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mardi 24 novembre 2020

L’impayable Aurore Bergé a encore raté une occasion de se taire !

L’impayable Aurore Bergé a encore raté une occasion de se taire !

Cela faisait un petit moment que la députée des Yvelines, n’avait pas fait parler d’elle.

Celle qui s’était imaginée présidente du groupe LaREM à l’Assemblée nationale mais a dû se contenter d’un lot de consolation avec sa présidence déléguée du mouvement, vient de se faire copieusement ramasser sur la toile.

Pour défendre le projet de  loi “sécurité globale”, notamment l’article 24 qui vise à pénaliser la diffusion malveillante de l’image des policiers, Aurore Bergé n’a rien trouvé de mieux pour justifier le texte d’indiquer que « si chaque Français est fondé à s'exprimer en son nom propre [merci bien madame !! ndlr], il ne peut pas pour autant s'autoproclamer journaliste ! »

Evidemment, cette dernière très souvent à côté de la plaque, n’a pas attendu très longtemps avant de se faire renvoyer dans les cordes.

Cela commence par Alexis Lévrier Maître de conférences à l'Université de Reims, chercheur associé au Gripic (Celsa Sorbonne Université), spécialiste de l'histoire du journalisme, qui la recadre.

A son tweet ridicule: "Chaque Français est fondé à s'exprimer en son nom propre. C'est la liberté d'expression. Mais chaque Français ne peut pas s'autoproclamer journaliste. Comme chaque Français ne peut pas s'autoproclamer médecin après avoir lu Doctissimo. Journaliste, c'est un vrai métier", Alexis Lévrier répond « Chère @auroreberge, ce n'est pas à vous ni aux dirigeants politiques en général de dire qui est journaliste et qui ne l'est pas. Sauf à renouer avec un modèle monarchique ou impérial, le pouvoir politique ne peut fixer lui-même les conditions nécessaires pour exercer ce métier ».


Le Premier ministre Jean Castex semble presque donner raison au maître de conférence, en annonçant ce 24 novembre devant l'Assemblée qu'il saisirait lui-même le Conseil constitutionnel à propos de l’article (24) controversé de la loi “sécurité globale” qui vise à pénaliser la diffusion malveillante de l’image des policiers.

Alexis Lévrier Maître n’a bien entendu pas été le seul à remettre en place la députée.

Raphael Grably, tacle lui-aussi la présidente déléguée « N’importe quel français peut enregistrer une vidéo déterminante pour la société, mais n’importe quel français ne peut pas réaliser une greffe de foie » qui répond naturellement à côté « Et "enregistrer une vidéo", même déterminante pour la société, cela veut dire être journaliste ? »

 

Parmi les diverses réactions, c’est celle de « Geekarty #ToujoursCharlie » qui porte quasiment l’estocade à la navrante élue « Ça fait du Français qui filme : un témoin, dont les journalistes peuvent utiliser le matériau en le contextualisant avec tout leur savoir-faire et leur éthique. En aucun cas un témoin n'est transformé en journaliste par l'opportunité de sa vidéo. »

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