Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

jeudi 11 septembre 2008

P. de CAROLIS DEVRAIT QUITTER « SECRETS STORIES » ...

P. de CAROLIS DEVRAIT QUITTER LE « SECRETS STORIES »
DE FRANCE TÉLÉ DANS LES SEMAINES QUI VIENNENT

Après son intervention sur RTL, son interview au Figaro du 28/0/8/08 (voir papier SNPCA-CGC du 10/09/08) faisant implicitement porter au Chef de l’État la responsabilité du plan social qu’il est sournoisement en train de mettre en place "cette nouvelle organisation, inscrite dans le projet de loi, ne sera pas sans conséquences sociales. Il n'y a pas le choix", c’est finalement « Le Point » qui a révélé une partie du pot aux roses.

« Mettre fin au paritarisme syndical qui [selon lui] paralyse France Télévisions », voila en partie le dernier secret en date presque éventé en totalité.

Pourtant pour être la plus complet possible, le SNPCA-CGC vous propose de découvrir l’intégralité du plan de P.d. C. celui qu’il a concocté, entre autres avec les conseils de René Maisonneuve, DRH Groupe et ex de Thales, à savoir :

PRIVER L’ENSEMBLE DES SALARIÉS DE LEUR CONVENTION COLLECTIVE.

Mis à part le fait que chacun d’entre nous peut découvrir une fois encore les coups tordus de celui qui s’est dernièrement mais très fallacieusement travesti en «chevalier blanc » de la télé publique contre « l’agresseur étatique », ce n’est qu’une partie de l’iceberg secret qu’a découvert « Le Point ».

Voila comment celui qui se rend en catimini au Ministère, le dernier des douze [président de la télé publique nommé par le CSA] prêt à tout pour garder son poste à commencer par brader les salariés et leurs droits , compte s’y prendre !

Sur les conseils de René Maisonneuve, ex DRH de Thales spécialiste des mécanismes de restructuration et qui indiquait lors d’une interview alors, qu'«à partir de 53 ans, on assiste à des comportements de démotivation, de laisser-aller» dans les entreprises, et avec l’aide de certains dirigeants zélés, il a échafaudé le plan suivant.

- La loi instaure une entreprise unique…
- donc les sociétés filiales dont les chaînes, juridiquement disparaissent…
- les chaînes sociétés adhérentes à l’AESPA Association des Employeurs elle-même signataire de la Convention Collective, France 2, France 3 et RFO, disparaissant légalement ne sont plus de facto adhérentes de l’AESPA donc ne dépendant plus de la CCCPA…
- France Télévisions société unique n’est pas adhérente de l’AESPA et ne le sera en aucun cas…
- ce qui implique que plus personne à France Télévisions ne bénéficiera de la CCCPA….
- même pas besoin de dénoncer la Convention Collective, elle tombe de facto puisque l’entreprise unique n’en est plus adhérente et encore moins signataire !!! Idem pour l’avenant audiovisuel des journalistes.

Voilà la partie immergée de l’iceberg…celle que Patrick de Carolis (et ses lieutenants) réservait secrètement à ses amis les salariés qu’il serait supposer défendre…vous savez, ceux à qui il prédisait le pire après son départ, sur l’air de VOUS SAVEZ QUI VOUS AVEZ, VOUS NE SAVEZ PAS A QUI VOUS AUREZ A FAIRE !

Comme dit l’adage avec de tels amis, on n’a pas besoin d’ennemis.

Ce scénario est dans le droit fil des propos tenus à de nombreux salariés par Thierry Langlois, chargé d’amener ces collaborateurs plus que réticents, à signer le transfert de leur contrat à France Télévisions et abandonner leur contrat d’origine : « Je ne comprends pas pourquoi vous ne voulez pas signer votre nouveau contrat avec France Télévisions, dans quelques semaines, au plus quelques mois tout le monde sera France Télévisions » !

Sous-entendu, vous n’aurez de toute façon pas le choix et surtout plus de couverture conventionnelle, plus droit à rien que le droit de vous taire. En voilà du dialogue social.

C’est du reste dans tous les services, FTS en tête que l’encadrement est chargé de faire savoir au personnel que leur contrat va basculer naturellement en contrat France Télévisions redisons-le, non signataire de la Convention COLLECTIVE.

Le 12/09/08

La CGC Médias se félicite du départ de Phillipe Beauvillard ex dg de Monte-Carlo Doualiya

La CGC Médias se félicite du départ de Phillipe Beauvillard ex dg de Monte-Carlo Doualiya, filialle à 100% de RFI et également ex directeur délégué à la présidence du groupe dont Antoine Schwarz est toujours président.


Les relations s'étaient plus que tendues ces trop nombreux derniers mois, entre la CGC et Phillipe Beauvillard; ce dernier préférant privilégier d'autres pratiques que celles du dialogue social et du respect d'autrui.


