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vendredi 20 mars 2015

Qu'avez-vous fait Olivier Schrameck ? Une candidature masquée pour des candidatures secrètes!!!!

Qu'avez-vous fait Olivier Schrameck ?

Il ne reste que quelques jours avant la clôture des candidatures à la présidence de France Télévisions pour remplacer Pflimlin qu'uen nouvelle candidature a fait son apparition sur le net: Après avoir "permis" les candidatures secrètes, voici à présent une variante.

Il est hallucinant de voir au travers des pages de documents postés sur le Net, toutes ces informations confidentielles pour bon nombre d'entre elles, que livre au tout un chacun "Le candidat masqué".

Tout comme il est invraisemblable d'imaginer que des responsables d'entreprises publiques ou semi-publiques, à commencer par le sortant Pflimlin mais également Marie-Christine Saragosse (FMM), Emmanuel Hoog (AFP), Delphine Ernotte (Orange/France Télécom), puissent candidater "secrètement"!!!!! 

Le CSA porte aujourd'hui une lourde responsabilité.


Revenons pour l'instant au "candidat masqué" qui pourrait être un tandem "interne"....Le nombre d'informations qu'il donne - noms, organigrammes et chiffres - peut évidemment le laisser penser.... le blog CGC Média a chois de révéler au CSA qui en est responsable ce "projet":


http://media.wix.com/ugd/f65f94_cdfa670bc530410a97d04c6125628f0a.pdf


http://media.wix.com/ugd/f65f94_c3d8c5915cb949b182488abfe5fab71c.pdf

 



























CSA : « le caillou dans la chaussure » mais vu l’ampleur de la gêne, ce serait plutôt « le galet dans le mocassin ».



CSA : « le caillou dans la chaussure » mais vu l’ampleur de la gêne, ce serait plutôt « le galet dans le mocassin ».          

Assemblée générale houleuse – c’est un moindre mot !  - ce vendredi 20 mars à Radio France.


Les salariés remontés comme des pendules contre celui que le CSA nommait voilà à peine un an, ont assailli l’intéressé de questions.


Alors que Mathieu Gallet a annoncé un plan drastique d’économies (50 millions) ils ont non seulement découvert l’article du « Canard enchaîné » sur les 105.000€ (chiffre confirmé par Radio France) de travaux concernant son  bureau  mais également l’article de « Libération » signé Philippe BROCHEN sur les sièges encuir de son nouveau « véhicule de fonction ».


Véhicule de fonction puisque Mathieu Gallet roule en Porsche !!!! 

C’est du reste en Porsche qu’il s’était d'ailleurs rendu à l’Assemblée Nationale pour répondre aux questions des parlementaires.


Nouvelle voiture dit « Libération » : « une Peugeot 508 neuve parce que  Mathieu Gallet aurait demandé à son arrivée de faire changer les sièges en cuir beige de la Citroën C6 de son prédécesseur et que le coût de l’opération aurait été trop élevé »


"Libé" ne dit pas si les sièges en cuir de la nouvelle voiture livrée pour remplacer celle de son prédécesseur convenaient à Mathieu Gallet ou bien s’il était prévu, eux aussi,  de les changer !!!!


Extrait :


« Sièges en cuir. Pour sa part, Libération est en mesure de révéler que le même Mathieu Gallet a demandé à son arrivée de faire changer les sièges en cuir beige de la Citroën C6 de son prédécesseur, Jean-Luc Hees, achetée en mai 2010. 


Mais que, face au coût trop élevé de l’opération, il a été décidé de lui fournir une Peugeot 508 neuve. Autre info Libé, Mathieu Gallet, en quittant la présidence de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) pour Radio France, est arrivé dans la Maison ronde avec le chauffeur qui le transportait à l’INA, alors que la présidence de Radio France disposait de trois chauffeurs. Contactée, cette dernière confirme les informations de Libération à l’exception du caprice des sièges. Quant à la Citroën C6 de son prédécesseur, qui «totalise 125.000 kilomètres au compteur»,«elle va être revendue très prochainement», indique le service de communication.


