction du Canard enchaîné. Selon nos informations, le ministère du travail ne s'est pas opposé à la décision de l'inspection du travail, qui avait annulé par deux fois, en mai et 2023, le licenciement d'une des plumes du journal, Christophe Nobili l’auteur de "Cher Canard" (J-C Lattès, 2023) » écrit le titre de presse.

Extrait :

« La décision de la Rue de Grenelle était attendue avant la date limite du 3 avril. Ainsi, au terme de six mois de procédure, dont quatre mois d'enquête, les services du ministère n'ont pas estimé devoir aller contre la résolution de du travail. Une position qui délivre de facto un rejet implicite au pourvoi du Canard enchaîné.

Le président de la société éditrice de l'hebdomadaire, la SA Les éditions Maréchal - Le Canard enchaîné, le journaliste Erik Emptaz, ne dispose désormais plus que d'une seule voie de recours pour licencier Christophe Nobili à l'origine de la création de la première cellule syndicale du journal et de son CSE, à savoir saisir le tribunal administratif…

Si ce journaliste suscite l'ire de sa direction, c'est parce qu'il a révélé en 2022 que la compagne d'un ancien dessinateur et administrateur du Canard, André Escaro avait  bénéficié pendant 25 ans d’une rémunération du journal sans y avoir travaillé. Ce que la direction conteste.

L'affaire, parce qu'elle faisait écho à celle de l'épouse du candidat malheureux à la présidentielle 2017 François Fillon, révélée par le même palmipède, a déclenché une crise sans précédent au sein de l'hebdomadaire centenaire…

Depuis l'annulation de son licenciement, Christophe Nobili a été réintégré et continue d'écrire sur la galaxie Bolloré dans les pages du Canard enchaîné. Le délégué syndical a intenté une autre procédure, pour harcèlement, devant le tribunal des prud'hommes, contre ses anciens patrons à l'origine de son licenciement : Nicolas Brimo et son prédécesseur, Michel Gaillard. Ces derniers comparaîtront cet automne pour abus de bien sociaux à des fins personnelles, déclaration frauduleuse pour obtenir une carte de presse, faux et usage de faux et déclaration frauduleuse à un organisme social dans le cadre de l’affaire Escaro. » 





mardi 9 avril 2024

Les dépenses pharaoniques de l’ex-Orange …Comme disait Coluche : "Rigolez pas c'est votre pognon"

Les dépenses pharaoniques de l’ex-Orange …Comme disait Coluche : "Rigolez pas c'est votre pognon"

Après l’article de Catherine Boullay dans La Lettre, le site X de Destination Ciné @destinationcine met, lui aussi, les pieds dans le plat. (*)

«C à vous», «C ce soir», «Télématin», «La Grande Librairie», installation d’un vaste plateau avec public sur le port… France TV sort le carnet de chèque pendant 10 jours au Festival de Cannes.

Sans oublier Lapix, Delahousse, Salamé, Dechavanne soit un dispositif encore + important que l'an passé alors qu'une plainte vise Delphine Ernotte pour "détournement de fonds" et "abus de confiance" suite à la présence du groupe France TV au festival en 2023.

Comme disait Coluche : "Rigolez pas c'est votre pognon"

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Le 14 mai prochain, alors l’instruction judiciaire qui vise l’ex-Orange et ses lieutenants sont dans une plainte pénale déposée par la CGC dans l’Audiovisuel, des « CHEFS DE DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET D’ABUS DE CONFIANCE, PRÉVUS ET RÉPRIMÉS PAR LES ARTICLES 432-15 ET 314-1 DU CODE PÉNAL » visant DELPHINE ERNOTTE-CUNCI mais aussi TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES et RECÉLEURS QUE L’ENQUÊTE DÉTERMINERA" après les 112.123€ dépensés en 2023 au Majestic de Cannes du groupe des hôtels et casinos Barrière, la même et son aéropage ont décidé  effet décidé de jouer un remake de la séquence, toujours avec l’argent public !

Des économies, Bruno Lemaire, Bercy, la rue de Valois et Rachida Dati sa locataire, qui s’en soucie à FTV ? La "dame du Majectic" (¤) ?! On en ricane même....

Dans les étages supérieurs du siège de France Télés, on se vante même de l’enfumage récurrent que « gobent encore toute une poignée d’andouilles » et l’on se réfugie derrière le grand plan de financement « France 2030 » lancé par Emmanuel Macron l'an dernier pour dynamiser les industries françaises, histoire de vider le groupe de télés publiques au fur et à mesure jusqu’à ne faire quasiment une coquille vide !

C’est ce que l’excellent papier de La Lettre, signée Catherine Boullay met en avant, ce jour, avec un titre sans équivoque « Les ambitions de France Télévisions pour son studio de production »

Les bras de quelques-uns en sont tombés au jourd’hui « France Télévisions et son studio de production… » ! L'État dans l'État en quelque sorte mais qui ne ferait plus partie de la sphère publique  ! De qui se moque-on et tout cela avec l'argent des contribuables  ?

« Le déménagement « Le groupe audiovisuel public présidée par Arnaud Lesaunier, filiale à 100 % de France Télévisions, est concomitant d'une montée en charge du studio qui produit pour l'instant des fictions (les séries Un si grand soleil, Alex Hugo…), des émissions de flux (Aux Jeux, citoyens !…), des événements (l'arrivée à venir de la flamme olympique à Marseille, Eurovision France, la Nuit du Ramadan, la Fête de la musique…) et des documentaires (La Vie sauvage des monuments, Justice en France) » écrit le site médias qui ajoute « Le groupe audiovisuel public veut faire grandir sa filiale France.tv Studio, à l'image de Studio Canal pour Canal + ou de Newen pour TF1. Cette montée en charge impliquerait une augmentation du nombre de salariés »


Hallucinant ! Surréaliste et hors la loi est-il besoin de la préciser ! « Le groupe audiovisuel public   « Le groupe audiovisuel public veut faire grandir cette société privée présidée par Arnaud Lesaunier, filiale à 100 % de France télévisions, concomitante d'une montée en charge de son activité… »

Puis de préciser « Dans trois semaines, France.tv Studio, la filiale consacrée à la production de France télévisions, va déménager non loin du siège de sa maison mère, à Balard dans le 15e arrondissement de Paris. Ses 160 salariés permanents, installés quai du Président-Roosevelt à Issy-les-Moulineaux, prendront leurs quartiers dans l'immeuble Quadrans, appartenant à Altice, juste à côté de BFM TV»

C’est totalement dingo…donc Emmanuel Macron serait derrière tout ça ?! (dixit FTV) C'est lui qui aurait souhaité « Le développement de ce projet pour être un exemple de partenariat réussi entre le secteur public et le secteur privé » ?!

Vendargues entre autres où dixit le communiqué de presse de FTV « La filiale France Télévisions Studio, filiale commerciale et de diversification de France Télévisions, va pouvoir développer un second studio de tournage encore plus ambitieux sur son site historique, en plus des plus de 16 000 m2 de plateaux et des infrastructures modernes de postproduction et d’effets visuels numériques, qui accueillent notamment la fiction quotidienne Un si grand soleil » ?!

Demain le blog CGC Média vous expliquera comment cette filiale commerciale privée (avec 100 % d’argent public donc des Français ) espère devenir le Newen de TF1, en absorbant La Fabrique avec ses salariés, service toujours interne à FTV (plus pour longtemps) mais que l’ex-Orange et ses potes qualifient aujourd’hui de « prestataire interne » au service de ses clients : Le Client Sports, le Client Jeux,  le Client Actu, etc… 

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