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samedi 28 novembre 2020

Le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte totalement hors sol, flingue ridiculement la télé publique !

Le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte totalement hors sol, flingue ridiculement la télé publique !

La Lettre de l’Audiovisuel de ce 27 novembre a mis, hier, les pieds dans le plat…et ce n'est pas un mal !

Suite à un délire de l’ex-dircab de l’ex-Orange, le titre de presse dans son article « France TV n’est “plus dans une logique de part d’audience” » cite Sitbon-Gomez qui déclare avoir ainsi « défini la stratégie du groupe » : « délaisser l’audience TV pour s’inscrire dans une logique de reach sur tous les supports ».

Et l’intéressé de s’inscrire soi-disant dans « la “continuité” de ce que son prédécesseur, Takis Candilis » ! Au secours....

Il y en a vraiment marre d’entendre de telles stupidités. Depuis l’été 2015, c’est le genre de sornettes que celles et ceux qui n’y connaissent rien – pas plus aujourd’hui qu’hier –servent en permanence à quelques-uns afin de tenter de relativiser les audiences catastrophiques qui s’enchaînent mois après mois, année après année.

Il fallait bien trouver quelque chose pour faire illusion…alors on baragouine qu’« il fau[drai]t s’inscrire dans une logique de reach sur tous les supports »

Imaginez un peu la tête des téléspectateurs français au fin fond des terroirs…Quésako Le reach 

Le reach c’est normalement la couverture d'une campagne, d'un site ou d'un réseau publicitaire. Pour une campagne, c'est le pourcentage d’internautes ou d’individus appartenant à la cible ayant été exposé à une création publicitaire au moins une fois pendant la période de la campagne.

Pour un site ou un réseau, le reach c'est la part de la population internaute touchée par le site ou réseau sur une période donnée. »

Rien à voir avec la télévision donc mais chacun peut imaginer aisément que pour faire l’intéressant et surtout le clever, c’est bien d’utiliser des anglicismes qui ne veulent  pas dire grand-chose.

A considérer simplement la traduction du verbe anglais « reach », à savoir atteindre, le quidam moyen pourrait supposer que Le reach signifierait donc: La rencontre avec son public !?

Visiblement, le magazine politique de ce jeudi 26 novembre « Vous avez le parole » présenté par Léa Salamé et Thomas Sotto ne l’a visiblement pas reaché son public !

Avec 1,1 million de curieux, soit 5,7 % de PDA, l’émission qui réalise un des se plus mauvais score, se retrouve derrière Chérie 25 qui totalise 7,1% de PDA pour 1 728 000 de curieux qui n’en avait apparemment pas eu assez de la crise sanitaire !

Qu'est devenue cette télé publique qu’avait annoncée Emmanuel Macron voilà deux ans avec son big bang ? 

Elle est à désespérer et lui restera vraisemblablement comme celui qui n'aura rien fait pour stopper son  lancinante dégénérescence !

vendredi 27 novembre 2020

Les Pays-Bas à l’honneur dans la cour d'honneur des Invalides à Paris !

Les Pays-Bas à l’honneur dans la cour d'honneur des Invalides à Paris !

Jeudi 26 novembre, France 2 dans une émission spéciale « hommage national à Daniel Cordier » présidée par Emmanuel Macron qui saluait, là, la mémoire de ce grand résistant, secrétaire de Jean Moulin et compagnon de la Libération, son nouveau masque a visiblement fait réagir les téléspectateurs.

Une fois n’est pas coutume, il ne s’agit pas là d’une énième bourde de France Télévisions mais probablement d'une inattention de l’intéressé qui a mis comme le bon roi Dagobert son masque à l’envers (comme le prouve les 3 captures d’écran ci-après).




En effet, le Chef de l'État qui voulait, semble-t-il, arborer avec ce masque le bleu-blanc-rouge du drapeau français, en l’inversant avec dans l’ordre de son oreille droite à son oreille gauche un dégradé rouge-blanc-bleu comme celui des Pays-Bas, a finalement mis la Hollande à l’honneur !

Comment est-il possible que personne n’ait jugé utile d’en informer le président tout au long de la cérémonie qui s’est tenue dans la cour d'honneur des Invalides à Paris.

Fronde au CSA sur fond de saisine du Gouvernement…L’énarque Maistre se porterait garant d’Ernotte !

Fronde au CSA sur fond de saisine du Gouvernement…L’énarque Maistre se porterait garant d’Ernotte !