«Dérives». Autant de faits qui nourrissent la crispation pour ne pas dire la «défiance», selon les termes répétés en AG jeudi après-midi par les salariés de Radio France envers leur président. «Les 100.000 euros de rénovation du bureau, c’est le budget annuel de reportage de l’ensemble de France Culture, avance une assistante d’édition en CDI. 

Et la salariée de dénoncer les «dérives budgétaires importantes sur la gestion des locaux et du personnel», à l’heure où la direction entend imposer des économies drastiques qui «vont entraîner de la casse sociale parmi des employés aux statuts déjà extrêmement précaires».«Sur les 700 journalistes de Radio France, 103 sont en CDD et près de 290 à la pige», dénonce la salariée. En fin d’assemblée générale, les votants ont reconduit la grève pour ce vendredi. Et invité Mathieu Gallet à les rencontrer à 11 heures dans l’auditorium.


Des affiches scotchées sur la façade vitrée de l’entrée avec l’inscription «Radio France en lutte», illustrées par un transistor doté d’un poing levé en guise d’antenne et d’une guillotine. Des salariés qui fument devant la maison ronde en ressassant leurs griefs contre la direction. D’autres salariés et syndicalistes qui débattent en assemblée générale le matin et l’après-midi dans l’auditorium. Pour la troisième fois en moins d’un mois, après les grèves des 11 février et 12 mars, un mouvement social a frappé le groupe de radio public....


C’est la goutte d’eau qui a fait déborder un vase déjà bien plein. C’est simple : les gens sont exaspérés et veulent que [Gallet] s’en aille.»




La voiture plus le bureau, ça fait beaucoup…et surtout ça prouve combien certains sont déconnectés de la réalité. Mathieu Gallet semble bien s’être disqualifié lui-même mais surtout, il ne peut s’en prendre qu’à lui !!!!!



PS : Les salariés de Radio France s’insurgent contre le choix du CSA et demandent son départ pour des dépenses « hors  norme » de plusieurs dizaines  de milliers d’euros. C’est bien logique.



Rappelons que la plainte globale déposée par le SNPCA-CGC à France Télé porte elle, non pas sur 100.000 et quelques euros mais sur un potentiel montant de 1.000 fois cette somme.

Le SNPCA-CGC interpelle lui aussi le CSA

Ce matin, le blog CGC Média publiait un nouvel article intitulé Média "Le choix annoncé de Delphine Ernotte par le CSA restera comme celui de Pflimlin par Sarkozy : entaché des plus graves soupçons!" 

A peu près au même moment, Renaud Revel dans sa rubrique "Immédias" publait la lettre ouverte de la CFDT au CSA avec un titre plus que parlant "Délitement du climat social, crise de confiance et vague de suicides à France Télévisions: la CFDT interpelle le CSA"

Le journaliste par une courte entrée en matière, publie ce courrier  "La crise morale que connait France Télévisions, où une vague de suicides mobilise les syndicats, ne fait qu’ajouter aux tensions qui agitent une entreprise traversée de conflits sociaux depuis quelques semaines. 

Le syndicat CFDT a adressé ce matin au CSA une Lettre ouverte en forme de signal d’alarme. Un texte fort, entre suppliques, propositions et mises en garde...."



Le SNPCA-CGC adhère totalement à cette lettre ouverte et interpelle à nouveau, également,  le CSA.

Le blog CGC Média publie à son tour cette lettre ouverte en y intégrant la mise à jour qu'a faite, il y a quelques minutes, le syndicat.


"Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel,

Vous êtes actuellement très courtisés et sollicités par les candidats officiels, officieux ou non encore déclarés à la présidence de France Télévisions. Le législateur n’a pas prévu de donner aux représentants des salariés voix au chapitre dans le processus de désignation. Et c’est bien ainsi, puisque nous ne sommes pas organisés dans un système de cogestion.