Encore récemment une grève extrêmement suivie à l'appel de 3 syndicats FO-CFTC-CGC dénonçait "la politique sectaire et méprisante d'une direction qui préférait la raillerie et le bras de fer au dialogue".

Le dialogue devrait pouvoir, à présent, reprendre normalement entre la nouvelle direction et l'organisation syndicale.

La CGC Médias demande à Patrick de Carolis à qui elle dit que le compte n'y est plus d'en tirer toutes les conséquences

Patrick de Carolis tente de négocier sa survie avec un plan social, (voir article du Figaro du 28 août 2008), la sortie des Conventions Collectives et le musèlement des syndicats.


Selon celui qui essaie de masquer ses incessantes erreurs de gestion derrière l'annonce du 8 janvier 2008 et que le dialogue social répugne plus que tout, a tout simlpement suggéré que le futur projet de loi "fasse la peau" à la Convention Collective de l'Audiovisuel qui selon lui "paralyse l'action des dirigeants de France télévisions". (voir le papier ci-dessus)


Et de prôner un musèlement des organisations syndicales en réduisant leur représentativité et leur nombre, ne gardant sûrement que celles que feraient partie comme il l'expliquait au Figaro des "alliés solides que Patrick de Carolis a su se faire chez les syndicats" (dixit le quotidien).

Sûrement pas la CGC médias redisons le qui demande clairement à "l'inspirateur" de la casse non seulement de l'entreprise mais avant tout du dialogue social [le mot n'a jamis eu aucun sens pour lui] de mettre en pratique ses déclarations "si je suis empêché, j'en tirerai toute les conséquences" et donc de tirer sans délai toutes les conséquences.

Jamais président de France Télévisions n'aura été aussi inconsistant.

Non, ni P.de Carolis, ni P.Duhamel ne connaissent le projet de loi et n'ont d'assurances

Lors de plusieurs séances des CE survenus à France Télévisions, les divers lieutenants de l'équipe Carolis ont répété régulièrement être bien au courant des termes du projet de loi sur l'Audiovisuel pourtant toujours en cours d'élaboration.

Allégations dénuées de tout fondement. La semaine dernière, Patrice Duhamel se rendant rue de Valois, au Ministère de Tutelle, pour demander le pré "projet", s'est vu signifier une fin de non recevoir.

Il n'a pas plus obtenu de texte que de beurre en branche. Il serait d'ailleurs particulièrement insensé que les parlementaires n'en aient pas encore connaissance mais que P.de Carolis et P.Duhamel en aient eu la primeur!

Dès lors, il est totalement farfelu de prétendre être bien au courant de ce texte et d'indiquer entre autres que ce dernier échaffaude la création de l'entreprise unique, à l'instar de la fusion GDF Suez par (TUP), autrement dit « transmission universelle de patrimoine », type de fusion qui consiste en une opération juridique simple, où la société absorbée est détenue à 100 % par la société absorbante.
Avec un "légère" différence" pourtant, il faut le rappeler, il n’y a point de « titres » à transmettre pour France Télévision, ni le holding, ni ses fililes dont les chaînes n'en possèdent, ils sont juste propriété à 100% de l’État donc des français.

De plus P.de Carolis a fait savoir, toujours par l'intermédiaire de son dernier carré de fidèles, qu'il avait l'assurance du Chef de l'Etat de sa "reconduction" jusqu'en 2010.
Non seulement aux élus à qui la réponse à l'un d'entre eux qui s'interrogeait, fut « vous l’avez lu dans la presse donc c’est vrai » mais aussi à la Presse donc qui s'en faisait l'écho.

Ne ratant pas une occasion de s'en prendre en permanence au Chef de l'Etat son employeur, encore récemment après RTL dans les colonnes du Figaro, il est évident que ce dernier lui a renouvelé sa confiance!!!!! en lui montrant très officieusement donc et là aussi avant les parlementaires, le texte de ce décret le confirmant !!

Un peu de sérieux! Pourquoi Patrick de Carolis continuerait-il, du reste, de téléphoner tous azimuts pour essayer d'obtenir des rendez-vous auprès de politiques mais surtout auprès de membres du Gouvernement ? Dernier en date un RDV avec Brice Heurtefeu...à quel sujet ?

mercredi 10 septembre 2008

Patrick de CAROLIS accuse implicitement le Chef de l’État d’être responsable de la «réforme sociale » qu’il annonce

Après avoir jugé "stupide" les propos du Chef de l'Etat (*) sur RTL , après la veille l'avoir pilonné dans un comité de groupe extraordinaire qu'il avait lui-même convoqué en indiquant d'ailleurs comme à l'ensemble de la Presse "le compte n'y est pas", Patrick de CAROLIS accuse maintenant implicitement le Chef de l’État d’être responsable de la «réforme sociale » qu’il annonce

"La déconnection de la publicité implique une réforme sociale que nous ne pouvons pas éviter" indiquait Patrick de Carolis, président de France Télévisions à Paule Gonzales du Figaro, le 29 août 2008, dans un article passé presque inaperçu intitulé "Chantier social en vue à France Télévisions".