Le 9 novembre dernier Frédérique Dumas la députée du groupe Libertés et Territoires, spécialiste de l’audiovisuel et auteure d'un excellent rapport parlementaire sur le secteur, interpellait Roselyne Bachelot à l’Assemblée nationale en séance de questions au Gouvernement sur le contrat de 100 millions d’euros signés par Ernotte avec Nagui (du groupe Banijay dont était issu son numérobis Candilis) qui fait l’objet aujourd’hui d’une plainte au Pénal.

« La question qui dérange » à laquelle Roselyne Bachelot s’est engagée à répondre (*verbatim en fin de post après la vidéo) et que Frédérique Dumas vient de doubler d’un courrier (ci-après) dans lequel elle met en avant les éléments qu’elle n’avait eu guère l’occasion de développer dans l’hémicycle, vu le peu de temps accordé à chaque député pour son intervention.




Cette question en 3 pages que s’est procurée le blog CGC Média et dont les membres du CSA ont eu connaissance comme du récent article du Canard enchaîné (¤) sur un possible conflit d’intérêt avec l’arrivée de Candilis chez Banijay, les membres du CSA voulaient en parler avec l’ex-Orange.

 (¤)

Niet…a semble-t-il, pesté l’énarque Roch-Olivier nommé l’an dernier par Emmanuel Macron pour remplacer Scharmeck, précisant  à deux reprises que ce n’était pas la peine...qu’il aurait même eu l’intéressée au téléphone pour cela !!!! Et alors ?  

Roch-Olivier Maistre tentant d'entraver les prérogatives des membres de l'autorité dite indépendante, se portant même garant d’Ernotte sur ce contrat de 100 millions passé avec la boite de Nagui (donc Banijay)... comme il l’a d'ailleurs fait, à huis-clos, dans le cadre de la mascarade qu'il a orchestrée en juillet dernier ...Non mais allo ?!

Ils sont de plus en plus nombreux à s’interroger sur les postures de ce personnage et le pourquoi du comment…L’attitude de cette éminence cathodique très spéciale pourrait bien lui valoir très vite quelques soucis !

(*verbatim)


Mme Frédérique Dumas. L’amendement de Michel Larive vise à soutenir la création dans sa diversité. Je voulais donc vous adresser une question, madame la ministre : le 24 mai 2017, Mme Delphine Ernotte a signé en personne une lettre adressée à la société de Nagui et sécurisant sur trois ans les prestations d’animateur de celui-ci pour France Télévisions. Ce document prévoit une rémunération de 100 millions d’euros ; ses clauses sembleraient contestables et révéleraient une distorsion par rapport aux usages.

Afin d’éviter tout dérapage, il est expressément prévu que les contrats d’un montant supérieur à 10 millions soient obligatoirement soumis pour validation au sous-comité des engagements, émanant du conseil d’administration de France Télévisions. En l’occurrence, il se pourrait que cette procédure n’ait pas été respectée. 

N’appartient-il pas au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le CSA, de se donner les moyens de le vérifier ?

En tant que ministre de tutelle de l’audiovisuel public, garante de sa bonne gouvernance, pouvez-vous nous assurer qu’il existe des preuves concrètes de la validation de cet accord dit « confidentiel » par le sous-comité aux engagements, par exemple un ordre du jour et un procès-verbal ? Pensez-vous qu’une simple affirmation des dirigeants, sans trace écrite, puisse suffire ? Dans le contexte actuel, madame la ministre, une réponse précise de votre part est essentielle, et très attendue.              

M. le président. La parole est à Mme la ministre.

Mme Roselyne Bachelot, ministre. C’est un cas d’espèce : je ne dispose pas des éléments qui me permettraient de vous répondre immédiatement. Bien entendu, je m’engage devant la représentation nationale à vous donner tous renseignements nécessaires. Si vous le permettez, cette question me demandera un peu de réflexion, d’autant que les faits remontent à 2017, c’est-à-dire à une époque où – je ne le regrette pas – je n’étais pas ministre de la culture.    


jeudi 26 novembre 2020

France Télés: la vache à lait de quelques-uns…La télé publique selon Emmanuel Macron ?

France Télés: la vache à lait de quelques-uns…La télé publique selon Emmanuel Macron ?  

En décembre 2017, Emmanuel Macron qualifiait France Télés de "Honte de la République".