Cependant, comme beaucoup de gens ont leur avis sur la question, voire leur favori et reçoivent dans leur cabinet ou leur antichambre, la CFDT-Médias, deuxième syndicat des salariés à France Télévisions, prend la plume pour vous faire part de leurs aspirations, de leurs envies mais aussi d’une grande exaspération devant la dérive d’un groupe et sa déshumanisation, alors même que l’humain est au cœur de nos métiers et de nos vocations.


Pour être très clair, dans la situation que nous traversons et à l’aurore de celle que nous pressentons, si l’on en croit les chiffres de déficit énorme qui circulent sous le manteau (plus de 300 M€ ?), l’état social de l’entreprise, l’absence de projet fédérateur, le bilan d’une présidence faible, les effets dévastateurs de la fusion, certains (es) oseraient considérer comme crédibles des candidatures de personnes qui ont contribué activement à faire de France Télécom-Orange un emblème national du management brutal et finalement mortifère.


Le week-end dernier, un collègue de France 3 Nancy s’est donné la mort sur le parking de la station. Les causes profondes de son geste sont bien sûr complexes....


C’est le sixième suicide officiellement recensé ces dernières années à France Télévisions
 
Les recours contentieux s’empilent dans notre bureau. Les situations de stress extrême, les alertes de CHSCT, se multiplient partout dans l’entreprise. Beaucoup pour faire la lumière sur les attitudes, les agissements de certains cadres totalement hors de contrôle. La société provisionne plusieurs millions d’euros de contentieux chaque année dans ses comptes.

La réorganisation de l’entreprise due à la fusion imposée par Nicolas Sarkozy et jamais remise en cause, n’a toujours pas produit la moindre économie d’échelle mais cause de nombreux dégâts dans la vie quotidienne au travail des 10 000 salariés de France Télévisions qui n’ont pas, eux, la chance de pouvoir suspendre leur contrat de travail pour créer une société qui obtient le jour même des contrats avec FTV.

…/… France Télévisions étant financée par l’argent du contribuable, elle devrait à ce titre, sinon être exemplaire, du moins vertueuse. Nous sommes loin du compte. Dans ce contexte, le rôle de vigilance des syndicats devient encore plus complexe, car, qui paye pour ces turpitudes, ces incuries, ces incompétences ? Le contribuable à un bout des chaînes, le salarié à l’autre.


Plan de départs bien volontaires, car généreux pour certains hauts cadres très proches de la retraite, pénurie de moyens pour faire de la télé mais pas pour la superstructure ni les cabinets de consulting, pression sur les salariés de base mais jamais de remise en cause des rentes de situations assises en fauteuil club. Il ne s’agit pas ici d’un discours populiste mais bien de la réalité.


Le rapport Vacquin sur les risques psycho-sociaux dans l’entreprise – même expurgé de la moitié de ses pages par la Direction ! – jette une lumière crue sur une société qui néglige ses salariés les plus modestes, parce qu’il est bien connu « qu’on a de la chance d’être là et que par rapport à ce qui se passe ailleurs, on a aucune raison de se plaindre à France Télé ». Un discours largement relayé par les élites du microcosme parisien. Le même finalement qu’à France Télécom. Et les mêmes symptômes chez des salariés qui partagent d’abord l’attachement à leur mission de service public, mais qui ont de plus en plus de mal à la repérer parmi le brouillard « Déhéracho-Financier » dans lequel les a plongé l’entreprise unique. La fusion qui engendre la confusion dans l’entreprise et dans les esprits.