Selon P.de Carolis, "Le groupe public, qui accusera un déficit de 100 millions d'euros fin 2008, devra se réorganiser" comme il le dit à la journaliste du Figaro. Se restructurer donc ! Tout le monde sait ce que réorganisation et restructuration signifient.

Et d’ajouter avec tout le cynisme qui lui est propre "cette nouvelle organisation, inscrite dans le projet de loi, ne sera pas sans conséquences sociales. Il n'y a pas le choix, France Télévisions doit s'aligner sur le secteur et sur la nouvelle donne économique, qui exige de produire moins cher dans tous les domaines".

Cerise sur le gâteau donc et ce pour faire avaler la pilule, il accuse de facto le Président de la République depuis son annonce du 8 janvier dernier d’être responsable de cette réforme sociale [communément appelée plan social] que dit-il, "nous ne pouvons pas éviter ".

Et de se mettre en avant comme étant chargé de faire cette réforme qui ne dit pas vraiment son nom et dont il dit : "C'est un gros chantier, j'en prends le risque".

Autrement dit, sortir les salariés des chaînes, les transférer vers le holding pour plus facilement et à moindre coût, s’en débarrasser ensuite en précisant : "Si ce n'est pas nous qui la faisons, elle sera faite par d'autres, qui n'auront peut-être la même écoute", il appelle cela un "risque". [un risque pour qui ? pour tous les salariés qui risquent de perdre leur emploi certainement !]

Son message est clair : un plan pour palier le déficit de centaines de millions d'euros qui selon lui serait dû uniquement aux mauvaises perspectives de recettes publicitaires, déjà amputées de 150 millions d'euros comme il l’a annoncé devant les administrateurs de l’État entre autres, en juillet dernier, au Conseil d'Administration. Il y avait, du reste, acté que pour ne pas aggraver ses comptes, le groupe a fait un effort d'économies de 50 millions, dont 30 millions sur le coût de la grille. Mais sur les dépenses somptuaires et insensées du holding, il na rien dit.

Comme il le dit au personnel via le Figaro : "les salariés de France Télévisions ont de la chance de m’avoir" Sous entendu.…avec moi, la réforme sociale ou plan social donc [celle ou celui dont il accuse le Chef de l’État (*) après son annonce sur la pub et dont il qualifiait l’analyse de stupide sur RTL ] la réforme passera mieux !!!

"Avec moi ils savent à qui ils ont à faire, avec d’autres il n’y aurait pas eu la même écoute."

Formule ignoble pour tout dire et des plus éculées : Vous savez qui vous avez, vous ne savez pas qui vous aurez sur fond de j’ai le soutien des syndicats "les alliés solides que Patrick de Carolis a su se faire chez les syndicats" (dixit le quotidien).

En tous cas pas celui de la CGC Médias qui combat de toutes ses forces et par tous les moyens sa gestion catastrophique qu’elle soit d’image, d’audience, financière ou encore « sociale» - si tant est que le mot ait jamais eu un sens pour lui - de P.d. Carolis – que le groupe traîne comme un boulet depuis des années qui s’est fortement aggravé depuis son arrivée et qui est de toutes les façons, bien antérieure au 8 janvier 2008.

Les salariés n’ont pas à faire les frais de tout ceci. Ils ne préfèrent pas plus un plan social avec lui (histoire de sauver son poste jusqu’en 2010) qu’avec un autre qui aurait moins d’écoute.

S’ils avaient le choix, ils préfèreraient sûrement ne plus avoir à faire à P. de Carolis en se disant qu’avec un autre, au moins, on ne peut pas tomber plus bas.

Quant au Chef de l’État ce n’est pas lui, Il y a quelques mois de cela, avant même justement son annonce concernant la suppression de la pub sur les chaînes de télé publique, qui a gardé secrète la note interne indiquant que les transferts des personnels vers France Télévisions SA n’avaient aucune logique économique sauf à les accompagner derrière d’inévitables licenciements.

Note rédigée par un des actuels membres de l’équipe dirigeante encore en place, salarié de l’une des chaînes du groupe, indiquait donc qu’il « n’y avait aucune logique à transférer les salariés de France 2, France 3, France 4 et France 5, à commencer par ceux des services « Achats/acquisitions - Jeunesse et Études », sans que ces transferts ne soient suivis, à court ou moyen terme, de licenciements. (voir communiqué CGC du 8/09/08)

(*) Chef de l’Etat est pris ici comme symbolisant le poste, la charge la fonction.

