Ernotte
totalement disqualifiée…Les salariés de France Télés en appellent à un médiateur.
Totalement
déconnectée l’ex-Orange…Juste avant la séance du Comité de groupe que quittait
l’ensemble des organisations syndicales et leurs élus, elle proposait aux
salariés de s’inscrire à un conférence pour un « Focus sur ces
troubles dans le milieu du travail avec l’association Maison Perchée qui
répondra à vos interrogations lors d'une conférence le lundi 27 novembre de 13h
à 14h » (*)
Lunaire !
(*)
Il n'y a visiblement pas que la maison qui soit perchée !

Complétement hors-sol l’infirmière TV niant
la situation catastrophique financière, sociale et humaine (inhumaine serait plus juste !) dans laquelle elle a précipité France Télévisions.
Plus personne ne gobe la propagande qu’elle balance au quotidien à
commencer par les quelques 200 top managers qu’elle convoque tous les mois dans
de ridicules webinaires, saoulés par cette pathétique logorrhée paranoïaque qu’elle
déroule une dans un monde parallèle mais imaginaire où tout irait bien et
dont elle serait la cause !

Le vide sidéral porté au pinacle… La quatrième dimension !!
Dans un communiqué, les OS et leurs élus appellent « les pouvoirs publics de désigner une personne extérieure à l’entreprise afin de mener une médiation visant à combler ce vide ».
Le chaos
est partout dans quasiment tous les secteurs…Le nombre d’arrêt de travail, de
burn-out, de pathologies plus graves encore explosent, les conflits se
multiplient comme à France 3 et FTR actuellement…
Que nenni, chante la parachutée de l’été 2015 qui fait pondre
des pages et des pages dilatoires, de soi-disant engagements qui ne sont jamais
tenus mais dont elle imagine encore qu’elles pourraient calmer les salariés en
colère.
Après
la lecture dudit texte, Ernotte a voulu continuer comme si rien n’était, à vanter
la situation générale,
en accordant « deux secondes » au conflit en cours à France 3 et FTR. (sic)
Aux élus
qui lui demandait une « date précise et
rapide afin de reprendre des
négociations, par respect pour les salariés en grève », elle
balance de façon lapidaire « le directeur du Réseau a la totalité de mon mandat, et
il va le conserver ». Prenez
ça dans les dents !
Après
une suspension de séance, l’ex-Orange a bien tenté de proposer une éventuelle
date de négociations vers la fin de la semaine prochaine – « une provocation teintée de mépris pour les
salariés » est-il écrit et « face à cette absence de réponse et alors
que les salariés ont entamé leur troisième semaine de conflit, les
organisations syndicales se sont levées, déclarant ne pouvoir accepter cette
tentative délibérée de le laisser dégénérer ». (sic)
En conséquences, constatant le refus de la
direction de reprendre rapidement les négociations, « Les organisations syndicales demandent donc aux
pouvoirs publics de combler ce vide en désignant une personne extérieure à
l’entreprise afin de mener une médiation. » et de
conclure « Ce vendredi 24 novembre, il est
donc impératif de montrer à cette direction à quel point les salariés sont
exaspérés et déterminés à obtenir la mise en place de conditions de travail
normales et pouvoir enfin être de nouveau fiers de leurs éditions régionales et
nationales, pour la satisfaction de leurs publics ».
Un médiateur
va-t-il suffire, au moment où monte la fronde tous azimuts ?
L’état
de décrépitude absolue dans lequel est plongé le groupe public de télévision, bien
connue des pouvoirs publics qui le recapitalisait en juin dernier avec quelques 32 millions d’euros (¤),
va-t-il rester sans réaction et attendre le printemps 2025 pour siffler la
fin de partie ?
(¤)