C’est une première, la CFDT a récemment retiré sa signature des accords collectifs qu’elle avait ratifiés il y a dix-huit mois. Nous sommes par tradition un partenaire historique du dialogue social, notre culture de la négociation, du compromis juste nous dicte d’avoir le courage d’assumer nos choix, nos engagements et de peser l’équilibre entre ce qui est juste pour les salariés et possible pour l’entreprise. Malgré tout, devant le nombre de contentieux que les nouveaux contrats de travail ont déclenché, devant la déloyauté de la direction dans l’interprétation qu’elle fait du texte, il nous est apparu impossible et immoral de cautionner un accord léonin, qui aboutit à déstabiliser des milliers de salariés et à décrédibiliser les partenaires sociaux.


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De notre point de vue, il faut bien peser les conséquences du basculement du groupe en organisation matricielle. Le changement de culture est si important, de chaînes autonomes imparfaites mais réactives à tous les niveaux, en groupe avec DRH unique, comptabilité analytique et refacturation entre services internes, que personne ne s’y retrouve, et surtout, que personne ne sait le piloter. La conséquence c’est qu’il est de plus en plus difficile pour les salariés, de tout simplement faire leur travail. Les cadres les plus compétents se sentent – et sont – déresponsabilisés, les plus serviles appliquent bêtement les consignes et sont promus. Le salarié, lui, est sidéré. Le téléspectateur oublié.


Ainsi, dans la période extrêmement troublée que nous traversons, la CFDT n’hésitera pas, ne tremblera pas face au nouveau (elle) Président (e), si il ou elle ne donne pas toutes les garanties de capacité, de bonne-foi quand à la gestion de cette crise sociale et humaine qui couve. Et pour agir nous n’attendrons pas la prochaine vague de suicides ! Il nous parait important que vous entendiez le son du terrain, pour que vous puissiez délibérer en toute connaissance de cause.

Comment l’entreprise peut-elle sortir de cette impasse ? Tout d’abord, elle a besoin des décisions (un événement rare depuis cinq ans ici), de projets, d’innovation, d’audace, mais également de compétence, de bonne gestion, de justice, de bienveillance et de laisser s’exprimer la passion pour ces métiers que nous pratiquons.

Pour l’instant c’est peu dire que l’imagination n’est pas au pouvoir et la compétence pas toujours au volant. Les cooptations, les clans tiennent le plus souvent lieu de cabinet de recrutement pour constituer les équipes de Direction. Alors, se développe la culture de « celui qui n’est pas dans mon équipe est forcément contre moi ». Elle s’est particulièrement répandue sous l’actuelle présidence. En dehors du fait qu’elle est improductive, la culture de l’entre soi coûte de l’argent.



Bien sûr il y a le cas France 3. On a fait de cette chaîne le coupable idéal du malaise de la télé publique. 

Encore une fois, on veut s’en sortir par une pirouette sophiste. Ce serait la faute des salariés, avachis dans leur confort social si la chaîne est soi disant « in-réformable ». La réalité, c’est que le réseau qui emploie la moitié des salariés de FTV n’est doté d’aucun projet éditorial nouveau depuis quinze ans maintenant. La réalité c’est que le taux d’encadrement a enflé de manière inversement proportionnelle à la quantité de programmes régionaux produits. La réalité c’est que son directeur Général actuel agit en totale autonomie du groupe et en autarcie, restant aveugle et sourd aux évolutions du monde. Ancien ingénieur TDF, c’est sans doute par déformation professionnelle, qu’il donne l’impression de ne pouvoir fonctionner que par réseau, c’est-à-dire en circuit fermé, de l’intérieur.


Sur le terrain, les salariés désespèrent d’un peu de nouveauté. 

ls ont souvent l’impression qu’on leur a attribué le rôle de l’élève décrocheur, au fond de la classe. Là aussi, va-t-on leur faire payer cette gabegie ou bien réorganiser par le haut de la pyramide, par l’utile et profiter de l’opportunité du redécoupage régional pour enfin réinventer la chaîne des régions. Nous ne nous étendrons pas sur le scandale du rapport Brucy. Être obligé de payer une commission pour trouver un projet à une direction, elle-même payée pour cela… A l’inverse de la série « Les Envahisseurs », la commission Brucy cherchait un projet, et a finalement trouvé… un raccourci.