Gabriel Attal l’actuel porte-parole du gouvernement qui était alors chef de file de la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale, confirmait peu après ces propos visant la gouvernance de France Télés :  "Le président de la République a eu un constat sévère sur l'audiovisuel public…C'était un constat sévère sur la gouvernance de l'audiovisuel public et pas sur la rédaction comme je peux le lire sur les réseaux sociaux". Dans les mois qui suivirent, le Chef de l’État annonçait même « un big bang pour la télé publique ». Les Français-contribuables allaient voir ce qu’ils allaient voir. Un monde nouveau télévisuel s’ouvrait à eux ! Que nenni, tout au contraire.

En juillet dernier contre toute attente, ces derniers ont assisté médusés à un nouvelle mascarade simulacre de démocratie qui a conduit à un improbable statu quo faisant aujourd’hui l’objet d’une demande en annulation, en plus d’une procédure pénale pendante depuis plus de cinq ans.

Non contents d’avoir subi pendant cinq ans, de 2015 à 2020, cette fameuse honte de la République qui leur a coûté quasiment 15 milliards d’euros (environ 3 milliards de taxe audiovisuelle par an) pour la période, ils allaient devoir en reprendre pour cinq ans ! Hallucinant. Après avoir vu cette télé publique qui est en réalité la propriété de chaque citoyen, ils ont vu comment cette dernière devenait une coquille vide qui vire ses personnels (énième plan de départs avec 2.000 licenciements envisagés de 2020 à 2022) pour que le gâteau soit encore plus gros pour une poignée de producteurs extérieurs qui, pour beaucoup, ont fait leur beurre à France Télés.

Quoi de plus facile lorsque celui qui commande vient de la boite avec laquelle il va contracter pour y retourner ensuite…tout ça sur fond de conflit d’intérêts majeur !

Le Canard enchainé de ce mercredi 25 novembre donne le « la » et dénonce dans son nouveau dossier « LE DOUX MÉLANGE des genres entre public et privé… ». Le palmipède s’est penché sur les allers-retours de Candilis de Banijay à France Télés puis de France Télés à Banijay.

Candilis après s’être répandu lui-même sur les réseaux sociaux concernant son retour en fanfare chez son ancien employeur - « il se vantait sur Twitter (22/10) de rejoindre les équipes de Banijay » - «  la joue profil bas et indique à présent qu’ il conseillera Banijay via une société qu’il a créée, et non comme salarié, car il est… à la retraite. »

Autrement dit, à la retraite, il aurait créé une boite – laquelle ? il n’y en trace nulle part pour l’heure ! – afin de conseiller « le groupe de Stéphane Courbit qui possède plus de 100 sociétés dans une vingtaine de pays et y assurer, selon ce dernier, la fonction de conseiller dont le rôle sera d’apporter des projets de coproduction et de fictions premium pour l’Europe du Sud. »

« Takis Candilis, ancien directeur général délégué à l’antenne et aux programmes de France Télévisions, vient de quitter le groupe public. Pour aller où ? Il retourne tranquillement bosser pour Banijay, premier producteur français et propriété de Stéphane Courbit, qui était déjà son employeur il y a deux ans et demi. A l’époque, Candilis était le patron de la fiction de ce mastodonte privé. Aujourd’hui, il y revient comme « conseiller » – chargé de la fiction, bien sûr. 

L’aller-retour est audacieux. Car, dans l’intervalle, le même Candilis, en tant que numéro deux de France Télés, avait justement la haute main sur la fiction et les coproductions que la télé publique fabrique avec des boîtes privées de tous pays. Or, lors de son mandat éclair, ses services ont trouvé le temps de passer de belles commandes au groupe de Courbit. » s’étrangle Le Canard.

Takis ne serait donc, à présent, plus salarié de Banijay comme cela semblait prévu – son bureau sur place n’attendait que lui ! –  mais deviendrait autoentrepreneur-conseiller via sa propre boîte !?

Ce serait-il rendu compte à la dernière minute qu’en tant que pédégé d’une entreprise publique (Le Studio ex-MFP filiale à 100 % de France Télés) qu’il avait dû abandonner soudainement au profit du dircab ernottien de l’époque Sitbon-Gomez sans avoir visiblement satisfait la HATVP, le fait d’être embauché par la société d’où il venait et avec laquelle il avait signé, en tant que numérobis d’Ernotte, tout un tas de contrats à commencer par celui de Nagui, cela allait poser un léger problème légal !?

Le fait de créer sa boite et de devenir le prestataire-conseiller de Banijay, n’empêchera pas d’éventuelles procédures, le cas échéant (voir article du Canard ci-après).