Paris, le 10/09/08

lundi 8 septembre 2008

La note interne que CAROLIS a gardée pour lui et qui préconise nombre de suppression d’emplois, suite à la mise en place des chantiers

La note interne que CAROLIS a gardée pour lui et qui préconise nombre de suppression d’emplois, suite à la mise en place des chantiers

Il y a quelques mois de cela, avant même l’annonce du Chef de l’État concernant la suppression de la pub sur les chaînes de télé publique, P.de Carolis était destinataire d’une note interne indiquant que les transferts des personnels vers France Télévisions SA n’avaient aucune logique économique sauf à les accompagner derrière d’inévitables licenciements.

La note rédigée par P.C. un des actuels membres de l’équipe dirigeante encore en place, salarié de l’une des chaînes du groupe, indiquait donc qu’il « n’y avait aucune logique à transférer les salariés de France 2, France 3, France 4 et France 5, à commencer par ceux des services « Achats/acquisitions – Jeunesse et Études », sans que ces transferts ne soient suivis, à court ou moyen terme, de licenciements.

La note édifiante, est-il besoin de la préciser, a immédiatement subi un embargo en règle et de tous ceux qui l’ont lue, on a exigé un parfait silence.

Il fallait donc garder cette note secrète. Rendez-vous compte, si un salarié apprenait avant de recevoir son courrier personnel, celui-là même qui acte en toute illégalité que sans réponse de sa part avant le 15 septembre, il serait considéré comme étant sous contrat à France Télévisions, que le groupe prévoit dans un délai très court de dégraisser sans aucun état d’âme, il est certain qu’à la lumière d’un tel document, personne n’opterait pour abandonner son contrat de travail passé avec sa chaîne d’appartenance.
Sachant de plus, cerise sur le gâteau, que France Télévisions SA contrairement aux chaînes de télévisions n’est pas éditrice de programmes !!!! Voyez le travail.

Pour couronner le tout, combien de « responsables de haut niveau» travaillant pour France Télévisions ont des contrats en bonne et due forme les liant à France 2, France 3,…Demandez-leur, vous allez être surpris. Eux conservent toutes les dispositions de la CCCPA (Convention Collective) en étant mis à disposition par leur chaîne de rattachement et ceux qui signeraient leur transfert, ceux-là, n’en bénéficieraient plus. De qui se moque-t-on ! ?

La vérité c’est que tout est mis en œuvre pour léser un peu plus les salariés, les baratiner et leur raconter n’importe quoi pour mieux les embobiner raconter .

- Ainsi, quand France Télévisions affirme dans les instances représentatives du personnel : « Patrick de Carolis va jusqu’à la fin de son mandat en 2010 », que ça fait parti du décret de loi d’octobre 2008. Depuis quand le holding et ses dirigeants savent ce qui est inscrit dans le texte ?! Et d’ajouter à la question d’un élu « vous l’avez lu dans la presse donc c’est vrai ».

- Quand sur la « nouvelle structure unique», France Télévisions affirme en séance qu’il s’agira d’un (TUP), autrement dit « transmission universelle de patrimoine », type de fusion qui consiste en une opération juridique simple, où la société absorbée est détenue à 100 % par la société absorbante, depuis quand le holding et ses dirigeants se substituent-ils aux parlementaires et affirment connaître les termes du projet de loi !?
Il serait d’ailleurs souhaitable qu’ils se mettent d’accord ceux qui savent. Quand l’un dit TUP, l’autre dit fusion/acquisition… il serait bon de leur expliquer que compte tenu des contraintes fiscales existantes, la plupart du temps, l'acquisition de société cible se fait par l'entremise d'une société dite holding qui elle-même procède à un emprunt pour acquérir les « titres » de la société convoitée.
Seul petit problème, c’est que de « titres » sur le marché, il n’y a point puisque France Télévisions ainsi que les chaînes ne possèdent aucun titre, ils sont juste propriété à 100% de l’État donc des français.

Quand GDF et Suez ont procédé par TUP, l’une et l’autre des 2 sociétés, la société absorbante et la société convoitée, il y a eu acquisition de titres. Qu’est-ce que vous voulez acquérir à France Télé comme titre…à part le titre d’une « émission ».

Il n’y a pas à croire ceux qui vous disent savoir, ceux qui prédisent que l’année prochaine tout le monde sera sous contrat France Télévisions…ils vous racontent n’importe quoi pour sauver leur tête, prêts à sacrifier sans vergogne celle des salariés trop confiants qui signeraient avec eux et tomberaient dans leur filet.

Paris, le 8/09/08