Une des missions régaliennes de France Télévisions, c’est bien sûr l’information. Les journalistes de la maison ne sont pas ceux qui se plaignent le plus, ils traversent pourtant une vraie crise. Il y a d’abord la majorité en Régions et en Outre-mer qui depuis longtemps a le sentiment d’être livrée à elle-même avec ses créneaux horaires inamovibles, pas ou trop peu de décrochages qui lui permettrait de reprendre une place centrale dans l’information régionale, ses moyens qui peuvent paraitre importants en termes techniques ou immobiliers mais qui en réalité, interdisent de payer une chambre d’hôtel à une équipe de reportage dans sa région. La paupérisation de l’information dans des locaux entièrement refaits pour la plupart, peuplés par un encadrement qui s’est multiplié, notamment depuis la fusion des chaînes.


Il y a ensuite les rédactions nationales prises dans l’étau du projet « Info 2015 », qui doit théoriquement remettre de la cohérence entre « la 2 » et « la 3 » mais dont personne n’a été capable de présenter le moindre projet éditorial devant les instances de représentation du personnel, qui vont ester en justice… Encore une économie de temps, de moyens par une gouvernance loyale et logique ! Il faut dire que le Directeur des rédactions et sa garde rapprochée, ne sont pas des inconditionnels du dialogue. Chaque système trouve un jour ses limites… 


CSA 

Le bilan de celui-ci sera marqué par l’importation du modèle des chaînes d’information continue dans des chaînes généralistes, qui devraient pourtant s’en différencier. La taylorisation du travail des journalistes devient la règle. Au sommet, le desk et le Rédacteur en Chef ou son adjoint, dépêches en main, passent aux journalistes sur le terrain, les commandes de ce qu’il faut voir et entendre (et donc comprendre) d’une réalité qu’ils ne rencontrent pas. Pour réaliser ces reportages télécommandés, on multiplie les équipes (vous pouvez le constater en lisant les signatures en fin de reportage) qui travaillent par morceau de sujet. Les jeunes journalistes à la recherche de contrats ne peuvent qu’obtempérer. Elles et ils ont intérêt d’ailleurs ! A tel point que le CHSCT du siège, demande actuellement l’ouverture d’une enquête sur les pratiques managériales à la rédaction de France 2. La parole va peut-être enfin se libérer…


Par ailleurs de plus en plus de magazines, d’émissions prestigieuses, sont réalisés à l’extérieur de France Télévisions. Des journalistes avec des statuts précaires, payés pour partie en droits d’auteurs, qui font don aux producteurs d’une partie de leurs jours de travail mais qui sont quand même chargés de dossiers d’investigation et donc de dénoncer certains dysfonctionnements de notre société. Oui, il s’agit bien d’une forme de schizophrénie. Voici le portrait, peut-être inhabituel pour vous, mais de terrain, de l’information à France Télévisions.



Il serait injuste de ne pas mentionner ce nouveau phare des médias qui brille dans la nuit noire de la télé publique : notre plateforme internet

France Télévisions se targue, avec raison pour partie, d’avoir pris sa place dans le numérique. Reste à savoir laquelle précisément et à quel prix ? Il serait ahurissant de n’obtenir aucun résultat pour 85 M€/an, soit 220% du budget de France 4 ! Nous sommes sans doute vieux jeu, mais beaucoup des nouveaux prophètes du web nous rappellent ces vendeurs de remèdes miracles dans le Far-West, avec en plus, des qualités de prestidigitateurs de chiffres. Malgré beaucoup de communication, FTV Info ne pointe toujours pas dans le Top 25 des sites les plus visités. FTVEN est en revanche en bonne place dans le classement des mauvaises pratiques managériales (encore des alertes et des enquêtes CHSCT), de l’abus de stagiaires, de la signature à tours de bras de prestataires extérieurs, de recrutements extérieurs plutôt que dans le vivier de plus de 2500 journalistes du groupe – qui doivent tous être des ringards et qui surtout, encore une fois, ne font pas partie de la bande. A quoi tient la réussite…