Hasard du calendrier et des publications, au moment où sort l’article de l’hebdomadaire satirique sur Banijay très gros producteur de France Télés et les relations avec Candilis l’ex-numéro 2  ernottien, le magazine Challenges sort, lui, une enquête sur « Renaud Le Van Kim (Brut, C Politique...), le producteur le plus puissant de tout Paris » quand quelques jours plus tôt, Libération faisait sous la plume de Jérôme Lefilliâtre, le portrait de Pierre-Antoine Capon (« C à lui Pierre-Antoine Capton ») qui « en tournée à Wall Street pour vendre Mediawan qu’il préside et a cofondé il y a cinq ans avec le milliardaire des télécoms Xavier Niel et le banquier d’affaires Matthieu Pigasse, à des investisseurs anglo-saxons…groupe auquel il s’apprête d’ailleurs à revendre sa boîte, Troisième Œil… » (sic).

Il n’y aura bientôt plus de lait tant la vache à lait est à sec…quant au gâteau, chacun verra très vite qu’il devient immangeable.

Le blog CGC Médias vous propose de découvrir ces trois articles en question :

1°) Candilis, Banjiay, France Télés, Le Canard enchaîné




2°) Le Van Kim,  Brut, France Télés, Challenges








3°) Capton, Médiawan, Troisième Œil Télés, Libé



mercredi 25 novembre 2020

"Pièces à conviction" arrêté brutalement !...tout un tas de collaborateurs sur le carreau.

"Pièces à conviction" arrêté brutalement !...tout un tas de collaborateurs sur le carreau.

A l’heure où le blog CGC Média donne l’information en exclusivité, nul ne sait si le trio formé par l’ex-Orange, son ex-dicab Sitbon-Gomez et Diego Buñuel directeur des programmes de France Télévisions (on pourrait y ajouter Laurent Guimier pour l’info) a informé Marie de la Chaume de la suppression sans délai de "Pièces à conviction".

Le magazine d'investigation diffusée mensuellement le mercredi sur France 3, est en effet condamné.


Chacun imagine aisément les répercussions sur les sociétés de production qui travaillent à la fabrication de ces émissions depuis des années (plus de dix ans pour certains) mais aussi et surtout, sur l’ensemble des collaborateurs qui du jour au lendemain - en pleine crise sanitaire - sont tout simplement virés.

Un nouveau scandale en perspective car si ces derniers sont tous payés via des boites de prod, il n’en demeure pas moins que le donneur d’ordres qui les envoie s’inscrire à Pôle emploi, est bien France Télévisions.

Dans le contexte des menaces qui pèsent déjà sur les magazines que gère Elise Lucet  que la blog CGC Média relatait sans son post du 13 octobre dernier « Élise Lucet : Les chiens sont lâchés !? », qui venait en écho à l’article que publiait  le magazine Challenges intitulé «  Cash Investigation mis en cause par le Comité d'éthique de France »…et aux révélations parues dans le Canard Enchaîné au début de l'été, indiquant que « la feuille de route de la présidence de France Télévisions pour le mandat 2020-2025 intégrait l'éviction d'Élise Lucet de la grille des programmes »...Cela fait beaucoup. 

Roch- Olivier Maistre et la petite poignée d’influenceurs de l’ombre qui ont permis ce minable scénario vont pouvoir tweeter à l’envi… Il est grand temps que les procédures judiciaires en cours aboutissent, notamment celle qui prévoit l’annulation de la mascarade intervenue en juillet dernier !

mardi 24 novembre 2020

L’impayable Aurore Bergé a encore raté une occasion de se taire !

L’impayable Aurore Bergé a encore raté une occasion de se taire !

Cela faisait un petit moment que la députée des Yvelines, n’avait pas fait parler d’elle.

Celle qui s’était imaginée présidente du groupe LaREM à l’Assemblée nationale mais a dû se contenter d’un lot de consolation avec sa présidence déléguée du mouvement, vient de se faire copieusement ramasser sur la toile.

Pour défendre le projet de  loi “sécurité globale”, notamment l’article 24 qui vise à pénaliser la diffusion malveillante de l’image des policiers, Aurore Bergé n’a rien trouvé de mieux pour justifier le texte d’indiquer que « si chaque Français est fondé à s'exprimer en son nom propre [merci bien madame !! ndlr], il ne peut pas pour autant s'autoproclamer journaliste ! »

Evidemment, cette dernière très souvent à côté de la plaque, n’a pas attendu très longtemps avant de se faire renvoyer dans les cordes.

Cela commence par Alexis Lévrier Maître de conférences à l'Université de Reims, chercheur associé au Gripic (Celsa Sorbonne Université), spécialiste de l'histoire du journalisme, qui la recadre.

A son tweet ridicule: "Chaque Français est fondé à s'exprimer en son nom propre. C'est la liberté d'expression. Mais chaque Français ne peut pas s'autoproclamer journaliste. Comme chaque Français ne peut pas s'autoproclamer médecin après avoir lu Doctissimo. Journaliste, c'est un vrai métier", Alexis Lévrier répond « Chère @auroreberge, ce n'est pas à vous ni aux dirigeants politiques en général de dire qui est journaliste et qui ne l'est pas. Sauf à renouer avec un modèle monarchique ou impérial, le pouvoir politique ne peut fixer lui-même les conditions nécessaires pour exercer ce métier ».


Le Premier ministre Jean Castex semble presque donner raison au maître de conférence, en annonçant ce 24 novembre devant l'Assemblée qu'il saisirait lui-même le Conseil constitutionnel à propos de l’article (24) controversé de la loi “sécurité globale” qui vise à pénaliser la diffusion malveillante de l’image des policiers.

Alexis Lévrier Maître n’a bien entendu pas été le seul à remettre en place la députée.

Raphael Grably, tacle lui-aussi la présidente déléguée « N’importe quel français peut enregistrer une vidéo déterminante pour la société, mais n’importe quel français ne peut pas réaliser une greffe de foie » qui répond naturellement à côté « Et "enregistrer une vidéo", même déterminante pour la société, cela veut dire être journaliste ? »

 

Parmi les diverses réactions, c’est celle de « Geekarty #ToujoursCharlie » qui porte quasiment l’estocade à la navrante élue « Ça fait du Français qui filme : un témoin, dont les journalistes peuvent utiliser le matériau en le contextualisant avec tout leur savoir-faire et leur éthique. En aucun cas un témoin n'est transformé en journaliste par l'opportunité de sa vidéo. »

lundi 23 novembre 2020

TF1 aurait conclu un accord avec Bouygues Télécom pour sa plateforme partagée de replay Salto…Étonnant, non ?!

TF1 aurait conclu un accord avec Bouygues Télécom pour sa plateforme partagée de replay SaltoÉtonnant, non ?!

En 2018, le groupe TF1 annonçait la signature d’un accord de distribution global avec Bouygues Telecom intégrant l’offre TF1 Premium et des services complémentaires. Quoi de plus naturel lorsque chacun sait les liens qui unissent les deux groupes puisqu’au 1er décembre 2019, Bouygues était actionnaire du groupe TF1 à hauteur de 43.7%.

Alors que le lancement de Salto s’est fait dans l’indifférence la plus totale - plateforme très majoritairement de télé en replay qui devait, selon les déclarations abracadabrantes de l’ex-Orange, rivaliser avec Netflix – La Lettre de l’Audiovisuel de ce 23 novembre (*) croit savoir qu’un « Un accord entre Salto et Bouygues Télécom » aurait été conclu.

Pourquoi cette annonce ? Parce que le superfétatoire service de vidéo-à-la-demande lancé le 20 octobre n’ayant pas encore trouvé d’accord avec les opérateurs télécoms (box), n’est accessible uniquement que sur ordinateur et smartphone.

Pour éventuellement parvenir à visualiser en payant le replay des programmes que vous avez gratuitement sur le site des chaines, deux manières seulement : grâce à Android TV (compatible version 8) et Apple TV (à partir de tvOS 13).

Attention accrochez-vous, c’est du gratiné !

Il faut rechercher le nom de Salto dans l’Apple Store (l’écrire quasiment en entier car il est difficile à trouver) télécharger puis ouvrir. Il faut ensuite y relier votre compte : sur le téléviseur, la plateforme vous donne un code de 5 lettres qu’il faut ensuite recopier dans les paramètres de votre application, dans la rubrique « compte ». Une fois ajouté, le téléviseur s’affiche désormais dans l’onglet « gérer les appareils », et il est possible de le désynchroniser si vous le souhaitez…

Il est aussi possible de passer par Chromecast (uniquement mobile ou tablette Android) comme cela est indiqué dans les conditions d’utilisation de Salto. Où l’on peut lire que cela « nécessite un boitier Chromecast branché sur un port HDMI de votre télévision et appairé à votre appareil mobile ou une box internet compatible. Lorsque vous lancez un contenu, cliquez sur l’icône Chromecast ». Il convient ensuite d’appuyer sur le bouton en haut à droite qui ressemble à une télé sur lequel on a apposé un symbole Wi-Fi, puis de choisir le Chromecast sur lequel on souhaite diffuser…

Vous avez compris…Non, évidemment ! Certains peut-être mais la grande majorité a déjà laissé tomber ! 