FT-greve 

Il est vrai que le mentor de cette plateforme à tant de responsabilités qu’il ne peut régler chaque « détail » des nombreux chantiers vers lesquels l’entrainent ses talents infinis et pas encore assez reconnus. A tel point, qu’il est plus facile de gagner au bonneteau à un feu rouge, que de savoir quand on a la chance de le croiser à qui l’on s’adresse. Au patron de l’internet, au directeur de France 5, à celui des antennes, à celui de Sciences Po ? La tête nous tourne, on se sent bien peu de chose… L’affaire Bygmalion nous l’enseigne, des marges de manœuvre importantes existent à France Télévisions, à conditions qu’une nouvelle gouvernance, fondée sur une nouvelle éthique, remplace les mauvaises habitudes. Comment des directeurs peuvent-ils occuper plusieurs postes, parfois à l’extérieur de France Télévisions ? Comment peuvent-ils remplir loyalement leurs fonctions auprès de deux employeurs dans deux services, quand ils sont deux fois directeurs ? Comment sous prétexte de « secret industriel », est-il encore possible qu’aucun service indépendant ne puisse exercer un contrôle sur l’équité des contrats signés avec les producteurs, quand ceux-ci servent souvent d’agence de reclassement d’anciens cadres ? Comment France Télévisions peut-elle ne produire que moins de 10% de ses programmes de flux, sous prétexte que la comptabilité analytique interne affirme qu’il est moins onéreux de produire à l’extérieur, sans en apporter la démonstration financière pour cause de… secret industriel ? Pourquoi France Télévisions n’est-elle toujours pas le plus grand propriétaire de studios à la plaine Saint-Denis ou à Lille ou à Bordeaux ou ailleurs, alors même que la BBC estime que cette stratégie est bonne pour elle ?


Nous avons désormais la conviction, et aussi quelques éléments de preuve, que France Télévisions est considérée par « le milieu » comme un point d’eau de 2,8 milliards d’euros, auquel les grands animaux de la savane audiovisuelle – et parfois politique – viennent s’abreuver selon la préséance autorisée par leur position dans la chaîne alimentaire. Tous n’en « croquent » pas mais beaucoup sont infectés car le système dérive depuis trop longtemps.


En ce sens, la plainte Bygmalion, dont nous sommes partie civile, est une innovation dans le dialogue social qui nous parait tout à fait intéressante et porteuse d’avenir…


Qui aura le courage, dans l’intérêt général de remettre le système à plat pour en bâtir un nouveau, plus équitable pour la société, ses financeurs, les téléspectateurs et ses salariés ?

Dans ce contexte nous vous faisons confiance, Mesdames et Messieurs, pour repérer au sein « des écuries candidates », les groupes de pression, les fondés de pouvoir qui font campagne pour le (la) candidat(e) qui saura au mieux représenter LEURS intérêts. Nous n’osons croire que ce poison puisse toucher jusqu’au cœur même de votre institution, malgré les rumeurs qui courent ces dernières heures à ce sujet. Les salariés de France Télévisions ont besoin d’un CSA au dessus de tout soupçon pour croire en leur avenir, dans la personne et l’équipe que vous élirez dans quelques jours. Nous savons que vous aurez à cœur de le préserver. La dernière nomination, fait du Prince de la République, a gravement entaché, la légitimité du Président actuel de France Télévisions. La prochaine doit pourvoir être insoupçonnable.


Informer, Cultiver, Distraire

Nous avons souvent l’impression que, de cette devise, on ne retient que le dernier mot dans le but unique de nous distraire de l’essentiel. France Télévisions est potentiellement un groupe puissant, un acteur majeur de l’audiovisuel français, un rouage important de notre démocratie. Entre quelles mains allez-vous le placer ? Et comment ? Par des candidatures secrètes, par un système opaque, sans aucune visibilité ni même information sur les projets, les équipes qui les ont bâtis ?