D’où la nécessité de passer par les opérateurs traditionnels qui, soit dit en passant, ne se bousculent pas au portillon pour distribuer sur les box le service de streaming français dont les exigences financières semblent bien trop élevées.

D’où l’impérieuse nécessité de passer un deal avec au moins une box...d’où l’article de La Lettre précisant que Salto donc  TF1 entre autres qui serait parvenu à convaincre son actionnaire principal de se lancer via Bouygues Télécom.

(*) Extrait :

« Lancée il y a maintenant un mois, la nouvelle plateforme de streaming Salto, fondée par les groupes France Télévisions, TF1 et M6, aurait conclu un accord de distribution avec Bouygues Télécom, selon les informations des Echos. Pour l’instant, ni Salto, ni Bouygues Télécom n’ont souhaité faire de commentaires à ce sujet.

“L’usage de la télévision est massif sur les box [en France]. Tant que Salto ne sera pas sur le petit écran via les opérateurs, il aura du mal à exister”, a indiqué un bon connaisseur du secteur aux Echos. A l’heure actuelle, Salto n’a pas encore signé de contrat de distribution avec Free, ni avec Orange ou SFR. Quant à Canal+, il ne semble pas non plus disposé à signer avec un service concurrent.

“C’est un service hyperdéfensif face à des géants mondiaux, qui n’a pas beaucoup d’avenir”, affirme un dirigeant dans les télécoms. Pour l’instant, les discussions se poursuivent, mais Salto serait trop gourmand dans ses demandes.

“Salto nous a demandé une gestion des abonnés et un mode de rémunération qui ne nous convenait pas, se prenant presque pour Netflix ! En général, en France, les opérateurs prennent 30 % pour distribuer une chaîne. Les négociations, au départ, étaient loin de ce niveau”, estime un connaisseur du secteur. »

Le principe de protection des sources piétiné par la direction de France Télés !

Le principe de protection des sources piétiné par la direction de France Télés !  

Mercredi dernier (18/11), le blog CGC Média publiait le « message de la direction de France Télés » condamnant les articles du projet de loi sécurité globale toujours en cours d’examen à l’Assemblée nationale.

« La direction de France Télévisions et la direction du réseau France3 condamnent cette restriction des droits de la presse et l'obstruction au bon exercice du droit d'informer et apportent leur total soutien à ce collaborateur » indique le texte.

Cette adresse aux personnels faisait suite à l’interpellation par la police d’un journaliste de France 3, la veille, alors qu'il filmait une manifestation, qui fut placé ensuite en garde à vue avant d'être libéré à la mi-journée sans qu’aucune charge n'ait été retenue contre lui.  

Le blog CGC Média comme tout un chacun a dénoncé ce type d’acte contraire à la liberté d’expression comme celle d’informer. « Il est clair que toute interpellation d’un journaliste qui ne fait que son métier, est bien évidemment choquante et il est normal de lui accorder un plein et entier soutien » écrivions-nous, nous interrogant sur le fait que ce soit une entreprise publique qui condamne ce projet de loi et cette restriction des droits de la presse contenue dans la proposition de loi sécurité globale présentée par l'Exécutif !

Particulièrement à la lecture du compte rendu du CSE d’octobre qui s’est tenu à France Télévisions (17/10) : « Les élus sont effarés lorsqu'ils entendent la direction expliquer qu'elle peut et qu'elle a déjà donné sur commission rogatoire des relevés de facture d'appels et SMS à la police.

Ils demandent à ce que le principe de protection des sources soit respecté est défendu par France Télévisions ».



D’un côté France Télés pousse des cris d’orfraie sur un projet de loi qui restreint les droits de la presse mais ne voit pas de problème, de l'autre, à donner sur commission rogatoire – ce qu’elle a déjà fait précise-t-elle – les relevés de facture d'appels et SMS à la police (les fameuses fadettes) procédant ainsi à une véritable atteinte au secret des sources.

 
 Jusqu’où ces gens sont-ils prêts à aller ?