Alors même que les deux grands partis politiques du pays désignent désormais leurs candidats à l’élection présidentielle par un vote ouvert, et au moyen d’un large débat public, sans pour autant atteindre le même niveau de transparence, allons-nous continuer à être informé sur « l’avancement des travaux » par la supputation, les indiscrétions, et le murmure sur l’élection du ou de la responsable du plus gros budget audiovisuel de France et de la plus grande rédaction d’Europe ?


Il est vrai que les promesses de campagne n’engagent que ceux qui les reçoivent. Mais quand, pas même une seule, n’est avancée publiquement, il nous est alors impossible de savoir, si le programme que vous a présenté à l’époque, le futur PDG de Radio France, comprenais ou non la réfection en urgence de son bureau pour plus de 100 000 €. Aux salariés de la maison ronde, en grève actuellement, non plus d’ailleurs…


De l’expérience, des références dans le métier, le sens de l’intérêt général, la volonté de réformer dans un souci d’honnêteté et d’équité pour la société et ses salariés, l’enthousiasme pour la création, la loyauté et la bienveillance humaniste et par-dessus tout l’indépendance.


Le portrait du (de la) Président(e) que nous attendons est facile à brosser mais difficile à combler. C’est toute la grandeur de votre tâche, Mesdames et Messieurs, que vous remplirez au mieux, nous en sommes certains.3


Le choix annoncé de Delphine Ernotte par le CSA restera comme celui de Pflimlin par Sarkozy : entaché des plus graves soupçons!


Souvenez-vous, il y a à peine cinq ans...toute la Presse dénonçait la nomination par Nicolas Sarkozy de Pflimlin dont le nom avait opportunément circulé quelques jours avant et qui lassait Presstalis (ex NMPP) quasiment dans l'état de faillite où il s'apprête à laisser France Télévisions.
Le monde médiatique comme un bonne partie du monde politique n'avaient pas hésité à parler d'un "choix  entaché de connivence du fait du mode de sa propre nomination."
Un hebdo écrivait à l'époque - il fallait quand même oser ! - "Cet Alsacien, manager tranquille, qui se sera démené comme un beau diable chez Presstalis pour revivifier le tissu national des points de presse sans grand succès - il fallait quand même oser ! - retrouvera la cgt chez France 3, une maison qu'il a dirigée durant six ans sous la présidence de Marc Teissier." . C'était peu dire!
D'autres titres et sites internet se posaient à voix haute la question "Le soupçon ne va-t-il pas gangréner  ces décisions ?"...et de fustiger la composition de son "équipe" faite pour lui.  
L'histoire serait-elle en train de se répéter?

Il est impensable que le CSA refasse le même coup en annonçant courant avril, le nom de Delphine Ernotte tout comme celui de Pflimlin l'avait été par Sarkozy.
Surtout après l'épisode Mathieu Gallet et son fameux bureau pour lequel semble-t-il l'IGF (Inspection Générale des Finances) devrait lancer une enquête...Allez hop! en voiture... 
Dans le cadre de l'invraisemblable procédure mise en place par le CSA pour le remplacement de Pflimlin - on le voit de plus en plus ces derniers jours - la presse furibarde [il y aura de quoi] pourra effectivement parler de  "choix  entaché de connivence du fait du mode de sa propre nomination."
D'autant plus si la question que pose le site "Bellacioa" dans son article  "Delphine Ernotte a-t-elle pour mission de couler France Télévisions ? "  (que blog CGC Média vous propose de découvrir ci-après) trouve sa réponse. 
"Delphine Ernotte a-t-elle pour mission de couler France Télévisions ?
de : Daran
jeudi 19 mars 2015 - 15h05 -

La campagne de presse en faveur de Delphine Ernotte saute d’autant plus aux yeux que l’actuelle directrice exécutive d’Orange France était encore totalement inconnue la semaine dernière.
Et le tout Paris des médias, stupéfait, de s’interroger dans les dîners en ville : mais qui est cette inconnue ? Pourquoi elle ? Pourquoi choisir à un poste si important et si complexe, dans un moment de crise aussi grave, quelqu’un qui ne connait RIEN à l’audiovisuel et aux médias en général ?
Il y a là un mystère que nous nous proposons d’essayer de dissiper, en partie seulement, car les couloirs sinueux de la politique sont le plus souvent impénétrables à la raison, ou au simple bon sens.
Le coup de tronçonneuse
Au début, il y a la volonté de nommer un Patron issu du secteur privé, qui saura bien gérer France Télévisions, après les dérives des dernières années. Comme si être issu du privé faisait automatiquement de vous un bon manager universel. Il faut être haut fonctionnaire ou journaliste, et n’avoir jamais mis les pieds dans un grand groupe, pour croire une chose pareille.
Oubliées les mauvaises performances d’Orange, qui s’accumulent depuis qu’elle est directrice exécutive. Oubliées les vagues de dépressions et le scandale des suicides quand elle « cost-killait », c’est le cas de le dire, chez Orange, en tant qu’adjointe de Louis-Pierre Wenes (mis en examen pour harcèlement moral). [retrouvez d'ailleurs sur le blog CGC Média, les documents Orange France Télécom distribués lorsqu'elle était directrice exécutive qui ont conduit au tragédies et chaos que la presse a révélé]
S’agit-il d’une hallucination collective ? Le CSA a-t-il au moins pris le temps de faire une recherche sur Delphine Ernotte sur Google ? Ce choix est incompréhensible, sauf à ce que la compétence la plus recherchée chez le prochain Président de France Télévisions soit justement cette capacité à virer des gens, à n’importe quel prix.
Le coup de com’
Ensuite, il y a la volonté de refaire un bon coup de com’, comme avec la nomination de Mathieu Galet à la tête de Radio France, en surprenant tout le monde et en nommant une femme. Delphine Ernotte est incontestablement une femme. On objectera qu’il y en a déjà beaucoup à la tête des médias français mais peu importe.
On objectera aussi que Mathieu Galet avait une expérience des médias, ce qui n’est pas le cas de Delphine Ernotte. Et qu’il a été choisi après les auditions, et non avant, car il a su séduire le CSA avec un projet de qualité, ce qui reste à démontrer pour Delphine Ernotte.
La nomination du Président d’un groupe de 10.000 personnes, du patron de la télévision des Français, par ailleurs en grande difficulté, ne mérite-t-elle pas mieux qu’un coup médiatique passager qui donnera une bonne image du CSA ? N’est-ce pas le CSA qui est censé servir l’intérêt général et accompagner les médias, et non l’inverse ?
Le coup monté
Delphine Ernotte est aussi surprise que tout le monde de son statut inopiné de favorite à la présidence de France Télévisions. Du coup, elle n’a encore ni projet, ni équipe. Qu’à cela ne tienne, les sponsors sont déjà au travail. On cite Xavier Couture, le producteur, le mentor détaché par un Stéphane Richard, PDG d’Orange, apparemment pressé de se débarrasser de cette perle rare. On cite également Pascal Josèphe, à qui l’on fera comprendre que sa candidature n’a aucune chance. Et Pascal Houzelot, mais ce dernier dément fermement.
Le coup de boutoir
La Président de France Télévisions à Am-stra-gram-pic-et-pic-et-cole-gram. On reste pantois devant un tel processus de recrutement. Et on comprend mieux le naufrage de l’Etat stratège si tous les patrons des entreprises publiques sont choisis de cette manière. On voudrait conduire France Télévisions de désastre en désastre, pour justifier sa privatisation, que l’on ne s’y prendrait pas autrement.